
Titre : Noir : Histoire d’une couleur
Auteur : Michel Pastoureau (2008)
Editeur : Point (édition poche)
Année de parution : 2014 (édition poche)
Résumé : Histoire du noir dans les sociétés européennes mettant l’accent sur sa place dans les pratiques sociales, dans les lexiques, la teinture, le costume, etc., et sur ses enjeux artistiques. Souligne l’ambivalence du noir, symbole positif de fertilité, dignité, autorité, humilité, ou symbole négatif de tristesse, deuil, péché, enfer, etc.
Mon avis :
Je suis partagée… J’ai beaucoup aimé le style et l’écriture qui sont très agréables à lire en étant simple et précis à la fois. Mais je suis un peu déçue par le contenue. Je m’attendais vraiment à avoir une histoire exclusivement de la couleur noire. Or, je me suis retrouvée avec une histoire des couleurs en général, avec juste le noir en dominance parfois. Cela donne l’impression que lors de certains pan de l’histoire, l’auteur manquant de matière pour parler de la couleur noire, il digresse allègrement sur les autres couleurs et j’avoue que cela m’a bien gênée. Alors certes, j’ai appris plein de choses, d’autres que je savais déjà ou que je soupçonnais ont été mises en lumière grâce à son savoir, mais je ressens un manque à la fin de ma lecture. En plus, j’ai également senti un gros déséquilibre entre les périodes histoires, la préhistoire et l’antiquité étant expédiée en début de volume (faute de sources je suppose) tout autant que l’époque contemporaine à la fin (alors que là, il y avait de quoi faire) en moins de 40 pages chacune ; tandis que le Moyen Âge – violon d’Ingres de l’auteur – est vu en long en large et en travers et parasite même l’Epoque moderne, qui pour le coup voit certaines périodes littéralement survolées. Enfin ce qui a aussi beaucoup dérangé ma lecture, ce sont les nombreuses répétitions dont il fait preuve, comme si le lecteur allait oublier ce qu’il avait juste quelques pages auparavant…
Bref, je ne suis pas aussi ravie après ma lecture que je m’attendais à l’être, et j’ai peur de retrouver maintenant les mêmes défauts dans son autre monographie consacrée au Bleu que j’ai également acheté.
Ma note : 13 / 20
J’aime ça :
J’aime chargement…