Livres - Mangas / Manhwa / Manhua

Hunter X Hunter de Yoshihiro Togashi

Titre : Hunter x Hunter

Auteur : Yoshihiro Togashi

Éditeur vf : Kana (shonen)

Années de parution vf : Depuis 2000

Nombre de tomes vf : 36 (en cours)

Histoire : Après avoir longtemps cru que son père était mort, le jeune Gon découvre qu’il est apparemment toujours en vie mais surtout que c’est un Hunter. Décidé à suivre ces traces il tente passer le très difficile examen annuel des Hunter…

Mes avis :

Tome 1

En ouvrant ce livre, je savais que je m’engageais dans une lecture hors norme. Hunter x Hunter est l’un de ces shonen à la réputation excellente qu’on ne présente plus chez nous tellement il est culte. Mais lors de la sortie en 2000, quand j’avais lu ce même tome 1, je n’y avais pas trouvé le petit truc en plus me faisant m’y arrêter. L’aventure s’était donc arrêtée là. 18 ans et 35 tomes plus tard, j’ai décidé de profiter d’une offre promotionnelle de Kana pour lui redonner sa chance. Verdict : si ce n’est pas le coup de coeur dès ce premier tome, j’y ai trouvé beaucoup d’éléments prometteurs qui me donnent envie de découvrir la suite, heureusement, je l’ai sous la main.

Hunter x Hunter, c’est l’histoire d’un petit garçon, Gon, qui vit avec sa tante et qui après avoir appris que son père était un hunter de légende, décide d’en devenir un lui aussi. On va donc suivre ses aventures pour le devenir et peut-être ainsi rencontrer son géniteur.

L’histoire peut sembler simple voire classique et elle l’est, mais celle-ci se déroule dans un univers fictif très riche. Dès le début, nous plongeons dans un décor foisonnant entre forêt peuplée de créatures étranges, villages d’inspiration médiévales et bateaux dignes des premiers explorateurs mais aussi technologie high tech et personnages vêtus de toutes sortes de tenues, empêchant de pouvoir définir une époque ou un lieu. Yoshihiro Togashi se fait vraiment plaisir sur les décors. Cela donne une ambiance décalée et aventureuse à sa série qui lui convient très bien.

Car en effet, des aventures nous allons en vivre et ce dès le premier tome qui est très riche en événements. On débute en faisant la rencontre de Gon et de son univers, puis très vite on est embarqué dans son voyage pour aller passer l’examen d’hunter, examen dont on suit déjà les premières épreuves à la fin de ce tome. Le mangaka ne mollit pas et tout s’enchaîne sans fausse note pour notre plus grand plaisir.

Les personnages sont amusants à suivre. Ils sont assez rapidement définis et l’on sait vite le caractère qu’ils vont avoir probablement pendant l’ensemble de la série. Nous avons déjà un quintet de tête mais tout plein de monde gravite autour d’eux. Certains sont drôles, d’autres un peu fou fou, voire certains carrément menaçants. Il y en a pour tous les goûts pour la vaste fresque qui nous attend. Le ton est à l’aune de tout ça, un mélange d’humour et de sérieux, ce qui donne un titre qui se suit allègrement.

Les seuls petits reproches que je ferais viennent de la narration parfois un peu lourde, on nous balance pas mal d’explications dans de longues cases qui alourdissent la lecture (bon, ce n’est pas Death Note non plus ^^!), mais aussi et surtout du dessin que j’ai trouvé assez moyen. Il n’y a pas de grande finesse dans le design fort simple des personnages. Quand il y a beaucoup de personnages à dessiner, certains sont clairement fait à la va vite. Seul l’arrière-plan et les décors sont assez soignés, ouf. Pour le reste, je m’attendais clairement à mieux même si je n’aurais pas dû être rassurée par la couverture xD

Le premier tome d’Hunter x Hunter est donc une bonne découverte. J’y ai senti les prémices d’une vaste histoire qui se veut drôle mais également sérieuse et sanglante quand nécessaire. La richesse de l’univers m’a intriguée. Je suis prête pour le voyage !

Tome 2

Ce deuxième tome permet de continuer à suivre les aventures de Gon pour devenir Hunter avec la suite des épreuves de son examen. Le ton devient petit à petit plus sombre malgré l’humour que l’auteur essaie d’instiller. La menace grandissante d’Hisoka se fait sentir, de même que celle des épreuves qui au début peuvent sembler anodines mais qui ne le sont pas.

L’univers d’HxH se creuse petit à petit. On découvre d’autres participants, d’autres jurés et donc d’autres Hunters. On voit également d’autres paysages qui nous laissent toujours dans la confusion quand à l’époque où on pourrait se trouver, permettant ainsi de mieux accepter qu’on est dans un monde complètement fictif qui se définit du coup par ses propres règles qui ne sont pas forcément les nôtres. Ça permet ainsi d’accepter des enfants comme Gon ou Kirua qui n’ont à voir avec l’enfant de 10 ans lambda, le second devenant de plus en plus inquiétant au fur et à mesure qu’il révèle ses capacités d’assassin. Les épreuves qu’ils doivent relever sont à la fois complexes et amusantes avec une petite dose de danger. Elles sont parfois assez originales et on se dit que le mangaka a une imagination folle (cf. la préparation de sushi).

La série commence à trouver un petit rythme de croisière. Je regrette juste que les personnages du trio de départ (Léolio et Kurapika) ne soit pas plus développés que ça pour le moment, même Gon reste sur son schéma de départ basique pour le moment. J’attends un peu plus – et je suis persuadée que je l’aurais – pour des aspirants Hunters s’ils veulent survivre aux épreuves qui les attendent.

Tome 3

Suite des épreuves de Gon pour devenir Hunter. Celles-ci sont de plus en plus palpitante au fur et à mesure que le rythme s’accélère et devient plus nerveux. Moins d’humour et plus de stratégie dans ce tome, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Léolio et Kurapika qu’on avait peu vus sont un peu plus mis en avant, de même que Kirua qui montre toute l’habileté dont il est capable, même Gon montre de plus en plus qu’il sait très bien utiliser ses neurones. J’ai juste du mal à l’imaginer dans ce monde, de même que Léolio alors qu’ils ne sont a priori pas du tout forts en baston, contrairement aux autres qui sont effrayants.

En tout cas, j’aime la richesse des épreuves qui sont toutes différentes mais favorisent l’esprit d’équipe. La tension monte un peu plus à chaque épreuve et la nouvelle n’est pas une mince affaire pour Gon vu son adversaire mais je pense qu’il aura encore une fois l’astuce de s’en sortir.

HxH est vraiment un shonen intéressant mêlant combat, réflexion, astuce et humour dans un univers original, à la fois naïf et terrible.

Tome 4

Avec ce nouveau tome, l’histoire et les personnages commencent vraiment à prendre plus d’ampleur. Nous terminons l’épreuve de l’île avec un Gon qui a bien changé, il est beaucoup moins fade. Il se montre de plus en plus malin mais aussi plus fort dans ses résolutions. Son affrontement avec Hisoka a été très bien mis en scène avec un moment de tension incroyable et une façon de désamorcer le tout assez originale. J’aime la façon dont l’auteur aime nous prendre à contre pied. Kirua n’est pas en reste et continue à être vraiment impressionnant, tout comme Kurapika à sa façon. La seconde partie, avec la dernière épreuve, m’a fait forte impression aussi, parce qu’encore une fois le mangaka tord le coup aux clichés du genre, en nous proposant un tournoi aux règles surprenantes, qu’il nous narre aussi de manière originale et non linéaire. Du coup, le cliffhanger des dernières pages est très bien fait et donne très envie de lire la suite.

