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March comes in like a lion de Chica Umino

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Titre : March comes in like a lion

Auteur : Chica Umino

Éditeur vf : Kana (Big)

Années de parution vf : Depuis 2017

Nombre de tomes vf : 16 (en cours)

Résumé du tome 1 : Rei, 17 ans, est un joueur professionnel de Shogi (jeu d’échec version japonaise). Mais Rei est aussi un adolescent meurtri par la mort de ses parents et de sa petite soeur. Alors qu’il vit une vie de solitaire, il fait la rencontre de trois soeurs qui vont lui redonner le goût à la vie. A leur contact il va petit à petit ouvrir les yeux sur lui-même et sur les personnes qu’il rencontre sur son chemin. Il s’ouvre au monde mais découvre aussi la difficulté du chemin qu’il a choisi de suivre.

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Mon avis :

Tome 1

Il y a quelques années, j’avais beaucoup aimé Honey and Clover de la même auteur qui avait vraiment un trait et une ambiance bien particulière. Chica Umino récidive ici avec March comes in like a lion.

Avec ce premier tome, j’ai rapidement été séduite par la mélancolie qui se dégage du titre. On sent très vite toute la souffrance et la peine du personnage principal, Rei, qui ne trouve du réconfort qu’auprès de sa famille d’adoption formée par 3 soeurs orphelines. Ce titre aurait tout pour être une histoire triste à la Dickens si l’auteure n’était pas assez douée pour se détacher de tout ce malheur et nous en parler de façon vraiment lumineuse. En effet, ce n’est pas un titre misérabiliste malgré son sujet, c’est au contre un titre très positif qui, je pense, va plutôt nous montrer comment se sortir de cette apatie qui peut nous prendre quand la vie n’est pas douce avec nous. Aussi bien Rei que les 3 soeurs : Akari, Hinata et Momo, n’ont pas une vie facile. Ils ont tous perdu leurs parents mais ils cherchent quand même à s’en sortir.

On découvre dans ce tome, le héros, Rei. Il est joueur professionnel de shogi et a repris le lycée. Il vit seul depuis qu’il a compris que sans le vouloir il parasitait la famille qui l’avait accueilli à la mort de ses parents et sa soeur. Il va faire la rencontre de 3 soeurs orphelines qui sont de vrais rayons de soleil. Akari, la soeur aînée, travaille dur pour cela et a vraiment le coeur sur la main. Elle adore aider les âmes en peine et c’est pour ça qu’elle a « recueilli » Rei. J’ai adoré les interactions qu’ils ont les uns avec les autres. Chica Umino relate de petits instants de leur vie quotidienne entre douceur et amertume mais toujours avec bienveillance. On sent le passé peser encore sur eux, en particulier sur Rei qui est vraiment très renfermé et assume mal son passé, mais les soeurs par leur joie de vivre font tout pour l’aider à remonter la pente. Le shogi a aussi une place non négligeable dans l’histoire et la vie de Rei. Je pensais au début que c’était une vraie passion pour lui, une bouée de sauvetage pour l’aider à avancer, mais en fait on découvre à la fin que c’est tout le contraire et c’est bien triste.

Dans March comes like in a lion, on retrouve bien les ambiances mélancoliques de Chica Umino mais aussi la luminosité et la fraicheur qu’elle apporte à l’aide de groupes de personnages toujours rayonnants. On retrouve aussi sa passion pour les titres « tranche de vie » qu’elle parvient à sublimer, nous montrant que le quotidien peut aussi faire rêver et enchanter. Et pour finir, j’ai été ravie de retrouver également son dessin tout en douceur et rondeur qui donne une vraie identité à ses titres. J’attends donc la suite avec beaucoup d’impatience.

Tome 2

Comme je l’avais pressenti, ce tome est l’occasion de revenir beaucoup plus longuement sur la relation entre Rei et le shogi. Du coup, le titre fait un peu moins tranche de vie que dans le tome précédent.

J’ai beaucoup aimé en apprendre plus sur la psychologie de Rei et sa relation compliquée avec le shogi qui n’est que le reflet de sa relation compliquée aux autres et à la société en général. On sent vraiment dans ce tome que la perte de ses parents et son adoption dans une famille où le père est passionné de shogi sont des éléments clés dans la définition de sa personnalité présente. On comprend ainsi sa volonté de se faire accepter grâce à ce jeu, mais aussi sa relation d’amour-haine avec lui.

C’est d’ailleurs l’occasion au détour d’une partie de découvrir sa soeur adoptive Kyoko qui est vraiment super bizarre et ambigüe avec lui. On ne sait pas vraiment si elle l’aime ou le déteste. Est-ce qu’elle cherche à l’aider ou à le couler ? Mystère. Je pense qu’elle risque d’être fort présente par la suite et j’espère qu’elle sera plus là pour le pousser même si elle le fait d’un bien drôle de façon.

