Séries Tv - Films

ANZAC Girls

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Titre : ANZAC Girls

Une série créée par Felicity Packard

Pays : Australie

Genre : Drame, Histoire, Guerre

Avec Anna McGahan, Georgia Flood, Laura Brent, Antonia Prebble, Caroline Craig, Todd Lasance…

Durée : 1h

Statut : Série terminée en 6 épisodes

Histoire : La série suit un groupe d’infirmières en Egypte pendant la 1re guerre mondiale et est inspirée de faits réels.

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Mon avis général :

Une série sur un thème original : les infirmières néo-zélandaises et australiennes sous la 1e Guerre Mondiale qui suivent le front. Les acteurs ne me sont pas connus mais ont tous été bien choisis. Je me suis amusée au début du décalage de ces infirmières qui débarquent au Caire sans comprendre dans quoi elles sont tombées. On dirait qu’elles sont juste là pour draguer des militaires mais la guerre va vite et brutalement les rattraper. La série ne bascule tout de même pas trop dans le drame, elle garde toujours une certaine dose de bonne humeur et de légèreté. Le drame, la souffrance, la peine côtoient la gaité, la générosité, la joie et le bonheur. J’ai beaucoup aimé le groupe des infirmières et en particulier Olive dont j’apprécie la force de caractère, Alice dont le côté mutin et les nombreux soupirants m’amusent, et Elsie dont j’ai trouvé l’histoire avec Syd très belle et touchante mais les autres ne déméritent pas non plus. C’est par contre avant tout une histoire de femmes et même si les hommes ne sont pas oubliés, ils restent en permanence en arrière-plan, ce sont elles qui ont la vedette. La série mélange d’ailleurs très bien leurs histoires personnelles avec la grande Histoire qui se joue autour d’elles dont nous avons parfois quelques images concrètes par ailleurs, ce qui rend la série très vite addictive.

Avis par épisode :

ANZAC-Girls-in-South-Australia  Le premier épisode est comme une mise en bouche. Il nous plonge rapidement dans l’ambiance et on en vient très vite à suivre avec délice et appréhension les aventures de ces chères infirmières. On découvre la personnalité de chacune, l’angle sous lequel on va les suivre individuellement et ce qui se joue de plus important autour. Au début tout semble paisible mais le chaos les touche bientôt et les pousse à grandir et s’endurcir.

anzac-girls Dans le deuxième épisode, on rentre encore plus dans le nouvel univers de ces infirmières militaires. J’ai aimé suivre les différents fronts. J’avais la boule au ventre pour Syd et Elsie, heureusement qu’elle n’a jamais lâché le morceau. J’ai adoré voir Olive gagner en assurance comme ça et s’entendre si bien avec sa chef, son chéri me plaît bien aussi si jamais il se passe quelque chose entre eux. Par contre, j’ai trouvé Alice plus en retrait même si son amitié avec le médecin plus âgé est intéressante.

anzacgirls_sr01_ep03_splash Par la suite, avec le troisième épisode, les caractères de chacune s’affirment. Elsie continue à lutter par amour pour Syd, c’est beau mais vraiment triste. Alice est enfin honnête sur ses sentiments et prend la bonne décision, je suis contente pour elle. Olive est vraiment parfaitement en infirmière de terrain et malgré leurs retrouvailles à toutes, j’espère qu’elle y repartira. C’est un vrai bout-en-train malgré les peines dont elle souffre, elle aussi. Avec le retour d’Elsie en Australie et le retour des filles ensemble, je me demande qu’elles seront leurs prochaines aventures.

maxresdefault Avec le quatrième épisode, on rentre dans une nouvelle phase de la guerre. Les infirmières suivent le front jusqu’en France où elles vont à nouveau devoir se battre pour trouver leur place. J’ai aimé les voir unies dans leur combat mais je regrette que leur chef les quitte pour aller en Angleterre. Je me suis amusée du rapprochement Pat – Olive que j’avais vu venir depuis longtemps. Ils vont tellement bien ensemble et savent si bien nous redonner le sourire. Tout le contraire d’Alice qui n’a vraiment pas de chance…

DR1301S005S0055227e59b364c5.90183509_1280 Nous continuons à avancer vers la conclusion avec ce cinquième épisode, plus tragique que les précédents. Alice essaie de faire face à sa façon à l’annonce de la mort d’Harry. Pendant ce temps-là, Hilda se découvre une vocation comme infirmière anesthésiste. J’ai aimé voir cet envers de la médecine militaire, en plus ça permet de mieux découvrir Hilda qui était très effacée jusqu’à présent. Olive me donne toujours autant la pêche, et j’adore sa relation avec Pat. Enfin, je suis bien contente des retours de l’infirmière chef et d’Elsie même si elle a rejoint la Croix Rouge.

