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Phobos de Victor Dixen

 

Titre : Phobos

Auteur : Victor Dixen

Editeur : Robert Laffont (grand format) / PKJ (poche)

Année de parution : 2015-2017 (grand format) / 2019-2021 (poche)

Nombre de tomes : 4 (série terminée)

Histoire : Six prétendantes d’un côté. Six prétendants de l’autre. Six minutes pour se rencontrer. L’éternité pour s’aimer. Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars. Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l’amour. Elle a signé pour un aller sans retour. Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.

Mon avis :

Tome 1

Phobos est encore l’une de ces séries qui a fait grand bruit à sa sortie et qui a son petit fandom sur la toile, au point que plus j’avais envie de m’y lancer, plus je repoussais de peur d’être déçue. C’est l’effet que me fait souvent le trop de succès d’un titre >< J’ai donc attendu et attendu, puis le titre est sorti en poche et la tentation s’est faite plus grande. Finalement, une amie IRL qui a complètement craqué pour la série m’a convaincue par son enthousiasme à me lancer !

Phobos est donc une saga terminée en 4 tomes + une préquelle disponibles en grand format, elle est toujours en cours en poche mais devrait se terminer d’ici la fin de l’année d’après les dires de l’éditeur. Nous la devons à Victor Dixen, auteur déjà connu auparavant pour plusieurs saga jeunesse dont Le Cas Jack Spark et Animale. Phobos est sa troisième grosse saga destinée à ce public et alors qu’avant il était plus orienté fantasy et fantastique, il s’attaque à la SF cette fois !

Sorte de mélange de La Sélection, de Hunger Games et de Divergente, Phobos met en scène une bande d’adolescents marginaux presque adultes qui sont sélectionnés pour embarquer à bord d’un vaisseau pour être les pionniers qui peupleront Mars. Mais ça ne s’arrête pas là, la société à l’origine de ce voyage a décidé de bien se faire du fric sur leur dos et a organisé une vraie télé réalité autour de ce périple, mettant en scène des séances de speed-dating orbitale pour créer les futurs couples. Cependant, un autre mystère plane autour de cette mission, que Léonor, l’héroïne de l’histoire, va peu à peu découvrir.

L’écriture de Victor Dixen n’a rien d’originale, on sent parfaitement les influences et emprunts de l’univers qu’il met en place, mais c’est pourtant une lecture ultra addictive, un vrai page-turner comme je n’en avais pas lu depuis un petit moment pour cette tranche d’âge. Ainsi, j’ai dévoré ce tome un, malgré les rebondissements que je voyais venir de loin et les personnalités ultra stéréotypées des personnages, rien à faire, je ne pouvais pas lâcher mon tome et heureusement, j’ai le deuxième sous la main. Mais pas les autres malheureusement et je sens que ça va être terrible !

Ce premier tome est une belle mise en bouche, un peu longue peut-être quand on réalise ce qu’il s’est vraiment passé au final, mais nécessaire pour exposer l’ensemble des personnages : 6 garçons et 6 filles dans l’espace, plus certains des organisateurs et leur famille sur Terre. Je ne dirai pas que l’univers est dense et complexe, mais il est tout de même riche à découvrir, l’auteur alternant entre les moments « champ » (= dans l’espace) et « hors champ » (sur Terre), alternant les rencontres des différents futurs couples et la vie à bord des filles, alternant la vie de directrice du projet de Serena et ses magouilles en dehors pour camoufler tout ça. Du coup, l’intrigue est riche de plusieurs fils menés de front et tous bien travaillés. J’ai trouvé ça assez fort.

