Visionnages de la semaine 2024 #25

Semaine de migraine et congés maladie, forcément j’ai passé pas mal de temps devant les écrans, plus que d’habitude et la plateforme France TV Replay m’y a bien aidée. J’ai donc fait une cure de films, avec de l’emblématique, de l’historiquement intéressant et toujours une réaction en face. J’ai aussi eu un bon cru, même si plus modeste côté série, ayant eu un petit problème de télécommande qui m’a bloquée une partie de la semaine ^^! Et vous, votre semaine ?

 Bonne fin de weekend à tous !

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Robin des bois de Wolfgang Reitherman – Disney (1973)

Un de mes Disney préféré enfant et je dois dire qu’il a encore un charme certain. Si la narration a de gros couacs avec un assemblage de scènes fort maladroit quand on y regarde, notamment au début, il regorge de belles idées et références (les lapins de Miss Potter, le troubadour en mode coq français, les tournois, le « coupez leur la tête » de la Reine de Coeur, etc…), les musiques sont top et cet humour ! Il y a plein de gimmicks et des précédents et des prochains Disney avec animaux. J’adore l’aspect « bande de gentils rebelles » et qu’est-ce que c’est drôle de les voir se moquer de ce mauvais rois et ses conseillers ! C’est rapide, dynamique et tellement emblématique ! Il me manque peut-être juste un beau travail graphique.

Le prince Jean est un affreux souverain qui maltraite ses sujets. Un seul le défie ouvertement et lui résiste. Caché dans la forêt de Sherwood, se trouve le vaillant et insaisissable Robin des Bois.

 Raisons d’état de Robert De Niro (2006) avec Matt Damon, Angelina Jolie,  Robert De Niro…

Mon cher ami Pierrick me recommandant à corps et à cri ce film de de et avec De Niro, son passage sur France TV Replay m’obligeait à le regarder et je n’en suis pas du tout déçue. C’est très classique mais bien écrit, bien tourné et bien joué, le genre de thriller policier à décor historique prenant comme savent le faire les Américains sur leur histoire. Comme toujours, j’ai envie de dire, Matt Damon est excellent, je trouve juste presque dommage de prendre des acteurs aussi évidents et bankable et de ne pas tenter d’aller chercher de nouveaux talents. De Niro, lui, est excellent dans ce genre de rôle, un peu comme dans Killer of the Flower Moon.

Pour Edward Wilson, seul témoin du suicide de son père et membre de la Skull and Bones Society à l’Université de Yale, l’honneur et la discrétion sont des valeurs primordiales. Ce sont ces qualités qui poussent la CIA, l’agence gouvernementale qui vient d’être créée, à le recruter. Influencé par l’ambiance paranoïaque que provoque la Guerre Froide dans toute l’agence, Wilson se montre de plus en plus suspicieux. Son pouvoir grandit, mais il a de moins en moins confiance en ceux qui l’entourent… Son obsession du travail va lui coûter cher, l’isolant chaque jour un peu plus de ses proches et de celui qu’il était…

 Une Affaire de famille de Hirokazu Koreeda (2018) avec Kirin Kiki, Franky Lily, Sakura Ando…

Cette fois, c’est le nom de Koreeda dont j’aime le travail autour de la notion de famille, qui m’a attirée ici. Après un début peut-être un peu sec pour moi, j’ai fini par adorer cette histoire de famille recomposée où ce sont vraiment les sentiments qui compte et non le sang. Il y a une très belle morale critique sur le système de l’enfance en danger au Japon au passage, mais également une beau message sur la richesse qui ne vient pas de l’argent mais du coeur. C’est plein de moment lumineux au milieu de la pauvreté et de la situation compliquée de cette « famille », vraiment à voir si vous y êtes sensible. J’ai beaucoup aimé. Je continuerai à suivre le réalisateur.

Au retour d’une nouvelle expédition de vol à l’étalage, Osamu et son fils recueillent dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même. D’abord réticente à l’idée d’abriter l’enfant pour la nuit, l’épouse d’Osamu accepte de s’occuper d’elle lorsqu‘elle comprend que ses parents la maltraitent. En dépit de leur pauvreté, survivant de petites rapines qui complètent leurs maigres salaires, les membres de cette famille semblent vivre heureux – jusqu’à ce qu’un incident révèle brutalement leurs plus terribles secrets…

 Missing : Porté disparu de Costa-Gavras (1982) avec Jack Lemmon, Sissy Spacek, Melanie Mayron…

Là ce furent un peu les hasards des propositions de la plateforme de France TV qui m’ont amenée vers ce film. Si j’ai trouvé la réalisation, enfin surtout la photographie et le rythme de la narration, vraiment datée, j’ai beaucoup aimé le sujet et le jeu des acteurs. C’est un film vraiment intéressant sur le Chili de Pinochet et le rôle de certains Américains là-bas. On y suit un duo inattendu de belle-fille/beau-père cherchant un époux/fils disparu suite à une purge politique, terrible et glaçant, nous faisant sans cesse osciller entre espoir et horreur. Très intéressant.