Tome 5

Un tome consacré à Kirua, je ne pouvais qu’aimer. Depuis qu’il est apparu, c’est un peu devenu mon personnage chouchou dans la série pour la dichotomie entre son apparence enfantine et ses talents d’assassin ainsi que son désir naïf de devenir l’ami de Gon. Du coup, j’ai aimé que le mangaka casse le rythme de la série pour vite expédier la dernière épreuve pour devenir Hunter et se concentrer sur ses relations avec sa famille. D’ailleurs je m’attendais à quelque chose de très sombre mais Yoshihiro Togashi a le don pour insérer tellement d’humour que même les situations les plus glauques deviennent drôles et légères avec lui, incroyable. Ainsi dans ce tome, nos amis (sauf l’un d’entre eux) deviennent Hunter, ils partent ensuite à la poursuite de Kirua et découvre un peu sa famille, puis ils repartent à l’aventure. Il n’y a pas à dire, Togashi ne chôme pas ^^

Tome 6

Après une pause dans leur apprentissage avec le tome précédent, revoilà Gon reparti en quête d’aventure et de sensations fortes. Séparés de Léolio et Kurapika, Kirua et lui ont décidé de participer au Tournoi céleste afin de s’endurcir. Avec cet arc, le mangaka introduit l’un des éléments clés de sa mythologie : le Nen, une technique permettant de manipuler son aura. Alors certes, c’est intéressant de le découvrir, le concept en lui-même me plaît, mais Togashi passe quasiment tout son tome à utiliser tous les prétextes pour en parler, le présenter, l’approfondir dans les moindres détails, et c’est trop pour moi. Je préfère quand on me présente les choses tranquillement au fur et à mesure, là j’ai l’impression comme Gon et Kirua qu’on me balance tout en même et j’ai frisé l’overdose. Heureusement, les deux compères ont tellement de potentiel qu’ils intriguent et la conception même du Tournoi me poussent à garder un oeil ouvert, surtout depuis l’arrivée d’Hisoka dans l’histoire. Mais il n’empêche que ce tome qui aurait pu être dantesque est assez lourd à lire…

Tome 7

Sûrement le meilleur tome jusqu’à présent. Comme prévu depuis l’introduction du Nen, l’histoire décolle enfin et certains mystères du permis pour devenir Hunter s’éclaircissent. Même si graphiquement, ça fait fortement penser à DragonBall, j’aime de plus en plus la mythologie de la série autour du Nen et ses différentes exploitations. Mais surtout dans ce tome, on enchaîne les combats dans lesquels Gon et Kirua l’emploient. Ils sont vraiment très doués et c’est brillamment mis en scène pour arriver à l’apothéose : le combat de Gon contre Hisoka qu’on attendait tant. Ce dernier est aussi charismatique et ambigu que d’habitude dans sa rivalité avec Gon.

J’ai vraiment trouvé ce tome super bien rythmé. Je n’ai pas été trop noyée sous les informations comme précédemment. Et surtout, je suis fascinée par les extensions possibles de cet univers maintenant qu’ils vont quitter la Tour céleste.

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Tome 8

Togashi nous fait faire une petite pause, un petit retour aux sources au début de ce tome avant de nous emporter dans un nouvel arc inattendu. Gon retourne un petit peu chez lui et c’est l’occasion d’avoir quelques bribes d’informations sur son drôle de géniteur. J’aime toujours autant l’originalité avec laquelle le mangaka mène son récit. On n’est pas dans le simple shonen avec une succession de combats, d’entraînements, et de course à la puissance. Ici, le récit est plus riche. On a un enfant cherchant son père, un monde qui regorge de pièges, des épreuves qui promettent à chaque fois d’être différentes et de nous surprendre. Ici, pour en apprendre plus sur son père Gon, s’engage dans un vaste jeu qui mélange chasse aux trésors et enchères, le tout autour d’un jeu vidéo. Franchement, Togashi sait parler au geek en nous, même à ceux ne jouant pas comme moi. Ajoutez à ça des personnages toujours en mouvement, le duo Gon-Kirua est rejoint par Léolio, tandis que Kurapika mène sa quête, seul, de son côté et qu’Hisoka a rejoint ses camarades de la Brigade fantôme. Tous les ingrédients sont réunis pour une suite explosive.

Tome 9

Encore un tome qui rompt avec ce qui le précède. J’ai d’abord été un peu perdue. Toute la première partie est consacrée à la confrontation entre la Brigade fantôme et les Bêtes de l’ombre. On suit les « méchants » au plus près de l’action dans une ambiance de film de gangster assez époustouflante mais étouffante. C’est au milieu de tout ça qu’on retrouve un Kurapika passé sans le vouloir chef de son petit groupe de gardes du corps. Il se retrouve mêlé à toute cette histoire et c’est l’occasion, enfin, pour lui d’avoir l’occasion de venger son clan. Il devient alors impitoyable et nous, lecteur, réalisons combien il a progressé depuis l’épreuve pour devenir Hunter. J’ai beaucoup aimé, il fait froid dans le dos, et en même temps grâce à lui on découvre de nouvelles utilisations du Nen. Cela donne tout plein de combats bien badass, notamment le dernier qui a encore bien des airs de DragonBall. Enfin, pour ne pas les oublier, on voit quand même un peu Leolio, Gon et Kirua qui continuent à chercher comment gagner des sous et vont se retrouver par hasard mêler à tout ça, mais c’est assez anecdotique et on aurait très bien pu s’en passer…

Tome 10

Beaucoup de stratégies donc beaucoup de blablas dans ce tome. Après un début tonitruant, où Kurapika fait l’étalage de sa nouvelle force qui a de quoi faire frémir, le rythme retombe pendant une grande partie du tome. J’ai trouvé très très long la partie où Gon, Kirua et Leolio cherchent à nouveau à se faire des sous à travers les différents systèmes d’enchères présents. Alors certes, le thème est original mais le traitement l’est beaucoup moins et plombe pas mal le rythme. Heureusement, le retour de la Brigade fantôme sur le devant de la scène ranime la flamme et surtout mon inquiétude. Il faut dire qu’ils sont tous flippants et tellement forts.

Tome 11

Un tome sous le signe de la Brigade fantôme, ça envoie enfin ! Des combats tendus et intelligents, de la stratégie, du blabla mais plus digeste, c’est quand même bien plus dynamique que dans certains tomes. Togashi équilibre mieux son récit ainsi. Découvrir un peu la personnalité du chef de la Brigade et peut-être leurs origines étaient diablement intéressant. Je regrette toujours par contre de tant ressentir l’influence de Toriyama dans les combats, mais c’était peut-être la norme à l’époque, allez savoir. En tout cas, je suis toujours autant fascinée par l’imagination dont le mangaka fait preuve dans l’invention des pouvoirs de ses protagonistes. Mon seul regret ici, est qu’au final toute cette histoire d’enchères est assez fade et mal exploitée, alors que les personnages eux sont de plus en plus intéressant, Kurapika et la famille Zoldik en tête !