En revanche, pour le moment je suis moins séduite par le travail fait sur les personnages. En dehors de Léonor qu’on suit la majeure partie du temps, je n’en ai trouvé aucun de vraiment remarquable. On survole trop chacun d’eux et comme ils sont nombreux, l’auteur a voulu leur attribuer des caractéristiques fortes pour qu’ainsi on se rappelle facilement de chacun, mais ça les rend malheureusement un brin caricaturaux aussi bien chez les filles que les garçons. Il y a Kris, la meilleure amie fleur bleue de Léo, qui a eu le coup de foudre pour le prince des neiges russe : Alexei ; Elizabeth, la ballerine qui cache bien son jeu ; Fangfang, la surdouée des Maths qui a craqué pour Tao le Chinois secrètement paraplégique ; Safia l’indienne, défenseuse des droits des femmes, qui a trouvé son pendant pour lutter contre les traditions en Samson, le Nigérien ; Kelly, la Canadienne un peu garçon manqué qui a détesté Mozart, le rebelle des favelas, au premier regard ; Kenji le japonais geek à moitié autiste (cliché qui m’a le plus agacé !) et encore le bel Américain Marcus qui aime bien jouer les magiciens et a des tatouages très poétiques un peu partout sur le corps. Chacun porte le poids d’un lourd passé encore secret, du moins, c’est ce qu’on nous dit car au fil des rencontres, j’ai quand même trouvé qu’on en apprenait peu sur eux ou en tout cas qu’on restait trop factuel et qu’on ne creusait pas vraiment leur personnalité.

Ainsi ce premier tome permet surtout de rencontrer tout le monde, de se familiariser avec eux, avec leur environnement, les règles du jeux (qui appelle qui lors de la séance de speed-dating, quelle place au classement des coups de coeur ou au classement des sous versés pour les trousseaux, etc) mais on ne voit pas encore bien les relations qui pourraient se tisser et qui rendraient le récit plus profond. J’espère que cela interviendra dans le deuxième tome.

Pour l’instant, l’intrigue, elle, est prenante. Il y a d’un côté les pseudo-drames entre les filles, avec certaines qui sont prêtes à tout pour trouver chaussure à leur pied, et d’autres qui découvrent ce qu’elles pensent être l’amour – permettez-moi s’être plus sceptique pour ma part à ce sujet-. Et d’un autre côté, nous suivons sur Terre, l’enquête autour de la disparition de certains membres fondateurs du projet, apprenant peu à peu, en suivant les traces de Serena les nombreux secrets qu’elle cache. Ce qui est malin, c’est d’y ajouter un contre-regard avec le fils d’un de ses acolytes et sa propre fille à elle, qui vont sûrement proposer d’autres aventures et rebondissements dans les prochains tomes. Tout cela se mélange pour une intrigue qui se veut dure, où les manipulations et les traitrises sont légion, le tout pour le profit d’un petit nombre, sur un mode très cynique. Classique, déjà vu, mais j’aime.

Avec un premier tome plus que prometteur, Victor Dixen a su me convaincre de poursuivre cette saga spatiale pour adolescents où j’ai beaucoup aimé la critique faite de la télé-réalité et du monde pourri des adultes qui ne courent qu’après la gloire et les profits. Je reste un peu sur ma faim quant aux personnages et à leurs relations qui ont été plus que survolées pour le moment, mais il y a de belles promesses. L’auteur sait en plus ménager son suspens en nous assenant un final qui sonne comme un coup de gong et donne envie de se jeter sur le tome 2. Ça tombe bien, je l’ai avec moi ^^

Tome 2

Reprenant la même recette que lors du tome 1, Victor Dixen nous assène encore un tome d’une efficacité diabolique.

Il nous avait laissés en plein suspense à la fin du tome 1, l’auteur reprend son intrigue exactement au même point, pour continuer à dresser le portrait cruel de cette aventure spatiale et médiatique comme jamais on n’en a connu. J’ai apprécié dans cette suite de retrouver un rythme rapide, plutôt haletant, même si après avoir refermé le tome, je trouve encore qu’il ne s’est pas passé tant de choses que ça au final tant chaque moment ou presque est passé sous la loupe ce qui grossit le nombre de pages.

L’intrigue reste cependant prenante avec une alternance entre ce qui se passe avec nos pionniers, les avancées de la terrible Serena et la fuite d’Andrew et Harmony. Tout s’équilibre bien et surtout les intrigues se renvoient bien la balle, créant un tout parfaitement cohérent. Alors certes, je préfère certaines parties à d’autres mais c’est vraiment une question de goût.

