Titre : Quand la neige m’appelle
Auteur : Makoto Aizawa
Éditeur vf : ChattoChatto
Année de parution vf : 2019 (pour cette réédition)
Nombre de pages : 152
Histoire : La légende de la femme des neiges (Yuki Onna) est une légende connue par tous les Japonais. Un humain épouse une femme non-humaine, et tous deux finissent par se séparer. Ce manga est une adaptation contemporaine de cette histoire.
Mon avis :
En entendant parler de cette sortie, je pensais qu’elle n’était pas faite pour moi et qu’elle serait redondante avec Snow Illusion que j’avais lu il y a quelques années. De plus, les dessins, différents de ce que à quoi je suis habituée étaient une barrière supplémentaires à mes yeux et j’étais donc passée à côté de ce titre. Mais son nouvel éditeur ChattoChatto (parce que le titre avait déjà été publié auparavant) a organisé un concours dont je fus l’heureuse gagnante, ce qui m’a permis de le lire.
Commençons par saluer le travail de l’éditeur. J’ai eu la chance de recevoir avec le titre de beaux poster et marque-page aux emblèmes de la série. Le manga en lui-même est sorti avec un papier de qualité, une jaquette au papier épais que je salue, et a juste une reliure un peu trop rigide à mon goût. Sinon, pour ce premier titre de l’éditeur que j’ai entre les mains, je suis contente, surtout qu’ils ont même pensé à ajouter la Postface de l’auteur après l’histoire.
L’histoire, justement, est assez classique. Elle reprend la fameuse légende de « la femme des neiges« qui peuple certains contes japonais. Cela donne une ambiance fantastique, poétique, mélancolique et un peu inquiétante au titre qui m’a vraiment séduite. Le temps est une notion floue dans le titre et participe vraiment au plaisir qu’on peut prendre ou non à tomber dans cette histoire douce-amère. L’idée d’associer le destin d’un jeune soldat japonais à celui de cette femme est judicieux, car cela permet de montrer aussi la difficulté de ce métier et les risques psychologiques qu’on y encourt.
J’ai vraiment aimé suivre son histoire, leur première « rencontre », la seconde, leur rapprochement, la construction de leur famille, et l’arrivée de l’élément perturbateur, puis l’histoire de leurs enfants. J’ai trouvé la narration bien menée malgré le peu de pages consacrées à l’histoire au final (à peine 150). Le seul petit défaut, c’est que du coup, les sentiments restent un peu trop en surface pour moi. Les promesses sont là mais avec un développement plus important j’aurais vraiment pu vibrer pour eux, alors qu’ici je n’ai ressenti que tristesse face aux événements.
Au final, les dessins ne m’ont pas tant gênée que ça. Ils donnent un style propre à l’histoire avec leur côté très épuré voire froid par moment. Ça ma fait sortir un peu de ma zone de confort et j’ai apprécié.
Quand la neige m’appelle est une lecture qui m’a interpellée. Elle m’a rappelée pourquoi j’aimais les contes et légendes du Japon. L’ambiance fantastique se mêle à merveille avec le ton poétique, triste et mélancolique de l’oeuvre qui est portée par des dessins très purs. C’est un titre à lire pour tous les amoureux d’histoires d’amours contrariées et de contes et légendes asiatiques.
Il faut que je le lise 😍
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Je pense qu’il pourrait te plaire effectivement 😉
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c’est ppour moi ça!!! Merci de cette découverte!
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Si ça peut te permettre de découvrir ce conte, avec grand plaisir 😀
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On est d’accord 🙂
On a les mêmes sentiments du coup ^^
Oui, quand on a une occasion pour pouvoir lire c’est plus facile de sauter le pas 😉
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Ça me fait plaisir alors ^-^
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On a toutes les 2 immédiatement pensées à Snow illusion 😉
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C’était tellement évident en même temps xD
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