Livres - Mangas / Manhwa / Manhua

PPPPPP de Mapollo 3

Titre : PPPPPP

Auteur : Mapollo 3

Éditeur vf : Nobi Nobi

Années de parution vf :  2023-2024

Nombre de tomes vf : 6 / 8 (en cours)

Résumé : Il était une fois des septuplés, dont six étaient des prodiges du piano. Le septième, Lucky, subissait les foudres de leur père, l’illustre pianiste Otogami, pour qui un médiocre n’a pas le droit d’être musicien, au point que sa mère a fini par divorcer. Malheureusement, elle a ensuite été hospitalisée et Lucky a été envoyé chez une tante qui l’exploite. Alors que ses frères et sœur sont des célébrités sous le nom de sextuplés Otogami, lui n’a le droit de jouer du piano qu’à l’hôpital, et forcément tout bas pour sa mère. Un jour, celle-ci le pousse à écouter son amour du piano et à entrer au conservatoire. Armé de son PPPPPP (pianississimo pianississimo), Lucky se lance corps et âme dans la musique !

Mon avis :

Tome 1

Dans mes pêchés mignons, il y a les histoires de famille mais également les histoires de passion. Ici avec un pitch sur une famille nombreuse ayant rejeté l’un de ses enfants car pas aussi doué que les autres en musique, on fait l’alliance des deux et ça promet !

Avec ce titre, le jeune mangaka Mapollo 3 s’est vite hissé au sommet des charts japonais mais il en est aussi très vite redescendu, voyant sa série annulée au bout de 8 tomes fautes de succès dans ses derniers chapitres. Tout comme il va mettre en scène la dureté de la vie de musicien, l’auteur a lui-même vécu cela avec son manga. Un parallèle fort intéressant.

Avec son dessin très frais et assez singulier, l’auteur frappe de suite les esprits. On sent une grande vivacité derrière ce qu’il a raconté et la façon dont il le met en scène. Le scénario est classique, c’est celle d’une revanche sur la vie, mais il a aussi une dimension dramatique et émouvante qui a su me séduire, grâce à l’envie du héros, Lucky, de réaliser son voeu pour faire plaisir à sa mère mourante. L’auteur en fait des caisses et pourtant cela fonctionne sur moi. Pourquoi ? Parce que je ne peux m’empêcher d’avoir envie de soutenir ce jeune garçon à la dérive.

J’aime les gentils personnages d’outsiders. Lucky est en la parfaite incarnation. Une fois de plus, l’auteur reprend des topos du genre avec le gentil garçon qui porte un masque pour cacher sa tristesse, avec sa vie de Cendrillon ou encore avec le talent caché qu’il porte en lui, mais qu’importe ça fonctionne et ça touche. On se plaît à le suivre et l’encourager. On aime le voir se bouger, avancer et progresser. C’est un beau personnage. 

La façon dont l’auteur représente la musique a aussi beaucoup de charme. Il n’hésite pas d’abord à montrer le monde cruel et très sélectif que c’est, où rares sont les élus. Le héros en est d’ailleurs la première victime, mais pas la seule. A ses côtés, on regardera, des étoiles dans les yeux, le génie de ses frères ou la force de ses camarades du conservatoire, mais la trouvaille n’est pas là. Elle est dans la façon dont l’auteur nous fait réaliser que la technique seule ne compte pas, mais que c’est l’âme qui compte. Et sa façon de le représenter à travers des scènes où le héros parvient à donner vie à sa musique et à faire pénétrer dedans celui qui écoute, lui donnant carrément des hallucinations, est une trouvaille percutante ! Alors certes, sa musique manque de force d’impact mais l’émotion est déjà là, elle. 

Ce premier tome est donc une fort jolie entrée en matière, pleine de clichés, oui, mais aussi avec de belles directions prises déjà. J’ai également apprécié le cadre volontairement mélodramatique un peu exagéré, où on se croirait dans un roman de Dickens, tant tous les malheurs du monde tombent sur le héros. J’ai hâte de faire la connaissance de l’ensemble de ses frères et soeurs et de son père, qui ont l’air d’être de sacrés énergumènes. Je trouve déjà intéressant la critique faite sur la parentalité dans le cadre des enfants-artistes ou enfants-génies. Plein de petites graines sont semées qui ne demandent qu’à éclore. 

