Livres - Jeunesse / Young Adult

Red Queen de Victoria Aveyard

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Titre : Red Queen

Auteur : Victoria Aveyard

Éditeur vf : Livre de Poche

Années de parution : 2016-2022 (poche)

Nombre de tomes : 4 (série terminée)

Histoire : Dans le royaume de Norta, la couleur de votre sang décide du cours de votre existence. Sous l’égide de la famille royale, les Argents, doués de pouvoirs hors du commun, règnent sur les Rouges, simples mortels, qui servent d’esclaves ou de chair à canon.
Mare Barrow, une Rouge de dix-sept ans, tente de survivre dans une société qui la traite comme une moins que rien. Quand elle révèle sans le vouloir des pouvoirs extraordinaires et insoupçonnés, sa vie change du tout au tout. Enfermée dans le palais royal d’Archeon et promise à un prince argent, elle va devoir apprendre à déjouer les intrigues de la cour, à maîtriser un don qui la dépasse, et à reconnaître ses ennemis, pour faire valoir l’indépendance de son peuple.

Mes avis :

Tome 1 : Red Queen

Red Queen est ma très bonne surprise de ce début d’année en Young Adult. Après plusieurs déception, j’avais un peu abandonné un genre qui souvent a des histoires intéressantes mais un développement chaotique et décevant. Ici dès les premières pages, on sent que l’on aura droit à une histoire plus mature que dans bien des titres. Le ton est rapidement donné, ce sera sombre, cruel et sans pitié. Promesse que j’espère voir tenir sur les prochains tomes sous peine de grosse déception.

J’ai de suite beaucoup aimé le décor qui est planté avec cette opposition entre les Rouges et les Argents, opposition présente aussi bien dans la géographie de l’histoire que dans sa sociologie. Cette opposition basée sur les pouvoirs hors du commun des premiers, on découvre qu’elle n’est pas propre seulement à ce royaume mais à l’ensemble des terres connues. Pour le moment, on ne sait pas d’où elle vient, ou si elle a toujours existé, mais elle nous est bien expliquée dans tous ses aspects. Sous les yeux de l’héroïne, Mare, on découvre le système oppressif qui a été mis en place pour rappeler sans cesse aux Rouges la supériorité des Argents. Le monde mis en place est binaire et cruel : d’un côté l’élite vit dans des villes et des châteaux magnifiques, tandis que la populace vit dans des bidonvilles infâmes dans la crainte sans cesse de ne pas trouver de travail et d’être envoyé au front. Parce que l’univers de Victoria Aveyard ne s’arrête pas à cette opposition Rouges-Argents, il y a également une grande guerre qui a pris place il y a des siècles pour contrôler les meilleurs terres et qui n’est pas prête de s’arrêter. Les Rouges y sont la chair à canon, pendant que les Argents jouent aux généraux. Voici le décor planté.

Côté personnage, nous suivons donc la jeune Mare, une rebelle dans l’âme et une voleuse de talent, qui ne veut pas se laisser enfermer dans ce système. Elle a déjà perdu ses frères qui sont au front. Elle vit dans l’ombre de sa soeur, qui douée de ses mains, a trouvé un travail, elle. Ses parents la rabaissent sans cesse sans s’en rendre compte. Et elle protège tout le temps son ami de toujours : Kilorn. Avec tout ça, elle n’a pas beaucoup le temps de penser à elle, elle pense avant tout aux autres. Et quand, elle va mystérieusement se retrouver embarquer dans une histoire qui la dépasse, c’est encore les autres qu’elle va faire passer avant elle, les autres pour qui elle va se battre. On aurait pu croire que ce côté bon samaritain m’aurait agacée mais pas du tout, parce que Mare n’est pas la fille parfaite. Quand elle découvre ses pouvoirs, elle ne sait qu’en faire. Quand on la fiance d’office à un prince qu’elle ne connait pas du tout, elle n’est pas enchantée, loin de là. Face aux cours qu’on l’oblige à suivre, elle ne prend que ce qui l’intéresse et face à l’horrible Reine qui est d’emblée son ennemie, elle se rebelle dès qu’elle peut. J’ai donc beaucoup aimé ce personnage qui est forte et complexe face à une galerie de personnages masculins un peu plus faibles.