Ce tome est aussi l’occasion d’approfondir ses relations avec les autres, aussi bien son meilleur ami auto-proclamé, que la petite Hinata qui veut apprendre le shogi que celui qu’aime ce dernier qui lui permet de parler de son rapport à son statut pro. J’ai vraiment aimé la façon dont Chica Umino fait interagir tout ce petit monde même si j’ai trouvé les 3 soeurs plus en retrait cette fois-ci et que ça m’a attristée. A l’inverse, j’ai beaucoup aimé lui découvrir d’autres adversaires de shogi. Ils ont permis à chaque fois de montrer une nouvelle facette de Rei.

Tome 3

Ici, nous nous concentrons de plus en plus sur le shogi et la carrière de Rei ce qui nous permet de découvrir de nouveaux personnages hauts en couleurs.

Le volume s’ouvre sur un Rei malade qui est sauvé, puis soigné par les trois soeurs. Leurs bons soins rouvrent des blessures en lui sans qu’elles le veuillent. Il se rappelle le temps où il avait encore sa famille et a peur de se laisser trop couver et de souffrir à nouveau. Il prend donc la décision de s’assumer pleinement et d’arrêter de vivoter mais cette résolution est encore fragile.

Il prend donc plus au sérieux sa carrière dans le shogi et les matchs à venir. Il sait qu’il s’est trop laissé aller et que s’il continue, il risque de tout perdre et de retomber dans cette noirceur qu’il fuit. C’est avec une nouvelle force qu’il affronte ses adversaires mais malheureusement il tombe vite de haut en voulant aller trop vite et en prenant des raccourcis. C’est intéressant de voir comment il galère pour réaliser ses rêves alors que souvent dans les mangas c’est bien trop facile. Ici, ce n’est pas celui qu’on croyait le plus fort qui gagne, c’est un type qui est discret et ne paie pas de mine mais qui est prêt à tout donner le moment venu sans sous estimer son adversaire. J’ai beaucoup aimé ce personnage, monsieur Shimada et je pense qu’il aura un rôle clé dans le devenir de Rei. C’est quelqu’un de calme et posé, toujours près à aider, bienveillant mais qui adore le shogi. Son affrontement avec Gôto est dantesque. Même si je ne comprends pas grand-chose au shogi, leur rencontre m’a fait vibrer et j’ai trouvé Chica Umino très douée pour rendre compte du contre-coup d’après match.

Ce tome s’est encore une fois révélé plein d’émotion, que ce soit grâce aux soeurs Kawamoto, qui sont devenues le havre de paix de Rei, ou grâce à sa rencontre déterminante avec Shimada qui est un grand monsieur. Je prends toujours autant de plaisir à découvrir cette série.

Tome 4

C’est le premier tome où je suis un peu déçue. Je n’ai pas eu l’impression que l’histoire avançait et le shogi a pris tellement de place que j’ai trouvé ça indigeste.

Pourtant j’étais contente dans le précédent tome de voir Rei se concentrer sur sa carrière, rejoindre un groupe d’étude et se trouver des amis partageant la même passion. Le problème c’est que presque tout l’aspect relationnel passe au second plan dans ce tome, noyé sous des données inintéressantes sur le shogi pour la néophyte que je suis. C’est vraiment dommage parce qu’il y a un gros potentiel là-dessous. Heureusement dans le dernier chapitre on retrouve cette émotion grâce au soutien que Rei apporte à M. Shimada.

Ce dernier est le personnage qui m’a touché dans ce tome encore une fois. Le shogi est sa passion depuis tout petit, la seule chose qu’il ait vraiment réussi, et il est prêt à tout pour elle. C’était intéressant de voir son parcours et d’entendre ce qu’il pense de son adversaire, le Meijin, qui a quelque chose de divin, il faut bien le dire, tellement il survole tout le monde. J’espère bien qu’on reverra ce dernier à l’avenir parce que j’ai beaucoup aimé ce qu’il dégageait.

Enfin parce que l’histoire n’a pas perdu toutes ces qualités non plus, j’ai aimé chacune des interventions des trois soeurs, qui sont vraiment l’un des piliers de la vie de Rei. C’est pour ça que j’aimerais les voir plus et pas juste de temps en temps pour des scènes comiques ou mélodramatiques… J’ai aussi aimé les interventions de « sa famille ». La petite conversation avec « son père » en dit beaucoup, elle leur permet de renouer et de plus se parler. J’espère qu’on continuera à le voir. De même, j’ai trouvé sa relation avec « sa soeur » plus apaisée et en passe de devenir plus normale même si celle-ci est quand même bien compliquée.

J’ai donc encore une fois aimé tout le côté relationnel de l’histoire mais elle n’était pas assez bien équilibrée avec le shogi dans ce tome, ce qui a un peu plombé ma lecture.

Tome 5

C’est la première fois que j’ai vraiment du mal à lire un des tomes de cette série. J’ai trouvé l’ambiance particulièrement déprimante et malgré tous les bons petits moments parsemés par ci par là la lecture a été compliquée. J’ai trouvé le tome trop bavard. Les parties concernant purement le shogi m’ont ennuyée. Je les ai trouvées longues et pas du tout didactiques. Ça parlait dans tous les sens sans rien apporter en plus.