Tome 12

Un bon petit tome d’Hunter x Hunter très axé sur la stratégie comme sait le faire Yoshihiro Togashi. On oublie enfin le côté ventes aux enchères pour se concentrer sur la Brigade fantôme et c’est une très bonne idée. J’aime beaucoup le jeu qui s’engage entre elle et le groupe de Gon. Je regrette juste que Kurapika ne soit pas plus mis en avant parce que c’est quand même lui qui as le plus de raison de défier ceux-ci et non Gon et Kirua que l’auteur pousse un peu trop ici. Pour en revenir à l’histoire, j’ai trouvé l’ambiance prenante. On nous distribue encore des bribes bienvenue sur la Brigade et on nous montre bien le double jeu astucieux que joue Hisoka qui est décidément un personnage ultra charismatique malgré les poses limites que lui fait prendre le mangaka. L’action est présente de bout en bout et le tome se conclut sur l’arrivée d’un personnage bien mystérieux ^^

Tome 13

Quel tome dense et quel régal. Togashi continue à nous dérouler son histoire tentaculaire l’air de rien. On commence avec une fin audacieuse mais provisoire de l’arc des Araignées où décidément, j’ai beaucoup aimé tout le développement de Kurapika qui est un personnage vraiment complexe. J’ai trouvé son duel avec Kuroro très intéressant car il change de ce qu’on peut voir dans les autres shonens. On est définitivement plus sur de la stratégie que des combats à proprement parlé.  Du coup, c’est très malin et on joue en même bien sur les émotions des uns et des autres. Ainsi, le personnage de Pakunoda qui était passée assez inaperçue avant, m’a beaucoup plu ici. Quant au pauvre Hisoka, j’ai beaucoup ri de sa déconvenue et de la nôtre après toute cette montée en puissance… pour rien au final xD

Passé la partie sur les Araignées et Kurapika, il ne restait plus qu’à revenir sur les enchères et Greed Island qui étaient un peu en retrait, ce que je ne regrette pas vu que j’aimais moyennement cette intrigue. Ici aussi, j’ai été prise à contrepied par la façon dont l’auteur a repris en main cette intrigue. On ne dirait pas mais Gon est plus malin qu’il n’y parait et il trouve une excellente façon de palier à leur manque d’argent et de quand même obtenir ce qu’il souhaite : entrer dans Greed Island. Du coup, on assiste à ses débuts dans le jeu et il me tarde d’en apprendre plus moi aussi.

Tome 14

Malgré cette couverture un peu mensongère (puisqu’on ne voit pas du tout Kurapika du tome…), voici un tome qui marquera encore. Togashi nous embarque dans une toute nouvelle aventure, sur fond de RPG et de Yu-Gi-Oh cette fois, ce qui est fort amusant. Comme à chaque fois, qu’il change d’ambiance, on a malheureusement droit à de longues explications qui viennent un peu trop casser le rythme. C’est dommage parce que l’univers, lui, est très plaisant avec ses nombreuses règles régissant de jeu de G.I. On découvre au fil du tome combien c’est tordu et compliqué et surtout on a droit à une belle révélation (que j’avais un peu vue venir ^^) grâce à la Brigade. Par contre, Gon n’en apprend pas beaucoup plus sur son père mais il voyage pas mal et doit faire marcher sa cervelle. Son duo avec Kirua fonctionne toujours aussi bien et j’ai aimé que l’auteur relative leur présumée force grâce à leur rencontre avec Biscuit. Celle-ci va les mettre face à leurs faiblesses mais va aussi leur proposer un entraînement d’enfer. Ce dernier passe très (trop) vite d’ailleurs pour nous, lecteur, mais devrait porter ses fruits par la suite. C’est souvent un peu ça Hunter x Hunter, la promesse de combats qui n’ont souvent pas lieu ou sont écourtés. Je le regrette un peu.

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Tome 15

Encore un tome très riche qui nous balade un peu dans tous les sens mais que c’est bon. L’arc Greed Island est décidément l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur, jusqu’à présent.

Tout commence par une nouvelle phase d’entraînement de Gon et Kirua qui est encore une fois assez originale et bien menée. Sous la houlette de Biscuit, ils entreprennent de se renforcer et de développer leur technique spéciale. J’ai aimé pour une fois qu’on sente vraiment le temps passer et que ça ne se passe pas en un claquement de doigt comme ce fut le cas jusqu’à présent. Certes, c’est rapide parce qu’ils sont doués mais ça leur prend quand même du temps. C’était d’ailleurs assez savoureux de voir cet entraînement interrompu à un moment par le retour de Kirua qui doit aller passer l’examen d’Hunter, exam qu’il emporte rapidement haut la main comme on pouvait s’y attendre de sa part, ce qui est logique vu ses progrès. On les retrouve ensuite pour les voir enfin évoluer dans le jeu et partir à la recherche de cartes, ce que j’attendais un peu quand même. Du coup, c’était assez léger et entraînant.

En parallèle, on suit ce qui se passe d’autre aussi dans le jeu : le groupe qui voulait récolter toutes les cartes en s’unissant qui se fait doubler comme on pouvait s’y attendre, mais par un inconnu un peu pour nous, alors à voir les conséquences… Et surtout, l’implication de la Brigade qui en plus de comprendre ce qui se cache derrière G.I. et de rencontrer un des maîtres du jeu, va se retrouver face à une petite énigme et une rencontre qui va hautement nous intéresser pour la suite.

Ce 15e tome est donc assez complet, je trouve. On retrouve un nombre important de phases différentes qui rendent le récit dynamique et continuent à faire découvrir G.I. Il me tarde déjà de lire la suite.

Tome 16

Après un début un peu longuet et trop bavard, comme souvent avec Togashi, on a un bon tome où nos garçons ont décidé de prendre les choses en main et de passer à l’action pour terminer le jeu.

Ils se rapprochent donc de ceux qui ont le plus de cartes et donc d’infos. On a alors une nouvelle dynamique puisqu’ils intègrent un groupe pour partir à la recherche des cartes spéciales manquantes. Le mangaka ne manque pas d’imagination en les amenant dans une nouvelle ville, la ville des pirates qui leur propose une épreuve surprenante vu le cadre. J’aime la façon dont il aime nous déstabiliser ainsi. C’est l’occasion pour notre duo de montrer ses talents mais aussi son intelligence puisqu’ils décident d’observer pour mieux revenir avec un groupe plus fort.

Ils partent donc dans un second temps à la recherche d’alliés et tombent bien sûr sur Hisoka dont le côté pédophile qui amuse tant l’auteur commence à sérieusement m’agacer. Pour moi ce n’est pas amusant de mettre ce trait en avant chez un personnage, c’est plutôt franchement dérangeant. Heureusement le reste de l’intrigue me plaît plus, avec une ville tout droit inspirée des jeux de drague à la mode, puis une démonstration de pouvoir largement inspirée de DB où j’ai eu l’impression de revoir Gotenk et Trunk. C’est amusant comme l’auteur joue avec les clins d’oeil et références.

