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Visionnages de la semaine 2024 #24

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Vive les articles programmés et écrit au fil de la semaine, sinon il ne serait pas là aujourd’hui… Je suis victime d’un superbe weekend de migraine et je prends juste le temps de vous écrire quelques mots. Ce fut une semaine très petits écrans avec pas mal de tests de vieux films sur Arte, pas franchement convaincants mais qui ont eu le mérite de m’intriguer. En revanche, j’ai beaucoup aimé la seule série que j’ai réussi à voir qui m’a filé des chochottes sur les interventions chirurgicales. Comme si j’en avais besoin ^^! Et vous, votre semaine ?

 Bonne fin de weekend à tous !

(Cliquez sur les titres pour voir de quoi ça parle)

Pinocchio d’Hamilton Luske et Ben Sharpsteen – Disney 1940

Deuxième film réalisé par Disney, il est très différent du premier, rappelant beaucoup les dessins animés plus courts produits par le studio. L’animation est vraiment magnifique pour l’époque, à part la Fée bleue que j’ai trouvé étrange. J’aime beaucoup l’ambiance de saltimbanques de l’histoire, en revanche je trouve celle-ci très décousue, comme dans le roman dont elle est issue, et elle ne fait pas très enfants parfois. Je me rappelle l’avoir trouvé effrayante et elle me met encore bien mal à l’aise sur certaines scènes. C’est peut-être le Disney au final qui se rapproche le plus des intentions des contes d’autrefois : faire peur et prévenir les enfants. Pas mon préféré mais à voir.

Geppetto, un pauvre menuisier italien, fabrique dans un morceau de bois à brûler un pantin qui pleure, rit et parle comme un enfant, une marionnette qu’il nomme Pinocchio. Celui-ci lui fait tout de suite des tours et il lui arrive de nombreuses aventures : il rencontre Mangefeu, le montreur de marionnettes, le Chat et le Renard qui l’attaquent et le pendent. C’est la Fée bleue qui le sauve. Son nez s’allonge à chaque mensonge… Il part ensuite avec son ami Lumignon pour le Pays des jouets, et ils sont transformés tous les deux en baudets.

Adapté du livre Les aventures de Pinocchio de Carlo Collodi

 Back to Black de Sam Taylor-Johnson (2024) avec Marisa Abela, Jack O’Connell, Eddie Marsan…

J’ai toujours aimé les biopics, j’ai toujours aimé la musique, c’est pour ça que je voulais voir ce film sur cette grande icône que fut Amy Winehouse. Malheureusement, ça ne l’a pas du tout fait. Je voulais la suivre elle mais aussi sa carrière et le choix du réalisateur de se concentrer uniquement sur ses histoires de coeur, faisant passer la musique au second voire troisième ou quatrième plan ne fut pas une réussite pour moi. Je me suis profondément ennuyée. Je n’ai pas ressenti d’attachement pour elle, au contraire même avec tout ce mélodrame elle m’a vite agacée. Pardon pour les fans. Ce film, la façon dont il fut écrit, ses choix, ne furent pas pour moi.

Back to Black retrace la vie et la musique d’Amy Winehouse, à travers la création de l’un des albums les plus iconiques de notre temps, inspiré par son histoire d’amour passionnée et tourmentée avec Blake Fielder-Civil.

Mortelle randonnée de Claude Miller (1983) avec Michel Serrault, Isabelle Adjani, Guy Marchand…

Rencontre totalement inattendue avec ce film au détour d’un passage sur Arte. J’ai été séduite par le casting sur le papier. J’ai trouvé le film bien trop long dans la réalité. C’est le pur produit de ce que faisait le cinéma français et les polars dans les années 80 et ce n’est clairement pas ce que j’aime. Je trouve que la mise en scène et le jeu ont cruellement vieilli. Au début, l’ensemble est un peu prenant à suivre mais très vite ça tient difficilement la route et ça devient répétitif, dont pas convaincant. Dommage.

Las, comme usé par la vie, Beauvoir, surnommé « l’Œil » par la pègre, travaille dans l’agence de détectives de Madame Schmitt-Boulanger.

Des années auparavant, il avait une vie de famille et une petite fille prénommée Marie mais son épouse l’a quitté, emmenant avec elle leur fille qu’il n’a jamais revue et dont il ne conserve qu’une vieille photo de petite écolière.