C’est vraiment dommage parce qu’à côté de ça, il y a de très jolis moments de vie, que ce soit entre les trois soeurs et leur grand-père, entre Rei et son prof, entre Gotô et Kyôko ou entre Rei et Akari. Tous ces petits moments sont plein d’émotions chacun à leur façon et c’est pour eux que j’ai poursuivi ma lecture.

J’ai aimé la tendresse entre le grand-père et les soeurs, la tendresse qu’il met dans sa relation avec elles et le souci de chercher ensemble un nouveau dessert pour transmettre l’héritage familial. J’ai aimé la bienveillance du Prof de Rei pour celui-ci, l’inquiétude qu’il ressent pour lui et ce qu’il met en place pour l’aider. J’ai été touchée par la détresse de celui-ci quand il se rend compte que son monde bouge et qu’il est perdu un instant. J’ai été très agréablement surprise par la relation très particulière qu’entretiennent Gotô et Kyôko et je vois celle-ci sous un autre oeil maintenant. C’est l’histoire qui m’a peut-être le plus plu dans ce tome alors qu’elle ne doit pas faire 20 pages ^^ Enfin, j’ai été bouleversée par la détresse d’Akari et de son amie. L’auteur y met en scène avec beaucoup de simplicité mais de force la détresse de ceux touchés par le harcèlement scolaire.

C’est vraiment ça la force de la série et non le shogi qui a pris trop de place dans ce tome.

Tome 6

Quel joli tome riche en émotions ! Chica Umino revient ici sur un sujet qui lui tient à coeur, le mal être adolescent et plus particulièrement le harcèlement scolaire. Je lui ai trouvé beaucoup de justesse et de sensibilité pour en parler à travers ce que subit le personnage d’Hina. C’est très dur de la voir subir tout ça sans pouvoir rien faire. C’est révoltant de voir les autres élèves l’ignorer pendant qu’elle est harcelée. C’est révoltant de voir sa prof principale lui faire des reproches à elle parce qu’elle ne s’intègrerait pas au groupe. Ici, c’est clairement une critique envers la société japonaise pour qui le groupe est si important et qui ose sortir régulièrement cet argument hypocrite pour couvrir les harceleurs.

J’ai vraiment été révoltée pendant toute la lecture de ce tome. C’est pour quoi j’ai été d’autant plus touchée par les réactions de Rei qui cherche vraiment des solutions pour aider Hina, aussi bien en allant voir son prof à lui, qu’en travaillant et gagnant ses matchs pour avoir de l’argent pour l’aider, qu’en l’écoutant ou en allant voir un de ses amis pour qu’il la soutienne à l’école. Rei est le seul qui se démène comme ça. Du coup, j’ai un jugement plus sévère envers Akari qui n’agit pas beaucoup. A sa place, il y a longtemps que je me serais déplacée à l’école de ma soeur mais c’est peut-être quelque chose de culturel que je ne comprends pas… J’ai tout de même aimé voir le grand-père essayer de créer un lieu où Hina pourra toujours se réfugier, sans être jugée.

Vous l’aurez compris, j’ai été très touchée par ce tome qui montre la vraie force de l’auteur. Ce n’est pas le shogi qui compte mais l’humain. Du coup, le fait que les matchs passent un peu au second plan ne m’a pas gênée bien au contraire. J’ai aimé voir Rei avec un but, même s’il peut être perçu comme purement mercantile. Moi, je pense plutôt que sa motivation c’est de faire le bonheur de ceux qu’il aime et je trouve ça bien. J’ai également aimé qu’on revienne sur son amitié avec Nikaïdo (qui fait la couverture), c’était un très joli moment.

Tome 7

Ce tome est un peu étrange. Il alterne des moments très beaux, très poignants, avec d’autres beaucoup plus fades et un peu lourd. Même si c’est moins le cas que d’autres fois, j’ai parfois trouvé l’écriture de Chica Umino un peu brouillonne et ça a plusieurs fois cassé mon rythme de lecture.

Toute la partie sur Hina est une fois de plus magnifique. Elle est menée de manière magistrale et j’ai été très touchée par la conclusion qu’on y trouve ici. Ses efforts ont enfin payé. Elle a su trouver quelqu’un qui l’a écouté et qui a agi. J’ai trouvé ce nouveau prof génial. Il sait faire la part des choses. Il met bien les responsables face à leurs actes et sait pointer du doigts les erreurs des parents. A l’inverse, il sait écouter les victimes et les aider à se relever. C’est vraiment un prof modèle et la manière dont il a réglé le problème est un vrai exemple à suivre que la mangaka met ici à disposition. Même si au début, j’ai eu beaucoup de mal avec la professeure principale d’Hina, on nous explique ici pourquoi elle n’a pas agi. Personnellement, ça n’a pas pris avec moi. C’est amené de manière trop soudaine pour être crédible et je n’ai pas apprécié, même si je peux reconnaître que ça met bien en lumière l’immobilisme du système scolaire japonais et la pression que les parents y font régner. Enfin, le personnage clé de toute cette histoire, c’est quand même Hina qui est une fillette aux reins bien solides pour avoir survécu à tout ça sans se perdre. C’est un personnage que j’admire vraiment. Quand on voit qu’elle va même jusqu’à soutenir sa soeur aînée qui se décompose face à la pression…

