Livres - Mangas / Manhwa / Manhua

Trait pour trait, dessine et tais-toi d’Akiko Higashimura

Titre : Trait pour trait, dessine et tais-toi

Auteur : Akiko Higashimura

Editeur vf :  Akata (L)

Années de parution vf : 2020-2021

Nombre de tomes vf : 5 (série terminée)

Histoire : Akiko Hayashi est lycéenne, et elle habite dans la préfecture de Miyazaki. Très jeune, elle savait qu’elle voulait devenir dessinatrice de shôjo mangas, et avait déjà fantasmé tout son plan de carrière : l’âge auquel elle enverrait des premiers travaux aux éditeurs, l’âge auquel elle serait publiée, l’âge auquel son manga serait adapté en anime… Persuadée que son génie auto-proclamé suffirait à lui ouvrir toutes les portes, elle va pourtant être rattrapée par la réalité. Car en dernière année de lycée, sa rencontre avec un prof d’une petite classe d’arts à l’écart de tout, va violemment la ramener à la réalité. Ce professeur étrange, plutôt sévère et armé de son sabre en bambou, va profondément changer sa vie.

Mon avis :

Tome 1

Akiko Higashimura est une autrice que j’aime suivre depuis ses débuts chez nous (Princesse Jellyfish, Le Tigre des neiges) alors quand j’ai vu il y a quelques années qu’elle avait remporté le Grand Prix du Manga Taisho avec une autobiographie où elle racontait son parcours de dessinatrice, j’étais très impatiente de le lire. Il aura fallu attendre 4 ans pour cela et je ne peux que remercier Akata de sortir enfin cette série.

Trait pour trait est donc un récit autobiographique, où, sur 5 tomes, nous allons suivre le parcours de l’autrice de son adolescence et sa vie d’adulte avec comme focus : sa passion pour le dessin. Et quelle mangaka ! Akiko Higashimura est une autrice bourrée d’humour qui sait parler d’elle-même avec beaucoup d’auto-dérision. Nous allons donc beaucoup rire dans ce titre et ce fut vraiment SA plus grande force. J’ai vraiment beaucoup aimé voir avec quel réalisme l’autrice osait parlait d’elle-même. Elle pose un regard très franc et sans concession sur celle qu’elle était alors, n’hésitant pas à mettre en scène son ego démesuré, sa fainéantise à l’école, son caractère de cancre, etc. C’est décapant.

Mais à côté de ça, il y a également un ton beaucoup plus sérieux pour revenir sur le fonctionnement des études au Japon et c’était passionnant de le découvrir. Souvent les mangakas se servent de tout cela comme décor de leurs histoires mais n’expliquent pas vraiment les choses. Ici, l’autrice prend le temps, sans que cela soit indigeste, d’expliquer comment tout se déroule. J’ai ainsi beaucoup mieux compris le système des concours d’entrée à la fac avec ou sans recommandation, par exemple. Mais j’ai également beaucoup appris sur les différents parcours pour faire de l’art, entre écoles totalement consacrées aux artistes et écoles plutôt orientées professorat, c’est très riche.

Mais l’autrice ne s’arrête pas là. Il y a également une dimension plus personnelle et sensible qui se dévoile dans ce titre et qui a su me toucher très rapidement : c’est la relation entre l’autrice jeune et son professeur un brin martial, pour rester polie. Celle qu’elle est aujourd’hui fait le récit de cette rencontre avec beaucoup de tendresse et d’émotion dans la voix, on le sent. Elle rend hommage à cette figure qui fut essentielle, je pense, dans sa vie et sa carrière. Ainsi même si, au début, la rigueur et la violence, oui, de ce mentor peut choquer, l’autrice sait montrer petit à petit le grand coeur qui se cache derrière ce caractère acariâtre et le professeur devient alors un très beau personnage, mon préféré à l’heure actuelle.

