Titre : Carrie Pilby
Réalisatrice : Susan Johnson
Pays : Etats-Unis
Année : 2017
Durée : 1 h 38
Genre : Drame – Romance
Avec : Bel Powley, Colin O’Donoghue, Jason Ritter, Nathan Lane, Gabriel Byrne, William Moseley…
Histoire : Une jeune surdouée, diplômée du lycée, arrive à Harvard et n’a aucune idée sur la façon dont elle doit s’intégrer.
Mon avis :
Carrie Pilby est typiquement le genre d’héroïne qui me plaît et me touche. Le film de Susan Johnson a donc fait mouche chez moi. J’ai été très touchée par l’histoire de cette gamine surdouée qui se sent inadaptée à la vie qu’elle mène et l’interprétation de Bel Powley n’a fait que renforcer ce sentiment. J’ai donc passé un joli moment.
Carrie Pilby, c’est l’histoire de ce tout petit bout de femme qui à à peine 19 ans a déjà fini l’université et ne sait pas quoi faire de sa vie. Elle vit seule à New York, son père étant à Londres. Il lui a recommandé d’aller voir un ami à lui, psy, pour l’aider parce qu’il sait qu’elle ne va pas bien. En plus d’être surdouée et d’avoir sauté plusieurs classes, elle a perdu sa mère à 12 ans. Elle a donc grandi et vécu les moments les plus difficiles de sa vie sans présence ou modèle féminin. Elle a eu le sentiment que son père se débarrassait d’elle en la poussant à aller à l’université alors qu’elle n’était pas prête. Et aujourd’hui, des années plus tard, les blessures ne se sont pas refermées.
J’ai été très touchée par la fragilité de Carrie tout au long du film. Elle est surprenante. Elle est tour à tour pétillante, pertinente, impertinente, rebelle et fragile. C’est une amoureuse des livres qui vit un peu dans son monde. On va la suivre tandis qu’elle se cherche. Elle va faire des tours et des détours pour cela mais sans jamais se perdre et en restant fidèle à elle-même.
Les aventures qu’elle vit avec les différents hommes qu’elle croise sont dures mais nécessaires pour la voir grandir. J’ai aimé la façon dont le récit de ces histoires est intégré au film, avec des flashbacks pour son prof d’université et avec des moments un peu fantasmés style Scrooge pour le type fiancé et pour son voisin. Autant le premier m’a touchée, autant le deuxième m’a pas mal dérangée même si je comprends qu’elle recherche chez lui la compréhension qui lui manque chez ceux qui l’entourent. C’est dur d’être une surdouée, d’être au-dessus de tout le monde intellectuellement mais de rester immature intérieurement alors qu’on nous croit plus mature que notre âge le laisse penser à cause de notre intelligence. C’est un sujet très bien traité.
Mais surtout, j’ai été touchée par ses relations avec les autres hommes de sa vie : son psy et son père. Tous deux cherchent vraiment à l’aider malgré toutes leurs maladresses et c’est extrêmement touchant. Ainsi, j’ai trouvé la dernière partie du film poignante et pleine d’espoir. On la voit enfin sortir de sa zone de confort, s’ouvrir aux autres et avancer, même si je regrette que cela repose encore sur une histoire d’amour, que je trouve assez fade en plus. Mais Carrie Pilby reste un joli film à voir.
Je l’ai aussi vu cet été. Si Carrie est plutôt touchante, je t’avoue que je l’avais complètement oublié ! La partie avec le livre de sa mère, je ne sais pas si j’ai manqué d’attention au début mais j’ai trouvé ça très confus … La fin est effectivement plus clair. Mais j’ai bien aimé le voisin ^^
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J’ai adoré ce film, ça t’étonne ? XD à la fin, je me suis même dit que je le reverrai bien XD
Dommage que je n’ai pas pu écrire dessus tout de suite snif.
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J’avais vu que tu l’avais aimé et comme je l’avais aussi sous le coude, ça m’a poussé à le regarder plus vite 😉
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