La fin du tome est plus sérieuse avec des combats passionnants et originaux’ puisque sur fond sportif, permettant bientôt je suis sûre de montrer les nouveaux talents de nos deux bambins. Ça me tarde !

Tome 17

L’aventure Greed Island se poursuit dans ce 17e tome où Togashi ne lâche rien. Le rythme est soutenu. Pour une fois, il n’y a pas de blabla qui vient tout ralentir et ça fait du bien.

La première partie est consacrée à l’obtention d’une des dernières cartes spéciales. C’est l’occasion d’un match titanesque contre l’une des connaissances de Jin. Autant vous dire que j’ai adoré cette partie qui fut l’occasion pour Gon de montrer ses progrès, mais aussi et surtout de voir naître un très beau trio Gon-Kirua-Hisoka. Astuce, tactique et force était bien nécessaire pour venir à bout de leur adversaire surpuissant et c’était très bien, telle une montée en puissance digne de DragonBall. Cela se termine en apothéose par une belle victoire d’équipe. Dommage que les renseignements obtenus valent tellement peu le coup…

Dans la seconde partie, on repart dans les affrontements de bandes entre ceux qui ont quasiment toutes les cartes. Si c’est amusant de voir l’aspect stratégique et le jeu du chat et de la souris des adultes, la nouvelle phase d’entraînement de Gon m’a vite agacée. Heureusement qu’on n’en voit pas grand-chose. Je préfère largement voir les manigances auxquelles se livrent les adultes pour tenter de l’emporter l’un sur l’autre. C’est encore une fois très malin et je dois avouer que quand les petits arrivent à la fin, ils semblent eux aussi avoir un bon plan par devers eux.

A côté de tout ça, Hisoka a rejoint la Brigade fantôme qui semble bien avoir trouvé un effaceur de nen pour Kuroro. Ça me tarde de voir aussi cette partie de l’intrigue avancer. J’ai hâte, j’ai hâte. Un tome vraiment passionnant à suivre.

Tome 18

Nous voici déjà arrivé à la fin de l’arc de Greed Island qui est vraiment celui que j’ai préféré jusqu’à présent tant il était riche et facile à suivre en même temps.

Tout commence ici par de beaux duels entre Gon-Kirua-Biscuit et la bande de Boomer. C’est rapide et dynamique mais c’est l’occasion pour chaque membre du trio de montrer ses techniques spéciales. Si c’est toujours aussi simple et efficace du côté de Kirua, c’est plus surprenant pour Biscuit, et surtout plus dur pour Gon qui montre encore une fois quel jusqu’au-boutiste il est. J’ai beaucoup aimé que l’auteur ose laisser Gon aller aussi loin, malheureusement tout est un peu fichu en l’air par le tour de passe passe qu’ils font après les duels. Alors certes, ça montre une fois de plus qu’ils avaient pensé à tout mais c’est un peu trop facile et ça annule le culot que j’avais trouvé au mangaka.

Bref, G.I c’est fini. Toutes les cartes sont réunies et l’épreuve finale fait un peu pied de nez après toutes ces épreuves mais l’auteur aime bien ça, alors ça m’a amusée. Du coup, la fin du jeu est bien moins marquante que le chemin parcouru à l’intérieur. Je regrette juste que l’on ait toujours aussi peu de réponses sur Gin/Jin. Par contre, je trouve le gain intéressant même si je n’aurais pas fait le même choix que Gon.

Maintenant, on s’embarque dans une nouvelle aventure qui a l’air encore plus sombre et flippant que la précédente avec sa reine mangeuse de chair humaine. Il me tarde de découvrir ça et ça me plait que ce soit lié avec le premier hunter que Gon ait rencontré. J’espère juste qu’en parallèle, on n’oubliera pas de continuer à suivre la Brigade fantôme qui semble elle aussi avancer sur une nouvelle voie vu qu’elle a enfin trouvé son effaceur de nen. Affaire à suivre.

Tome 19

Comme je le pressentais, on entre dans une nouvelle dimension de la saga avec l’arc des Kimeras ants. C’est d’un devenu bien plus sombre, glauque pour ne pas dire gore et rien ne nous est épargné. La tension est palpable au fil des pages.

On suit Gon et Kirua, qui débarquent avec Kaito dans le pays où se sont réfugiées les fourmis de la Reine. On comprend de suite qu’ils ne sont pas là pour rigoler. Chapitre après chapitre, Togashi nous dévoile l’univers qu’il a créé autour de ce nouvel ennemis. Un univers qui est un mélange de caractéristiques du règne animal et du nôtre, au fur et à mesure qu’elles s’imprègnent des hommes. C’est glaçant. Togashi a une imagination de dingue pour faire ça, parce que c’est vraiment flippant de les suivre dans leur quête de nourriture pour la Reine.

Du coup, les choses ne sont vraiment pas simples pour nos deux garnements et c’est peut-être la première fois qu’ils sont obligés de vraiment prendre les choses au sérieux parce que leur vie est en danger. Plus de phases d’entraînement, c’est sur le tas qu’ils apprennent et qu’on voit leurs pouvoirs évoluer, ou dans le cas de Kirua se mélanger avec leurs « talents naturels ». Cela donne un tome dynamique, très tendu où il est difficile de se relâcher tant le danger est à chaque coin de page. C’est différent et j’aime beaucoup. J’espère que le mangaka aura le culot d’aller jusqu’au bout et de nous proposer quelque chose de violent, sombre et final.

Par contre, on commence clairement à ressentir le relâchement de Togashi dans les derniers chapitres où les dessins se font de plus en plus brouillons et les décors absents :/

Tome 20

Ahala Togashi a le don pour me surprendre mais pas toujours dans le bon sens. Je m’attendais à plonger tête la première dans ce nouvel arc, mais me voilà freinée à peine entrée dedans. En effet, ce tome marque une pause dans le combat de Gon-Kirua contre les Kimeras Ants.

Après avoir frôlé la mort, ils se sont rendus compte qu’ils devaient devenir plus fort alors rien de tel qu’un petit entraînement organisé par leurs seniors hunters… Bof bof, on repassera pour l’originalité, surtout quand on en profite pour nous faire revenir Biscuit et qu’on introduit un personnage ressemblant à Sadako et un autre à Jojo… C’est d’un flagrant ! Togashi où est passée ton imagination ? L’entraînement est long et poussif, avec encore une fois un focus malvenu sur Gon, tandis qu’on expédie Kirua en une page. Et son adversaire est bateau au possible.

Heureusement, du côté du trio des Hunters qui ont pénétré sur le territoire des Kimeras, on a au moins un peu d’action plus virile, si je peux dire. Mais encore une fois, c’est à peine esquissé. D’un côté, on a l’impression qu’on ne nous montre pas assez les choses et de l’autre que l’histoire se traine. C’est un drôle de sentiment et ce n’est pas la baisse de qualité des dessins sur certaines planches qui va arranger les choses. Allez, on se reprend !

Tome 21

Je commence à trouver cet arc de plus en plus fouillis et le dessin de plus en plus léger par endroit. On se perd dans cet arc sur les kimeras ants. On nous fait des promesses et au final bien peu sont tenues. Certains passages sont trop longs alors que d’autres prometteurs sont écourtés. Je ne suis vraiment pas fan des choix de Togashi.