En effet, gravitent autour d’elle son ami d’enfance Kilorn, et les deux princes : Cal et Maven. On n’aperçoit le premier que lors de brefs moments pas suffisants pour bien le cerner surtout qu’on ne le voit qu’à travers les yeux de Mare, alors je pense qu’il est bien plus fort et solide qu’elle ne le pense. Quant aux autres, c’est aussi tout une histoire. Cal est le premier dont on fait la connaissance. Il est charmant, a tout du prince qui va sauver la demoiselle en détresse, mais il est aussi coincé dans son rôle et n’ose pas en sortir. J’ai l’impression aussi qu’il se dévalorise énormément, ne se voyant que comme un guerrier. Son frère Maven vit dans son ombre. Au début, on ne le remarque pas. Mais petit à petit, il va prendre beaucoup d’importance et être un vrai allié pour Mare. Il est intelligent, futé et charmant à sa façon. Il a vite su gagner mon affection aussi, tout comme celle de Mare.

L’auteur n’oublie pas pour autant ses personnages secondaires qui sont tous très intéressants, de la Reine qui est LE grand ennemi de l’histoire tellement elle est diabolique et cruelle, à l’oncle de Cal, Julian, qui l’aide avec ses pouvoirs, ou à sa rivale Evangeline qui est une psychopathe en devoir, ou même Farley la chef de la résistance, toujours dans les bons coups. J’ai aimé chacun d’eux et j’espère les retrouver par la suite.

Mais le gros plus de cette histoire, c’est l’idée de cette rébellion qui part de l’intérieur avec Mare et Maven qui veulent renverser le pouvoir détenu par le Roi et rétablir l’équilibre entre Rouge et Argent. Bien sûr, il y a de nombreuses ramifications qui rendent l’histoire encore plus plaisante, comme les pouvoirs de Mare qui la rendent à part et qu’elle n’est pas la seule à avoir, ou bien le passé de la Reine et sa relation avec la mère de Cal, ou encore les romances de Mare, même si celle-ci est encore bien bien naïve et qu’heureusement ses histoires ne prennent pas trop de place. Mais LE coup de génie, c’est clairement le revirement qui arrive dans les derniers chapitres et que personnellement je n’avais pas du tout vu venir, même si j’avais trouvé le personnage en question un peu louche au début, il avait tellement bien su gagner mon affection que j’ai été très très surprise. Cela fait complètement basculer l’histoire d’une manière inattendue mais dans une direction pas si surprenante que ça vu les indices qu’on avait eus avant. Le deuxième tome va donc probablement nous embarquer dans la nouvelle quête de Mare et sa nouvelle vie avec la Résistance, ce que je suis très impatiente de suivre.

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Tome 2 : Glass Sword

Près de deux ans plus tard, je reviens vers cette saga qui avait été un coup de coeur lors de sa découverte. Je pensais pouvoir enfin la terminer, croyant que c’était une trilogie, mais j’ai eu la surprise d’apprendre en cours de route qu’il y aurait 4 tomes au final…

Dans ce tome 2, on reprend l’histoire exactement où on l’avait laissée, ce qui n’est pas chose facile quand justement nos derniers souvenirs remontent à il y a presque deux ans… J’ai donc eu un peu de mal à me rappeler des personnages ainsi que des détails de l’histoire même si j’avais encore en tête les grandes lignes. Les premiers chapitres furent donc assez loin du coup de coeur, même si ensuite petit à petit je me suis rappelée pourquoi j’avais tant aimé ce titre.