Du côté de Rei, on voit dans ce tome à quel point il a évolué. Il se soucie de plus en plus des autres. Il arrive désormais à les aider même s’il ne s’en rend pas forcément compte. Il arrive également à se lier avec de plus en plus de monde. Et il progresse même dans son métier, même si celui-ci reste ce qui m’intéresse le moins dans le titre pour l’instant. J’attends beaucoup de sa rencontre avec le Meijin et j’espère bientôt revoir Nikaidô à ses côtés.

Pour finir, maintenant que le problème d’Hina semble régler, je me demande dans quelle direction va s’orienter le titre en plus des éléments sur le shogi parce que c’était vraiment cette problématique du harcèlement scolaire qui l’avait fait décoller pour moi.

Tome 8

Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ce tome ou que ce n’était pas bon, mais un tome presque entièrement consacré au shogi, c’est trop pour moi. J’ai vraiment l’impression de passer à côté d’énormément de choses et ça me frustre.

Pourtant ce tome commençait très bien avec une jolie rencontre entre Sôya et Rei. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère qu’il se dégageait d’heure. C’était calme, doux et poétique, tout en laissant présager un côté bien sombre dû notamment au regard de la société sur des garçons si différents de la norme. J’ai aimé voir Rei prendre soin de lui et Sôya le guider à sa façon. C’est un bien beau binôme que j’espère revoir.

La suite m’a moins accrochée avec le combat de deux vétérans pour le titre. Il y avait un joli message sur la vieillesse, l’expérience, la retraite, le fait de porter les espoirs des autres ce qui nous donne de la force, mais il y avait aussi beaucoup trop de termes de shogi pour moi. Je ne suis pas parvenue à rentrer une seule fois dans leur match tant je suis hermétique à ce jeu. Heureusement, il y avait les jolies métaphore qui parsemaient ce moment pour me faire tenir le coup.

Enfin, j’ai malheureusement trouvé qu’Hina et ses soeurs faisaient beaucoup trop oeuvres de figuration ici. Ça en devenait ridicule de les transformer en playmates animatrices de plats traditionnels japonais. C’est dommage de les utiliser ainsi après le très bel arc consacré à Hina. J’aimerais que Chica Umino parvienne à trouver le bon équilibre entre ces deux univers.

Tome 9

Avec un tome où l’on retrouve les trois soeurs, je savais que je ne pouvais que succomber à nouveau au charme de la série. Chica Umino revient encore avec beaucoup de talent sur les conséquences du harcèlement scolaire dans le collège d’Hina. On reparle de la persécutrice mais aussi d’Hina et de ses aspirations.

J’ai été très touchée par celle-ci, sa fragilité et ses forces montrées sur le même plan avec beaucoup de douceur et de bienveillance. L’autrice montre combien il est difficile de se reconstruire après ce qu’elle a vécu aussi bien dans sa famille qu’au collège. Elle montre aussi que ce n’est pas facile de trouver sa voie à cet âge-là, et que la famille et les proches sont primordiaux pour cela.

Du coup, j’ai senti qu’on se dirigeait vraiment vers un autre arc où Hina se rapproche sensiblement d’un Rei qui sort de sa coquille, pour qui le shogi n’est plus le centre de sa vie et qui commence à essayer de prendre soin des autres. Du coup, on voit un peu plus les personnages secondaires qui gravitent autour d’eux, aussi bien les soeurs et la famille de la première que les amis du second. Le shogi est relégué au second plan et ce n’est pas plus mal, même si la brève incursion du match entre le Meijin et son rival de toujours m’a beaucoup plu parce qu’elle montre combien la victoire n’est pas une fin en soi.

Cette série est vraiment une bouffée d’air frais. Elle traite de sujets durs et complexes avec une douceur et une bienveillance rare qui me touche à chaque fois.

Tome 10

Que d’émotions dans ce tome, il est top, top, top ! J’en ai la gorge serrée de voir combien les personnages et surtout Rein ont changé en 3 ans. C’est tellement émouvant. L’ambiance de la série a complètement changé avec ça. On découvre maintenant un Rei apaisé et du coup sa vision de la vie, du lycée, de la famille et même du shogi est beaucoup plus calme, détendue et apaisée elle aussi. De ce fait, j’ai trouvé amusant de voir Rei évoluer sous le regard bienveillant de son prof au lycée, et montrer sa possessivité envers Hana et par conséquent sa jalousie. Ça m’a vraiment donné le sourire. Même les parties de shogi que je trouve assez indigestes d’habitude étaient plus enjouées dans ce tome. Celle qu’il partage face « au nageur » était très belle par exemple avec une atmosphère très poétique, pleine de douceur.