Bref, on suit de façon sporadique les entraînements, les combats et les interrogations personnelles de Gon et Kirua. Il y a un gros potentiel et pas mal de tension autour de Kirua mais Togashi y coupe court trop souvent, du coup, on n’a pas le temps de ressentir la claque que ça annonce. Quel dommage avec ce personnage que j’adore depuis le début. Gon est bien plus binaire et moins intéressant à mon goût et son histoire ici est fade au possible avec son rendez-vous amoureux (mais qu’est-ce que ça fiche ici ?!). Après oui, il va retrouver son cher Kaito et ça va l’énerver, du coup il va dégager plein d’énergie, mais oulala quelle surprise pour le lecteur ! …

Heureusement, du côté des kimeras il se passe plus de choses, mais ce n’est pas forcément mieux organisé. La naissance du roi est bien trop vite expédiée par exemple. De plus, il ressemble bien trop à Cell (DragonBall) et ça m’a de suite fait lever les yeux au ciel, sachant que son parcours ensuite nous rappelle bien des choses. Je cherche vraiment l’originalité dans cet arc… Oui c’est un méchant surpuissant et alors ? Il fait bien moins peur dans un sens que d’autres adversaires rencontrés précédemment, idem pour ses sbires.

Quant à l’alliance des kimeras survivants avec les hunters, ce n’est pas une mauvaise idée mais j’attends de voir ce que ça pourra donner, j’ai peur encore d’un coup d’épée dans l’eau… Après, j’ai quand même envie de voir le vieux à l’oeuvre.

Comme ma chronique, ce fut donc pour moi un tome confus et peu attirant. Je suis déçue.

Tome 22

Encore un tome coupé en deux, mais cette fois la première partie exclue complètement Gon and Co pour permettre de retrouver à ma grande surprise la Brigade fantôme. Certes, c’est sympa de revoir certains de leurs membres et de découvrir leurs pouvoirs lors de combats assez pêchus, mais on se demande un peu ce qu’ils viennent faire là. Ils donnent en plus l’impression de vraiment se balader. Je comprends que Togashi veuille montrer que la menace touche tous les coins du monde même le leur mais c’est amener un peu comme un cheveu sur la soupe…

Quant à la seconde partie, on y retrouve bien sûr notre duo occupé à perturber le plan du Roi des kimeras. Mais honnêtement, j’ai trouvé ça fort long et confus. Je n’ai pas tout compris de ce qui se passait autour de la sélection, puis de l’élection. J’ai eu l’impression d’avoir loupé tout un passage de l’histoire (c’est peut-être le cas…). Je n’ai pas trouvé ça très prenant non plus puisqu’on passe notre temps à voir Kirua courir à droite à gauche, pareil pour Gon, et à fuir on ne sait quelle menace ou parfois à courir au devant, tandis que d’autres hunters font des micro apparitions. Je ne suis vraiment pas fan…

Tome 23

J’ai trouvé un léger mieux dans ce tome même si l’ensemble reste très brouillon pour moi, comme si l’auteur balançait sans prévenir les idées qu’il venait d’avoir comme ça sans préparation…

Je me répète mais on continue à suivre Gon et Kirua dans leurs aventures. Chacun étant séparé de l’autre, ils trouvent de nouveaux alliés assez inattendus parmi les chimères. J’ai bien aimé le combat de Kirua, qui montre encore une fois combien il est dangereux. Il est d’une efficacité terrifiante et n’a peur de rien (façon de dire…). Quant à Gon, il est toujours aussi « simple » si je peux dire, en faisant ainsi confiance aux gens si rapidement.

Mais ce qui m’a le plus plu et amusé, ce fut de voir le Roi des chimères vouloir devenir aussi le roi toutes catégories du monde et pour cela il affronte tous les champions des jeux de plateau. C’est assez inattendu et en plus, on le voit nouer des liens avec une jeune aveugle. Je n’avais pas vu venir ce twist assez saugrenu.

Du coup, tout le monde étant un peu occupé à des choses secondaires, pour nous faire patienter les seconds couteaux entrent en action à l’image de Nov (?) et Morau qui préparent le terrain pour la suite.

Un tome encore de transition et d’attente avant l’affrontement avec le Roi des chimères. Que c’est long…

(Par contre, quid de ces carrés de censures lors des combats de Kirua. Ça vient de l’éditeur fr ou jap ?)

Tome 24

J’ai l’impression que cette histoire par de plus en plus en cacahuète. J’ai le sentiment que ce tome est un bon gros tome de transition là pour nous faire patienter et pourtant, j’ai aimé cette lecture. Pour une fois, j’ai l’impression d’avoir vraiment de quoi me mettre sous la dent.

J’ai aimé voir le Roi évoluer encore au contact de Komugi et voir celle-ci progresser aussi. Les questions qu’il commence à se poser sont tout à fait légitime et lui donnent plus de crédibilité qu’avant où il se contentait juste d’être un gros méchant super fort, qui a super faim… En parallèle, on voit ses gardes s’agiter un peu, normal, surtout celui qui est le plus proche de lui. Mais je continue à trouver leur relation assez surfaite.

Non, ce qui m’a le plus intéressée, c’est vraiment toute la mise en place du plan des hunters. On voit bien chaque étape lors desquelles chacun tire parti de ses forces. C’est sympa de les voir tous travailler ensemble et même faire appel à des alliés inattendus. La menace est certaine, on ne la minimise pas. L’incursion de Nov est très parlante en cela. Du coup, il y a pour une fois un certain équilibre entre les vétérans et nos jeunots, ça change. Il me tarde de voir le nouveau Kirua et le nouveau Gon en action.

Et maintenant que toutes les pierres sont posées vivement que ça bouge. J’espère que ce sera fort et sanglant !

Tome 25

Oui ce n’est pas bien original, on est en pleine course de montée en puissance, grand classique des shonens, mais j’ai vraiment pris mon pied dans ce tome. Sous tous les blablas dont Togashi aime ponctuer ses pages, on a une histoire à nouveau dynamique et nerveuse où les pages se tournent à une vitesse folle. L’attaque du palais du roi est rondement menée mais avec une bonne dose d’imprévu qui vient tout pimenter et j’en suis ravie. Comme l’avait pressenti Kirua, rien ne ma se passer comme prévu. Notre fine équipe va, sans le vouloir, se retrouver épaulée par des vétérans dont la mise en route du plan correspond au leur. En plus, ça tombe pile poil quand le Roi lui-même a désorganisé sa garde. Bref, ça déraille dans tous les sens et ça pétarade aussi.

Malgré les échos constants à DragonBall, j’ai trouvé la mise en place des différents groupes de combattants originale et prenante. J’ai aimé les scènes de combats, courtes et dynamiques. On sent que ça peut prendre une vraie ampleur avec de futurs moments dantesques où chacun irait au bout de ses limites, limites physiques mais aussi peut-être morales et c’est là que ce serait le plus intéressant. Il me tarde vraiment d’ouvrir le prochain tome !

