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Visionnages de la semaine 2022 #18

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Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu un bilan aussi rempli, ça me fait plaisir ! J’ai réussi à voir pas moins de 3 films dont un au cinéma cette semaine. Bon l’école m’a aidée mais je prends quand même xD J’ai également repris les animes avec une grosse cure de ceux-ci, puisque j’ai fini l’un d’eux (Levius) et vu déjà la moitié d’une saison de l’autre (Fruits Basket). Il faut dire que c’était deux scenarii chouchou, ça aide à nouveau. J’ai même enfin osé regardé une saison que je faisais traîner parce que même si j’adore l’ambiance de cette série, je n’y comprends pas grand-chose lol Je parle bien sûr de la série de SF : Raised by wolfes. Je vais pouvoir partir sur du plus léger la semaine prochaine avec Mrs Maisel pour faire une pause humour avant l’arrivée de la nouvelle saison de Stranger Things qui est ma grosse impatience du moment >< Et vous, qu’attendez-vous le plus ?

Bonne fin de weekend à tous !

(Cliquez sur les titres pour voir de quoi ça parle)

 Dans les yeux de Tammy Faye de Michael Showalter (2021) avec Jessica Chastain, Andrew Garfield, Vincent D’Onofrio…

Voilà exactement le genre de film sur les faits divers people dont les américains ont le secret. J’ai adoré découvrir l’histoire de ce couple d’évangélistes qui faisaient des émissions à la télé jusqu’à devenir ultra célèbres. J’aimé voir leur rencontre, leurs débuts et surtout leur chute. C’était édifiant. Archi classique en tant qu’objet cinématographique mais passionnant en tant qu’histoire humaine et porté par un casting en or et une narration bien rythmée. A voir pour les curieux comme moi 😉

Focus sur le parcours et la personnalité atypique de Tammy Faye Bakker, célèbre évangéliste américaine au maquillage outrancier. Epouse du télégénique Jim Bakker, le couple était très impliqué auprès des malades du sida dans les années 1980. Mais au début des années 1990, leur empire financier s’effondre…

 Last Night in Soho de Edgar Wright (2021) avec Thomasin McKenzie, Anya Taylor-Joy, Rita Tushingham…

Ici, c’est appâtée par la promesse d’un récit fantastique dans l’univers de la mode et dans les années 60, que j’ai eu envie de regarder ce film au casting, assez séduisant également, puisque j’aime assez les deux actrices principales croisées à droite à gauche dans de bonnes productions. Le film est étrange comme promis. Il nous fait entrer dans la peau d’une jeune campagnarde qui monte à la capitale et se perd un peu en voulant devenir quelqu’un d’autre. S’y ajoute une dimension fantastique avec les rêves qu’elle fait d’une fille qui a autrefois occupé sa chambre. C’est gentiment inquiétant mais pas autant que ça aurait pu l’être, ce qui convient parfaitement à mon petit coeur sensible. Les amateurs d’horreur voudront peut-être plus. Moi j’ai aimé ce lent basculement et la résolution était top avec une belle morale sur la prostitution et les proxénètes. J’ai vraiment beaucoup aimé l’ambiance même si ça ne révolutionnera pas le genre.

Une jeune fille, passionnée par la mode, parvient mystérieusement à voyager dans les années 1960 où elle rencontre son idole, une éblouissante chanteuse en devenir. Mais le Londres des années 1960 n’est pas ce qu’il paraît, et le temps semble se désagréger avec d’obscures conséquences.

 Le Loup et le Lion de Gilles de Maistre (2021) avec Molly Kunz, Graham Greene, Charlie Carrick…

Et oui, troisième film de la semaine, un rattrapage d’une séance promise à mes élèves par la ville pour Noël. Il y a 3 ans, nous étions allés voir Mia et le lion blanc du même réalisateur qu’ils avaient beaucoup aimé. On récidive ici avec un nouveau joli conte animalier, non dépourvu de défauts car peu de choses sont crédibles à l’intérieur en dehors du message de paix et d’amitié au-delà des espèces qui est martelé et de la dénonciation des méfaits de certains cirques. J’ai beaucoup aimé les images entre ces jeunes loup et lion grandissant ensemble sur cette île canadienne paradisiaque. C’était une plongée en pleine nature. Alma m’a touchée par son implication et son grand coeur qui tranchaient avec ceux de ceux qui l’entouraient. Bien sûr, c’est archi manichéen, avec plein de grosses ficelles, qui parfois m’ont même fait sortir du film tellement c’était peu crédible, mais il reste de belles images et de bons sentiments en tête après et mes élèves ont adoré.

À la mort de son grand-père, Alma, jeune pianiste de 20 ans revient dans la maison de son enfance, perdue sur une île déserte du Canada. Là, tout bascule quand un louveteau et un lionceau en détresse surgissent dans sa vie. Elle choisit de les garder pour les sauver et l’improbable se produit : ils grandissent ensemble et s’aiment comme des frères. Mais leur monde idéal s’écroule lorsque leur secret est découvert. Le félin part dans un cirque et le loup chez un ethnologue. C’est sans compter sur la force de l’amour qui les unit et va leur donner des ailes…

(Cliquez sur les titres pour voir de quoi ça parle)

 Levius – Saison 1 (?) Épisodes 1 à 12

Dans mes envies d’anime, il y avait Levius, adaptation d’un manga que j’ai adoré sur de la boxe mécanique. Je pensais que l’anime rendrait les scènes de combats encore plus jouissives à voir, car plus percutantes. Mais si la série reprend les grandes lignes du manga, il n’a pas la force de celui-ci et surtout du trait nerveux d’Haruhisa Nakata. Netflix nous livre donc quelque chose de fort lisse et malheureusement beaucoup trop rapide pour saisir tous les enjeux de ce titre. D’ailleurs, ils n’adaptent que la première partie de l’histoire : Levius, et ce à vitesse grand V, occultant bien trop d’éléments de géopolitique. C’est un peu léger. Si vous avez été intrigué par cet univers, filez plutôt lire le manga. Il est bien meilleur !