En effet, si j’ai aimé la saga de Victoria Aveyard, c’est parce que l’autrice sait se montrer forte et cruelle avec ses lecteurs. Elle nous plonge dans une histoire sombre et difficile où on ne peut pas ressortir indemne. Dans le premier tome, elle avait centrée son histoire sur les intrigues de palais, dans ce deuxième, c’est la mise en place d’une rébellion dans la nature qui est au coeur. L’ambiance change assez radicalement. Je n’ai pas forcément aimé ce changement. J’ai trouvé l’ambiance assez plombante. Il ne se passe pas grand-chose pendant longtemps, on rumine les pensées sombres de l’héroïne, Mare, qui est assez pénible dans ce tome. Et l’intrigue du coup se résume à peu de chose, rejoindre les Rebelles, puis leur échapper, trouver ceux qui lui ressemblent tout en évitant Marven et enfin s’introduire dans une prison de haute sécurité pour libérer des alliés potentiels. C’est assez classique et ce n’est pas ce qui m’a passionné ici.

Non, ce qui a encore fait le sel de cette lecture pour moi, ce furent bien sûr les relations des uns avec les autres, et les rencontres qui ont eu lieu. Cependant comme on est clairement dans un tome de transition, ce n’est pas aussi creusé que je l’aurais souhaité. Ainsi, on s’attarde longuement sur les regrets de Mare, ses problèmes de confiance, sa relation complexe avec Cal, ses retrouvailles avec son frère (mon chouchou dans ce tome !), ses relations tendues avec ses alliés. Mare occupe tout l’espace voire parfois même un peu trop, surtout vu le tournant morose de ses pensées. Par contre, on passe assez vite sur les rencontres d’autres sang rouge avec des pouvoirs comme elle et c’est bien dommage.

Parce que l’univers de Victoria Aveyard est clairement aussi l’un des points forts de cette saga. C’est très intéressant de la voir décrire cet univers en perdition où chaque trahison en cache une autre, et chaque victoire une défaite potentielle. On découvre une Rébellion qui n’est pas celle attendue. On découvre des gens avec des pouvoirs qui n’ont pas la tête de l’emploi. Et les autres Alliés qui apparaissent en chemin renferment des pièges mortels. Comme un personnage le dit, à quoi bon renverser un régime inégalitaire pour le remplacer par un autre du même acabit. La question se pose de plus en plus et je serais intéressée de connaitre la réponse finale de l’autrice.

Glass Sword, comme je m’y attendais, est donc un cran en-dessous de Red Queen, l’ambiance est plus sombre, plus pesante. L’univers de la saga s’enrichit et se complexifie encore. Il y a toujours autant de surprises et de retournements qui donnent terriblement envie de tourner les pages et de sauter sur le tome suivant. Cela reste une des meilleures saga de Young Adult que j’ai pu lire pour le moment.

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Tome 3 : King’s Cage

J’ai donc enchaîné avec le troisième tome de la saga parce qu’après un final pareil, ça m’était impossible d’attendre pour continuer. Comme la fois précédente, l’histoire reprend exactement où on l’a laissée mais cette fois forcément je n’étais pas perdue. J’ai donc plus apprécié ma lecture puisque je n’ai pas passé des pages et des pages à me rappeler qui était qui et qui avait fait quoi. Heureusement parce que l’ambiance, elle, était bien plombante.

En effet, le tome peut se partager en deux longues séquences et la première consacrée à la détention de Mare est tout sauf joyeuse. Le ton est dur et l’autrice nous y habitue d’emblée. Mare est entre les mains d’un psychopathe. Maven l’aime et la déteste tout à la fois. Il va la torturer et la faire torturer physiquement et mentalement de bien des façons et on va devoir assister à ces horreurs. C’est dur de la voir se faire démolir ainsi pour qu’elle courbe l’échine face à lui et à son plan. Mais en même temps, je me suis retrouvée assez fascinée par la personnalité de pervers narcissique de Maven, c’était glaçant et terrifiant. Mare, elle, m’a un peu plus agacée. Je comprends son abattement mais c’était très pénible à lire de la voir se morfondre ainsi.

Heureusement, à côté de ça, on assiste aussi à nouveau à tout ce qui peut se passer à la cour de Maven et là, c’est très intéressant, j’avoue. On voit un Roi complètement à la dérive, qui certes à un plan pour combattre la révolte qui gronde à l’extérieur du palais, mais qui est aussi complètement perméable aux trahisons qu’il subit à l’intérieur. On se retrouve donc à la fois en pleine intrigues de cour et rébellion à l’extérieur de ses murs. On se régale aussi de la propagande qu’il met minutieusement en place et de ses effets. C’est très judicieux de la part de l’autrice pour redynamiser un récit qui sinon aurait vite sombré.