Shonen classique où un héros qui part avec du retard cherche à se dépasser dans un but altruiste, PPPPPP allie avec fraîcheur passion et émotion autour du thème de la musique classique et du piano, avec en prime une grande famille éclatée. Malgré un formatage évident, la série tire cependant joliment son épingle du jeu grâce à un héros attachant et une thématique très intéressante autour des enfants-génies et du génie vs le travail et l’âme. Même si la série a été arrêtée, je suis curieuse de voir la direction qu’elle prendra.

> N’hésitez pas à lire aussi l’avis de : L’Apprenti Otaku, Vous ?

Tome 2

La team Otogami revient pour vous jouer un mauvais tour ! Avec ses personnages aux coupes de cheveux improbables et sa vision totalement caricaturale et nekketsu de la musique, Pppppp parvient cependant à passionner et émouvoir grâce à un mélange singulier.

En se concentrant sur les émotions de ces jeunes adolescents séparés par leurs parents et qui plus est forcés de vivre à la manière voulue par leur père, nous lecteurs, nous ressentons plein de choses. A côté l’intrigue générale qui se dessine, elle, est bien trop tirée par les cheveux pour convaincre mais heureusement, ce n’est pas elle que nous avons au premier plan. Car, qui peut imaginer voir un grand pianiste utiliser ses enfants prodiges pour phagocyter tout le milieu, éliminer ses rivaux, et imposer son style ? C’est un peu gros…

Ce tome heureusement mettait en avant Reijiro, le plus fragile des enfants de cette fratrie de génies musicaux, celui qui a peut-être le plus mal vécu le départ de Lucky, car ce dernier était son ancre, contrairement à ses autres frères et soeurs assez indépendants, eux. Le chemin emprunté dans ce tome pour faire se retrouver les deux frères ne pouvait alors que me toucher. Ce fut émouvant de voir la détresse d’un Reijiro pousser à évoluer dans un environnement trop violent et solitaire pour lui. La critique de cet abandon de l’enfant en tant que tel au profit de l’objet, l’outil qu’on en fait est saisissant. J’ai trouvé très impactantes les pages où sa solitude et sa détresse, désormais médicamenteuse, sont mises en scène. C’était sobre, froid et percutant. On a ainsi d’autant plus ressenti le choc qu’il a éprouvé en retrouvant son frère et ce fut plus qu’émouvant.

Bien que très portée sur le nekketsu, cette série transcende vraiment la musique qu’on peut entendre pour nous en faire comprendre toute la richesse. D’outil de compétition, elle passe ici à outil thérapeutique avec une belle richesse de mise en page. La matérialisation de la musique, différente selon les interprète est une des très grandes forces de la série. La façon aussi dont elle va rapprocher ou éloigner ceux qui en jouent est parfaitement décrit : de la musique-obligation avec des parents qui poussent trop ; de la musique-séparatrice quand on gère mal la compétition et les rivalités ; à la musique-soin quand elle guérit finalement les plaies de l’âme et permet de se retrouver. C’est superbe !

Derrière le côté un peu caricatural du titre porté par les looks extravagants des membres de la famille Otogami, il y a une riche et tragique histoire de famille très bien mise en scène finalement, avec des ramifications humaines forts intéressantes. On parle ainsi de la dépendance, de la douleur de la séparation, de la peine de la solitude, de la douleur d’être différent. C’est touchant tout ça, surtout raconté avec des garçons comme Reijiro qui pleure beaucoup ou Lucky qui se bat contre l’adversité. Je suis désormais curieuse de voir le nouveau membre qu’on va découvrir dans le prochain tome, à savoir la fantasque Mimin.

Continuant à avancer sur la voie qu’il s’est tracé, Lucky nous charme par son histoire de famille riche et complexe derrière les effets un peu tape à l’oeil de la mise en scène riche en couleur de Mapollo 3. Oui, c’est très mélo. Mais oui, c’est très touchant et ses retrouvailles avec Reijiro sur fond de Marche turque et de Goin’ Home furent parfaitement interprétée ici, me donnant presque une petite larme au coin de l’oeil.

