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Visionnages de la semaine 2024 #26

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Malgré une semaine de reprise très très chronophage, j’ai réussi à grappiller quelques soirées et moments pour poursuivre mon envie boulimique de visionnages. J’avais des envies de récits historiques cette semaine qui furent comblés par une série anglaise et un film français. J’ai aussi participé à ma façon au Mois des Fiertés et poursuivi mes défis personnels d’animation. Et vous ?

 Bonne fin de weekend à tous !

(Cliquez sur les titres pour voir de quoi ça parle)

 Les aventures de Bernard et Bianca de Wolfgang Reitherman, Art Stevens et  John Lounsbery – Disney (1977)

J’ai beau adorer les personnages de cet animé, qui restent dans la lignée des Disney avec des héros animaux qu’on a depuis une dizaine d’années, je dois reconnaître que l’animation, le travail sur les décors et même le scénario sont moins creusés, en faisant un peu un film de seconde zone. C’était une bonne idée de sortir des contes pour aller vers quelque chose de plus contemporain dans une Amérique actuelle, mais cela a manqué de magie et d’humour par rapport aux Disney qu’on connaissait, cela a vraiment plus un côté littérature américaine, ça fait bizarre… Reste quant même un Bernard fort attachant, une Bianca avec un répondant poli et un goéland tellement amusant dans sa nullité. Je les ai beaucoup aimés, tout comme l’imaginaire américain très bien rendu, même si différent de ce que j’attendais et qu’on a une méchante un peu trop pompée sur Cruella et des personnages aux archétypes déjà vus dans les précédents films du studio.

Dans les sous-sols des Nations-Unies à New York un groupe de souris tient conseil. Il s’agit du comité de soutien aux personnes en difficulté. Bianca, déléguée coquette, choisit Bernard tendre souriceau timide et courageux pour voler au secours d’une petite orpheline séquestrée, Penny.

 Le Bossu de Philippe de Broca (1997) avec Daniel Auteuil, Marie Gillain, Fabrice Luchini…

Quel bonheur de revoir ce film de mon enfance que je n’avais pas vu depuis longtemps. J’adore les films de cape et d’épée et il faut dire qu’avec un tel casting, avec les stars de l’époque, celui-ci m’a toujours fait son petit effet grâce à ses passes d’armes et ses répliques. En revanche, en le revoyant, je l’ai trouvé un peu long et manquant de rythme par moment, comme les romans de Dumas en fait où souvent il y a des épisodes inutiles fait pour rallonger la parution à l’époque… Autre point noir, la relation entre Lagardère et celle qu’il sauve, Aurore, on ne peut pas cautionner ça, une figure paternelle ne peut pas devenir un amant. Pour le reste, on est sur du cape et d’épée classique, avec un gros côté Mousquetaire mais aussi plein d’humour grâce au mauvais travestissement de Lagardère pour tromper ses ennemis qui sont de vrais benêts. Ce fut un bon divertissement.

Après un mariage secret, Philippe Duc de Nevers doit éloigner sa fille des mains du prince de Gonzague, son cousin jaloux. Au moment de sont départ, les hommes de mains de Gonzague attaquent. Malgré l’intervention du chevalier de Lagardère, Nevers est tué. Lagardère s’enfuit alors avec l’enfant jurant de la protéger et de venger la mort de Nevers…

Adapté du livre Le Bossu de Paul Féval

 Ainbo, princesse d’Amazonie de Richard Claus (2021)

Pour clôture un projet annuel sur la forêt, nous avons emmené nos élèves voir ce film sur proposition de notre cinéma et ce ne fut pas exactement ce qu’on attendait. Ce fut un divertissement correct, avec une jolie histoire et une héroïne attachante, de l’humour et un beau décor, mais nous pensions que ça parlerait des dangers de la déforestation et ce fut largement survolé au profit d’une histoire de famille inutilement compliquée. Surtout en tant qu’adulte, je n’ai pas aimé que les réalisateurs manquent d’idées au point d’aller piller leurs prédécesseurs, notamment Le roi lion et Pocahontas, bof bof.