Tome 26

Je pensais qu’on allait enfin entrer dans le vif du sujet avec ce tome mais en fait ce fut encore bien longuet. La narration à la troisième personne est de plus en plus lourde et plombe complètement le rythme et le plaisir de lecture. Les dessins sont assez catastrophiques par moment, montrant clairement la flemme de Togashi pour finir de dessiner ses personnages/ ses scènes. L’ensemble est beaucoup trop long. On passe d’un personnage important à des personnages secondaires qui ne font pas vraiment avancer l’histoire. Certes certains se découvrent de nouveaux pouvoirs mais ça a peu d’incidence. On n’a toujours pas vu l’ombre d’un combat important et ça blablate beaucoup à droite à gauche pour rien au final. Seul l’épisode de la rencontre entre Gon, Kirua et Pitô transpirait la tension mais on se doutait assez vite de la décision qu’allait prendre Gon, donc ça n’avait que peu d’enjeu au final. Je suis vraiment déçue pour le moment par cet arc qui traîne beaucoup trop en longueur et fait des promesses qu’il ne tient pas…

Tome 27

Encore un tome où Togashi nous fait poireauter tout du long pour pas grand-chose. Pourtant cela démarrait bien avec un Kirua effrayant d’efficacité quand il montre ses nouveaux pouvoir en action, lors d’un combat rapide mais saisissant. Malheureusement après on retombe dans les mauvaises habitudes du mangaka dans cet arc : du délayage à outrance à l’aide des personnages secondaires. Pendant que Gon continue à attendre dans une ambiance tendue à souhait, Morau et Knuckle sont au coeur des combats, mais ceux-ci peinent à m’intéresser tant j’attends les autres. Du coup, je les ai trouvés forts longuets. Heureusement que l’auteur a la bonne idée d’en profiter pour faire évoluer aussi bien le physique que le mental de leurs opposants, cela rend l’arc plus complexe, avec une notion de gentils et de méchants bien floue. Ce qui m’amène au combat entre le Président et le Roi qu’on attend déjà depuis plusieurs tome, il commence à peine ici mais je sens déjà le pétard mouillé et j’espère me tromper… Par contre, le Roi devient enfin plus intéressant maintenant qu’il commence à avoir une personnalité et des idées, ce qui forcément va ébranler le camp en face. Il me tarde d’entrer enfin dans le coeur du sujet ^^

Tome 28

Je ne sais que penser de l’évolution de l’histoire, c’est assez particulier. Il y a des points que j’ai bien aimés, comme la construction de ce tome, et d’autres qui m’ont profondément dérangés, comme la morale au combat entre le Roi et Netero.

J’ai bien aimé voir l’ensemble des combats et des personnages avancer pour converger vers la rencontre entre Gon et Pitô, même si honnêtement ça n’aurait pas dû être l’apothéose vu la puissance de Gon… D’ailleurs certains combats et échanges étaient complètement ridicules, pour ne pas dire hors propos, comme celui entre le poulpe et le loup/renard… Je trouve aussi la main mise de Gon sur Kirua de plus en plus malsaine et je trouve ça dérangeant qu’un mangaka ait de telles idées…

Pour en revenir à l’histoire, il nous fait mariner pendant tout le tome concernant le grand combat qu’on attendait entre Netero et le Roi, et au final, c’est beaucoup de poudre aux yeux. Le combat n’est pas aussi impressionnant que prévu. Encore une fois dans HxH, c’est avant tout le combat de deux volontés et ici, ce n’est pas celle de Netero, qui représente l’humanité, qui est la plus honorable. Son choix de jouer les kamikazes alors que le Roi était prêt à parler me dérange profondément. De la même façon, je trouve aussi les actions de Pufu et Yupi dans les dernières pages malsaines et le message renvoyé par Togashi sur la « mère » est assez troublant. Je me dis quand même que cet homme a pas mal de choses à régler dans sa vie pour produire une telle oeuvre ^^! Après cela relance bien l’histoire, c’est tordu à souhait et donc surprenant, ça donne envie de continuer et tout, mais moralement ça a du mal à passer chez moi…

Tome 29

Maintenant que ce combat avec Netero est dernière nous, on peut avancer à nouveau dans l’histoire. Dans ce tome, on se concentre donc à la fois sur la transformation du Roi Meruemu et sur le combat tant annoncé entre Gon et Pitô.

Je vais commencer par ce dernier qui m’a vraiment soufflé. Alors certes, je ne comprends pas d’où viennent les nouvelles capacités de Gon qui sont juste dantesques mais qui doivent aussi être lourdes de conséquences, mais narrativement c’est une claque. J’ai pris un énorme plaisir à le voir se transformer (en dehors de sa chevelure à la Raiponce lol) et combattre Pitô. C’est brutal, bref et incisif. Parfait pour quelqu’un qui n’aime pas que ça s’éternise comme moi.

En ce qui concerne le Roi, ça se complique. Sa relation avec ses subalternes est devenue un peu chiante à lire honnêtement. Ils sont censés ne faire qu’un maintenant mais on les voit encore, bon déjà, je ne trouve pas ça hyper cohérent, passons. Ensuite il a perdu la mémoire, alors savoir pourquoi, et bien sûr inconsciemment il a été influencé par tout ce qu’il a vécu. Il est donc devenu beaucoup plus humain et il s’interroge sur beaucoup de choses. Pufu et Yupi vont donc se livrer à un vrai jeu du chat et de la souris pour lui cacher l’existence de Komugi qui pourrait tout bouleverser. C’est assez amusant à suivre même si répétitif et pas forcément léger à lire à cause de la narration assez lourde de Togashi. Mais j’ai bien aimé que ça implique les hunters et leurs alliés encore présents et que ça fasse paraître le Roi sous un meilleur jour. Je m’interroge juste sur la direction que l’auteur veut donner à tout ça parce que ça reste assez flou pour moi et que je ne vois pas trop comment tout le monde va s’en sortir sauf pirouette…

Par contre, graphiquement, c’est vraiment la débandade par moment. L’apparence des personnages change sans arrêt. On passe d’une page super bien faite à quelque chose de très pauvre. C’est très frustrant.

Tome 30

L’arc des Kimera Ants se termine un peu comme je le craignais, par une pirouette dont Togashi a l’habitude. Je le regrette un peu et en même temps, j’ai l’habitude avec lui. Il fait monter la sauce mais ne sait pas très bien gérer et conclure ensuite. Donc contrairement à ce que pensent certains, je ne vois pas du tout une course à la puissance chez lui, en tout cas pas au moment de conclure un arc.

Ici, on se retrouve plutôt dans une situation fort triste et dramatique entre un Roi devenu humain qui est désormais condamné, et un hunter qui s’est transformé en monstre et est entre la vie et la mort. Chacun a repoussé ses limites à ses dépens. J’ai beaucoup la fin du Roi, ça m’a touchée, c’était beau. Ses sbires ont aussi eu ce qu’ils méritaient à leur façon. Quant aux dernières fourmis une réponse toute trouvée, mais un peu facile, leur fut apportée.

C’est l’occasion pour Togashi de se lancer dans un nouvel arc qu’il devait couver depuis un petit moment, un arc sur la politique hunter. On découvre ainsi comment est régi le monde dans lequel ils vivent. C’est un monde avec des gouvernants cruels, qui savent parfaitement manipuler les foules et les hunters n’y échappent pas. Le Président Netero étant mort, il faut lui trouver un successeur. J’aime bien la façon dont le vote se met en place avec les Junishin pour chapeauter ça et quelle surprise (ou pas) d’y retrouver Jin ! Il me tarde de découvrir un peu plus cette nouvelle histoire, surtout qu’on doit suivre en parallèle les manoeuvres de Kirua pour aider Gon et le rétablissement (ou pas?) de ce dernier.

