Titre : Laughter in the End of the World
Auteur : Yellow Tanabe
Éditeur vf : Shiba édition
Année de parution vf : 2019
Nombre de pages : 192
Histoire : Lorsque les humains deviendront arrogants et corrompus, le démons blanc aux cents bouches annoncera la fin de l’humanité !
Malheureusement les humains oublièrent cette prédiction et s’adonnèrent à leur vices.
Alors le démon blanc envahi la Terre et les hommes entrèrent en guerre face à lui. suite à ce combat, plus de la moitié de la population fut décimée et le démon blanc pris possession de corps humain. Seul un tatouage en forme de « bouche de démon » permet de les reconnaitre !
Des années après cette tragédie, la population vit toujours sous la menace constante de ces êtres qui n’ont d’humain que l’apparence…
Pourtant un voyageur portant cette marque affirme pouvoir éradiquer ce mal qui ronge l’humanité. Accompagné de sa soeur, il parcourt ce qu’il reste du monde dans le seul but de la protéger à tout prix.
Pourrait-il être la clef qui libèrera le monde de l’emprise de ces démons ?
Mon avis :
Laughter in the End of the World est le premier titre d’un tout jeune éditeur de manga belge, Shiba édition. La couverture avec ce pseudo Naruto version Dark m’a plu d’emblée et le fait que le scénario promette une histoire dans un cadre Fantasy a achevé de me convaincre. Me voilà embarquée dans cette aventure.
On m’avait prévenu que l’histoire, écrite par Yellow Tanabe (autrice de Kekkaishi), tenait en un seul volume, ce qui me faisait éprouver quelques craintes. Une fois refermé le livre, il n’en est rien. Je suis ravie d’avoir su me laisser convaincre. Il faut dire que l’autrice a un réel talent pour nous embarquer dans un univers à mille lieux du nôtre. En très peu de pages, on est complètement happé par ce monde où cohabitent humains et démons depuis qu’une catastrophe s’est produite 25 ans plus tôt. C’est très immersif.
L’histoire se centre sur deux personnages : un garçon et sa soeur, qui viennent aider les habitants d’une ville à se débarrasser d’un démon qui les ennuie. Tous les deux se disent spécialisés dans la chasse aux démons alors que le garçon semble en être un lui-même. Ici, rien de bien original. C’est même de la fantasy assez classique, mais c’est bien raconté car l’histoire est vive, dynamique et les personnages bien campés. On alterne moments sérieux et moments plus légers grâce à l’humour précis, sobre mais efficace de Yellow Tanabe. Elle brosse rapidement le tableau des tenants et aboutissants ainsi que des personnages, ce qui fait que malgré la richesse que l’on sent dans son univers, on n’est aucunement perdu. On a juste l’impression d’arriver au milieu et de vivre un instant T de celui-ci. De plus le duo du frère et de la soeur est très attachant avec ces deux jeunes qui veulent se protéger et s’aider mutuellement, ça a donc parfaitement fonctionné sur moi.
Cependant, je vous avouerai que c’est assez frustrant de devoir s’arrêter là au final, car au fil des pages elle enrichit celui-ci en donnant vraiment vie à ses personnages et en creusant la matière qu’il y a derrière les fameux démons. Du coup, j’aurais adoré continuer à les suivre et en apprendre plus. Surtout qu’il se dégage une vraie richesse dans le discours sous-jacent à l’histoire où les vrais démons ne sont pas ceux que l’on croit. Ça m’a pas mal rappelé la série Evangelion, certes dans un tout autre genre, mais avec des thèmes et une ambiance finalement pas mal similaires.
Du côté des dessins, je suis fan du trait fin et dynamique de l’autrice sur certains personnages et beaucoup plus doux et rond sur d’autres, voir humoristique parfois. J’aime aussi son souci du détails dans les décors et les costumes qui habillent vraiment bien ses planches. En plus, les éditions Shiba nous ont vraiment offert un bel objet. Pour un premier essai, il est parfaitement concluant et a tout des plus grands sur le marché. Jaquette, maquette, lettrage, papier et reliure sont de qualité. Je regrette juste au vu du prix un peu élevé (8€ quand même) de ne pas avoir au moins une petite double page couleur à l’ouverture.
Laughter in the End of the World est donc une vraie réussite pour moi. J’ai aimé son univers sombre et complexe en plein dans ce que j’aime : la Fantasy, avec des personnages attachants et ambivalents. L’ouvrage est de qualité. Je suivrai les parutions de ce jeune éditeur avec intérêt et je jetterai peut-être un oeil à Kekkaishi même s’il y a beaucoup de tomes ^^!
AVce un peu moins de tentations j’aurais dit banco d’office! 😉
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Après, ce n’est qu’un oneshot 😉
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Moi aussi je veux…one day…maybe
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J’espère que ton revendeur te le proposera prochainement et au pire ce n’est qu’un oneshot 😉
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Du même avis que toi ! C’était une super aventure, tellement frustrant qu’il n’y ait pas de suite ! >.<
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Oui, la frustration est grande !
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Ah ! J’attendais ton avis pour le prendre ! Merci 😍
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La pression que tu me mets, j’espère que tu aimeras. Pour moi, c’est un univers vraiment top et je regrette de ne pas en voir plus même si le tome se suffit quand même à lui-même. Tu me diras ce que t’en auras pensé 😉
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Vi, je te dirais ça, en plus j’ai envie de voir ce que vaut la nouvelle maison d’édition Shiba.
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Honnêtement si je n’avais pas su avant que c’était leur premier titre, je ne l’aurais pas deviné tellement l’objet est de qualité !
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Ah c’est bien ça ! Mais je crois que Shiba appartient à un groupe style hachette ou autre non ? ça joue peut-être ?
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J’avoue que je ne sais pas du tout. Il me semblait que l’éditeur avait été présenté comme indépendant et belge de surcroit. Hachette n’est pas qu’un groupe français ?
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J’ai du confondre alors xD
Il faut dire que des nouvelles maisons d’éditions, ça pousse comme des champignons en ce moment ^^
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