Sorceline de Sylvia Douyé, Paola Antista et Lowenael

Titre : Sorceline

Auteurs : Sylvia Douyé, Paola Antista et Lowenael

Éditeur : Vents d’Ouest

Années de parution : Depuis 2018

Nombre de tomes : 6 (en cours)

Histoire : Entrez dans le monde des créatures fantastiques !

Sorceline vient d’entrer à l’école de cryptozoologie pour développer sa passion : l’étude des animaux légendaires ! Analyses de comportements, soins magiques ou dressage sont au menu. Mais les places sont chères et la compétition rude pour obtenir le précieux diplôme. En plus des gorgones, vampires et autres griffons, Sorceline va devoir apprendre à mieux connaître ses nouveaux camarades. Certains deviendront ses amis ; d’autres, ses rivaux.

Mon avis :

Tome 1 : Un jour, je serai fantasticologue !

En ce moment, je continue mes explorations des séries jeunesse à succès. Après Brume et Les sortilèges de Zara, voici Sorceline, peut-être mon préféré des trois !

La série existe depuis 2018 et ce n’est que maintenant que je la découvre avec l’édition de ce tome sorti à l’occasion des 48h de la BD de 2021… Oui, j’ai du retard. Désormais la série compte 6 tomes et je compte bien aller à leur rencontre, là où j’hésite plus pour ses compagnes. Pourquoi ? Parce qu’ici nous n’avons pas un récit avec un tome = une aventure, ce que je n’aime pas trop en BD jeunesse quand il y a un format classique de 48 pages. A l’inverse, les auteurs nous propose tout juste les débuts d’une vaste aventure.

C’est dans une ambiance à la Harry Potter que, très rapidement, j’ai fait la connaissance de Sorceline, une ado voulant étudier la cryptozoologie sur l’île de Vorn où se trouve un institut pour cela dirigé par Archibald Balzar, un célèbre zoologue spécialiste des êtres fantastiques. Avec une aura toute droit tirée de la célèbre saga jeunesse et ce dès les premières pages, j’ai aimé découvrir ce lieu coupé de tout et tous où des mystères tragiques vont avoir lieu et pousser notre héroïne à mener l’enquête avec ses camarades.

L’influence d’Harry Potter est évidente à chaque recoin de page mais ici les auteurs vont bien plus vite et malheureusement ou heureusement selon le public ils ne s’attardent pas sur les détails pour plonger directement dans l’aventure. Déjà qu’ils ne sont pas nombreux, des camarades de Sorceline disparaissent très vite ou sont victimes de maléfices. Les autres doivent réagir et parfois accompagnés, plus souvent dans le dos de leurs professeurs, ils vont tenter de résoudre ces mystères. Magie, créatures, ascendances tout va y passer et j’avoue y avoir trouvé un certain charme sous le trait des auteurs.

En effet, même si ça va trop vite pour moi et que l’île de Vorn manque un peu de vie avec son nombre réduit d’élèves, j’aime assez la mythologie qui se met en place, avec une héroïne que tout le monde apprécie et dont les talents sont reconnus, mais qui a du mal à gérer ses émotions et est peut-être impliquée sans le vouloir dans ce qu’il se passe. De la même façon, même si c’est classique, cela m’a plu de croiser des créatures fantastiques tels qu’une vampire, une gorgone ou des fées. J’ai aimé la variété des personnages derrière les clichés qu’ils trimbalent. Mais surtout j’aime le trait très moderne et rond de Paola Antista, ainsi que les couleurs tantôt chaudes, tantôt froides de Lowenael. Je suis sous le charme de leur ambiance fantastico-magique gentiment sombre.

Avec ce premier tome, Sorceline démarre à peine ses aventures et je trouve judicieux de découper celle-ci sur plusieurs tomes, même si l’introduction ici est un peu rapide. J’ai trouvé beaucoup de charmes aux mystères mélangeants classiques du fantastique et réflexions intimes sur la gestion des émotions, le tout avec des ados entraînant en mode « Club des 5″ x « Harry Potter ». Je serai au rendez-vous pour la suite.

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