Tome 31

Sans oublier ce qui s’est passé contre les fourmis, nous voilà embarquer dans une nouvelle aventure où les dessins de Togashi semblent redevenir meilleurs. L’histoire semble se partager en deux intrigues entre lesquelles le mangaka a trouvé le bon équilibre dans ce tome. On a d’un côté la quête de Kirua pour soigner son ami Gon, et de l’autre l’élection du nouveau président qui se poursuit.

Cette dernière intrigue pourrait être lourde (vu tout le blabla autour) si elle occupait plus d’espace. Alors le peu qu’on en voit et surtout les ellipses qu’on y fait me vont très bien. De plus, je trouve que les magouilles politiciennes sont assez bien rendues.

Pour ce qui est de Kirua, je suis totalement fan. C’est une intrigue qui permet à la fois de voir son profond attachement à Gon mais également d’en apprendre plus sur sa famille. Et quelle surprise avec le nouveau personnage qu’il apporte ! Impossible de le voir venir. Les répercutions que cela peut avoir sur l’histoire sont plus qu’intéressante. De plus, comme ce serait trop facile de guérir Gon aussi vite, l’auteur nous a ajouté une jolie course poursuite bien tendue avec la famille Zoldic où on a le plaisir de retrouver Irumi et Hisoka.

C’est donc un tome très intéressant à lire, bien rythmé, dans lequel j’ai trouvé plein de choses que j’aimais dans Hunter x Hunter avant que l’auteur s’embourbe avec ses multiples pauses.

Tome 32

Alors que j’étais bien emballée par le tome précédent, j’ai commencé à trouver que Togashi se perdait encore ici. Il semble commencer des intrigues pour ne pas vraiment les finir ou en tout cas pour les clore bien trop rapidement pour que ce soit satisfaisant. Les dessins perdent aussi en qualité, on a un chapitre entier qui ressemble plus à un brouillon qu’autre chose, sans parler de certaines pages des autres chapitres… C’est décevant.

Les deux intrigues précédentes continuent à être menées en parallèle. Je trouve toujours l’équilibre entre les deux assez bon. Le mangaka sait quand basculer de l’une à l’autre et laquelle pousser le plus selon l’intérêt de l’histoire. Pour ça, rien à dire.

Cependant, je trouve que la guérison de Gon est bien trop rapide (on ne voit presque rien…) et son rétablissement comme son retour dans l’historie arrive plus vite que l’éclair. Bof. Oui, je sais on est dans un shonen, mais quand même… Heureusement, il y a toujours pour ce qui tourne autour de Nanika/Aruka qui m’intéresse, même si c’est parfois bien compliqué à suivre (et que la traduction n’aide pas…), et j’ai trouvé très belle, l’évolution de Kirua qui prend enfin son indépendance.

C’est aussi le moment de clôturer l’élection du nouveau président. Heureusement parce que le Rat devenait un peu lourd avec les chemins tortueux que ses manigances prenaient. C’était cependant prenant de voir enfin de l’intérieur la politique des Hunters et la pirouette finale m’a bien amusée. Cependant, c’est très vite oublié ou profit d’un nouveau problème que se pose à eux et qui semble sortir de nulle part… Je ne sais encore qu’en penser.

Du coup, j’ai l’impression que ces tomes que j’ai quand même pas mal appréciés n’étaient en fait qu’une transition et c’est bien dommage. Pour finir, dans le genre coup d’épée dans l’eau, il y a bien la rencontre Gon-Jin qu’on attendait depuis les débuts, mais ce n’est qu’une vaste rigolade. J’ai d’ailleurs l’impression que l’auteur lui-même en est conscient puisque les hunters qui houspillent Jin sont le reflet exact du lectorat du titre… Togashi se moque bien de nous V.V

Tome 33

Un tome très bavard, peut-être trop même parfois tant je l’ai trouvé long à lire. L’histoire prend un tournant qui me plaît avec la mise en place de cette expédition pour un Nouveau monde mystérieux et dangereux. Mais il y a beaucoup trop d’explications de tout et de rien qui n’apportent parfois pas grand-chose. Ça casse bien souvent le rythme, voire ça enlève tout rythme et c’est pénible. Si j’enlève tout ça, je me retrouve avec de nouveaux personnages charismatiques et tortueux comme j’aime, Jin, le père de Gon, en tête ^^ J’ai adoré retrouver Kurapika également, qui est plus sombre que jamais. Je trouve juste un peu gros la façon dont il accède à ses nouvelles responsabilités. J’ai trouvé intéressante l’introduction de cette nouvelle famille, royale cette fois, pleine de tarés potentiels, à laquelle on va être confronté dans le cadre de l’expédition mais également de la quête de vengeance de Kurapika. Tout s’entremêle assez bien.

En tout cas, l’univers de HxH se complexifie. On découvre des menaces encore plus terribles que les Kimeras, et Togashi redistribue complètement les cartes du monde connu. Difficile à imaginer. Par contre maintenant qu’on a entendu parler en long en large et en travers de la préparation de l’expédition et de la tentative de l’en empêcher, il va me falloir un peu d’action dans le prochain tome sous peine de m’endormir xD

Tome 34

On peut dire que Togashi aime bien s’amuser avec nous. Après plusieurs tomes, parfois interminable, sur la préparation de l’expédition pour le Continent inconnu, celui-ci est complètement relégué au second plan pendant les 3/4 de ce nouveau tome. A la place, l’auteur nous sort d’on ne sait où un combat dantesque entre Kuroro et Hisoka. Alors certes, on l’attendait depuis des plombes mais il tombe ici comme un cheveu sur la soupe et sa présence à ce moment de l’histoire n’a ni queue ni tête, un peu comme les veines explications du mangaka à la fin du tome…

Passons cela. J’ai beaucoup aimé ce combat même si les débuts furent un peu difficile, encore une fois à cause de tout le blabla que Togashi pense nécessaire avant que l’affrontement commence vraiment. C’est agaçant de le voir chercher à tout tout nous expliquer avant même de voir les personnages en action. Je n’aime pas trop cette façon de faire qui casse le rythme et le plaisir de lecture. Heureusement, la suite relève grandement le niveau avec un Hisoka effrayant aussi bien par sa folie que par sa technique et sa violence. Les planches rendent très bien cela avec des compositions vives et dynamiques qui font éclater sa force. C’est une vraie leçon que le maître nous donne ici après tant de tomes plutôt moyens côté dessins. Face à Hisoka, on a un Kuroro d’une astuce folle. C’est un génie de la stratégie. Mais du coup, petite insatisfaction de ma part de ne pas vraiment le voir se battre directement avec Hisoka mais toujours pas le biais d’un autre médium. J’aurais aimé un combat plus « viril » et moins psychologique parfois, même si je comprends que les choix faits correspondent bien aux personnages. C’est en tout cas un combat à mort et Togashi va jusqu’au bout, avec quand même une pirouette dont il a le secret à la fin, qui va relancer l’intrigue de ce côté et bien inquiéter la Brigade dans les temps à venir.

