Titre : Tempête de cristal
Auteur : Aki Aoi
Editeur vf : Komikku
Année de parution vf : 2020
Nombre de tomes vf : 1 / 3 (en cours)
Histoire : De mystérieuses tempêtes de sable argenté sévissent partout dans le monde. Chaque paysage qu’elles touchent rapetisse et se retrouve cristallisé dans ce qu’on appelle des « fragments ». Sekka, jeune apprentie dont le rêve est de devenir une artisane renommée, passe ses journées auprès de son maître à se perfectionner dans la sculpture de ces fragments. Un jour, alors qu’elle est de sortie pour faire des livraisons dans une ville voisine, une tempête frappe son village et lui arrache tout ce qu’elle possédait. Mais avant de sombrer dans le désespoir, Sekka fait la rencontre d’un mystérieux jeune homme… C’est le début d’un voyage fantastique empli de mystère et de poésie.
Mon avis :
Tome 1
Tout comme avec Soupinou dont je vous parlerai demain, Tempête de cristal fait partie de la nouvelle vague de licences courtes publiées par Komikku depuis la remise en marche de leur label. Amatrice de shojo d’aventure et de beaux dessins, je me suis laissé convaincre dès l’annonce de ce titre, même si en 3 tomes, j’ai peur que l’histoire ne soit un peu bâclée…
Avec Tempête de cristal, je découvre une jeune autrice publiée pour la seconde fois en France : Aki Aoi à qui l’on doit déjà le yaoi Under the Blue Sky chez Taifu. Celle-ci se place graphiquement dans la droite ligne d’autrices plus chevronnées publiées dans le Gekkan Princess d’où le titre est issu. On se retrouve ainsi avec un dessin très fin qui se place sur des cases aux décors épurés et à la narration sobre mais éclatée où la noirceur des pages n’est pas forcément là pour raconter un souvenir ou un rêve comme bien souvent, ce qui peut perturber le lecteur habitué à d’autres codes.
L’histoire, elle, est telle nombre de shojo d’aventure mais le fait que la série ne fasse que 3 tomes pousse la narratrice à aller vite, trop vite. On découvre ainsi brièvement à travers les yeux de notre jeune héroïne, sculptrice de cristal, un drôle d’univers où des tempêtes de sables cristallins peuvent subitement frapper à tout moment et recouvrir village et habitants qui se retrouvent piégés dans le cristal. Des chasseurs sont sans cesse sur les routes pour trouver ces cristaux dont on fait commerce pour des pièces d’art et d’artisanat. En secret, ils luttent également contre une association de malfaiteurs qui fait du marché noir avec ces cristaux.
Tout va très vite dans ce premier tome. On n’a pas le temps de se poser pour admirer un paysage, faire connaissance avec un personnage ou apprécier les liens qui vont se tisser lors des rencontres faites. C’est déstabilisant. Ça donne l’impression de survoler le sujet et c’est fort dommage parce que le monde mis en scène par l’autrice est très intriguant avec tous ses mystères. L’héroïne est rapidement pris par le drame de ces tempêtes de sable. Elle va rencontrer un mystérieux jeune homme qui va s’attacher à elle et l’aider dans sa quête de vérité. Ensemble, ils vont rejoindre une troupe de chasseurs et partir à l’aventure avec eux, cherchant des réponses à leurs questions. Mais dans ce premier tome aucune réponse n’est livrée, seulement de plus en plus de questions au fil des pages et c’est un peu frustrant.
Je ne suis pas parvenue à m’attacher au moindre personnage, un comble pour moi dans un shojo manga où d’habitude c’est la force. Ici tout va tellement vite qu’aucun élément nécessaire à cet attachement n’a été posé correctement pour moi. Je comprends la détresse de l’héroïne mais ne la ressent. Je comprends son besoin de réponse et le partage mais ça ne m’embarque pas. Tout comme la narration et les dessins, mon sentiment est assez froid.
Ainsi même si j’aime beaucoup le trait de l’autrice, son univers, les mystères qui l’entourent et l’idée d’une quête en vue d’avoir des réponses, je reste un peu sur ma faim après ce premier tome où tout va trop vite. Il ne suffit pas qu’un titre soit beau et intriguant pour que cela en fasse un bon titre et Tempête de cristal en est malheureusement l’illustration.
(Merci à Sanctuary pour cette lecture)
Ma note : 13,5 / 20
© 2017 Aki Aoi / © Komikku éditions 2020
Ah dommage pour l’aspect « survol ». Je l’ai vu à la libraire et il me tentait pas mal 🙂
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Moi aussi, j’en attendais plus, les dessins étant quand même vachement sympa et l’univers intriguant ^^
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Il ne m’attirait pas de base, et ton avis me confirme ce que je pensais !
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Je suis trop faible devant les beaux dessins en ce moment… Heureusement que je l’ai eu avec Sanctuary quand même xD
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Haha, fait attention à ne pas tomber dans « je l’ai gratuit donc je prends », car c’est comme ça que j’ai fait mes pires lectures l’an passé xD
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Je me rappelle, alors je garde ton conseil en tête. 😉
Heureusement pour le moment, je n’ai choisi que des titres qui me tentaient à la base mais où il me manquait parfois un coup de pouce pour tenter. Parfois j’ai fait de très bonnes découvertes (This is not love love, The world’s best BF, Valkyries Apocalypse…) parfois ce furent des flops comme ici. Mais ça aurait été pareil si j’avais acheté ^^
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C’est déjà ça ^^ Moi je me suis retrouvé avec Drifting Dragons que je n’avais même pas demandé -_- xD
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C’est pour ça qu’il n’est pas en coup de coeur, mais je l’ai quand même moins mal vécue que toi et était plus touchée.
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Je pense que c’est aussi dû au fait que je lis pas mal de Fantasy en romans à côté, du coup je suis plus sévère avec ce genre d’univers en manga 😉
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C’est bien possible !
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