Dans un monde qui subit les conséquences d’une guerre dévastatrice, un nouvel art martial fait fureur : la boxe mécanique. Des lutteurs équipés de membres mécaniques s’affrontent violemment. Levius Cromwell vit avec son oncle Zack. Malgré son jeune âge, il montre d’étonnantes prédispositions pour devenir un grand combattant !! Et si l’avenir de l’humanité dépendait de sa réussite…?

 Fruits Basket – Saison 1 Épisodes 1 à 14 ❤️

J’avais besoin d’un dessin animé doudou en cette fin d’année scolaire, quel meilleur choix que la nouvelle mouture de Fruits Basket, l’un des mangas qui m’a le plus touchée à sa lecture. Commençons par ce qui fâche, je n’aime pas du tout les génériques, trop mélo… Mais pour ce qui est du reste, je suis fan. Malgré les quelques coupes opérées et elles étaient nécessaires, on conserve toute la moelle de la série d’origine. Alors oui, ce début est légèrement stéréotypé et en surface mais il est l’occasion de faire la connaissance de très beaux personnages aux histoires poignantes. J’ai beau les relire et les relire, les revoir et les revoir, l’émotion est toujours là. Je dois dire qu’en plus la mise en scène est fort réussie, que ce soit pour les poignantes histoires de Momiji et Hatori qui m’ont toujours déchiré le coeur, ou lors de l’introduction d’Akito avec un mystère glaçant. J’A-DO-RE !

Après une tragédie familiale qui bouleverse sa vie, Tooru Honda, une lycéenne de 16 ans, prend les choses en main et s’installe … dans une tente ! Malheureusement pour elle, elle installe sa nouvelle maison sur un terrain privé appartenant au mystérieux clan Soma et les propriétaires découvrent rapidement son secret. Mais, des secrets, les Somas en ont aussi : embrassés par le sexe opposé, ils deviennent les animaux du zodiaque chinois !

 Raised by Wolves – Saison 2 Épisodes 1 à 8

Oserai-je avouer que j’ai toujours autant de mal à tout saisir dans cette série et que je la suis surtout pour son ambiance SF sombre et glauque ? Oui. J’ai beaucoup de mal avec la grande froideur des personnages, surtout quand on nous dit que ce sont en fait des gens qui ont un grand coeur. Faut pas nous prendre pour des abrutis. En revanche, j’aime beaucoup l’ambiance avec ces personnages colonisant une planète hostile, avec des clans adverses oppressants et un brin barrés, et donc des menaces partout. C’est dérangeant et inquiétant. Les pouvoirs qu’on attribue à ces androïdes et ce qu’ils en font, font froid dans le dos, surtout du côté des « parents / grands-parents ». Les enfants, eux, ont malheureusement peu d’utilité au final et ne sont que des ressorts scénaristiques poussant ces derniers à agir, c’est un peu bancal. La fin appelle une suite mais j’aimerais bien que ce soit la dernière saison car c’est quand même perturbant de suivre une histoire qu’on ne comprend pas ^^!

  Station 19 – Saison 5 Épisodes 15-16

Ces épisodes faisant suite à l’agression d’Andy, malgré leur côté très opportunistes, sont aussi intéressants pour ce qu’ils dénoncent de la manière dont la justice et le public reçoivent ce genre de témoignage aux États-Unis malheureusement. On voit également l’opportunisme de certains « hommes politiques » qui profitent du malheur des gens pour se faire brosser. C’est encore le père du copain de Travis qui enfilera dans ce rôle et nous avons à nouveau des pompiers en colère qui vont tenter de faire entendre leur voix. Enfin, j’ai aimé le retour de la mère d’Andy, personnage sous exploité, dont on apprend qu’elle a toujours eu une vision assez féministe de la place de la femme, ce qui forcément plaît. Après parallèlement, sur un ton plus léger heureusement, nous avons notre couple de lesbiennes qui tente avec Gibson comme donneur de faire un bébé. C’est décalé et rigolo. On en a besoin.

 Bons visionnages à vous aussi. A la semaine prochaine.

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12 commentaires sur “Visionnages de la semaine 2022 #18

  1. J’avais failli voir Le loup et le lion et le film avec Anya au cinéma mais c’était la période où les films sortaient les uns après les autres et où des choix s’imposaient >< mais je vais me les renoter du coup !

    Faudrait que je finisse Fruits Basket aussi 💕

    Aimé par 1 personne

    1. Ah c’était cette période, je comprends, tu m’étonnes, mais c’est chouette s’ils t’intéressent désormais.
      Fruits basket est un concentré de bonheur. Oui, il faut le finir ! ❤️🧡💛

      J’aime

  2. J’ai bien envie de voir les deux premiers films cités, surtout Dans les yeux de Tammy Faye qui a valu l’oscar à Jessica Chastain.
    J’ai bien aimé cette première saison de Fruits baskets mais je n’ai pas vraiment l’envie de continuer. C’est peut-être un peu trop mignon pour moi.

    Aimé par 1 personne

    1. Oh, c’est dommage pour Fruits Basket car ça a beau être mignon, il y a quand même une sacrée plongée dans la vie d’enfants qui ont été maltraités par leurs parents, du coup ça me brise le coeur à chaque fois.
      Je ne savais pas pour le prix de Jessica Chastain mais je ne suis pas surprise vu sa prestation !

      J’aime

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