Par exemple, j’ai une large préférence pour l’intrigue qui concerne Serena. Je trouve ce personnage vraiment diabolique et donc fascinant. Elle a une capacité rare à rebondir. A l’inverse, la fuite d’Andrew et Harmony est on ne peut plus classique malgré les révélations sur l’addiction de cette dernière. Ils m’ont donc laissée assez indifférente jusqu’au grand final où là leur intervention frappe un grand coup ! Quant à nos chers pionniers, là il y aurait beaucoup à dire mais pour faire cour, on les découvre enfin ensemble hors du Parloir et cela fait des étincelles. C’est parfois intéressant mais bien souvent beaucoup trop « ado » pour moi avec des pseudo drames inintéressants et qu’on pourrait éviter : mensonges, jalousie, amour contrarié… D’ailleurs, les dialogues ne sont pas vraiment au niveau à ces moments-là et m’ont fait lever les yeux au ciel plus d’une fois…

En revanche, si je dois retenir une chose en plus de l’excellence de la narration et du rythme de l’intrigue, c’est l’imagination dont a fait preuve Victor Dixen dans l’écriture de son univers. Il a vraiment pensé celui-ci dans les moindres détails et c’est passionnant de le voir insérer à de nombreuses reprises des informations sur le fonctionnement des installations, ou encore des découvertes technologiques. Et même sans cela, j’adore la façon dont il a imaginé leur voyage, leur arrivée, leur vie sur Mars mais aussi l’organisation de la télé-réalité et tous les autres petits détails qui enrichissent le récit en décrivant leur quotidien. C’est vraiment rarement aussi poussé dans ce type de texte pour la jeunesse, je trouve alors je tiens à le saluer.

Ce deuxième tome m’a donc à nouveau fait passer un très bon moment de lecture. Les pages se sont enchaînées et si je n’ai pas été passionnées par les personnages adolescents et leurs relations trop mélodramatiques et surjouées à mon goût, en revanche, je suis fan de l’univers et de l’antagoniste principale, qui file des frissons. Belle pioche !

Tome 3

Malgré le côté hyper addictif de la lecture, je dois avouer qu’après deux tomes assez sympathiques, je suis un peu plus réservée sur ce nouveau tome qui enchaîne les grosses ficelles à vitesse rapide ^^!

Comme à chaque fois avec Victor Dixen, nous avions laissé les personnages sur un gros cliffhanger remettant pas mal de choses en question et les poussant à agir vite. Après la révélation du Plan de Noé dans le tome 1, c’est au tour des aveux de Marcus sur sa connaissance du dit plan et sa maladie mortelle à court terme. L’auteur propose donc un 3e tome centré sur les révélations de ce dernier et les nouvelles manigances de Serena sur Terre, ainsi que de ceux cherchant à la contrecarrer.

Si sur le papier, tout se goupille bien et avance vite, à la lecture un sentiment de trop grande facilité, de rebondissements évidents et de solutions prévisibles se fait rapidement un peu trop sentir. Cela n’a pas gâché ma lecture, mais cela l’a rendue moins savoureuse et plus banale, comme si j’étais juste face à un divertissement dans lequel je n’avais aucune profondeur à chercher. Facile et un peu dommage, donc.

Mais une fois mis ça de côté, je me suis plu à suivre le devenir de nos héros martiens. L’auteur joue la carte du procès éclair pour Marcus et le fait que celui-ci soit fait dans le dos de Serena et de la prod m’a plu. C’était un moment tendu, qui a révélé le pire de nos jeunes héros, donnant envie d’en frapper plusieurs, mais cela a aussi crevé plusieurs abcès par la suite. En effet, après avoir découvert le passé de ceux-ci, on en découvre également plus sur leurs pensées profondes et leurs valeurs et on peut dire que ça dynamise bien le récit. Après le procès, nous avons droit à un tournant autoritaire d’Alexeï, des changements de couples, des personnages qui tombent malade ou quittent la base, le tout dans l’attente d’une nouvelle tempête et de nouveaux candidats avec l’ascenseur leur permettant de repartir. On ne s’ennuie pas à leur côté. Après, les romances sont hyper « ado » et font assez légères pour ne pas dire superficielles et pas crédibles. Elles ne m’ont vraiment pas passionnée alors qu’elles prennent beaucoup de place et que leur quotidien qui aurait pu être intéressant est survolé. J’ai donc préféré m’intéresser au devenir des personnages. J’ai par exemple bien aimé ce que l’auteur décrit de l’effet de la peur sur un groupe d’individus enfermés seuls et sans leader naturel. On voit que c’est souvent la force qui s’impose et qu’on cherche à faire taire ceux qui pensent autrement. Glaçant. Par contre, pitié, changeait d’héroïne, je ne supporte plus Leo avec tous ses changements et atermoiements…