À l’occasion d’une enquête, il croise la route de Catherine Leiris, jeune femme instable d’une vingtaine d’années qui assassine et dévalise des hommes fortunés. Plutôt que de la dénoncer, « l’Œil » décide de la protéger et il va la suivre dans son périple meurtrier, de Monte-Carlo jusqu’à Biarritz, de l’hôtel Metrople de Bruxelles jusqu’à Rome, de l’hôtel Brenner de Baden-Baden jusqu’au Miami Fast Food en Seine-Saint-Denis.

Adapté du livre Mortelle randonnée de Marc Behm

Capricorn One de Peter Hyams (1977) avec Elliott Gould, James Brolin, Brenda Vaccaro…

Troisième découverte impromptue de la semaine, à nouveau sur un scénario que j’ai trouvé surprenant, à nouveau dans un habillage qui a malheureusement vieilli. Produit dans les années 70, on est à fond dans la théorie du complot : « les Américains n’ont jamais marché sur la Lune » et pour cela, on nous offre une sorte de première télé réalité avant l’heure pour faire croire qu’ils vont sur Mars alors qu’ils sont restés sur Terre. Le concept est grinçant à souhait mais que ce fut long long long. Le film part un peu dans tous les sens : conquête spatiale, complot politique et même western ^^! Je m’attendais à autre chose.

Houston, Texas. Quelques minutes avant le départ d’un vol habité à destination de la planète Mars, les trois astronautes présents dans la fusée sont évacués. Ce vol est une question de prestige pour la NASA et un enjeu électoral pour le Président des Etats-Unis, et nul n’a voulu prendre le risque d’un échec. Aussi, les trois astronautes sont-ils emmenés dans un lieu secret, où ils devront simuler devant des caméras de télévision l’exploration de la planète Mars. En cas de refus, leurs familles seront en danger…

(Cliquez sur les titres pour voir de quoi ça parle)

 Dr. Death – Saison 2 Episodes 1 à 8 *Fin de la saison*

Après une saison 1 sur le Dr. Christopher Duntsch incarné par un Joshua Jackson que j’adore, la nouvelle saison revient sur le Dr. Paolo Macchiarini, un nouvel escroc médical, qui lui pratique des opérations abusives pour servir ses recherches, ce qui est bien sûr totalement interdit. Ce fut une nouvelle dois un visionnage addictif, très bien incarné, aussi bien du côté de l’accusé que des plaignants et témoins. J’ai beaucoup aimé la dynamique de la saison, du documentaire hagiographique au dossier à charge. J’ai aimé que d’abord une journaliste mène la charge puis ses collègues et proches. J’ai aimé qu’on nous montre la difficulté à révéler ce genre de scandale et le poids de la société sur les lanceurs d’alerte. Bonus : le portrait des victimes fut assez terrible, presque insoutenable. Coeurs fragiles d’abstenir.

InuYasha (2000) – Episodes 136 à 144

Alors que pourtant j’approche de la fin, nouveau ralentissement dans mes envies de visionnage de la série, la faute à de nouveaux épisodes pas trop à la hauteur, qui font très bouche trou, malgré la nouvelle menace qu’ils proposent… J’ai ri de la nouvelle dynamique de Miroku et Sango, désormais en couple. J’ai été intéressée par l’évolution de Naraku redevenu un bébé buveur d’énergie. C’est à nouveau très très inspiré de 7Seeds, ce qui me questionne pas mal sur Rumiko Takahashi… Allez, il faut que je me reprenne, il me reste moins d’une vingtaine d’épisodes !

Il y a bien longtemps, dans un Japon féodal effacé de notre Histoire, les Hommes cohabitaient avec les Démons. Il existait alors un joyau (le joyau des quatre âmes) qui une fois en sa possession accroissait de façon extraordinaire les pouvoirs de tout démon. Ce joyau était gardé par une prêtresse humaine possédant de pouvoirs suffisamment grands pour repousser les démons. Kikyo, la prêtresse, tomba alors amoureuse d’un demi-démon, InuYasha, qui voulait s’emparer du joyau pour devenir un véritable démon, mais n’en avait pas vraiment la force. Ils entre-tuèrent dans des circonstances éclaircies plus tard. Quelques siècles après, à notre époque, une jeune lycéenne, Kagome, tombe dans un puits du temple familial. Grâce à un fragment du joyau qui était incorporé dans son corps, elle passe dans l’époque d’InuYasha, 50 ans après qu’il ait été empenné à un arbre par l’une des flèches magiques de Kikyo. Son fragment de joyau attirant un démon, elle libère InuYasha pour qu’il l’aide à le vaincre. Kagome découvre peu à peu qu’elle détient les pouvoirs de Kikyo, et va rencontrer des tas de gens – amis ou ennemis – attachants ou non, mais toujours en rapport avec le joyau des quatre âmes.
Adapté du manga
Inu-Yasha de Rumiko Takahashi

 Bons visionnages à vous aussi. A la semaine prochaine.