Malheureusement, on ne pouvait rester que sur cette belle atmosphère, connaissant l’autrice, je savais que le drame n’était pas loin. Il y avait déjà des prémices avec le très beau mais poignant chapitre raconté par la mère adoptive de Rei, qui exprime bien les regrets de celle-ci sur la façon dont Rei a été traité chez eux. Mais il y eut surtout le dernier quart du tome où arrive un personnage juste antipathique au possible, une vraie pourriture à qui j’avais envie de faire ravaler son sourire doucereux. J’ai rarement été aussi énervée contre un personnage qu’ici. Du coup, c’est avec un vrai soupir de soulagement que j’ai ri de la dernière déclaration de Rei dans les toutes dernières pages. Ça a permis de faire redescendre de façon fort amusant toute la tension négative accumulée et j’ai ainsi terminé le tome avec un grand sourire bienveillant face à la si belle évolution du héros.

Ce tome est un vrai coup de coeur !

Tome 11

Après mon coup de coeur du tome précédent, j’attendais celui-ci de pied ferme, si le sentiment que j’avais ressenti ne se renouvelle pas, on reste quand même sur une lecture très forte et prenante. L’histoire reprend là où on l’avait laissée après l’annonce tonitruante de Rei et ses révélations sur le père des 3 soeurs. Et c’est justement ce mélange qui est au coeur de l’intrigue puisqu’on revient longuement sur la relation des soeurs et de leur père, ainsi que sur la définition de la famille à laquelle Rei cherche à s’intégrer.

C’est à nouveau plein d’émotions. On lit les chapitres le coeur serré. Rei a vraiment passé un cap et il s’affirme de plus en plus. Je le trouve vraiment mature. Il sait comment réagir à des situations compliquées avec une certaine sérénité et pugnacité. Il ne se renferme plus comme avant. Il a compris ce qu’il voulait et se bat pour ça. Il veut intégrer cette famille qui est celle qu’il désirait au fond de lui et il fait tout pour les aider. Quelle bouffée d’air frais !

Les soeurs Kawamoto en ont bien besoin. Elles, qui sont au coeur de l’histoire, sont pourtant un peu en retrait ici, tant Rei occupe l’espace. Elles m’ont fait beaucoup de peine dans leur détresse face à l’ordure qu’est leur père. J’ai rarement autant détesté un personnage. C’est horrible cette façon qu’il a de considérer les gens et encore plus sa famille. Du coup, j’ai jubilé devant mes pages quand j’ai enfin vu Akari et Hinata se rebeller et s’affirmer. Ce n’est vraiment pas une position facile qu’elles avaient et le choix fut très dur, mais elles ont fait le bon. Ce sont deux filles très fortes malgré leur fragilité apparente. Maintenant que ce souci semble être derrière elle, il me tarde qu’on reparle des sentiments de Rei. Il faut dire qu’il a maille à partir avec la naïveté confondante d’Hina. Comment a-t-elle fait pour ne pas comprendre ?!

March comes in like a lion confirme son statut d’excellente série pour moi. L’équilibre entre le quotidien de Rei, le shogi et ses relations avec les soeurs Kawamoto est parfait. J’ai même trouvé les parties et les interactions avec les autres joueurs plus digestes cette fois. Il faut dire que quand des éléments personnels s’y mêlent, c’est de suite meilleur ^^ Il me tarde de lire le prochain tome pour voir la direction que ça va prendre.

Tome 12

Que dire si ce n’est que j’adore la tournure que prend la série depuis quelques tomes. J’ai vraiment l’impression de voir les personnages libérés d’un poids et avancer bien plus sereinement vers le futur. Du coup, l’ambiance plombante des débuts a quasiment disparu au profit d’une atmosphère douce, sereine, mélancolique et apaisée qui me donne le sourire.

Dans ce tome, on continue à se concentrer sur les trois soeurs mais l’autrice réintroduit aussi un peu plus Rei, non comme pilier de la famille, mais comme être à part entière. On le revoit ainsi participer à des tournois et des matchs de shogi. Les soeurs en le voyant travailler commencent, elles, à le voir sous un autre oeil et ça fait plaisir, parce qu’il serait temps qu’elles notent combien il a changé et tout ce qu’il fait pour elle.

D’ailleurs, j’ai vraiment eu l’impression ici que tout un petit groupe de personne s’était au fil des tomes greffé autour de Rei jusqu’à former un groupe d’amis sûrs et fidèles sur qui il peut compter. La preuve lors de ses différentes aventures : voyage à Kagoshima ou fête d’O-bon. Ça change complètement l’aura de solitude qu’il avait autour de lui au début, et il commence presque à devenir quelqu’un de solaire qui sait rassembler les gens autour de lui. Il s’en sert au passage dans ce tome pour essayer de trouver quelqu’un pour Akari, mais également pour amuser Momo, et c’est assez drôle.