Sur Terre, c’est limite plus intéressant que sur Mars. L’alternance des chapitres présentant les deux lieux de l’intrigue se fait toujours aussi bien. Les chapitres sont courts et on passe vite de l’un à l’autre, ce qui frustre quand ça coupe mais donne envie d’avancer vite. Bien joué. Sur Terre, donc, nous avons les détracteurs de Serena qui partent à la recherche de son point faible et réussissent bien. On connaissait déjà son secret mais on n’en imaginait peut-être pas l’ampleur. Et pendant ce temps, Serena gagne en puissance en organisant des coups pour la faire de plus en plus monter sur le devant de la scène et s’imposer. Entre attentat et manipulation de la presse, de ses partisans et des martiens, c’est finement joué même si le lecteur en voit toutes les ficelles. En revanche, opposer encore États-Unis et Russie, bof bof, j’en ai un peu marre de ce mécanisme surtout quand c’est aussi peu développé et creusé qu’ici. C’est trop facile. Cherchez autre chose.

En revanche, je me suis bien amusée du rôle de la télé réalité dans ce tome. L’auteur en pointe de plus en plus les limites, entre les martiens qui se jouent de celle-ci et de ses angles morts, le programme qui va toujours plus loin en envoyant de nouveaux candidats et Serena qui manipule les uns et les autres en se servant des caméras comme d’espions et de menaces. C’est un mélange assez savoureux à suivre ajoutant tension et dynamisme au récit, ainsi qu’un cadre original par rapport aux space et planet opera auxquels je suis habituée, même si clairement les médias sont un trope qu’aiment les romans de Y.A.

J’ai donc passé un bon moment plein d’aventure et de rebondissement sur Mars et sur Terre dans ce tome. En revanche, j’en suis venue à décrocher de l’intrigue générale que je trouve beaucoup trop simple, facile, utilisant trop de grosses ficelles nous sautant aux yeux. J’ai aussi eu du mal avec les évolutions ou non évolutions des personnages qui étaient soient discutables soient peu crédibles par leur côté girouette. Il y a de bonnes idées mais c’est mal exploité, trop précipité et pas assez creusé. Alors oui, divertissement il y a, mais ça s’arrête là et j’attendais un peu plus de cette série.

Tome 4

Après tout ce que j’avais entendu dire sur Phobos, j’avoue que j’attendais plus d’une telle série qui se présentait comme une jolie fable de la conquête spatiale. Malheureusement, j’en ressors assez déçue avec un fond que je juge au mieux archi déjà vu, au pire absent de profondeur et caricatural. Si le titre se laisse très bien lire grâce à une plume légère et addictive, cela ne comble pas les manques ressentis.

Ce dernier tome s’annonçait vraiment comme le tome de rupture. Après avoir voyagé jusqu’à Mars dans le premier, habité sur la planète dans le deuxième et le troisième, retour sur Terre désormais. Clairement, je n’ai pas commencé la série pour ça. Moi, ce qui m’intéressait c’était le voyage et la vie sur une autre planète et pas du tout ces éléments dystopiques qui ont pollué tout l’ensemble, avec cerise sur le gâteau, un dernier tome archi centré sur les réseaux sociaux et autre télé-réalité. Vraiment pas ma came.

Cela aurait cependant pu passer si ça avait été bien écrit, mais si le titre est et reste un page-turner, je ne peux pas dire que je le trouve bien écrit. J’ai trouvé trop de grosses ficelles, de facilités sorties de nulle part et de traits caricaturaux dans cet ultime opus. Les développements sont soit prévisibles car déjà vus, soit archi tirés par les cheveux et donc pas crédibles. L’auteur a inventé de nouveaux pionniers dans le tome précédent pour les oublier ici. L’auteur a créée une super antagoniste méchante à souhait pour la zapper ici pendant les 3/4 du tome sous prétexte qu’elle est dans l’ombre. L’auteur a imaginé une conquête spatiale pour l’occulter encore 99% du temps. Je dis non.

