Titre : Vol au-dessus d’un nid de coucou
Réalisateur : Milos Forman
Scénaristes : Bo Goldman et Lawrence Hauben
Année : 1975
Pays : Etats-Unis
Genres : Prison – Hôpital psychiatrique – Drame
Durée : 2 h 13
Avec : Jack Nicholson, Louise Fletcher, Brad Dourif, Will Sampson…
Histoire : Prisonnier de droit commun, Randle Patrick McMurphy échappe aux travaux forcés en simulant la folie. A la suite d’un examen médical, il obtient son transfert dans une clinique psychiatrique.
A peine arrivé, il décide de prendre en main les intérêts des malades et de les sortir de leur torpeur. Malgré les conseils de prudence de Harding, président du comité des malades, McMurphy affronte Miss Ratched, l’infirmière-chef, dont l’autorité tyrannise les patients depuis longtemps.
A la suite d’une brimade dont il est le témoin, McMurphy laisse éclater sa colère. Une série d’électrochocs le ramène à la raison…
Adapté du livre Vol au dessus d’un nid de coucou de Ken Kesey
Mon avis :
Nouveau film que je regarde après me l’être fait conseiller. Celui-ci date du milieu des années 70 et cela s’en ressent malheureusement. Il a moins bien vieilli que d’autres. Je l’ai trouvé fort longuet malgré un sujet très intéressant et une vraie dénonciation du système psychiatrique aux Etats-Unis.
On suit McMurphy (Jack Nicholson) qui fait le choix de se faire passer pour fou et interner pour éviter la prison. Cependant il va vite déchanter face aux conditions de vie de ses « codétenus » et va allègrement semer le bordel pour secouer le coco. Malheureusement pour lui, l’administration est implacable. J’ai trouvé son personnage très sympathique, il porte clairement le film. C’est un homme qui a foncièrement bon fond même si c’est un branleur. Il m’a bien amusée et j’ai aimé son envie de révolution.
En effet, cette clinique psychiatrique où il se retrouve, sous ses dehors accueillants, est une horreur. Dès que quelqu’un déroge à la règle, ou déplaît à l’infirmière en chef, il se retrouve à se faire griller le cerveaux dans une autre aile. Après des débuts guillerets où on voit Nicholson faire le guignol, on se prend ça en pleine poire et c’est brutal. J’ai beaucoup aimé le décalage entre les deux tons et surtout la façon dont ça permet la dénonciation de ce système. Les autres patients qui gravitent autour de McMurphy participent au décor. Ils sont tous foncièrement gentils et créent ainsi une ambiance chaleureuse, amicale, bon enfant et déconnante. Alors on s’attend d’autant moins aux horreurs qu’on peut voir. La fin m’a prise de court par exemple mais je n’en dirai pas plus.
Par contre, le gros point noir, c’est le manque de rythme. Il y a plein de passages mous qui cassent le rythme. Du coup, le film a l’air interminable parfois malgré le cabotinage de Nicholson pour faire passer la pilule. J’ai donc trouvé qu’il n’avait pas très bien vieilli.
Un commentaire sur “Vol au-dessus d’un nid de coucou”