Visionnages de la semaine 2022 #39

Seconde semaine de congés forcé car après la grippe, j’ai eu droit à une bronchiolite… Bref, j’avais à nouveau du temps pour voir et tester des choses. Si le film russe (!) que j’ai vu fut une déception alors que parlant de conquête spatiale, j’en attendais beaucoup, mes séries ont su me distraire, malgré toujours cette déception des deux séries de fantasy dont j’attendais tant. J’en ai pris mon parti, ce sera juste un divertissement point. Par contre, Greys a repris et ô surprise, j’aime ! Je suis aussi retombée avec plaisir dans les séries à décor historique et j’en cherche d’autres ! Je compte regarder A league of their own cette semaine. On m’a aussi recommandé L’impératrice. Si vous en avez d’autres, dites-moi !

Bonne fin de weekend à tous !

(Cliquez sur les titres pour voir de quoi ça parle)

The Spacewalker de Dmitriy Kiselev (2017) avec Evgeniy Mironov et Konstantin Khabenskiy…

Fan de conquête spatiale, dès que je tombe sur un film qui se passe dans l’espace, je regarde. Malheureusement ici, ça sent le petit film. Les effets spéciaux sont moyens. Il n’y a pas vraiment de rythme. Le jeu des acteurs est lisse. Seul ce qui est raconté est un tant soit peu intéressant mais rien de fou. Après film russe oblige, c’est assez orienté, mais je ne leur jetterai pas la pierre vu qu’on le fait tous. Cependant sur la question, j’ai vu et lu bien mieux ^^!

Mars 1965.
La guerre froide bat son plein et la course à l’espace que se livrent Russes et Américains conduit les deux super-puissances à accélérer leur programme spatial. Plus qu’un objectif, leur but commun devient une obsession : être les premiers à marcher dans l’espace intersidéral.
Au sein de la mission Voskhod 2, Alexey Leonov et Pavel Belyayev sont chargés de la mener à bien. Mais au sol, les essais et les premiers tests ne sont guère concluants pour les deux cosmonautes russes…

(Cliquez sur les titres pour voir de quoi ça parle)

 Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir – Saison 1 Épisode 7

Nouvel espoir déçu, que c’est dur de voir cela se répéter, mais au moins pendant cet épisode, j’ai eu ma dose de bromance entre Elron et Durin. Clairement le temps fort encore et toujours de l’histoire avec un Nain qui se dresse contre son père et son règne dépassé. Vive Durin ! Par contre, que c’est longuet du côté de Galadriel et Numenor, j’ai l’impression qu’ils n’avancent pas dans leur intrigue. Hop une attaque surprise la dernière fois, suivie d’une bonne grosse irruption dont miraculeusement ils se sortent. Bof bof. Et on passe l’épisode à les voir se déplacer dans le brouillard pour revenir au point de départ… Même les pieds poilus sont plus intéressants même si c’est dû aux mystères qu’ils croisent. D’ailleurs, le « géant » ne serait-il pas un futur Gris ? Là, je suis vraiment intriguée pas comme avec la naissance du Mordor que je trouve tellement soporifique.

 House of the Dragon – Saison 1 Épisode 8

Je vois passer beaucoup de commentaires archi positifs sur cette série… A croire que les téléspectateur n’ont pas vu les premières saisons de GoT ou les ont oubliés, parce que moi je continue à trouver ça fade, mal joué et prévisible… Heureusement dans cet épisode, il y a le vieux roi Viserys qui porte tout sur ses frêles épaules !

Nous avons eu droit à un nouveau bond dans le temps, des dissensions familiales qui se sont accentuées et des enfants qui ont grandi (mais ouille le casting… les deux fils du roi sont ridicules et le plus jeune à l’air plus vieux que son aîné maintenant en plus de ressembler à un mauvais cosplay de Daemon ><). Rhaenyra revient avec sa famille pour un problème de succession et on se retrouve à nouveau face à une pièce de théâtre. La série d’origine avait su dépasser cela dans sa mise en scène, pas celle-ci.

Heureusement comme je le disais il y a le vieux roi. Impossible de ne pas être touchée par cette performance d’un homme très diminué, dont le physique a foutu le camp, son corps le lâchant littéralement, et qui se fait manipuler par sa femme, qui prend bien sa revanche. Ça, c’est certes classique, mais très bien mis en scène grâce au jeu inspiré de Paddy Considine. Ah, quand il remonte l’allée jusqu’au trône ! Un mélange de Cersei humiliée et Tyrion et sa tirade. J’ai vibré ! Et encore plus quand Daemon est venu à son secours. Mais le reste, c’est long, prévisible, avec des dialogues pauvres, une photographie fade et grise, bien loin du sang et la fureur de ce qu’annonçait le roman.