Tome 3

Tome aussi fou et décousu que la nouvelle soeur de la fratrie de Lucky qu’on découvre plus en profondeur ici. Un titre étrange sur la musique, la famille, la passion, la liberté.

Je ne sais pas si ça tient de moi, mais je trouve cette saga à la fois étrange et fascinante, prenante et dérangeante, passionnante et maladroite. Cela s’accentue de tome en tome et de personnage rencontré en personnage rencontré car l’ensemble est totalement ubuesque sur le fond donc il est dur d’en sortir quelque chose de crédible, on doit forcément basculer dans l’étrange au bout d’un moment. L’auteur cependant marche sur un fil et son numéro d’équilibriste est plutôt séduisant.

Quand on arrive à faire le tri dans ce qu’on lit, c’est assez plaisant d’avoir une pianiste comme Mimin, un peu fofolle, amoureuse de liberté et faisant tout pour se défaire des chaînes bien lourdes de son père. On entend sa souffrance à ne pas pouvoir jouer sa musique mais elle présente aussi un caractère qui peut être blessant envers les autres puisqu’il fait reposer sur eux sa souffrance en les blessant à son tour, en leur jouant des mauvais tours. Furusu en fera les frais dans sa quête d’en défaire avec les Otogami.

Le lecteur assiste ainsi à des espèces de duels musiques assez incompréhensibles mais dont l’intention nous percute. Impossible de croise à la façon de procéder des frères et soeurs, à leur histoire, à leur drame, c’est trop surréaliste. En revanche, leur façon de vivre la musique et de l’utiliser pour communiquer percute. Mimin cherche la voie de sa liberté quitte à blesser des gens en chemin. Lucky cherche à prendre sa revanche, à rendre la justice aussi, et lui aussi se moque un peu des dommages occasionnés. Ce sont a priori des émotions négatives et pourtant j’aime ça.

Mais l’intrigue me semble tout de même bien floue et touffue. Il y a ce concours auquel participent Lucky et Mimin qui a bien des enjeux médiatiques pour leur famille. Il y a les dissensions de leur famille qui ont abouti à leur séparation et les actions de Lucky qui visent à la rassembler en ralliant à lui peu à peu les frère et soeur croisés. Il y a cette présence lointaine et mystérieuse de leur mère malade et il y a l’amie de Lucky, Furusu ainsi que celle de Mimin, Meloli qui viennent jouer les troubles fêtes avec leurs propres aspirations. Chacun joue sa partition. Elles se rassemblent mais ça sonne plus comme une cacophonie que comme une harmonie.

Il y a cependant un vrai plaisir à les voir jouer, lutter pour leur vie, leurs idéaux. Le dessin est étrange mais a son charme, avec cette identité forte de chacun, cette force des interprétations musicales et cette représentation de la quête et l’affirmation de soi. C’est étrange mais beau et émouvant à sa façon.

Tome 4

Retrouvailles musicales avec la loufoque famille Otogami sous le signe de l’amour de la musique et de l’acquisition de la liberté de ses choix. Etrange, singulier, avec des dessins très particuliers, mais lumineux.

J’ai retrouvé avec plaisir les aventures de Lucky et ses frères et soeurs dans ce tome centré sur Mimin, l’une des plus originales du lot avec ses fées et arbres tordues. Totalement sous la coupe de son père, elle y étouffe, elle qui a un style bien plus original. Nous allons donc suivre son cheminement jusqu’à l’indépendance avec l’aide de son frère et d’une amie.

Mais rien n’est aussi simple avec Mapollo et l’aventure qu’elle nous propose n’a rien de classique. Son amie, Meloli, qu’elle rêve de sauver est également sa première rivale et pas une gentille rivale, mais une rivale jalouse qui cherche à la faire décrocher de la musique et est prête à tout pour ça. J’ai beaucoup aimé suivre cette anti-héroïne démoniaque qui se sert de la musique classique pour dégoûter son adversaire et la faire abandonner, avant de regretter d’avoir gagné ainsi. C’est tordu à souhait mais très chouette.