March comes in like a lion a vraiment pris une autre tournure avec ce Rei libéré de son passé et les 3 soeurs libérées de leur père. Cela s’en ressent à chaque moment dans l’histoire, que ce soit dans les petites anecdotes du quotidien de plus en plus savoureuses (ah, l’épisode de la chienne de Nikaido ><), ou dans les parties de shogi qui deviennent moins obscures pour nous lecteurs, parce que l’autrice les présente totalement différemment. Ce tome est donc un vrai coup de coeur pour moi !

Tome 13

Après un tome riche en émotion la dernière fois, l’autrice se calme un peu en nous en proposant un nouveau en grande partie centré sur les personnages secondaires de l’histoire. J’en sors ravie ! C’est l’occasion de développer ces derniers, de parler d’amour, de deuil, de traumatisme dus à l’enfance, de famille, etc, le tout toujours dans une belle ambiance douce amère mélancolique qui me touche et m’emporte.

Le tome s’ouvre avec les prétendants d’Akira, deux hommes mûrs qui me plaisent beaucoup et pourraient lui apporter ce qu’il lui manque si elle accepte de s’ouvrir après ce qu’elle a vécu enfant. Mais le choix va être rude. J’espère qu’on les reverra souvent tant j’aime ces personnages.

On enchaine avec une grosse partie centrale sur Nikaidô, l’ami de toujours de Kiriyama dans le shôgi. C’est un garçon chaleureux, plein d’imagination, qui nous fait vraiment vivre et partager sa passion. Ses matchs sont passionnants à suivre et celui face au Meijin est superbe ! Il implique de très belles valeurs. Il m’a emportée et amusée également devant la réaction des spectateurs. Nikaidô est un très beau personnage et j’aurais aimé qu’il détrône un peu Sôya de sa posture de Dieu indétrônable.

Enfin, on referme le tome sur des chapitres plus courts, l’un sur Rei et les 3 soeurs (toujours aussi chaleureux), d’autres sur Namerikawa qui aide son frère dans l’affaire familiale : les pompes funèbres (où il y a un beau discours sur la vie, la mort, la brièveté des choses), et enfin un dernier sur la soeur adoptive de Rei et sa relation avec un homme en train de perdre sa femme (déchirant !).

Si ce n’est pas un tome qui bouleversera la série, Chica Umino continue à m’y bouleverser avec son ton toujours juste et ses sujets poignants. Un must.

Tome 14

Dans la semaine, j’ai lu Kamakura Diary et ce tome de March qui sont tous deux des manga tranche de vie, et franchement il n’y a pas photo pour moi. Entre les deux, mon coeur penche vraiment pour le second. Il s’en dégage une telle bienveillance, une telle convivialité, que je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir le sourire de bout en bout. Chica Umino se penche plus sur ses personnages et leurs sentiments, je trouve, ou du moins, elle le fait de manière plus franche et moins réservée, ce qui transmet beaucoup plus d’émotions. En plus dans ce tome, on n’a quasiment pas de shogi pour plutôt s’attarder sur les sentiments de chacun et c’est dans ces moments-là que l’autrice est la meilleure !

J’ai donc passé un excellent moment lors de cette lecture ponctuée d’instants gustatifs qui m’ont mis l’eau à la bouche. Ceux-ci sont un vrai fil conducteur pour cette partie de l’histoire consacrée à l’aînée des 3 soeurs. J’adore la voir cuisiner avec Hina, c’est mignon tout plein et sent vraiment combien elles ont envie de faire plaisir aux autres. Du coup, il se dégage une grande « chaleureusité » qui est communiqué jusqu’aux lecteurs. Les sujets abordés continuent à être sérieux parfois, notamment avec la recherche de quelqu’un pour épauler Akari et la rendre heureuse après tout ce qu’elle a fait et fait encore pour ses soeurs, mais c’est fait avec simplicité et jovialité. C’est très bon enfant à l’image de ces soirées qu’ils font les uns avec les autres. On n’oublie pas les difficultés du quotidien ni celles du passé mais on essaie de passer outre pour vivre un bon moment et j’aime beaucoup cette philosophie.

Ainsi c’est assez amusant de voir Rei jouer les entremetteurs avec des plans tellement téléphoné que c’en est risible. J’ai aussi beaucoup ri du retour de bâton qu’il se prend quand Hina se met à le considérer comme un candidat potentiel pour sa soeur et non pour elle. C’est terriblement touchant parce qu’on voit aussi dans ce personnage tous les beaux sentiments qu’elle ressent pour sa soeur aînée, au point elle aussi, tout comme elle, de sacrifier son propre bonheur. Qu’elles sont touchantes ces soeurs !

Bref, je pourrais encore écrire des pages et des pages sur ce titre tant j’en aime les personnages, l’ambiance et les messages. Je suis vraiment fans de Chica Umino !