Pour mettre en scène tout cela, Akiko Higashimura utilise le décor de son adolescence avec beaucoup de réalisme. On sent qu’elle a mis beaucoup d’attention à rendre parfaitement reconnaissable les lieux et personnages de ce moment de sa vie. Ainsi, on découvre avec elle, la vie dans la préfecture de Miyazaki et le caractère de ses habitants, puis plus tard la ville de Kanazawa toujours recouverte de neige en mars. Ce fut là aussi très enrichissant, tout comme les rencontres qui parsèment ce titre, car l’autrice n’est jamais seule. Elle nous fait découvrir, peut-être un peu trop brièvement, sa famille, ses professeurs, ses amis, ses camarades des cours de dessins ou ses adversaires lors des concours d’entrée. On sent vraiment que l’autrice cherche à leur dire merci à tous.

Du côté des planches, si vous connaissez ses autres oeuvres vous ne serez pas surpris de son dessin rondouillard, ultra expressif, et de sa mise en page foisonnante et très vive. J’ai eu l’impression qu’elle avait tout de même tenté de se canaliser dans ce titre par rapport aux autres. Les pages sont moins chargées et elle semble avoir prêtée une attention encore plus grande aux arrières-plans. On est vraiment très loin du cliché des pages de josei épurées et vides. Ici, c’est au contraire très riche en information et il faut prendre son temps pour ne rien rater tant il y a de petites notes intéressantes dans chaque recoin.

Comme je m’y attendais, c’est avec un très grand plaisir que j’ai découvert les débuts du récit autobiographique d’Akiko Higashimura où elle revient avec humour, nostalgie et honnêteté sur celle qu’elle était adolescente. J’ai beaucoup aimé cet hommage silencieux qu’elle rend aux personnages qui ont forgé celle qu’elle est devenue. La narration est vraiment top et pour un récit tranche de vie, on ne s’ennuie à aucun moment, car c’est une vraie aventure que l’on vit à ses côtés. Je recommande à tous ceux qui souhaitent lire le parcours d’une femme mangaka de nos jours.

Tome 2

Contrairement à ce que pourrait faire croire la couverture de ce deuxième tome, il ne faut pas être déprimé pour le lire… Rien d’aussi enjoué que ce que nous voyons en couverture avec cette belle héroïne pensive devant un buisson fleuri avec des toiles sous la main, non nous n’avons que désolation…

Pas de surprise cependant si vous avez lu et apprécié le premier tome. On retrouve effectivement une autrice qui se reprend en tant que personnage de fiction dans une version décapante et détestable, soyons honnête, dans une ambiance morose et souvent déprimante, mais qui reste un témoignage intéressant sur la jeunesse artistique d’alors.

En effet, l’héroïne passe un nouveau cap en intégrant l’école d’art de Kanazawa et c’est sa vie d’étudiante qu’elle nous relate mais une triste vie. Alors qu’on connait plutôt une Akiko Higashimura assez enjouée dans ses titres publiés chez nous, on découvre ici une toute autre femme ou plutôt en femme-enfant, encore en construction et en recherche. C’est assez déprimant et plombant. Elle dit elle-même que ce furent des années très dures pour elle. Elle avait perdu l’inspiration, la motivation et trouvait des palliatifs ailleurs pour tenter de surnager dans ce marasme.

Si j’ai vraiment détesté sa personnalité de gamine pourrie gâtée qui gâche la chance qu’on lui avait offerte, j’ai été touchée par son honnêteté présente pour le raconter. Les années ayant passé, l’autrice pose un retard franc, honnête et curieux également sur celle qu’elle était. Elle révèle les difficultés pour une artiste de rentrer dans un moule qui ne lui correspond pas. Elle évoque aussi la mauvaise réputation qu’avaient alors les mangakas ou du moins l’absence de reconnaissance qu’ils avaient par rapport à maintenant, ce qui fait qu’elle vivait comme une honte le fait de vouloir en devenir une. C’est fort triste.

Heureusement que dans tout ça, il y a toujours cette belle figure du prof, le fil rouge de l’histoire. On sent vraiment à travers lui et l’écriture de l’histoire autour de lui combien l’autrice regrette comment elle l’a traité lui et son enseignement. Du coup, ça rattrape un peu le reste parce que franchement ce n’est pas une lecture réjouissante.