De la même façon, Lucky s’en mêle et cherche à aider sa soeur avec ce qui le rend original : sa musique qui transcende les gens avec les images qu’elle leur offre et c’est encore une fois une réussite. Avec L’Isle Joyeuse de Debussy, il revisite encore le genre et offre une interprétation très personnelle et audacieuse, qui saura toucher sa cible :  sa soeur, et secouer encore une fois le public, interrogeant sur l’intérêt des interprétations classiques vs les interprétations originales cassant les codes.

Enfin, l’autrice n’oublie pas non plus la dimension familiale de son oeuvre, nous faisant rencontrer deux autres frères de Lucky, les impliquant dans sa vie, les confrontant avec le cas de leur mère. Ils semblent tout aussi originaux que les précédents mais on demande encore à les voir en action. Et pour l’instant, on est quand même dans un mélo familial hyper surréaliste, cliché, improbable, avec ce père toxique, cette mère malade et ses frères et soeurs tellement individualistes. Mais étrangement, ça fonctionne quand même, on a envie de les voir renouer, de voir leur génie en oeuvre tous ensemble et de voir se recréer une forme de famille.

Oeuvre vraiment particulière aussi bien dans ses dessins que son ton surréaliste, PPPPP est un titre qui ne peut être que clivant. On aime ou on déteste le grain de folie et le surjeu de Mapollo 3. J’ai eu du mal avec les dessins en reprenant ma lecture ici, mais l’histoire sur fond de quête de liberté vis-à-vis d’une famille oppressive est vraiment prenante dans tous les sens du terme. J’ai donc envie de voir comment cette famille de musicien va sortir de sa névrose collective !

Tome 5

Doit-on s’inquiéter alors que la série est terminée au Japon en 8 tomes de voir qu’il n’y a rien eu en France depuis la sortie de ce tome en novembre ? Je comprends que le côté particulièrement loufoque et décousu puisse entraîner des réticences mais c’est vraiment dommage, surtout pour les fans de musique, de passer à côté, car il a ses propres richesses.

En effet, nous n’avons pas tant de titres que ça en France qui mettent en scène des histoires musicales et celui-ci avec son grain de folie est vraiment à part. Il illustre à travers ce medium les ravages d’une famille dysfonctionnelle. Alors certes, c’est totalement barré, étrange, déconcertant mais c’est également très puissant et je trouve dommage de passer à côté de l’expressivité à toute épreuve de Mapollo3, qui est fort intéressante et sort un peu des sentiers battus pour une fois.

Après ce tome est peut-être plus classique que les précédents. Il ouvre la voie à un concours entre une partie des enfants de la fratrie Otogami et des amis qui les ont rejoint. Il prépare le terrain à ce qui sera certainement le terreau de nouvelles confrontations et de dialogues à ouvrir entre ces enfants si différents qui se sont perdus, aussi bien de vue, que dans leur art et leur place dans leur famille. Cela promet donc des suites fort intéressantes.

Pour l’instant, nous sommes plus dans les préparatifs. Nous assistons à des confrontations qui avant même de monter sur scène font évoluer les personnages. C’est le cas, surtout de Lucky, notre héros, qui rongé par la situation familiale dont il pense être à l’origine connaît une métamorphose brutale ici, pas forcément des mieux amenée et expliquée, mais nécessaire. J’ai préféré celle de Reijiro, qui dialogue enfin avec l’ami qu’il avait perdu autrefois, ce qui avait drastiquement marqué son parcours. Là c’est une intervention mieux pensée et plus puissante. Les autres eux sont encore en arrière plan, se préparant à monter prochainement sur scène et que ce soit la fantastique Mimin, sa fan numéro 1 Meloli qui a été terriblement déçue, l’ami délaissé de celle-ci : Sadame, ou les Otogami qui restent, chacun a une voix à faire entendre et je suis curieuse de voir ce que ces rencontres vont donner sous la plume tellement particulière de l’auteur.

