Visionnages de la semaine 2022 #12

En parallèle d’une très belle semaine livresque, j’ai aussi vécu de très bons moments devant les écrans. J’ai fait d’une pierre deux coups pour une fois ! J’ai enfin vu un monument du cinéma et j’ai adoré. Je suis aussi allée au ciné et ai vécu un émouvant moment de cinéma. Mes séries m’ont satisfaite, en particulier l’animé tout mignon que j’ai regardé et la série pour laquelle j’ai enfin trouvé le bon rythme de visionnage pour l’apprécier au mieux. Maintenant, place à une semaine sous le signe de la romance et de l’humour avec la très attendue saison 2 des Bridgerton !

Bonne fin de weekend à tous !

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 Seven de David Fincher (1995) avec Brad Pitt, Morgan Freeman, Gwyneth Paltrow… ❤️❤️

Pourquoi n’avais-je jamais vu ce film avant ? Je ne sais pas mais c’était une grossière erreur. Je l’ai vraiment trouvé parfait de bout en bout. J’ai adoré son intelligence, sa noirceur, son rythme, son jeu d’acteur, son ambiance. Tout était de haut niveau pour en faire un film ultra prenant. Je pensais avoir atteint des sommets d’horreur avec Hannibal, mais ce n’était encore rien comparé à une certaine scène avec un junkie ici ou celles où on trouve les cadavres disséminé par le criminel. Et que dire de cette seconde partie où la tension monte encore avec ce jeu du chat et de la souris grandeur nature jusqu’à son apothéose devant une certaine boîte. Excellent ! Même la fin quoique convenue et prévisible m’a plu. Je vous l’ai un film parfait pour moi avec un duo au top de sa forme.

Pour conclure sa carrière, l’inspecteur Somerset, vieux flic blasé, tombe à sept jours de la retraite sur un criminel peu ordinaire. John Doe, c’est ainsi que se fait appeler l’assassin, a décidé de nettoyer la société des maux qui la rongent en commettant sept meurtres basés sur les sept péchés capitaux : la gourmandise, l’avarice, la paresse, l’orgueil, la luxure, l’envie et la colère.

 Belfast de Kenneth Branagh (2022) avec Jude Hill, Caitriona Balfe, Jamie Dornan… ❤️

Même si c’est moi qui avais demandé à voir ce film, je ne pensais pas passer un aussi bon moment devant ! J’ai tout aimé ici aussi : le parti pris de ce film en noir et blanc, le rythme assez lent, son côté tranche de vie assumé, l’excellence des acteurs et notamment du petit garçon, et par-dessus tout la réalisation. Kenneth Branagh nous offre une superbe photographie de la vie de cette famille au milieu de l’agitation anti-protestante dans le Belfast de 1969. C’est beau, émouvant, lumineux et tragique. J’ai adoré la joie de vivre et les bêtises de ce petit garçon. J’ai beaucoup aimé la tendresse de ses grands-parents à l’ancienne, l’âpreté de la vie de couple de ses parents avec le père qui va travailler en Angleterre et ne revient qu’un weekend sur deux. Les scènes d’école sont adorables, avec son crush et son amie qui veut l’entraîner dans un gang. Mais toutes ces petites histoires ont surtout un contexte qui nous frappe dès les premières minutes et qui est toujours présent, angoissant toujours les adultes, et rattrapant le héros dans le dernier quart d’heure. C’est un film qui en dit long sur ce qui a poussé tant de famille à quitter l’Irlande à la fin des années 60. Superbe et émouvant.

Le tumulte de la vie d’un jeune garçon et de sa famille de la classe moyenne à la fin des années 60, en Irlande du Nord.

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 HoriMiya – Épisodes 1 à 13 *Fin*

Version animé du manga que j’ai commencé à lire le mois dernier, ce fut un beau tranche de vie lycéen. Le début suit très fidèlement le manga, je ne peux pas dire ensuite. On retrouve la même émotion avec la rencontre de deux ados portant un masque, qui se dévoilent l’un à l’autre et tombent amoureux de celui/celle derrière le masque. Le début est ainsi très doux, entre lumière et obscurité, dans une sorte de cocon chaleureux. La suite ouvre à leurs amis, le hic, c’est qu’on oublie bien trop souvent le couple principal qui évolue peu. Quant à leurs amis, bien que présents, leurs histoires sont assez superficiellement traitées. L’ensemble manque donc de profondeur et survole son sujet malheureusement, alors qu’on sent parfois une belle émotion. C’est dommage, ça aurait pu être bien mieux. Je retiendrai cependant une belle animation, notamment autour de la facette de soi qu’on cache, quand on a l’impression que les personnages se dédoublent, et une belle bande-son entêtante. Ce fut donc un bon divertissement mais je m’attendais à plus, ça a manqué de profondeur pour moi.