J’avoue que je trouve ce titre un peu difficile à lire dans le sens où je peine à avoir de l’empathie pour l’héroïne à beaucoup de moments et que je trouve l’histoire morose et pesante. Dur de se passionner pour un récit où l’héroïne déprime et râle en permanence sans trouver la moindre petite étincelle d’espoir ou presque. Heureusement que je connais l’artiste, et que je trouve quand même ce portrait d’une certaine jeunesse pertinent, pour que ma curiosité me pousse à poursuivre avec l’espoir d’un rayon de soleil, au final, me permettant de retrouver l’artiste que je connais actuellement.

Tome 3

J’avais eu quelques difficultés à apprécier les propos de l’autrice dans le tome précédent malgré les intéressantes critiques sous-jacentes que je sentais. Heureusement, je me suis réconciliée avec sa narration et son histoire dans ce tome où elle prend enfin le bon virage pour devenir mangaka.

Trait pour trait n’est pas un titre facile à lire. Akiko Higashimura n’est pas tendre envers celle qu’elle était autrefois et ce n’est pas simple pour le lecteur de suivre un tel personnage. Pourtant tout ce qu’elle dit de son parcours, qui a peut-être des similitudes avec celui d’autres mangakas, est passionnant.

Le procédé scénaristique est pourtant simple, c’est sa moi du présent qui vient nous parler de celle qu’elle était autrefois. Comme elle l’explique à la fin de ce volume, c’est grâce à son grande mémoire qu’elle peut se permettre de se rappeler aussi précisément ce temps-là. Et les petites incursions où on la voit avec son fils porter un regard sur celle qu’elle était autrefois, n’est pas sans rappeler le plaisir qu’elle prend aussi à nous interpeler dans d’autres de ses oeuvres comme Le Tigre des neiges. Cela crée ainsi une vraie proximité bienveillante avec le lecteur qui devient alors un camarade.

Pourquoi ai-je plus aimé ce tome que le précédent ? Parce que d’entrée, elle annonce la couleur : elle va devoir choisir entre la peinture et le dessin de manga, un choix cornélien tant elle aime son professeur et tant elle ne sait pas dans quoi elle va s’engager en dessinant des mangas.

En effet, alors qu’elle pensait se lancer pendant ses études, elle n’en a rien fait. Elle sort donc de la fac avec un diplôme mais rien d’autre. Elle ne sait pas quoi faire de sa vie. Elle se tourne donc logiquement vers ses proches et sa famille même si ça lui coûte. Le récit de cette transition entre étude et vie active a beau être raconté avec humour, on n’en sent pas moins la terrible difficulté qu’elle offre aux jeunes japonais. Entre soumission aux plus âgés et poids de la rumeur et de la réputation, les jeunes ont du mal à prendre le temps de vraiment réfléchir sans pression à ce qu’ils souhaiteraient faire. Ils peuvent donc se précipiter dans quelque chose qui ne leur correspond pas. J’ai vraiment apprécié cette critique honnête qui s’appuie sur le vécu de l’autrice.

Puis on voit ses premiers pas en tant que mangaka, le côté un peu fou fou du moment où elle s’est lancée en réaction à l’oppression qu’elle ressentait du monde qui l’entoure. Le manga est apparu comme la seule porte de sortie possible pour elle, pour parvenir à rompre les liens qui l’emprisonnaient. J’ai été frappée par le grand amateurisme de celle-ci, mais également par la chance dont elle a bénéficié. Elle devait vraiment avoir le truc en plus sans le savoir pour se faire remarquer aussi vite avec des histoires aussi peu qualitatives. Ce récit encore une fois très honnête de ses débuts surprend et saisit.

Mais ce qui m’a le plus remuée une fois de plus, c’est sa relation avec son professeur que l’autrice continue à mettre au centre de tout. Il est l’expression de sa passion pour la peinture qu’elle a dû abandonner faute de pouvoir en vivre. Il est l’expression aussi de tout ce qu’elle doit à cet homme pour qui elle a le plus grand respect et qui fut un modèle à suivre. Il lui a mis le pied à l’étrier sans qu’elle le sache et peut-être encore aujourd’hui lui doit-elle beaucoup.