En parallèle, toujours pour dynamiser son histoire, je pense, Victoria Aveyard se met à utiliser différentes voix pour sa narration. On découvre ainsi ce qu’il se passe dans la rébellion à travers ses yeux, les yeux d’une jeune femme qu’on a embrigadé de force. Je n’ai pas été fan de ses chapitres mais l’évolution du personnage m’a plu. D’ailleurs, c’était vraiment bien dans ce tome de voir un peu plus les autres personnages gravitant autant du trio central. Ainsi, j’ai appris à apprécier les interventions d’Evangeline au palais, mais aussi celles de Kilorn, Farley ou les autres faiseurs d’éclairs dans la rébellion.

Ce qui m’amène à la seconde partie de ce tome, qui était vraiment la bienvenue quand elle est arrivée, parce qu’elle a complètement bouleversé le rythme de ce tome pour nous emmener vers une fin qui rebat les cartes. Alors certes, cette fois, je n’ai pas eu de grosses surprises dans les dernières pages, le renversement ayant déjà été annoncé avant et étant assez prévisible en soi. Mais j’ai trouvé cette partie moins sombre et je l’ai ressentie comme une bouffée d’air après le cage de plomb des débuts. J’ai aimé retrouver le camp de rebelles, voir ce qui s’y était passé, retrouver des personnages que j’affectionne (la famille de Mare, Julian et Sara, Cal, Farley, Kilorn…) et en découvrir des nouveaux. C’était intéressant de voir la rébellion fonctionner depuis l’intérieur, ce qui avait pu manquer au final dans le tome 2.

Cependant, je reste encore un peu sur ma réserve. Comme dans le tome précédent, on reste bien trop centré sur le trio de tête : Mare, Cal et Maven, et surtout sur Mare qui est le point de vue à travers lequel on suit l’histoire. Du coup, quand on n’est pas avec elle, un grand pan nous est tronqué et c’est fort dommage. De plus, la romance qui s’insinue entre eux n’est pas des mieux écrite, je n’arrive pas à la trouver crédible depuis le tome précédent. Ça fait trop artificiel. Je continue aussi à trouver certains pans trop sous exploités et dans l’ombre, comme le fameux Conseil de la rébellion et les puissances voisines qu’elles soient amies ou ennemies, mais je gage que le prochain tome devrait réparer cela. Et maintenant, je l’attends de pied ferme pour m’apporter une conclusion à la hauteur.

Tome 4 : War Storm

Comme annoncé, Victoria Aveyard nous offre effectivement un final solide et conséquent pour cette saga dystopique à l’habillage de fantasy. Une aventure longue et éprouvante pour les héros comme pour le lecteur.

La lecture se révèle une nouvelle fois addictive. On suit avec passion les soubresauts incessants de cette histoire portée également par les vagues à l’âme des héros. Ceux-ci sont jeunes et soumis à des événements à la fois traumatiques et cruciaux pour leur monde. Ils vont donc tenter d’avancer en écoutant à la fois leurs idéaux et leur coeur, ce qui n’a rien de simple.

J’ai aimé l’aventure proposée car elle fut riche et complexe. Les héros se retrouvant souvent tiraillés entre ce qu’ils aimeraient faire et ce qu’ils doivent faire. J’ai aimé ce conflit qui n’en finissait pas encore les deux frères et la noirceur proposée par l’autrice dans cette dynamique avec un personnage impossible à sauver. Il faut parfois oser aller jusqu’au bout, sans rédemption, et elle l’a fait. J’ai aimé suivre les alliances et mésalliances de chacun, les combats auxquels cela a mené, les distensions, tout comme les hésitations. C’était palpitant et bien écrit dès qu’il y avait de l’action, rendant cela bien vivant et parfois inquiétant puisque les blessures sont nombreuses et auraient pu être fatales à plusieurs reprises. Pour une fois, j’y ai cru, même si j’aurais aimé un peu plus de vraies morts quand même.

