Visionnages de la semaine 2024 #23

Une semaine d’expériences ! Mes films à défaut de m’avoir procuré de bons moments furent des expériences à voir. C’est du côté des séries que j’ai passé mes meilleurs moments grâce au retour que j’aime à ce format et à la diffusion surprise d’une excellente série critique sur la société japonaise. J’ai adoré ! En plus, j’arrive au bout de mon anime fil rouge depuis des mois. Je suis bien contente. Et vous, votre semaine ?

 Bonne fin de weekend à tous !

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 Blanche Neige et les sept nains de David Hand (Disney) – 1938

Le premier Disney, il fallait bien que je le revois. J’ai vite compris pourquoi je ne l’avais pas chez moi… Il a beau être culte. Il a beau être révolutionnaire pour l’époque, je ne suis pas du tout fan de l’animation : Blanche Neige manque de finitions (oui, c’est voulu) et les nains sont trop animés en contraste. Il y a des chansons que j’adore (le retour de la mine) et d’autres qui m’insupportent (un jour mon prince viendra)… L’histoire, elle, ne m’a jamais trop plu en dehors de la relation de jalousie-haine de la belle-mère et de la compassion du chasseur. Je ne suis pas très petits animaux, ni nains, tout ça et je trouve le prince et Blanche-neige tellement accessoires et avec si peu de personnalité… Bref, un objet à voir pour sa place dans l’histoire de l’animation mais pas un visionnage plaisir pour moi ^^!

Blanche Neige est une princesse d’une très grande beauté, ce qui rend jalouse sa belle-mère. Celle-ci demande quotidiennement à son miroir magique de lui dire qu’elle est la plus belle ; mais un jour, le miroir affirme que la plus belle femme du royaume est Blanche Neige. La reine décide alors de la tuer mais le garde chargé de cette tâche ne trouve pas le courage et abandonne Blanche Neige dans la forêt. Perdue, à bout de force, elle échoue dans une maison où habitent sept nains.

Adapté du livre Blanche Neige et autres contes de Jacob Grimm

Drive My Car de Ryûsuke Hamaguchi (2021) avec Hidetoshi Nishijima, Masaki Okada, Reika Kirishima…

Présent à Cannes l’année de sa sortie et provenant d’un texte de Murakami, voici deux gages me donnant envie de découvrir ce travail. Malheureusement sa longueur et sa réalisation très molle ont vite pêché pour lui et j’ai fini par m’ennuyer lors de ce film qui est une longue critique de notre société où l’on a tendance à perdre le lien et l’importance de communiquer. C’est très, peut-être trop introspectif, aussi étrange que ce qu’on connaît de l’auteur, mais avec tout de même une belle ambiance portée par ce duo entre Yusuke, le metteur en scène, et Misaku, la chauffeure. Il se passe quelque chose d’émouvant entre eux, juste dans le temps passé ensemble, les quelques mots échangés, la petite bulle que constituent leurs voyages en voiture. Mais ça reste assez vain, un peu comme la vie… Cela ne plaira pas à tout le monde mais si vous aimez ce genre d’ambiance unique, c’est à voir au moins une fois.

Alors qu’il n’arrive toujours pas à se remettre d’un drame personnel, Yusuke Kafuku, acteur et metteur en scène de théâtre, accepte de monter Oncle Vania dans un festival, à Hiroshima. Il y fait la connaissance de Misaki, une jeune femme réservée qu’on lui a assignée comme chauffeure. Au fil des trajets, la sincérité croissante de leurs échanges les oblige à faire face à leur passé. – Adaptation d’un extrait du recueil Des hommes sans femmes de Haruki Murakami.

Gorilles dans la brume de Michael Apted (1988) avec Sigourney Weaver, Bryan Brown, John Omirah Miluwi…

Absolument pas objet cinématographique, ce film est surtout l’occasion de croiser une belle performance de Sigourney Weaver dans le rôle de Dian Fossey et de découvrir son combat pour la sauvegarde des gorilles dans des lieux où elle n’était pas toujours la bienvenue tant elle dérangeait les trafics de certains. Le film cependant est daté et orienté, fait pour tirer la larmichette au spectateur. Ce n’est pas le genre que je préfère ^^!

