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La maison du soleil de Taamo

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Titre : La maison du soleil (Taiyou no Ie)

Auteur : Taamo

Editeur vf : Pika (shojo)

Année de parution vf : Depuis 2017

Nombre de tomes : 1 vf (en cours) / 13 vo (série terminée)

Résumé du tome 1 : Hiro vit seul depuis le décès de ses parents. Il propose alors à Mao, son amie d’enfance qui ne supporte plus de vivre dans sa maison depuis le deuxième mariage de son père, de venir s’installer chez lui.

Mes avis :

Tome 1

Nouveau shojo des édition Pika, la Maison du soleil se révèle être un titre assez classique mais plein de douceur et de bons sentiments. Si on devine assez rapidement les évolutions possibles des personnages, j’ai trouvé la thématique de départ très intéressante et le graphisme sobre et simple assez original pour ce type de série.

En effet, on suit l’histoire de Mao, une jeune lycéenne dont le père vient de se remarier et qui a du mal à se faire à cette nouvelle vie à 4, surtout après l’enfance compliquée qu’elle a eue. Ses parents ne se sont jamais préoccupés d’elle, et elle a grandi entre rejet et indifférence. Elle ne trouvait du réconfort que dans la maison de ses amis d’enfance mais malheureusement cela a pris brusquement fin quand les parents de ses derniers sont morts. Elle a donc brutalement replongée dans la solitude qui était autrefois son quotidien. Des années plus tard, elle continue à voir le fils aîné de temps en temps car elle se fait du soucis pour lui qui vit tout seul. Et c’est ce jeune homme, Hiro, qui va la sauver du mal être dans lequel elle se trouve. Il lui propose enfin un vrai cadre familial avec une maison où aller, des règles à suivre et une personne qui se préoccupe d’elle, ce qu’elle attendait depuis toujours. Bien sûr la cohabitation n’est pas simple aux débuts. Il faut qu’ils apprennent à se connaître au quotidien et à soigner leur pauvre petit coeur.

Si j’ai aimé l’idée que Mao trouve chez Hiro un vrai foyer, j’ai eu plus de mal sur la fin de ce premier tome avec l’évolution que l’on pressent dans ses sentiments envers Hiro. J’avais espoir qu’on ne tombe pas dans une banale romance lycéenne et c’est malheureusement ce vers quoi on se dirige une fois de plus avec juste leur histoire familiale comme prétexte à faire démarrer l’histoire. C’est fort dommage.

Tome 2

Taamo creuse un peu plus ses personnages dans ce tome. On découvre une Mao un peu perdue après avoir avoué ses sentiments à Hiro mais qui avec l’aide de ses amis va arriver à gérer tout ça. J’ai d’ailleurs bien aimé que la fan des romans sur téléphone de Mao soit en fait la collègue d’Hiro, je ne l’avais pas vu venir et je pensais plutôt que c’était lui sous ce pseudo. Je pense qu’elle va apporter quelque chose d’intéressant à la série. Hiro, lui, est complètement à côté de la plaque et ne voit rien. Il manque cruellement de maturité de ce côté-là. Heureusement, l’aspect qui me plaît le plus dans la série, la chronique familiale, est ce qui est mis en avant ici. En effet, on retrouve le frère d’Hiro, Daiki, qui va venir lui aussi habiter chez eux. On revient ainsi sur la perte de leurs parents et la façon dont chacun a géré son deuil à sa manière. J’aime cette petite musique douce amère qui se met en place dans ces moments-là, c’est ce qui donne sa petite touche à part à la série.

Tome 3

Mao continue à grandir et à s’ouvrir aux autres dans ce tome. J’aime beaucoup sa relation avec sa meilleure amie Chi et avec Oda. Ce dernier m’amuse beaucoup et c’est rafraichissant de voir un type comme lui. Il est franc, ouvert et de bons conseils. Même s’il l’aime, il veut avant tout son bonheur. Du côté de la romance, on passe un peu par tous les poncifs avec Hiro qui se découvre peu à peu une attirance pour Mao mais qui ne veut pas céder, et la rivale mais amie de Mao qui ne sait pas qu’ils se connaissent et vivent ensemble. Ce n’est pas vraiment pas ce qui fait le sel de la série. Par contre, j’ai vraiment été bouleversée par les moments où l’on voit le père de Mao. C’est vraiment un pauvre type, ce qu’il fait subir à sa fille sans s’en apercevoir est horrible.

Tome 4

Avec le retour de Daiki à la maison pour l’été, la dynamique commence à changer un petit peu. La chronique familiale reste encore trop en retrait pour moi mais on fait des progrès. J’ai beaucoup aimé avoir le point de vue du père de Mao quant à leur relation et comme on pouvait l’imaginer ce n’est pas si simple, lui aussi me fait pitié, le pauvre. Mao, elle, reste forte, elle trouve même un petit boulot pour s’assumer financièrement après qu’il lui en ait parlé. J’ai aimé sa franchise dans ce tome, que ce soit avec sa fan à qui elle avoue tout concernant Hiro ou que ce soit avec ce dernier lors du festival. D’ailleurs l’auteure nous laisse sur un super cliffhanger (Bon oui, j’en deviner déjà l’issue ^^).

