Bodyguards de Laura S. Wild

Titre : Bodyguards

Auteur : Laura S. Wild

Éditeur : Hugo Poche

Année de parution : Depuis 2022

Nombre de tomes : 5 (en cours ?)

Histoire : À la suite d’une mission à risque au cours de laquelle il a frôlé la mort, Lennon a décidé de se retirer du terrain. Il se consacre désormais à la gestion de l’institut Westwood, l’entreprise familiale, qui forme les meilleurs gardes du corps du pays. Mais lorsque son père lui demande d’assurer la protection d’une dernière cliente, il accepte à contrecœur, pour le bien de l’agence.
Il ne se doute pas que sa rencontre avec Dovie Bennett va bouleverser son existence.
Brillante étudiante au MIT et passionnée d’astronomie, Dovie est la cible d’un corbeau dont les menaces se font chaque jour plus virulentes. Bien décidée à ne pas se laisser intimider, elle tente de continuer à mener une vie normale… jusqu’au jour où ses parents lui imposent la présence permanente d’un colosse grincheux à ses côtés.
Forcés de cohabiter, Dovie et Lennon vont devoir composer l’un avec l’autre… et surtout, avec l’attirance indéniable qui s’installe entre eux et qui les pousse à remettre en question leurs choix de vie.
Face aux obstacles qui se dressent sur leur route, à quoi seront-ils prêts à renoncer par amour ?

Mon avis :  

Tome 1 : Lennon

Saga qui a pas mal fait parler d’elle à sa sortie et de manière assez unanime, j’étais impatiente de la découvrir car je pensais ainsi découvrir et apprécier le trope du garde du corps. Malheureusement, malgré plein de petits éléments savoureux, ce fut un flop pour moi.

Je trouvais pourtant l’idée de départ fort sympathique : une étudiante surdouée du MIT qui s’intéresse aux étoiles qui est victime de menace et se retrouve sous la protection du beau Lennon, fils d’un propriétaire de compagnie de gardes du corps, aux yeux verts envoûtants, au bun surprenant et aux gros bras désirables. Un mélange de danger, d’université, de cohabitation forcée et de beaucoup d’humour. J’aimais l’idée de suivre un garde du corps chevronné, jouant les étudiants infiltrés pour découvrir qui était le corbeau et protéger cette belle doctorante.

Il y a d’ailleurs eu plein de belles choses. J’ai trouvé très sympathique d’avoir un héros, Lennon, qui s’inscrit au sein d’une fratrie soudée et atypique forgée de triplés, tous garde du corps, d’une petite soeur étudiante à la langue bien pendue, et d’un meilleur ami tellement proche qu’il fait partie de la famille. Cette famille a subi un traumatisme 3 ans plus tôt dont elle peine à se remettre et chacun est donc intéressant à suivre. Leurs échanges sur WhatsApp sont ultra savoureux. J’adore les jeux de mots sur leurs prénoms à chacun : « Cruz (mais pas Tom) », « Sawyer (mais pas Tom non plus) », « Lennon (John qui ?) « , « Billie (the best kid) ». Il y a ainsi une ambiance très détendue, chaleureuse et amicale, familiale même qui m’a beaucoup plu. J’aime les tomes compagnons au sein des fratries. J’ai aussi apprécié la modernité de bien des relations. Lennon est un enfant adopté, tandis que Dovie est issue d’une mère porteuse, ses parents étant un couple d’hommes. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé suivre celle-ci, petit génie, qui passe son doctorat à 21 ans et se passionne pour les étoiles. Quand elle en parle ça me fait rêver.

Malheureusement, c’est à peu près tout ce que j’ai aimé. Si l’histoire se lit sans déplaisir, les maladresses et la jeunesse d’écriture de l’autrice m’ont empêché de me plonger dans l’histoire. Il y a énormément d’incohérences dans ce qu’elle écrit et pas des petites puisque même moi je les ai vues. Par exemple, Lennon est censé être là incognito car il est censé être un pro dans le genre, mais on nous fait comprendre d’emblée que c’est impossible vu son air, son physique et ses gaffes pas du tout dignes d’un pro… Il y a ainsi plein de petites scènes où ce qu’écrit l’autrice n’est pas logique. Au-delà de ça, j’ai trouvé la romance très facile et manquant de profondeur. Dovie se découvre d’emblée une obsession pour les muscles de Lennon, ce qui m’a souvent fait lever les yeux au ciel, sans parler du fait que parce que c’est une génie on l’affuble de la tare de toujours dire ce qu’elle pense sans réfléchir. Bof Bof. Il y a ainsi des pages et des pages où elle s’extasie, des déclarations à la va vite qui semble sortir de nulle part. Bref, cette relation est construite sur du sable et ne m’a pas du tout convaincue surtout avec un Lennon qui dit : « non, non, non » et bien vite après « oui, oui, oui » xD

Je m’attendais en découvrant cette romance à une histoire sombre, profonde, tendue. J’ai plus eu l’impression de tomber sur une comédie romantique avec juste une petite tension autour de l’identité du corbeau. Ce fut trop léger et avec une plume et une écriture trop maladroite pour me séduire. Malgré tout, je reconnais un univers addictif et une belle ambiance familiale qui donnera envie à certains de lire les tomes compagnons, surtout vu le cliffhanger final 😉

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