Charles et Beth vivent en parfaite harmonie avec les habitants d’un quartier populaire de Santiago du Chili. Le 11 septembre 1973 éclate le coup d’Etat du général Pinochet. Charles découvre la présence surprenante de conseillers américains sur le sol chilien. Depuis ce jour, nul ne l’a revu. Son père, un américain, imprégné des vertus de son pays, part à sa recherche.

 La couleur de l’argent de Martin Scorsese (1986) avec Paul Newman, Tom Cruise, Mary Elizabeth Mastrantonio…

Il y a certes eu ici aussi la recommandation de Pierrick, ainsi que le nom de Scorsese qui ont joué, mais j’étais surtout curieuse de voir le duo Paul Newman – Tom Cruise et j’ai été agréablement surprise. Pourtant, le sujet n’avait rien de passionnant pour moi : suivre des pro du billard participer à des compétitions pour essayer d’arnaquer leurs adversaires et s’en mettre plein les poches, mais comme souvent avec ce charge de thème où on berne les autres, c’est très ludique à suivre. Le duo, voire même le trio avec Mary Elizabeth Mastrantonio, fonctionne à merveille, c’est vraiment leur dynamique et l’ascension de Tom Cruise qui fait le film. La réalisation, elle, a vieilli et est marqué par son temps, on aime ou pas, ça m’a provoqué des petits moments de creux personnellement, mais je suis contente d’avoir vu ce que donne ce duo inattendu.

Eddie Felson a quitté le monde du billard professionnel alors qu’il était au sommet de sa gloire. Mais quand il voit jouer Vincent Lauria, son sang ne fait qu’un tour. Il décide de le prendre en main et de lui apprendre toutes les ficelles du métier. Poussé par sa petite amie, une jeune femme qui partage le même amour de l’argent qu’Eddie, Vincent finit par accepter. Eddie emmène ensuite les deux jeunes gens dans un voyage de six semaines, au cours duquel il compte apprendre à ce joueur encore inexpérimenté, comment devenir un parfait «arnaqueur», en se servant de sa naïveté naturelle pour berner ses adversaires, et empocher un maximum de fric.  /  Adapté du livre La Couleur de l’argent de Walter Tevis

 Elle de Paul Verhoeven (2016) avec Isabelle Huppert, Laurent Lafitte, Anne Consigny…

Dernier film de cette riche semaine de cinéphile. A nouveau, je n’avais pas l’intention de le voir à l’origine. Il était sur France TV Replay et je me rappelais de la bande-annonce. Je ressors avec un sentiment très mitigé. J’aimais assez les débuts avec cette femme victime de viol, assez froide, qui garde tout pour elle. Mais le réalisateur a petit à petit ajouté trop de choses autour d’elle : le passé de son père, sa relation avec son fils, avec les hommes en général, son travail dans une boite de jeux vidéos, etc. C’était too much et je me suis perdue dans les messages qu’on a voulu nous transmettre…

Michèle fait partie de ces femmes que rien ne semble atteindre. À la tête d’une grande entreprise de jeux vidéo, elle gère ses affaires comme sa vie sentimentale : d’une main de fer. Sa vie bascule lorsqu’elle est agressée chez elle par un mystérieux inconnu. / Adapté du livre Oh… de Philippe Djian

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House of the Dragon – Saison 2 Épisode 1

J’ai eu beau critiquer et critiquer encore la saison 1, je suis de retour dès la sortie de l’épisode 1 de cette suite, c’est dire si je suis accro aux dragons qui pourtant ont été fort discret ici. Mais ce démarrage m’a positivement surprise, même si j’ai lu qu’il avait été bien édulcoré en matière de violence par rapport au roman, ce que je regrette. J’ai trouvé qu’on repartait avec bien plus de rythme. Tous les fils de l’intrigue et les maisons étant posés, on peut se lancer pleinement dans la vengeance sanglante qui s’annonce, on sent que ça va être bon. Pas besoin d’en dire plus. J’attends la suite avec impatience.

Bridgerton – Saison 3 Episodes 1 à 8 *Fin de la saison*

Autre série que j’attendais avec impatience et sur laquelle je me suis jetée dès qu’elle a été complète. C’est l’adaptation de mon tome préféré des romans, j’en attendais beaucoup, je ressors mitigée. Comme souvent dans la série, il y a bien trop de choses en plus autour du couple qui vient lui prendre du temps d’écran et ça m’agace. J’ai beaucoup aimé la première partie avec la montée des sentiments chez Colin qui n’avait encore rien réalisé, j’ai moins aimé la suite avec la problématique autour du secret de Pénélope où on en fait bien trop. En revanche, quel bonheur de voir mis en avant une femme aux dimensions XXL, qui vit une sexualité épanouie, qui voit ses sentiments partagés et qu’on essaie pas de faire maigrir pour se conformer à un idéal. A l’inverse, elle s’ouvre, s’affirme et devient de plus en plus belle. Les glow-up de Pénélope et Colin sont fou ! En revanche, qu’est-ce que les scènes de sexe et d’amour sont culcul, j’ai vraiment du mal avec la façon dont elles sont filmées ^^! Et je ne dirai rien de plus sur tous les autres fils d’intrigues, il y en a trop…

 Bons visionnages à vous aussi. A la semaine prochaine.