 Star Trek Discovery – Saison 4 Épisodes 1 à 13 *Fin de la saison*

Cette année, j’ai décidé de binge watcher la nouvelle saison de Star Trek Discovery sur une semaine et je crois que ce fut le bon tempo pour passer outre les problèmes de rythmes de la série. En effet, j’ai souvent connu des à-coups dans celle-ci, des moments de vide aussi un peu, mais en enchaînant ça m’a permis d’avancer et oublier.

Dans cette saison, nous avons pas mal d’épisodes solos, très tranche de vie, qui ne font que peu avancer la vie de l’équipage et surtout la trame de fond sur ce futur touché par le Brasier et avec une Fédération fracturée. Certes, on prend plaisir à voir chacun dans son nouveau rôle, ses nouvelles relations, j’ai particulièrement aimé les petits jeunes et notre duo M-M, ou encore Saru et son crush, mais c’est parfois un peu trop mélo et ça manque un peu de dynamisme et surtout d’ampleur. Ce n’est que dans le dernier quart de la série, avec l’arrivée d’une nouvelle espèce intelligente, qui oblige à un Premier contact, qu’on se retrouve scotché, fasciné et passionné avec vraiment l’envie d’enchaîner les épisodes pour voir comment ils vont procéder, s’ils vont s’en sortir, et ce que ça va provoquer. Après on est dans Star Trek alors ça reste plein de facilités, de raccourcis et de deus ex machina, mais qu’importe ça m’a bien diverti et j’ai eu de belle vision de trou de ver ! Je rempile donc par la prochaine saison que je regarderai aussi de cette façon.

 Outlander – Épisode 6 x 03

Ce n’est toujours pas l’éclate mais je me suis moins ennuyée dans cet épisode ou alors je savais que ça manquerait de rythme et je m’y suis habituée lol J’ai à nouveau aimé l’intrigue tournant autour du fils de Fergus et de ce que ça signifie d’être différent à cette époque. J’ai aimé voir l’introspection de Fergus et la façon dont Jamie règle avec un humour pince sans rire, le compte des petits se moquant du bébé, mais les tensions occasionnées en disent long. J’ai aussi aimé voir le rapprochement entre le jeune Ian et la fille du « pasteur », on sent leurs âmes rebelles se faire écho. J’ai été émue et amusée par certaines discussions de Claire et Jamie notamment quand ils évoquent ses années de prison. Mais surtout, je suis ravie de voir enfin la Révolution américaine se rapprocher avec la mission du Boston Tea Party. J’espère que ça va bientôt bouger !

 Station 19 – Saison 5 Épisode 12

Que dire ? Le projet de bébé de Maya et sa compagne avance de manière inattendue. Warren est inspecté pour être famille d’accueil. Sullivan avoue ses relations avec la nouvelle cheffe et Andy fait un pas en avant pour revenir à la maison. Pas beaucoup de relief mais ça se laisse voir en bruit de fond lol

 Grey’s Anatomy – Saison 18 Épisode 12

Episode sous le signe de la famille. On quitte l’hôpital pour s’intéresser aux petites histoires de Mer et son nouveau copain, ainsi que de Maggie et Zola, sans parler d’Amelia et sa nouvelle conquête. Un lien entre toutes ces histoires ? La famille, les liens avec nos parents. J’ai été touchée par Zola qui s’interroge sur sa mère et a peur que ça fasse du mal à Mer. Le reste m’a semblé plus lisse, que ce soit le copain de Mer avec sa nièce où il en fait beaucoup trop, Maggie avec sa mère disparue parce que le coup de la lettre sort vraiment de nulle part, et comme je n’aime pas le nouveau couple d’Amelia, ça m’est passé par-dessus la tête son histoire comme quoi son fils lui manquait… tellement pas crédible au vu de son passif cette saison. Quel gâchis ce personnage ! Du coup, c’était supposé être émouvant, ça se laissait regarder, mais rien de fou ^^!

 Bons visionnages à vous aussi. A la semaine prochaine.