Titre : Atlas des courants invisibles (et ceux qui les parcourent)
Auteur : Thomas Gerbaud
Éditeur : Auto-édition
Année de parution : 2018
Nombre de pages : 451
Prix : 13.99€
Histoire : Chacun d’entre nous a, un jour ou l’autre, ressenti la part d’invisible qui nous gouverne. L’intuition. Le déjà-vu. L’empathie. Les pressentiments. Et s’ils n’étaient que d’infimes fenêtres de perception sur la véritable nature du monde ? Anton est né avec un talent extraordinaire : il lit dans les pensées. Mais un talent extraordinaire, quand on ne le contrôle pas, ça peut vite virer au cauchemar. Lorsque sa bien-aimée disparaît, Anton entreprend un voyage initiatique au cours duquel il va rencontrer d’autres individus doués de talents similaires au sien. Et découvrir la menace qui pèse sur chacun d’entre eux : dans l’ombre, un homme les traque, avec le dessein d’utiliser leurs pouvoirs pour ouvrir une porte auparavant fermée à l’Humanité.
*Service Presse*
Mon avis :
Atlas des courants invisibles est le premier roman auto-édité que j’ai la chance de lire. L’auteur, Thomas Gerbaud, m’a très gentiment contactée pour le lire, pensant que le sujet m’intéresserait et ce fut le cas. Merci à lui !
Alors de quoi parle ce roman ? Nous y suivons un groupe de quatre personnes avec des pouvoirs paranormaux : les Strannost ou Singularités que tout pousse à avancer vers un mystérieux événement qui pourrait bouleverser l’humanité.
Dès les premières pages, j’ai trouvé la plume de l’auteur légère, simple et très entraînante. J’ai tourné les pages sans m’en rendre compte tant j’ai rapidement été prise par les événements bouleversants la vie des personnages. L’auteur a eu un vrai talent pour digérer les influences de la pop culture actuelle, les mixer, et faire un thriller paranormal très addictif. Il y a même un côté cinématographique dans son écriture, je trouve. Ainsi, on suit les personnages sur plus de 400 pages mais à peine quelques jours séparent le premier chapitre du dernier et on a l’impression pourtant de les connaître depuis toujours et d’avoir vécu plein de choses avec eux.
J’ai vraiment aimé l’univers paranormal, fantastique, que Thomas Gerbaud a créer. Il y avait un mélange de Sense 8 et Heroes qui m’a de suite accroché. Les personnages sont au début des gens normaux qui ne se connaissent ni d’Adam ni d’Eve (à part deux) et qui viennent d’horizon très divers, mais que l’intervention d’une organisation qui les cherche va venir bouleverser. S’en suit alors un mélange d’expériences scientifiques, de film catastrophe, de road trip, de course poursuite à travers le monde, le tout dans une ambiance très mystérieuse. C’est vraiment prenant.
Je me suis vu au fil des pages apprécier de plus en plus nos chers Strannost. Il y a Anton, le petit rêveur naïf ; la belle Tara, son amie indienne qu’il aime en secret ; Jack/Roman qui m’a beaucoup fait penser à Wolfgang dans Sense8 parce que c’est l’écorché vif ; Justin, le croyant qui vient de perdre un enfant. Tous sont assez paumés au début, la vie n’a pas été tendre avec eux : deux sont dans un hôpital psychiatrique, l’un est à la recherche de son identité et le dernier n’a pas trop envie de rentrer chez lui. Mais au fil de leurs aventures, ils vont se trouver et comprendre l’importance de la famille. C’est un joli chemin parcouru.
Je regrette par contre que certains points n’aient pas été approfondis, notamment le passé de Tara, ou encore l’organisation qui les poursuit qui est restée un peu trop dans l’ombre pour moi. J’ai également trouvé la fin bien rapide une fois la Clé trouvée. Après tant de promesses, j’ai un peu eu l’impression qu’on avait accouché d’une souris. Mais après, j’ai compris que c’était plus le chemin emprunté et ce que ça avait changé en chacun qui importait. Il n’empêche que la lectrice curieuse que je suis s’attendait à quelque chose de plus (faute de pouvoir dire mieux).
Atlas des courants invisibles est donc un titre prometteur, qui dans un sens, me change de ce que je lis habituellement mais qui m’a beaucoup plu. J’ai aimé son ambiance mystérieuse et un peu nébuleuse, ses références à la pop culture, son aspect scientifique mais aussi et surtout ses personnages. Je relirai avec plaisir d’autres titres de l’auteur dans le futur si je retrouve le même plaisir de lecture.
Ma note : 15 / 20
Pour les curieux :
J’ai aussi ressenti ce manque d’explications à la fin, j’avais un petit goût de « Tout ça pour ça » dans la bouche =/
Mais ça n’en reste pas moins une bonne lecture qui sort des sentiers battus je trouve !
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Exactement, ça sort complètement de ce que je suis habituée à lire en tout cas et j’ai vraiment passé un bon moment. C’est l’essentiel 🙂
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C’est une bien belle critique.
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Merci ^-^
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Ca a l’air sympa
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Je pense que ça pourrait beaucoup te plaire vu que tu es plus thriller que moi en plus 😉
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Il a l’air très prenant 🙂 Merci pour ta chronique car si la couverture ne manque pas de charme, elle ne reflète pas vraiment, du moins pour moi, les points que tu mets en avant et qui intriguent. Du coup, pas certaine que je me serais tournée de moi-même vers l’ouvrage…
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Oui, pas faux, je n’avais pas fait attention mais c’est vrai que juste avec la couverture, je n’aurais pas deviné que ça parlait de tout ça ^^
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