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20 commentaires sur “Visionnages de la semaine 2024 #24

  1. Tour a fait d’accord avec toi en ce qui concerne le film Back to Black. Le personnage du père en particulier a été largement édulcoré par rapport à la réalité du père de Amy Winehouse qui exploitait cyniquement les talents de sa fille en la laissant se casser la figure (voir la chanson Back to Black). Par contre le documentaire d’Arte sur la vie de l’artiste est dix fois meilleur que ce biopic mièvre et politiquement correct. Bon courage avec la migraine !

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  2. Semaine absolument pourrie pour moi aussi, je n’ai malheureusement pas pu voir les films que j’avais programmé au ciné…Mais je me suis rattrapée en dévorant la saison 2 de « Halo » qui était encore meilleure que la première, définitivement gros coup de cœur !

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  3. Décidément, les vieux films ne te réussissent pas trop 😉. C’est vrai que la façon de filmer, les codes et tout ça ont bien évolué et c’est souvent difficile de tenir avec le rythme du XXe siècle quand on est habitué aux plans si rapides des films actuels.

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  4. Rien pour moi a priori dans cette sélection qui ne semble pas t’avoir entièrement convaincue non plus…

    Cette semaine j’ai vu un film: My happy marriage (si on m’avait expliqué que l’histoire n’était pas juste une romance, mais qu’il y avait plein de super-pouvoirs, de bestioles répugnantes et de trucs qui crament, j’aurais été plus motivée pour me lancer 😆 ), c’était un peu trop ciblé midinettes pour moi, mais c’était distrayant. J’ai vu aussi un excellent reportage sur Arte sur le gaslighting au cinéma qui fait froid dans le dos 😦

    J’espère que tu te sentiras vite mieux, prends bien soin de toi 😉

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    1. Merci c’est gentil, c’est toujours un peu galère quand j’enchaîne les migraines comme ce WE mais je sais que ça va finir par passer.
      Je ne connaissais pas du tout ce film, ça n e me donne pas envie de le découvrir 😅 le docu m’intéresse plus lui.

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    1. C’est toujours pas top malheureusement. J’ai l’impression que ça revient dès que les médoc ont fini de faire effet, me reste plus que le repos. Du coup pas de visio malheureusement. J’espère me rattraper plus tard ^^
      Merci pour tes gentils mots 🥰

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  5. On est totalement d’accord pour Pinocchio, certaines scènes sont étranges, il me met mal à l’aise ce dessin animé. Ce n’est pas celui que j’aurais particulièrement envie de revoir en tout cas. 🤭
    J’espère que tes migraines vont vite se calmer, repose toi bien et bon courage !

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  6. Et bien à part Pinocchio je n’ai rien vu de tout ce que tu as visionné.

    De mon côté, j’ai regardé : 2 films via le JapanFilmFestival en ligne, j’ai pu visionné 2 films pour le moment :

    My Broken Mariko, alors j’ai préféré le manga qui était plus puissant, avec plus d’émotions même si le film est bien malgré une lenteur persistante. Rien à redire sur le jeu des actrices.

    Single8, j’ai adoré cette histoire qui se passe dans un lycée japonais des années 70 où des élèves d’une classe de terminale tente de réaliser un film de SF. C’était frais, une belle bande son, un dynamisme et un feel good movie rayonnant et donnant le sourire. Seul bémol, l’amourette entre les deux héros, un peu convenue.

    Avec mes filles :

    I wish, bon ben ça se regarde mais le film manque de dynamisme, les musiques sont sans rythme entrainant.

    Oui-oui; je n’en dirais pas plus, mdr

    La planète au trésor, bon Disney méconnu.

    Padington, bof bof

    La grande cavale, c’est rocambolesque, ça ne tient pas debout, mais bon elles ont adoré.

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  7. Ton avis sur pinoccio me rappelle le miens sur Alice au pays des merveilles ou Taram, qui m’avaient fait peur enfant. Mais maintenant je les regarde plus facilement et ça ne ressors plus dans mes avis, mis à part comme un souvenir marquant !
    Quant au biopic je suis d’accord, ils oublient trop souvent ce que l’on a envie de voir !

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