Tome 5

Ça reste sympa à lire mais on sent que l’auteure commence un peu à tourner en rond. La réaction d’Hiro à la déclaration de Mao ne m’a pas surprise. Il faut bien laisser les choses en suspens, leur situation ne leur permet pas une décision franche. De même, Daiki doit revenir mais ça traine en longueur et ses sentiments pour Mao sont évidents. Enfin, mon seul rayon de lumière dans ce tome, c’est la brève apparition de la belle-mère de Mao dont les intentions m’ont touchée. En fait, c’est vraiment la relation douloureuse de Mao avec sa famille et le fait qu’Hiro cherche à tout prix à l’aider qui me touche, le reste est trop classique pour moi.

Tome 6

L’auteur continue à délayer son histoire. On avance super lentement aussi bien côté romance que côté réunions familiales. J’ai tout de même apprécié de voir Mao faire des efforts pour se réconcilier avec sa famille même si son père se comporte encore comme un pauvre type. J’ai aussi aimé entendre un peu plus la voix des garçons ici, que ce soit Daiki ou Hiro. Voir la façon dont ils considèrent Mao et les sentiments qu’ils éprouvent pour elle était intéressant.

Tome 7

Même peine que lors du tome précédent sauf que la romance prend un peu trop le pas pour moi. La rivalité qui commence à poindre entre les deux frères est agaçante surtout quand on en devine l’issue. Par contre, les petits moments entre Mao et sa soeur étaient très touchants et révèlent un peu le point de vue de cette dernière car à force de ne suivre que Mao on en oublie que d’autres sont touchés par le manque de communication et de chaleur entre le père et la fille.

Tome 8

La romance avance enfin dans ce tome où Hiro prend une décision. Même si ce n’est pas l’aspect qui me plaît le plus dans la série, je suis bien contente qu’il se décide enfin à faire le premier pas avec Mao mais aussi à tirer les choses au clair avec sa pauvre collègue de travail. En parallèle, pour une fois, j’ai été déçue par la partie familiale. J’ai trouvé que l’histoire d’Hina faisait un peu trop redite avec celle de Mao avec en prime, je parie, la culpabilité vis-à-vis de la mort de ses parents. Je ne suis pas très fan de ce personnage pour l’instant.

Tome 9

La romance continue à être au centre, dommage. On sent qu’on approche du dernier arc de la série, l’auteur veut faire avancer toutes les romances annoncées. Ainsi la meilleure amie de Mao se case avec leur ami amoureux de Mao. Daiki fait sa déclaration, de même qu’Hiro, mais je n’arrive pas à me sentir touchée. Au contraire voir les deux frères amoureux de Mao m’agace. En plus, on n’avance pas d’un brin côté chronique familiale, ça reste plutôt en stand-bye. Je reste sur ma faim avec ce tome.

Tome 10

On se rapproche de plus en plus de la fin. La romance entre Mao et les deux frères est quasiment bouclée maintenant et est sans surprise. Je n’aurai pas un instant été touchée par celle-ci. Maintenant côté famille, on se concentre vraiment sur les deux âmes esseulées de la série : Hina et le père de Mao. Il s’agit pour Hiro et elle de se rapprocher d’eux et de fendiller leur armure.

Tome 11

J’étais contente de l’évolution des relations familiales d’Hiro et Mao dans le tome précédent mais le retour de la mère de Mao, élément tellement attendu et classique, vient tout gâcher. C’est le genre d’élément qui vient contrarier l’histoire que je déteste tellement il est vu et revu. Par contre, je suis contente que la personnalité de celle-ci ne soit pas telle que je l’attendais même si j’ai du mal à croire que ça puisse être la même femme qu’au début. Mais j’avoue qu’à deux tomes de la fin, j’aurais préféré qu’on se concentre sur autre chose et qu’on ne retrouve pas la Mao cachotière des débuts.

Tome 12

Heureusement, la décision finale de Mao me plait surtout qu’au final ça montre qu’elle a bien changé. Elle demande conseil et se confie aux autres aussi bien ses amies que sa belle-mère qui est vraiment la personne que je préfère dans sa famille. J’ai aussi été ravie de l’issue concernant le roman de Mao et son amitié avec la collègue d’Hiro même si cette dernière n’a pas été super bien développée et reste assez clichée. Maintenant direction le dernier tome.

Tome 13

La fin est à l’image de la série, bourrée de bons sentiments. Je reste tout de même sur ma faim parce que le traitement de l’histoire est beaucoup trop classique et manque de vraies émotions. Il y a quelques similitudes entre cette romance et celle de Love so Life par exemple mais j’ai ressenti bien plus d’émotion avec cette dernière série qu’avec la présente. La romance de Mao et Hiro est mignonnette mais ça s’arrête là. C’est plus leur amitié qui m’a intéressée. Par contre, je dois quand même avouer que le dernier chapitre où toute la famille d’Hiro se retrouve était vraiment touchant.

Ma note : 13 / 20

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