Une fille est née et a grandi dans la jungle la plus profonde de l’Amazonie, Colonia, qui repose sur le dos de l’Esprit-Mère le plus puissant de l’Amazonie, Turtle Motelo Mama. Un jour, elle découvre que sa patrie est menacée et se rend compte qu’il y a d’autres humains dans le monde en plus de son peuple. Alors qu’elle se bat pour sauver son paradis contre la cupidité et l’exploitation des enfants, l’exploitation forestière et minière illégale, elle commence à lutter pour inverser cette destruction et le mal imminent de la Yucuruna, l’obscurité qui vit en Amazonie. Guidée par l’esprit de sa mère, Ainbo est déterminée à sauver sa terre et à sauver son peuple avant qu’il ne soit trop tard…

 Été 85 de François Ozon (2020) avec Félix Lefebvre, Benjamin Voisin, Valeria Bruni Tedeschi…

Petite surprise des hasards de la télé, je me rappelle avoir été tentée par la bande-annonce et finalement ne pas l’avoir vu, ce fut l’occasion pour ce Mois des Fiertés. Avec Ozon, je ne suis jamais déçue par les images, je trouve sa photographie toujours lumineuse, toujours à raconter quelque chose. Ici, cette amitié amoureuse qui était juste un amour entre deux jeunes hommes qui ne dit pas son nom, en pleine époque du début du sida, m’a émue. La narration fut un peu bancale cependant, avec une première partie lente mais entêtante où la magie de la rencontre opéra. En revanche la seconde fut bien plus longue, molle, avec une tristesse plombante malgré des scènes superbes, très bien trouvées, au cimetière et au tribunal. Une relation à découvrir.

L’été de ses 16 ans, Alexis, lors d’une sortie en mer sur la côte normande, est sauvé héroïquement du naufrage par David, 18 ans. Alexis vient de rencontrer l’ami de ses rêves. Mais le rêve durera-t-il plus qu’un été ? L’été 85…

Adapté du livre Été 85 de Aidan Chambers

(Cliquez sur les titres pour voir de quoi ça parle)

 House of the Dragon – Saison 2 Épisode 2

Décidément je trouve cette saison bien plus intéressante et mieux écrite que la précédente. Là où sa lenteur me pesait et me gênait, je la trouve bien distillée ici et bien dosée pour développer correctement les personnages et relations. Je me régale de la bascule dans la folie du Roi sous le regard interdit et impuissant de ses proches. J’aime la violence ressentie après la disparition du petit héritier et les dérives que cela occasionne. On sent vraiment une dynastie sur le point de basculer et sombrer. C’est assez émouvant en fait. Et que dire du côté des exilés ? Ils ont de suite un charisme fou quand ils apparaissent à l’écran. J’ai adoré ma petite scène de dragon du tome. Les réalisateurs semblent en plus préparer la nouvelle génération et dosent assez bien les tourments de chacun. C’est classique mais très efficace. Mention spéciale à la photographie vraiment belle par moment.

Mary & George – Episodes 1 à 7 *Fin*

Alors que je ne me suis intéressée à cette série qu’à cause de son casting (Julianne Moore, Nicholas Galitzine), j’ai été surprise d’y découvrir l’histoire d’un bout de la vie du célèbre Duc de Buckingham que Dumas a bien romancé, mais qui n’a pas débuté en soupirant de la reine de France, mais plutôt en favori d’un roi d’Angleterre totalement fou. Une belle surprise ! Si j’ai beaucoup aimé tout le décor historique et le jeu des principaux acteurs, je dois reconnaître qu’en 7 épisodes j’ai malheureusement eu le temps de m’ennuyer parfois tant ce bref passage de sa vie, où sa mère le forme pour devenir l’amant et favori du roi, fut étiré, étiré et étiré. C’est dommage parce qu’on se focalise sur ça, sur la folie du roi, sur les désirs d’ascension sociale et richesse de sa mère, et on passe un peu à côté de la personnalité haute en couleur de ce personnage singulier, qui sera certes amant de rois mais aussi homme d’armes et commandant de troupes, ainsi qu’émissaire. J’aurais aimé moins de fesse et plus de politique, même si celles de Nicholas ne sont pas désagréables à voir xD

Dans l’Angleterre du XVIIe siècle. Mary Villiers, comtesse de Buckingham, façonne son fils, George, pour qu’il séduise le roi Jacques Ier et devienne son amant. Le duo mère-fils passe ainsi d’une condition modeste à l’un des couples les plus riches et les plus influents d’Angleterre. / Adapté du livre The King’s Assassin de Benjamin Woolley

InuYasha (2000) – Episodes 145 à 156

Avant dernière ligne droite et qu’est-ce que l’intrigue est délayée… On en est au point où on revient sur l’histoire passée d’Inuyasha et Kikyo lors d’un long détour pour faire encore trainer et repousser le moment du dénouement. C’est un peu trop pour moi alors même que ce sont de belles scènes et qu’on voit le renforcement des relations présentes des deux couples principaux. Allez, avec un peu de chance, j’aurai terminé pour les vacances. Il ne me reste plus que 10 épisodes !

