Titre : Le Labyrinthe
Réalisateur : Wes Ball
Sorti en : Octobre 2014
Avec : Dylan O’Brien ; Ki Hong Lee ; Aml Ameen ; Thomas Brodie-Sangster ; Blake Cooper ; Kaya Scodelario ; Will Poulter…
Histoire : Thomas, 16 ans, se réveille dans un ascenseur. Il ne sait plus qui il est ni d’où il vient, et ne semble se rappeler que de son prénom. Lorsque l’ascenseur s’ouvre, il est accueilli par d’autres garçons de son âge dans la clairière, un monde mystérieux entouré par un labyrinthe impénétrable, et où personne ne sait pourquoi il est là.
Mon avis :
Un film que j’attendais avec impatience et dont le visionnage ne m’a pas déçue. En effet, friande de dystopie à destination de la jeunesse (Divergente, Hunger Games…), je voulais absolument voir ce film, et de préférence en vo, parce que les voix qui doublent ne sont pas terribles en général. Du coup, j’ai attendu un peu avant de trouver la perle rare, et j’ai bien fait.
Ici, nous sommes en présence d’un film intelligent, qui ne prend pas les adolescents pour des gamins stupides qu’on devrait protéger du monde, non, nous voici avec un film cru et cruel comme a pu l’être Hunger Games à ses débuts. On retrouve d’ailleurs quelques similitude avec ce nouvel espace où est précipité Thomas, qui rappelle furieusement une des arènes d’Hunger Games, la cruauté étant aussi au rendez-vous comme dans le film précédemment cité. Mais celle-ci cette fois ne vient pas du groupe d’adolescents qui est assez soudé, mais plutôt de l’univers lui-même avec notamment la figure du Labyrinthe, sorte de figure menaçante qui pèse en permanence sur eux et qui est justement peuplé de bestioles monstrueuse. Le Labyrinthe est clairement un personnage à part entière du film, voire même le personnage principal (d’où mon inquiétude quant à l’intérêt de la suite de la saga…).
Puisque j’en suis à parler des personnages, venons-en à Thomas, celui qui est le plus mis en avant et que je trouve particulièrement agaçant car trop stéréotypé comme le héros au passé qui le torture et dont il a du mal à se souvenir mais qui sort du lot sans qu’on s’en rende compte… Bof. Je préfère largement les autres figures des garçons déjà présents avant son arrivée, tel que Minho qui est un personnage plus réaliste et qui fait preuve d’un réel courage sans en faire trop. Dans le genre, j’ai beaucoup aimé Alby et sa figure de grand frère, de même que Newt et Chuck, les deux copains qui sont humains, hésitent et se trompent parfois. Par contre, tout comme Thomas, je n’ai pas accroché à Teresa dont je trouve la présence inutile dans ce film, mais peut-être lui trouvera-t-on un vrai rôle ensuite.
Justement, revenons à l’histoire, celle-ci a le mérite pour une fois de ne pas nous présenter une romance avec un triangle amoureux, ouf ! Et de plus, elle est très prenante dès les premières minutes parce qu’on est plongés de plein pied dans ce nouvel univers et que comme Thomas, on n’y comprend pas grand-chose. La vérité se révèle petit à petit dans toute sa cruauté et sa froideur. Les moments dans le Labyrinthe sont très bien faits (bravo pour les bestioles !) et du coup, on est vraiment pris par l’histoire quand les personnages y sont. Par contre, j’ai vite deviné qui était derrière à cause de la ressemblance avec Hunger Games, mais j’ai aimé la justification de tout ça. C’est une très bonne idée de développer un monde « extérieur » en ruine, post-apocalyptique qui joue sa survie sur la nouvelle génération mais en les utilisant de la manière la plus cruelle qui soit. Je n’aurais jamais eu l’idée de faire ça ! Bref, j’espère qu’on en saura plus de ce côté-là par la suite, notamment sur « Wicked ».
Pour résumer : un film pour ado intelligent avec de fortes ressemblances avec Hunger Games qui sait quand même sortir du lot grâce à un univers intéressant (malin et cruel) et où le Labyrinthe est un véritable plus.
Les Blablas de Tachan 