Ainsi malgré un récit toujours un peu difficile à lire, l’autrice se dirige vers celle qu’elle est aujourd’hui et c’est passionnant à la fois de suivre la transition difficile qu’elle a opéré entre enfance/adolescence et âge adulte, ainsi que de voir ses premiers pas dans le métier qu’elle exerce aujourd’hui, le tout dans une société japonaise inconsciemment oppressive. J’aime énormément ce portrait terriblement honnête.

Tome 4

A l’approche de la fin de cette fidèle série autobiographique, l’autrice entre enfin dans le vif de son sujet à mon goût : le métier de dessinatrice de manga.

Depuis le début de la série, nous avons suivi le parcours chaotique d’Akiko Higashimura qu’elle nous raconte sans concession mais avec beaucoup d’émotions, émotions qui tournent notamment autour de sa belle relation avec son professeur de dessin. Ce sera à nouveau le cas ici. Cependant, l’autrice-narratrice se focalise cette fois sur ses premières expériences en tant que mangaka débutant habitant en province et c’est édifiant.

Elle nous propose ici une sorte de petit guide de l’apprenti mangaka avec l’illustration de la difficulté de ce métier et de sa précarité. C’est plein d’auto-dérision à nouveau, avec une belle douceur et une pointe d’amertume nécessaire mais surtout beaucoup d’amour envers ce professeur sans qui elle n’en serait pas là. C’est sa lettre d’amour présente envers cet homme, elle qui semble regretter de ne pas avoir réussi à lui en écrire une vraie par le passé. Et cela baigne le récit de mélancolie, un récit qui d’ailleurs fait de plus en plus la part belle entre passé et présent avec ces interventions inopiné de la « elle du présent ». Ça me touche beaucoup.

Pour le lecteur plus intéressé par l’aspect « apprentie mangaka », il y a aussi tout plein de développements intéressants dans ce tome. On découvre ce que c’est de débuter, de proposer des histoires indépendantes à des magazines, de ne pas savoir quel matériel utiliser, de se faire refuser des histoires et de tenter encore et encore. C’est édifiant. Sur un plan plus personnel, on découvre les sources d’inspiration d’Akiko Higashimura, quel magazine elle adorait autrefois, pour lesquels elle a travaillé en premier (le Bouquet, puis le Cookie qui publiait Nana), les mangakas qu’elle a rencontré et avec qui elle s’est liée, comme l’autrice de Parapal (publié chez Akata chez nous). C’est très riche.

Mais être une débutante seule en province, ce n’est pas facile. L’héroïne-autrice fait donc un choix radical, quitter sa ville natale pour Osaka. La Akiko Higashimura présente nous conte cela avec un regard très honnête sur celle qu’elle était alors et qui commettait des erreurs dues à son âge. C’est mélancolique et âpre. On la voit gravir les échelons de plus en plus vite, prise dans un sorte de tourbillon, maintenant qu’elle a compris ce que le monde du manga attendait d’elle. Mais on a aussi l’impression de la perdre un peu dans tout ça et la réalité la rattrape brusquement dans les dernières pages.

Témoignage encore une fois saisissant de la vie d’une jeune mangaka dans les années 90-2000, Trait pour trait nous offre de superbes moments de vie et d’émotion dans cet avant-dernier tome. L’autrice ne s’épargne pas et pose un regard honnête sur celle qu’elle était et celle qu’elle est devenue. Pour nous, c’est un portrait très parlant de ce qu’a été sa vie et celle de bien autres autrices. Il faut se préparer désormais à dire au revoir à tout le monde et certains adieux seront plus durs que d’autres.

Tome 5 – Fin

Je savais que j’allais être émue en lisant ce dernier tome de Trait pour trait, je n’imaginais pas à quel point. Akiko Higashimura nous livre ici une des oeuvres les plus personnelles que j’ai pu lire en manga et c’est poignant.

Ce vibrant hommage à son professeur fut l’occasion pour elle de nous présenter son parcours de mangaka et d’artiste mais aussi de femme, un parcours émaillé d’erreurs et de regrets, sur lesquels elle jette désormais un voile de vérité à faire frémir. C’est rare de voir quelqu’un et encore plus un artiste être aussi honnête envers lui-même et en plus face aux lecteurs. C’est fort et déstabilisant à la fois mais particulièrement émouvant.