Évocation de la vie de Dian Fossey, une anthropologue qui consacra sa vie à l’étude et à la sauvegarde des gorilles. Elle fut sauvagement assassinée le 26 décembre 1985. – Adapté du livre Gorilles dans la brume de Dian Fossey

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Eric avec Benedict Cumberbatch – Episodes 1 à 6 *Fin*

Etrange série qui rend à la fois hommage aux années 80 et nous offre une super performance de Benedict Cumberbatch qui signe son retour dans le format télé. L’intrigue, en revanche, se perd un peu. Elle démarre comme un policier assez classique sur la disparition d’un jeune garçon, fils d’un célèbre marionnettiste qui vit un peu dans son monde. Mais ensuite ça part dans trop de direction entre les problèmes de couple des parents, la potentielle maladie mentale du père et ses problèmes familiaux, ainsi que la dénonciation des réseaux de prostitutions pédophiles et autres choses glauques du genre… C’est dommage parce que je continue à trouver notre cher acteur bien convaincant en revanche.

New York, années 1980. Vincent Sullivan est le principal fabricant de marionnettes et marionnettiste du spectacle pour enfants le plus populaire d’Amérique. Sa vie commence à s’effondrer lorsque son jeune fils, Edgar, disparaît. Sans abri et aux prises avec une dépendance à la drogue, Vincent découvre que son seul compagnon est Eric, une marionnette bleue.

La maison de la rue en pente – Episodes 1 à 6 *Fin* ❤️

Série japonaise, je crois adaptée d’un roman car le scénario me dit quelque chose, que j’ai eu la surprise de découvrir sur Arte. J’ai failli la regarder d’une traite un soir où je travaillais le lendemain et ce fut dur de m’arrêter. J’ai adoré le jeu des acteurs, à défaut de la vf qui m’a vite fait passer sur la vo… Ils étaient très convaincant dans ce thriller sociétal traitant de la cellule familiale et de la place de la femme au Japon. On suit une femme au foyer en difficulté avec sa fille particulière capricieuse avec elle, dont le mari travaille beaucoup. Elle va être appelée à être jurée dans une affaire d’infanticide ce qui va la remuer et faire ressurgir des choses. La critique est âpre. J’ai souvent été révoltée voire en galère. J’avais de violente envie contre le mari, tellement hypocrite et violent dans ses propos avec sa femme sous couvert de lui faire gentiment la leçon. Idem avec la famille de celui-ci. Ils sont horribles. J’ai eu très mal pour cette mère dépassée qu’on n’a fait qu’enfoncer sous prétexte de donner des conseils de bons sens pour éduquer une enfant, sans se rendre compte 1/ de se détresse, 2/ que l’enfant était problématique. C’était très violent mais extrêmement bien écrit et fin. Un coup de coeur !

L’existence d’une mère de famille sans histoire est bouleversée par son rôle de jurée, lors d’un procès pour infanticide qui change radicalement sa vision de la maternité.

InuYasha (2000) – Episodes 122 à 135

Je continue à garder un bon rythme cette semaine et je suis désormais à 80% de la série. Chouette ! Il faut dire qu’on atteint ici un grand moment de la série et que j’attendais celui-ci avec impatience me l’étant spoiler. Un personnage important disparaît tragiquement, laissant nos héros un peu sous le choc. Alors même su les épisodes qui suivent sont assez anecdotiques, à nouveau sans grands ennemis, ils sont nécessaires pour montrer le choc que c’est, notamment pour InuYasha. J’ai alors aimé voir l’autrice se concentrer sur les relations de notre groupe de héros et faire évoluer certains couples. Il faut maintenant se reprendre et aller encore plus fort vers le grand final. Je croise fort les doigts !

Il y a bien longtemps, dans un Japon féodal effacé de notre Histoire, les Hommes cohabitaient avec les Démons. Il existait alors un joyau (le joyau des quatre âmes) qui une fois en sa possession accroissait de façon extraordinaire les pouvoirs de tout démon. Ce joyau était gardé par une prêtresse humaine possédant de pouvoirs suffisamment grands pour repousser les démons. Kikyo, la prêtresse, tomba alors amoureuse d’un demi-démon, InuYasha, qui voulait s’emparer du joyau pour devenir un véritable démon, mais n’en avait pas vraiment la force. Ils entre-tuèrent dans des circonstances éclaircies plus tard. Quelques siècles après, à notre époque, une jeune lycéenne, Kagome, tombe dans un puits du temple familial. Grâce à un fragment du joyau qui était incorporé dans son corps, elle passe dans l’époque d’InuYasha, 50 ans après qu’il ait été empenné à un arbre par l’une des flèches magiques de Kikyo. Son fragment de joyau attirant un démon, elle libère InuYasha pour qu’il l’aide à le vaincre. Kagome découvre peu à peu qu’elle détient les pouvoirs de Kikyo, et va rencontrer des tas de gens – amis ou ennemis – attachants ou non, mais toujours en rapport avec le joyau des quatre âmes.
Adapté du manga Inu-Yasha de Rumiko Takahashi

 Bons visionnages à vous aussi. A la semaine prochaine.