Tome 15

Que d’émotion dans ce nouveau tome ! Cela commence dès le très joli rabat de page où l’autrice nous apprend avec poésie la mort de son chat adoré et cela continue tout au long de la lecture, qui m’a à nouveau bouleversée ! A l’aide de métaphores sublimes mais poignantes, l’autrice revient longuement sur la passion du héros pour le shogi, les rencontres qu’il y fait, ainsi que ce que ça lui permet de comprendre sur lui-même. C’est assez magique.

Il est d’abord question avec beaucoup de force et de subtilité en même du thème du génie et de tout ce qu’on (=la société, les gens) met derrière avec Azusa, celui que Rei doit affronter au cours d’un match. J’ai été frappée par le discours tellement vrai mais si peu entendu qu’il propose et la mise en scène graphique de tout cela frappe, par sa noirceur, son impression d’étouffement et sa solitude. Ne croyez pas pour autant que c’est totalement plombant comme ambiance, pas du tout, car le personnage a d’abord un comportement assez drôle en société et pendant les matchs, mais surtout une grande force de caractère, qui fait qu’il lutte contre son terrible destin.

Le second thème, tout aussi fort et marquant, c’est celui de Rei qui apprend à être lui-même et à accepter de vivre sa vie pour lui-même. C’est du très lourd, du déprimant avec à nouveau une sensation de couler et de se perdre, car Rei a perdu ses points de repère en perdant ses parents tout jeune. Il est donc normal qu’il mette du temps à se reconstruire et qu’à l’adolescence, moment charnière pour la construction du moi, il se sente perdu. Mais heureusement, l’autrice nous montre ce moment magique où il s’accepte et apprend à s’en sortir grâce à l’amour d’une personne et d’une famille. Le titre redevient alors lumineux et nous envoie un message en plein coeur lors des moments passés avec la famille d’Akari. Ils sont toujours aussi magnifiques, plein de douceur et de chaleur, une chaleur qui nous entoure et nous guérit de tout.

Graphiquement le voyage fut merveilleux cette fois encore. J’ai trouvé que les métaphores de l’autrice sublimaient encore tous ces petits moments alors que, disons-le, le shogi est quelque chose d’assez incompréhensible pour moi… Mais avec Chica Umino, c’est plus ce que cela dit sur les joueurs, ce que ça leur apporte, qui compte et qu’elle met en exergue dans ses dessins et son histoire.

Pour terminer, ce fut plus discret, mais j’ai beaucoup aimé l’histoire de Tanaka, ce joueur qui n’a jamais pu tout donner autrefois parce que sa famille passait avant tout, maintenant ses enfants grands, il peut enfin revenir à sa passion. Magnifique. Tout comme le fut ce très beau passage de témoin aussi autour de Rei et de la figure de son père qu’on connait si peu. Ce furent de petits moments vraiment forts symboliquement et au message qui me restera en mémoire. Et que dire des premiers chapitres tellement adorables avec Hana et Rei, où enfin celui-ci s’ouvre à elle avec toute sa maladresse. C’est doux, beau, poétique et profond parce qu’ils sont tous les deux sérieux dans leurs sentiments.

Alors qu’à voir le trait rond et enfantin de l’autrice, on pourrait facilement se faire avoir et s’attendre à une histoire toute mignonne et choupi mais c’est tout, March comes in like a lion est en fait un très beau, très puissant et très riche récit de vie vraiment poignant.

Tome 16

Lire un nouveau tome de March comes in like a lion est toujours une grande aventure humaine pour moi. Sous ses dehors archi simples, quasi anecdotiques, la série est truffée de belle et riches trouvailles pour évoquer les relations entre ses personnages et c’est magique !

Dans ce nouveau tome, j’ai tour à tour été attendrie par les histoires de Rei et des Kawamoto lors des fêtes de fin d’année, celle du Meijin et de sa famille atypique, puis des camarades joueurs shogi de Rei. Ce fut une enfilade de bouffée d’émotions à chaque étape et chaque histoire.

J’ai d’abord adoré l’ambiance de fin d’année décrite ici, entre ce petit quelque chose de désuet qu’il y a dans les maisons de chacun et ce sentiment d’amour qui dépasse le cadre de la famille simple, c’était superbe ! Avec Rei et les soeur Kawamoto, j’ai découvert une autre façon de passer les fêtes, s’offrir des cadeaux et en profiter tous ensemble. Ils ont complètement changé ma vision de l’utilisation d’un puzzle et j’adore cela ! Avec le Meijin, j’ai été très touchée par le récit de cette mère célibataire rejetée par sa famille et recueillie par la mère de celui-ci pour former une nouvelle entité. C’était émouvant. Dans les deux situations, on sent à quel point les liens du sang ne font pas tout et combien la chaleur humaine et la main tendue sont importantes.