J’ai adoré le ton employé par la mangaka tout au long de ce tome. Un ton de regret mais également un ton d’espoir. Elle sait les erreurs qu’elle a commises, elle a mûri avec et n’aimerait pas les reproduire. Elle a un superbe regard critique sur sa personne, sa relation avec son professeur mais aussi son métier. Elle ose dire des chose qui font mal sur une jeunesse égoïste, des mangakas trop pressés d’être célèbres et des « artistes » qui ne sont au fond que du flan. Elle fait preuve d’un honnête décapante et rafraîchissante.

Au-delà de ça, le portrait qu’elle fait de son métier est particulièrement intéressant. En filigrane de l’histoire, on découvre la grande précarité de ce travail, la quantité de travail qu’il implique, les sacrifices qu’il demande, la vie qu’il oblige à mener. Ce n’est pas du tout la vision idyllique qu’on nous propose trop souvent, ni celle de forçat que parfois on peut montrer de manière exagérée. L’autrice a su proposer un portrait nuancé et équilibré qui m’a semblé vraiment réaliste de par les confidences qu’elle nous faisait tout du long.

Cependant, là où elle émeut, c’est bien entendu dans les regrets qu’elle éprouve à l’encontre de son professeur, regrets à l’origine de cette oeuvre. J’ai eu la boule au ventre tout du long en voyant l’inéluctable arriver mais j’ai aussi eu la banane face à cet homme qui s’est battu jusqu’à bout pour vivre sa passion. C’est ainsi un superbe portrait qu’elle fait de lui et de son rôle dans sa vie. Étant moi-même enseignante, j’aimerais avoir un jour le même effet retentissant sur l’un(e) de mes élèves. Et en tant que personne, j’aurais aimé rencontrer un(e) professeur(e) aussi inspirant(e).

Je suis donc ressortie de ce dernier tome avec le sentiment d’avoir été essorée. Akiko Higashimura a su nous communiquer la force et la profondeur de ses sentiments divers et elle nous laissera en tête le très beau portrait de cet homme à qui elle rend ici un vibrant hommage posthume. Cela aide peut-être des lecteurs à ne pas faire les mêmes erreurs qu’elle et à oser remercier les personnes importantes de leur vie. Merci à la mangaka pour cette histoire vibrante de vérité.

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©Akiko Higashimura 2012  / ©2020 Akata

22 commentaires sur “Trait pour trait, dessine et tais-toi d’Akiko Higashimura

      1. Et moi donc !
        J’ai déjà commandé Yawara mais j’attends d’avoir mes chèques cadeau fnac pour prendre Atchoum… sauf que visiblement il y a un but pour l’envoi des chèques cadeau qu’on a normalement avec le Mario de la Switch. Il faut que ça tombe sur le seul jeu video que j’achète 😆

        Aimé par 1 personne

  1. En fait c’est plutôt simple. Avec le dernier Mario que Switch on gagne 15 euros de chèque cadeau à l’achat (en général tu le reçoit dans la foulée sur ton compte en ligne). Sauf que les gens ont rien reçu, et le comptais dessus pour prendre Atchoum mais je dois du coup attendre car la procédure de régularisation est en cours.

    En gros la fin de mois et dure et je comptais sur ça pour le prendre 😅

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    1. Ok je comprends mieux, je pensais que tu pensais acheter ton manga avec mais qu’au final c’était réservé aux jeux vidéos ou un truc du genre lol
      Mais c’est le même problème, pas de chèque, obligé de sortir les sous de ta poche ^^!
      Vite le riz et les pâtes 😂

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    1. Je suis bien d’accord avec toi !
      Elle a vraiment beaucoup d’humour et cette auto-dérision se retrouve aussi bien ici que dans Le Tigre des neiges (biographie romancée d’un général japonais qu’elle soupçonne d’être une femme) qui est tout aussi génial !
      C’est vraiment une autrice que je recommande 😀

      Aimé par 1 personne

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