3e5f4ed5-6fc9-4311-888c-fbaf565cb616_625x352 Oh que ce sixième et dernier épisode fut riche en émotion. Je suis triste qu’on n’y retrouve pas Olive qui a quitté le service. Le rapprochement des autres du front se fait fortement sentir. Le climat devient plus lourd et chacune doit vraiment lutter pour aider ses patients. C’est très intéressant de voir la Grande Guerre depuis leur point de vue avec tous ces bombardements pendant qu’elles essaient de sauver des vie. J’ai encore une fois beaucoup aimé la relation Elsie-Syd même si j’ai trouvé celui-ci un peu gonflé sur la fin. Je suis contente qu’Hilda ait pris la relève d’Olive pour nous donner le sourire et encourager les autres. Alice a fait peine à voir pendant tout l’épisode, heureusement que l’épilogue nous montre qu’elle a su trouver le bonheur par la suite. En tout cas, je suis plus que ravie qu’une série ait été consacrée à ce pan peu connu de l’histoire de la Première Guerre Mondiale.

Bonus : Un très joli générique avec un choix de mise en scène original autour du costume des infirmières et de très belles musiques tout au long de la série qui correspondaient bien à chaque fois à l’ambiance.

Ma note : 16 / 20

 

 

Séries Tv - Films

The Dressmaker

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Titre : The Dressmaker

Réalisateur : Jocelyn Moorhouse

Sorti en : 2015

Avec : Avec Kate Winslet, Liam Hemsworth, Hugo Weaving, Judy Davis, …

Histoire : Dans les années 1950, Tilly Dunnage retourne, après 20 ans d’absence, dans son Australie d’origine pour s’occuper de sa mère Molly, seule et malade. Avec sa machine à coudre et son apparence « Haute-couture », cette styliste transforme les femmes de son village et aspire à se venger de tous ceux qui lui ont fait du mal dans le passé.

D’après le roman The Dressmaker de Rosalie Ham.

Mon avis :

Ce film est une très jolie surprise. Après avoir lu le résumé, je m’attendais à une banale histoire de vengeance mais le film ne s’arrête pas là.

Tout d’abord, il a une très forte dimension comique que l’on ressent dès le retour de Tilly quand elle se met à interroger sa mère et à balancer des balle de golf sur tous ceux qui lui ont fait du mal autrefois. Ensuite, on la ressent énormément dans la relation entre celle-ci et sa mère, qui sont tout le temps en train de se chercher des poux l’une à l’autre. Mais j’ai également beaucoup ri en découvrant toute la bande de bras cassés qui peuple ce petit village australien. Ils sont tous d’un ridicule ! Du coup, le film regorge de petites scènes hilarantes où ils interviennent de façon totalement décalée.

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Au-delà de ce côté très drôle, l’histoire est aussi diablement touchante. J’ai suivi avec tendresse la façon dont Tilly et sa mère arrive à s’apprivoiser à nouveau, à s’ouvrir l’une à l’autre, à s’aider l’une l’autre. J’ai aussi été émue par la relation entre Tilly et Teddy, le beau gosse qui veut absolument la sauver et lui faire comprendre qu’elle n’est pas maudite. Il déploie tout son charme canaille pour ça et franchement il est très dur de lui résister. Grâce à lui, Tilly commence à se refaire confiance.

Bien sûr, il y a la vengeance que Tilly est venue chercher ou plutôt les réponses à ses questions sur un drame qu’elle a occulté de son esprit depuis 20 longues années. Car si elle est « partie » du village, c’est parce qu’on l’a accusé du meurtre d’un petit garçon, ce dont elle ne se rappelle pas. Elle va donc raviver ses souvenirs, faire son enquête, soudoyer des gens pour en apprendre plus et enfin connaître la triste vérité. C’est une partie vraiment prenante du film, qui se mélange bien avec les aspects comiques et romantiques du reste de l’histoire.

Enfin, il s’opère dans la dernière demi-heure environ un vrai retournement de situation qui m’a d’abord beaucoup énervée et frustrée, mais que j’ai parfaitement compris par la suite. Il permet en effet de relancer l’histoire pour sa dernière ligne droite et de nous offrir une fin complètement abracadabrantesque pendant laquelle j’étais pliée en deux tellement Tilly est allée loin dans sa vengeance.

Ce film est donc une excellente surprise. Je le reverrai avec plaisir aussi bien pour avoir une bonne tranche de rigolade, qu’une jolie histoire d’amour et de relation mère-fille, ou que pour suivre une vengeance digne des meilleurs Tarantino ^^

Ma note : 17 / 20

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