Romulus – Épisodes 1 à 8 / 10 *Fin*

J’avais envie d’une série historique et depuis Rome et Spartacus (dans ses différentes versions), j’aime retrouver des univers antique même s’ils sont rares. A quand une série sur l’Égypte ancienne ? Bref, la création de Rome VII siècle avant J.C. ça m’intéressait, surtout avec la promesse d’une écriture plus politique, naturelle et charnelle, que mythologique. J’ai aimé qu’on rende aux dieux leur posture de croyance. J’ai aimé voir des dissensions « politiques » amenant trahison, esclave, rencontre, désir de vengeance. C’était beau de voir ces frères, non de sang mais de circonstance, nouer cette relation fusionnelle pour unir leur peuple et offrir de nouvelles promesses bien plus grandes que ce qu’ils ont connu. Après, le jeu des acteurs est assez pauvre, la photographie très grisâtre et sombre, avec une vision bien pauvre de cette époque de l’Antiquité. Je ne suis pas sûre d’adhérer à cette vision… Et les épisodes furent parfois forts longs avec des divagations sentimentalo-dramatiques pas toujours pertinentes… mais ça change et c’est à voir.

 Station 19 – Saison 6 Épisodes 1-2 *Abandon*

Ai-je cédé à la curiosité alors que j’avais dit que je ne regarderais pas la suite ? Oui, je l’avoue, je suis faible… Mais après un premier épisode qui a confirmé combien cette série manquait d’un vrai scénario et d’acteurs qui tenaient la route, j’ai regardé le deuxième en vitesse rapide avant de vraiment lâcher l’affaire. C’est dommage parce qu’il y a des va-et-viens avec Greys et que j’aime bien Katriona et le thème de sa grossesse avec Mya. Mais franchement l’intrigue de Dixon m’a fait lâcher l’affaire, le type n’est jamais parti et est encore dans son trip de self-destruction avec des coucheries à tout va. Et je ne parle pas des autres… Bref, on va arrêter là.

  Greys Anatomy – Saison 19 Épisode 1

En revanche, ici, je suis contente d’avoir craqué et regardé. Je ne sais pas si ça va durer, mais j’aime beaucoup l’ambiance à l’ancienne de ce premier épisode avec une nouvelle équipe d’interne qui rappelle énormément les premiers, mais avec un twist : ce sont tous des recalés ou des gens virés d’autres programmes. L’idée d’avoir Mer comme grande chef, puis qu’elle demande à son (ex-)petit ami d’être le chef des internes parce que lui-même a eu un parcours comme le leur me plaît. J’ai bien accroché à la plupart d’entre eux. Il y avait une bonne dynamique dans l’épisode. Je suis contente que Jo et Link soient repartis sur une relation amicale, c’était bien fun. Par contre, qu’est-il arrivé à Levi ? Je ne le reconnais pas ! C’est pire que quand Alex avait pris du poids… Je n’ai rien contre les personnes en surpoids, je l’ai été, mais ça surprend vraiment quand on suit un acteur depuis un moment ^^!

Love All Play – Épisodes 11 à 24 *Fin*

Après des débuts un peu mou malgré une volonté de bien faire, j’ai bien plus apprécié cette seconde partie plus vivante, plus dense et avec plus de matchs et d’enjeu. Les héros ont gagné en carrure, surtout Ryo dont j’ai beaucoup aimé l’écriture, tout comme sa relation avec sa soeur et mentor. Du coup, j’ai eu l’impression qu’on arrêtait la série alors qu’elle démarrait et je suis un peu déçue même si les scénaristes nous offrent un vrai final montrant l’évolution de chacun et aussi un scénario qui se tient avec une interrogation de départ résolue, le héros ayant pris conscience de sa passion et de ses capacités. Le point fort, c’est le rendu du jeu lors des échanges, ça claque. Le point faible, c’est qu’en dehors du héros, les autres sont bien fades voire un peu ridicules. Une série sportive sympa mais assez moyenne.

L’histoire se centre sur Ryō Mizushima qui a rejoint l’équipe de badminton de son collège en étant très motivé mais qui, sans entraîneur approprié, a fini dans l’obscurité. Néanmoins, il a réussi à atteindre le tournoi préfectoral grâce à sa force physique. Aujourd’hui, il rejoint la prestigieuse équipe de badminton du lycée Yokohama-Minato sous la direction du légendaire entraîneur Ebihara et entouré de coéquipiers talentueux. Il souhaite devenir un athlète de haut niveau pour ainsi amener son équipe au tournoi inter-lycées.

 Bons visionnages à vous aussi. A la semaine prochaine.