Il y a bien longtemps, dans un Japon féodal effacé de notre Histoire, les Hommes cohabitaient avec les Démons. Il existait alors un joyau (le joyau des quatre âmes) qui une fois en sa possession accroissait de façon extraordinaire les pouvoirs de tout démon. Ce joyau était gardé par une prêtresse humaine possédant de pouvoirs suffisamment grands pour repousser les démons. Kikyo, la prêtresse, tomba alors amoureuse d’un demi-démon, InuYasha, qui voulait s’emparer du joyau pour devenir un véritable démon, mais n’en avait pas vraiment la force. Ils entre-tuèrent dans des circonstances éclaircies plus tard. Quelques siècles après, à notre époque, une jeune lycéenne, Kagome, tombe dans un puits du temple familial. Grâce à un fragment du joyau qui était incorporé dans son corps, elle passe dans l’époque d’InuYasha, 50 ans après qu’il ait été empenné à un arbre par l’une des flèches magiques de Kikyo. Son fragment de joyau attirant un démon, elle libère InuYasha pour qu’il l’aide à le vaincre. Kagome découvre peu à peu qu’elle détient les pouvoirs de Kikyo, et va rencontrer des tas de gens – amis ou ennemis – attachants ou non, mais toujours en rapport avec le joyau des quatre âmes.
Adapté du manga
Inu-Yasha de Rumiko Takahashi

 Bons visionnages à vous aussi. A la semaine prochaine.

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19 commentaires sur “Visionnages de la semaine 2024 #26

  1. Comme toi j’ai été assez déçue par le résultat de « Mary & George », trop focalisé sur la relation abusive de cette mère qui utilise son fils pour sa propre ascension sociale, et sur la relation de George avec le roi. Il m’a manqué un contexte plus large, un regard sur l’Angleterre de cette l’époque…

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  2. Bizarrement je n’ai pas encore attaqué la saison 1 de House of Dragon. Vu deux bonnes séries de SF : « Black Matter  » (Canal) et « Supracell » (Netflix) et une série super drôle et bien écrite qui se passe au parlement européen (« Parlement » sur France TV). Un gros nanar par contre avec Nicholas Cage vieux et cabotin (« Dream Scenario »). Bon week end et bon vote 😨

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  3. Je garde un souvenir assez vague de Bernard et Bianca, vu quand j’étais enfant, mais plutôt positif. ça changeait un peu de toutes ces princesses et princes sans intérêt 😆

    On est d’accord pour Le Bossu, la fin incestueuse est quand même super glauque…

    Cette semaine j’ai vu Sambre, sujet difficile, mais une série vraiment réussie.

    Bons visionnages pour cette nouvelle semaine 😉

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  4. J’ai hésité à regarder Le Bossu et Été 85, mais finalement, ayant un mois d’essai gratuit à Amazon prime (rapport à mon achat de tondeuse, il me semble en avoir parlé la semaine dernière, ça permet de filer un récit en commentaires !), je me suis fait une petite liste de films à découvrir, j’ai commencé avec Silent Night, le dernier film d’action de John Woo, que j’ai trouvé très intéressant, prenant le contre-pied de ce qu’on aurait pu attendre de lui. Je pense que c’est pour ça qu’il a déçu d’ailleurs.

    Et j’ai finalement regardé Elle de Verhoeven ! J’ai trouvé le film intéressant, mais j’aurais quand même à redire dessus. Mais je ne regrette pas !

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    1. J’aime les conversations suivies 😉
      Et n’hésite pas pour Elle, je serais curieuse d’avoir ton regard dessus.
      Tu m’intrigues avec Silent Night. Il faut que je voies de quoi il parle.
      Profite bien de ton abonnement et ta tondeuse 🤣

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      1. Oh ben Silent Night c’est très simple, c’est un film de vengeance centré sur un monsieur dont le fils a été tué pendant un règlement de compte entre gangs. Le daron se fait tirer dans la gorge au passage, survit mais peut plus parler, ce qui justifie le choix de faite un film sans dialogue (ou presque).

        Mais du coup, le papa, après avoir un peu picolé, se dit que ça va pas se passer comme ça, va s’entraîner et tout et va aller déclencher une guerre des gangs pour zigouiller tout le monde.

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  5. Ah oui, une belle semaine de visionnages malgré tout ! Pour moi aussi, même si ce fut plus léger en termes de programmation au cinéma, avec seulement « Bad Boys : Ride or Die », parce que j’ai grandi avec la franchise et que c’est toujours fun 😃 En série, j’ai terminé « Sweet Tooth », une série qui restera un véritable coup de cœur, d’autant plus avec cette ultime saison, qui nous offre une fin parfaite ! Et j’ai bien entamé la saison 4 de « The Last Kingdom »…

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  6. Tu me donnes envie de me lancer dans House of The Dragon ! Je n’ai jamais regardé la saison 1 car j’ai traduit le guide et donc je savais tout ce qui se passait sans même avoir besoin de regarder les épisodes. Mais là, je ne sais rien de cette 2e saison et tes commentaires aiguisent ma curiosité 😉

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