Malgré mes craintes d’un bide de la série, je peux comprendre que son grain de folie, souvent maladroitement interprété ne plaise pas à tout le monde. Je le regrette car je trouve l’intention aussi bien artistique que scénaristique louable et prometteuse. Ce tome, lui, n’est qu’un début de l’amorce de l’acmé de la série que je suis curieuse de découvrir.

Tome 6

Avec une narration toujours aussi barrée à l’image de ses personnages dévorés par leur passion pour la musique, Mapollo 3 nous entraîne toujours plus loin dans les coulisses de ce concours lancés par les héros pour se découvrir et se retrouver.

J’avoue que la série a un petit grain de folie (bon ok un gros !) qui fonctionne très bien avec moi. Elle permet de parler de musique mais aussi de trauma familial et de quête identitaire autrement. Alors il faut s’accrocher, il faut adhérer au délire aussi, mais c’est joliment et fougueusement poétique !

J’ai à nouveau bien aimé les développements de ce tome à partir du moment où j’ai accepté de me laisser porter et de ne pas forcément tout comprendre. J’ai trouvé attachante la manière de résoudre la rivalité entre Meloli et Mimin. Les deux filles ont toujours eu de l’attachement l’une pour l’autre, c’était juste difficile d’être sur la même longueur d’onde pour l’accepter. L’auteur les fait se rencontrer et terminer leur duel sur une jolie note positive encourageante.

J’ai également pris plaisir à suivre les duels qui ont suivi et qui semblent entrer plus dans le nerf de la guerre. On y voit Sorachika, le dieu de la musique, venir titiller et réveiller des secrets enfouis dans cette drôle de famille à laquelle il appartient. Ainsi, on découvre que Lucky n’était peut-être pas depuis le début le has been qu’on croyait. Cela secoue tout le monde et il faut dire que la façon de jouer de Sorachika a de quoi chambouler. Après une Mimin qui est toute de poésie et féerie, il est beaucoup plus sombre et met ses spectateurs face à eux-mêmes. Nous voyons ainsi se dessiner devant nous de nouveaux duels enthousiasmants autant que chamboulant. Sorachika a réveillé la bête qui dormait en chacun et Sadame passe aussi à l’action, dévoilant un pouvoir peu commun, qui semble assez terrible.

La narration a beau être totalement foutraque et difficilement lisible, je dois dire que je m’éclate à voir la façon dont Mapollo met en scène la musique, ses vertus et ses travers. Elle frappe fort avec des interprétations qui viennent nous prendre aux tripes et nous bousculer. La musique n’est pas que poésie et entrain comme est arrivée à le faire Mimin, pour certain elle est souffrance et trouble (Meloli), révélation et mise au pied du mur (Sorachika), démonstration de force et dur labeur (Sadame) ou poids de traumatisme (Lucky). Chaque aspect en tout cas prend vie avec force et magie ici grâce au trait particulièrement expressif et original de Mapollo ce que j’apprécie énormément. C’est vraiment original. Je suis juste curieuse désormais de voir ce que cache ce passé enfin dévoilé de Lucky et comment cela va s’intégrer au reste des découvertes sur sa famille.

Série détonnante, originale, mais parfois difficilement abordable au milieu de sa douce folie qui crée le chaos, PPPPPP se dévoile encore un peu plus dans ce tome, plongeant au coeur de l’âme des personnages à travers leurs rencontres musicales et amicales. C’est perturbant, étrange, mais vif et chamboulant. Je suis impatiente de lever le voile sur les derniers mystères et d’avoir le message final de ce drame familial en voie de guérison.

2 commentaires sur “PPPPPP de Mapollo 3

  1. J’ai tout lu et j’ai plutôt aimé. Le style graphique est singuliet mais top ! Je trouve cependant que l’auteur se perd sur la fin et que ses idées sont beaucoup plus difficiles à capter tant c’est abstrait. On sent qu’on est en face de quelque chose de fort mais on a du mal à en saisir toutes les nuances ><

    J'aurais aimé qu'il ait plus de pages pour pouvoir développer davantage son univers

    Aimé par 1 personne

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