J’ai trouvé ce dernier tome particulièrement long. Il y a énormément de passages à supprimer du côté de ce qu’on va appeler le développement des personnages. J’ai trouvé qu’à chaque fois il y avait bien trop de pages pour présenter la nouvelle vie des héros sur Terre. Il faut dire que ça ne m’intéressait absolument pas. Je ne lisais pas le titre pour découvrir la chorégraphie de Liz, la secte de Kelly ou les déboires judiciaires d’Eleanor. J’avoue que dans le contexte la découverte, encore !, de leur passé m’est passé totalement au-dessus de la tête, n’apportant rien à l’intrigue de base, ne faisant que la rallonger. A la limite, les seuls développements un tant soit peu intéressants étaient la vie de Kirsten et sa fille en orbite et la recherche d’un protocole pour les rapatrier, ou encore le mal dont souffre Kelly et les mystérieux appels en provenance de Mars, mais c’est bien fin. La SF a totalement été oubliée.

Pourquoi cet oubli ? Parce que l’auteur préfère délayer à l’extrême les relations des uns et des autres, leurs secrets, leurs histoires de coeur et de cul, la méchanceté de certains sur les RS et dans la vie… Bref rien de bien original et c’est tout le problème. Je ne vois pas du tout à quoi sert cet ultime opus. Il se conclut de manière totalement rocambolesque et précipitée en plus, avec une méchante apparaissant et passant à l’action dans les ultimes pages de façon fumante et une décision du groupe, suite à une grosse révélation, torchée dans l’unique page bonus du tome. J’ai presque envie de dire qu’on s’est bien moqué de nous ^^!

Bref, ce dernier tome bien qu’il se laisse lire est une grosse déception tant je l’ai trouvé vide d’intérêt. On m’avait vendu Phobos comme une série de SF. Je cherche clairement celle-ci car il faut plus qu’un voyage dans l’espace pour faire de la SF. Si ce n’est qu’un habillage tout léger et que le reste ressemble à s’y méprendre avec notre vie actuelle sans rien de plus côté technologie, thème ou analyse, je ne vois pas l’intérêt, et ici c’est vide, vide, vide. Je crois clairement que les romans jeunesses et moi, on ne fait pas bon ménage quand il s’agit de science-fiction…

 

32 commentaires sur “Phobos de Victor Dixen

    1. Merci pour le compliment !
      J’avoue que je n’attendais pas grand chose et j’ai été agréablement surprise notamment par l’univers imaginé.
      Même si le cliffhanger est moins rude que le précédent j’ai quand même très hâte de lire la suite 😁

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  1. Au vu de son succès, je pensais que je ne pourrais être que déçue et finalement, j’ai adoré ces deux premiers tomes. Le mélange s-f/romance/action fonctionne bien et puis l’histoire est très addictive. Apres le tome 1, j’avais hâte de continuer pour en découvrir davantage sur les personnages car, comme tu le soulignes, on ne sait pas grand chose sur eux à part pour Leo.

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  2. Le côté Hunger Games et Divergente me fait un peu peur quand même…. il faut voir si ça ne tourne pas que autour de la romance et des speed-dating toutes les semaines. J’espère qu’il y a une bonne histoire quand même (surtout que tu dis que les persos sont pas ouf).

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    1. Perso, je trouve l’univers vraiment chouette mais c’est vrai que la romance peut sembler prendre pas mal de place, peut-être trop parfois, mais comme ça se lit bien, c’est passé crème. Je me suis plus intéressée à l’univers qu’aux romances, un comble pour la fan du genre que je suis ><

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      1. Ouep, carrément ! Mais du coup ce sera en poche, car apparemment les tomes restants sortiront dans l’année (puis faut que je fasse des économies, j’ai quelques gros livres et intégrales à prendre.. 😂)

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  3. Je suis très contente que le rythme, l’univers et les personnages aient su te plaire autant qu’à moi. Comme toi, j’ai aimé l’antagoniste principale ! Les premiers phobos sont géniaux !!! Je regrette néanmoins les derniers tomes… J’espère donc que tu apprécieras plus que moi ! Bonne future lecture !

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  4. Eh bien, je ne pensais pas que tu apprécierais cette saga, mais je vois que toi aussi tu t’es laissé prendre au jeu ^^. Il faut dire qu’elle a de sacrés atouts, mais comme tu le dis, certaines choses comme les mélodrames amoureux et les personnages pas toujours très développés rebutent un peu !
    J’ai hâte de connaître ton avis sur la suite, car j’ai trouvé que la fin de la série s’essoufflait malgré un nombre de pages toujours plus important 😉.

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