Passé ce long chapitre, on revient enfin à l’expédition dans les dernières pages, et là l’auteur s’amuse à faire tout plein de références à ce cher One Piece. Les clins d’oeil sont plus qu’appuyés et cela m’a bien amusée. Mais on revient aussi assez vite à l’intrigue avec un focus intéressant sur la guerre de succession qui s’engage entre les princes du Kakin. Comme nous sommes maintenant à bord du navire, cela donne un huis clos bien stressant digne d’Agatha Christie où Kurapika va avoir son rôle à jouer. J’aime déjà beaucoup ce que j’en vois avec les princes qui ont chacun leurs intérêts, les espions qu’ils envoient, les plans qu’ils montent, la menace inconnue qui se dévoile… Ça engage le titre sur une voie encore inédite mais très séduisante.

Tome 35

Zut, ça y est, j’ai rattrapé mon retard sur cette série et je vais maintenant devoir attendre les sorties sporadiques de l’auteur… Quel dommage surtout avec une histoire qui prend une tournure qui me plait énormément.

On reste dans la lignée des derniers chapitres du tome précédent avec l’arc sur la guerre de succession du Kakin. La situation est extrêmement tendue, chacun cherchant à faire avancer ses pions sans se faire attraper pour les autres, mais aussi chacun essayant de découvrir les secrets des autres. C’est un véritable jeu d’échec qui se met en place et à ce jeu-là, Kurapika se révèle très doué vu que c’est un vrai stratège né. On est donc en plein thriller psychologique avec des références directes à la fois à Agatha Christie mais également à Jojo Bizarre’s Adventures pour le côté fantastique.

Car en effet, Togashi a la bonne idée d’associer une créature de nen à chaque « Prince » et mon dieu que ces créatures donnent des frissons. L’auteur développe encore son univers en nous les faisant découvrir et en nous expliquant comment elles fonctionnent. Elles viennent changer la donne et compliquer encore plus la guerre à laquelle se livrent les princes. Du coup, entre les princes, leurs créatures, les milices et autres gardes du corps, on a vraiment de quoi faire. Cela donne un tome très riche et complexe avec plein d’éléments nouveaux à assimiler.

J’aime assez cette parenthèse avant la grande aventure qui nous attend sur le Continent inconnu, ça permet de faire de la traversée un vrai élément narratif. Maintenant, le fait de savoir que je vais lire un tome par ci par là me mine un peu…

Tome 36

5 mois après m’être mise à jour sur la série, voici déjà un nouveau tome, l’attente n’aura pas été trop longue pour moi. Malheureusement la lecture, elle, le fut ! J’ai trouvé ce nouvel opus particulièrement indigeste et encore j’avais la chance que ce qui précède soit encore frais dans ma tête, je n’imagine pas pour ceux qui suivent la parution française…

On reste dans le même univers, on est toujours en pleine guerre de succession à bord de cette baleine flottante en direction d’un nouveau continent. Les morts sont toujours légion et on ne sait toujours pas qui est derrière tout ça. L’enquête se poursuit donc, mais je n’ai pas eu le sentiment d’avancer d’un pas ici. Kurapika fait partie de ceux qui mènent l’enquête et en même temps il donne aussi des cours de Nen à d’autres gardes maintenant. L’ensemble donne des dialogues, monologues et pensées interminables sur les différents concepts du Nen et ses possibilités, ainsi que sur les pouvoirs des uns et autres, entre faits et suppositions. C’est extrêmement lourd à lire et très peu intéressant.

Les rares moments où j’ai sorti la tête de l’eau, c’est quand nous sommes sortis de là pour aller sur les ponts inférieurs à la rencontre de la Brigade fantôme qui recherche Hisoka, le grand absent de ce tome. Une fois de plus, le groupe a beau ne rien faire d’extraordinaire, il n’en dégage pas moins un charisme incroyable et une aura de dangerosité rarement égalée. Grâce à eux, on apprend un petit peu comme différents groupes mafieux en lien avec les princes régissent tout ce qui se passe là-dessous. C’est très sympa même si ici aussi, ça parle trop et ça avance peu.

J’ai donc connu meilleur de la part de Togashi. J’espère que l’histoire va se réveiller parce que pour le moment cet arc est incroyablement lourd pour pas grand-chose au final. Il manque les traits de génie dont l’auteur était capable.

PS/ Je ne supporte plus de voir les filles appelées « princes » elles aussi !

Ma note : 15 / 20

20 commentaires sur “Hunter X Hunter de Yoshihiro Togashi

  1. J’ai récemment lu le T1, et comme toi je trouve cela classique mais avec de belles promesses d’aventures. Apres oui, la narration est un peu lourde parfois avec pas mal d’infos d’un coup. C’était sympathique et je lirais le 2 quand j’en aurais l’occasion 😊

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  2. J’ai lu la série pratiquement en entier, et j’ai adoré jusqu’à l’un des derniers arcs, que j’ai trouvé catastrophique au niveau du dessin qui virait au crayonné … mais jusque bien le 20ème, c’était l’éclate. Je suis fan du mangaka qui avait déjà sorti Yuyu Hakusho, je ne sais pas si tu connais ❤

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    1. Oui, j’ai entendu parler des problèmes de dessin dans certains tomes après qu’il ait été malade, je crois (?). Mais ce que tu dis sur l’histoire me rassure un peu dans un sens, au moins, j’ai de quoi voir venir ^^
      Oui, j’ai entendu parler de Yuyu Hakusho mais pareil, je ne l’ai pas lu, ce sera peut-être à faire quand je serai à jour sur HxH 😉

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      1. Oui il a été malade et a continué à bosser. Non seulement je trouvais que le dessin virait au minimaliste en mode catastrophe mais pour moi l’histoire partait en cacahuète en prime … Mais le début est vraiment cool, c’est ce qui m’a d’autant plus déçue. Tu vois, c’est ce genre de shonen dont je suis fan et que je voudrais faire découvrir aux gamins … mais j’ai peur que ce soit un peu violent (enfin c’est surtout Yuyu ça XD). J’ai hâte que tu découvres tout ça !

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  3. Je trouve. On est plus dans la violence pure dans les combats au début, Yuyu a ce côté voyou limite yakuza … c’est le sentiment que j’ai tjrs eu et qui m’empêche un peu de le proposer aux gamins 😛

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      1. J’avais tout lu il y a un moment, jusqu’au tome 25 je crois. Après, tu sais, le mangaka a eu pas mal de soucis de santé, et du coup, t’avais un tome par an et encore ^^
        Du coup, il faudrait que je reprenne du début car depuis le temps j’ai tout oublié ^^
        Mais j’ai tous les tomes par contre xD

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      2. Haha, oui, même si j’en suis pas au tome que j’achète, bah je les achètes quand même 😁
        Souvent j’ai trop attendu et j’ai eu des ruptures sur certains tomes de manga, donc maintenant je me tiens à jour 😜

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    1. Ravie de te donner envie. Je te comprends, il y a tellement de séries que j’ai envie de relire après avoir lu les avis des blogueurs ><
      Ici, je prends le temps de lire tranquillement chaque tome vu que je sais que la fin n'est pas près d'arriver lol

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