Car en effet, on ne peut qu’être frappé par l’évolution du héros Rei, au bout de ces seize tomes. Lui, qui était si sombre, si seul, si triste, est devenu la pierre angulaire de tout un petit monde. On suit alors avec encore plus de plaisir sa nouvelle relation naissante avec Hina, dans toute sa naïveté et sa maladresse de premier amour. On est touché aussi de voir combien la famille Kawamoto l’intègre dans ses projets tout en prenant soin de ne pas faire peser sur lui trop de pression. C’est vraiment devenu un membre à part entière. Et tout cela, forcément, rejaillit sur son jeu, ce que ne peut que remarquer son ami de toujours, Nikaidô, dans les dernières pages. On voit alors le joueur Rei se métamorphoser sous nos yeux et se débarrasser de cette coquille de sérieux qui l’entraver pour retrouver toute la fougue, l’énergie et la naïveté fraîche de l’enfance. Magique !

Alors certes, les passages sur le shogi ont toujours du mal à passer chez moi. Je les trouve assez indigeste, ne comprenant pas grand-chose aux matchs et à tout ce qu’ils impliquent du point de vu du jeu pur, et même les tentatives de l’autrice pour rendre ceux-ci plus vivants et amusants à l’aide de ces métaphores tirées de l’imaginaire fertile de Nikaidô n’y font rien. Du coup, je me penche plus sur le côté humain et là c’est un régal. Sous tous les petits échanges familiers des héros qui évoquent l’air de rien leur quotidien se cachent beaucoup de messages, beaucoup de tendresse et c’est un vrai bonheur de les voir tous libérés de la chape de plomb des débuts. C’est comme si on voyait des gens qu’on aime sortir du nuage de la dépression. On respire enfin !

Cette série a donc à chaque tome une saveur toute particulière et je suis vraiment frustrée que le public français amateur de BD ou même de lecture au sens large ne s’y intéresse pas plus car il a de grandes qualités humaines. Certes la narration est exigeante. Certes le titre ne paie pas de mine et peut sembler anecdotiques avec ce récit du quotidien. Mais il dégage un tel bien être, une telle lumière et dessine de si belles relations que c’est vraiment dommage de s’en priver et peut-être de priver aussi l’ensemble des lecteurs de la découvertes d’autres oeuvres de l’autrice à l’avenir V.V

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18 commentaires sur “March comes in like a lion de Chica Umino

  1. Superbe article pour une très belle série. Je suis contente que tu l’aies apprécié.
    Oui, n’est-ce pas ça surprend pour le shôgi, il n’aurait pas fait ça naturellement, mais il ne doit pas non plus totalement le détester, bref c’est compliqué pour lui.
    Et miss beauté diabolique à la langue de vipère le met toujours dans un mauvais état après.

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  2. Exactement 🙂 Contente que tu apprécies toujours
    « J’ai beaucoup aimé en apprendre plus sur la psychologie de Rei et sa relation compliquée avec le shogi qui n’est que le reflet de sa relation compliquée aux autres et à la société en général. »
    Vi !!!!!

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  3. Entre l’anime et la lecture des tomes 5 & 6, ça retourne quand même.
    Allez, on attaque le 7 !

    Akari aimerait qu’il n’y ait pas de problème, elle a peur de ne pas savoir gérer, elle a peur de se faire démolir par le système. Elle avoue même et culpabilise en même temps qu’elle aurait préféré qu’Hina ne fasse rien, mais c’est vraiment bien qu’elle ait fait quelque chose. Et c’est vraiment horrible et cruel qu’elle s’en prenne plein la tronche, ça nous permet aussi de clarifier ce qu’a pu vivre Rei de son côté. Son prof, ça c’est un prof ! Par contre, si je pardonne à Akari, je ne pardonne pas le comportement de la prof d’Hina.

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  4. [spoil T7]
    Bon, Akari a l’air de reprendre du poil de la bête, la prof craque, elle dit que chaque année elle en a au moins un…chaque année au moins un tu sens le choc ?!…elle s’investissait mais là elle n’en peut plus et n’y croit plus…du coup même elle est plus touchante…
    J’y retourne
    Tu as eu ça en classe avec tes little monsters ? Vous êtes préparés d’une manière ou d’une autre ?

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  5. « J’ai trouvé ce nouveau prof génial. Il sait faire la part des choses. Il met bien les responsables face à leurs actes et sait pointer du doigts les erreurs des parents. A l’inverse, il sait écouter les victimes et les aider à se relever. C’est vraiment un prof modèle et la manière dont il a réglé le problème est un vrai exemple à suivre que la mangaka met ici à disposition. »
    Exactement !
    T’aurais je donné envie, rappeler, de lire ton tome 7 ? XD

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  6. Tome 9 J’étais sûre que la première partie allait te plaire, et même la 2ème cool
    Je trouve que c’est important et que de main de maître elle parle de l’après harcèlement et de la reconstruction difficile. Ce qui montre bien que non ce n’est pas anodin et rien.
    Tu vois que tu as bien fait de te mettre à cette série 😉

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