J’ai aimé également tout le discours de real politique qu’il y a au cours de cette série. C’est crédible de voir quelqu’un comme Cal céder aux pressions de l’entourage et penser être le dernier rempart, ce qui l’oblige à des concessions. C’est crédible de voir des souverains autour tenter de profiter de tout cela. C’est crédible de voir un peu qui se rallie au moindre des deux maux mais n’oublie pas ses aspirations et profite de la moindre brèche pour le rappeler. C’était parfois douloureux de voir certains choix, certaines trahisons, mais tout était cohérent.

Cependant, je n’ai pas pu m’empêcher non plus de trouver que nous étions dans une écriture trop typée dystopie Y.A. avec tous les clichés du genre. On se retrouve une fois de plus avec une héroïne fille, à croire que les auteurs de ce type de romans ne connaissent que ça… On entend d’ailleurs quasiment que les voix féminines dans ce tome et j’ai trouvé ça fort dommage parce que les paroles de Maven et Cal sont quand même essentielles vu ce qui se joue. Elles étaient trop peu nombreuses et je ne vois aucune bonne justification à cela. On se retrouve aussi à nouveau à écouter bien trop les hésitations et problèmes sentimentaux des unes et des autres. C’était très lourd et ayant peu de sympathie pour l’héroïne, j’ai trouvé ça fort long et très agaçant. Je m’attendais à quelque chose de plus mature au vu de ce qu’ils avaient vécu, cela ne s’est pas ressenti dans l’écriture trop ado à mon goût. Vraiment, je me demande si on impose pas un cahier des charges aux auteurs écrivant pour cette catégorie éditorial tant au final les ficelles se ressemblent et le carcan semble identique et terriblement contraignant peu importe le contexte où se déroule l’histoire.

A cause de cela, j’ai eu du mal à apprécier l’évolution des personnages. J’ai trouvé celles des héros : Mare et Cal, très forcée. J’ai pris bien plus de plaisir à suivre Evangeline et ses tiraillements entre sa famille et son amour interdit pour sa belle-soeur. Là il y avait quelque chose d’intéressant autour des questions de fidélité envers sa famille, de peur de sortir du placard, de société encore homophobe, etc. Iris avait aussi un certain potentiel mais cela s’est perdu dans sa relation trop fusionnelle avec sa mère et on a fini par ne plus la voir. Les autres personnages ont surtout fait de la figuration pour moi et je le déplore, notamment dans le cas de la famille de Mare et de son meilleur ami Kilorn. En même temps quand on passe autant de temps à s’arrêter sempiternellement sur les atermoiements sentimentaux des héros, ça laisse moins de temps pour développer les autres personnages… Alors certes, on a eu de belles manifestations de pouvoirs ou de belles manifestations guerrières et politiques grâce à eux, mais cela m’a semblé bien fade.

Je ressors donc partagée de cette lecture, satisfaite de la direction générale de l’intrigue politique, déçue de l’écriture et du développement des personnages trop parasités par les intrigues sentimentales clichées en prime de l’histoire. Il y a du potentiel chez Victoria Aveyard, il faut juste qu’elle parvienne à se défaire de ce carcan du Y.A..

7 commentaires sur “Red Queen de Victoria Aveyard

  1. C’est drôle mais cette série n’a pas été directement une franche réussite de mon côté. J’avais trouvé le premier volet bien trop ancré de clichés et surtout beaucoup trop prévisible. J’ai du attendre une relecture et me plonger à la suite dans son second volet pour l’apprécier davantage.
    J’ai bien fait de persévérer car ce fût une belle réussite même si le dernier tome est quelque peu moins dynamique et surtout stratégique. J’espère que ce doux rythme te plaira au vu de ta réserve concernant les deux précédents volumes.

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    1. J’espère aussi car il y avait vraiment de belles promesses pour moi dans les débuts de cette saga. Après comme souvent en jeunesse, je retrouve des schémas trop vu, trop prévisibles et trop simplistes pour moi, alors que j’ai eu ou cru voir des promesses autres ^^!

      Aimé par 1 personne

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