Livres - Mangas / Manhwa / Manhua

Un Dragon dans ma cuisine de Miyoshi Furumachi et Riri Shimada

Titre : Un dragon dans ma cuisine

Auteurs : Miyoshi Furumachi et Riri Shimada

Traduction : Manon Debienne & Sayaka Okada

Éditeur vf : Nobi-Nobi (Genki)

Années de parution vf :  Depuis 2024

Nombre de tomes vf : 2 (en cours)

RésuméDans les années 1980, en Europe de l’Est. Nono, une étudiante japonaise, achète un oeuf sur le marché. De la coquille ne sort ni blanc, ni jaune, mais un petit dragon. La jeune femme le garde et l’élève dans sa cuisine, à l’insu de tous.

Mon avis :

Tome 1

Quand on aime les dragons comme moi – et merci Robin Hobb pour ça ! -, on ne peut que guetter les sorties où ils auront le premier rôle. Avec Nobi Nobi, place à un joli tranche de vie chaleureux sur l’amitié qui peut se nouer entre l’un de leurs congénère et nous ❤

A l’origine une micronouvelle sur Pixiv, Un dragon dans ma cuisine a finalement été adapté en manga avec un prime les dessins de Miyoshi Furumachi, une écriture à quatre mains des plus réussie. Dans un cadre européen doux et chaleureux, elles plantent leur histoire dans un charmant chalet de Tchécoslovaquie, en Europe centrale, et flirtent avec ces tranches de vie tranquille qu’on aime tant et semblent nous transporter dans un moment hors du temps. 

Un peu comme dans l’adorable Soupinou, nous voilà à suivre la rencontre puis la vie à deux de Nono, une jeune étudiante en dessin japonaise, et son « petit lézard » comme elle l’appelle, qui est en fait un jeune dragon venant de naître. La dynamique est la même : une jeune fille vivant dans un endroit isolé, une atmosphère douce et chaleureuse, beaucoup de bienveillance et d’amour pour aider une jeune créature atypique à grandir. C’est extrêmement simple, sans la moindre tension narrative, mais justement c’est ce que j’aime.

J’ai pris plaisir à découvrir tranquille, au rythme de chapitres extrêmement courts, la personnalité de Nono d’un côté et sa relation naissante avec Petit lézard de l’autre. Nono est une douce excentrique qui ne parvient pas à se réaliser pleinement dans son art. Sûrement progressera-t-elle au contact de son nouveau compagnon. Elle lui offre en tout cas tout son amour et prend bien soin de lui. Dans une dynamique maître-animaux domestique que je connais bien et apprécie, ça m’a fait du bien de la voir élever ce jeune dragon. C’est amusant de la voir ne pas réaliser ce qu’il est. Et c’est mignon de le voir grandir et changer, passer des fruits à la viande, cracher du feu, visiter l’extérieur et se faire des amis, tout en tissant des liens ensemble et en étant très proche. 

Il n’y a rien d’extraordinaire, tout est très simple. Ce sont des situations de la vie de tous les jours que tous les maîtres d’animaux ont connu, mais l’atmosphère chaleureuse du titre fait tout. Le lieu aussi à son importance. Il y a un côté petit conte à l’ancienne avec ce chalet isolé en pleine forêt où ils vivent. Le bois a cet effet sur moi en tout cas. Le dessin très doux et rond de l’illustratrice joue également dans cette appréciation. Elle a donné un aspect très juvénile à l’héroïne d’ailleurs, ce qui la rend d’autant plus mignonne et équilibre bien avec ce petit dragon tout choupi, qui ressemble encore à un lézard, tant qu’il n’a pas grandi. La dynamique est pleine de bienveillance et de bons sentiments, ça ne peut que rendre la lecture chaleureuse également. 

Pas besoin de récit compliqué et chiadé, parfois la simplicité est ce qu’il y a de plus efficace. Une belle atmosphère, un lieu un peu hors du temps, une héroïne bienveillante, une créature trognonne et des situations du quotidien simple mais chaleureuse, voici la recette de la réussite de Un dragon dans ma cuisine. Ça ne révolutionnera pas le genre mais ça fera passer un bon moment aux amateurs d’amitié entre dragons et humains dans le cadre d’un tranche de vie au quotidien très banal. Un beau moment.

Tome 2

Enchaîner les histoires de dragons, quand on est fan, c’est le pied. C’est comme les fans de chats et les multiples histoires les concernant. Nous aussi, on commence à avoir notre petit lot de séries sympathiques.

Après, je ne peux pas dire qu’Un dragon dans ma cuisine brille par son originalité. On est sur du pur tranche de vie, peut-être même un peu trop léger et rapide dans sa narration, mais mignon tout plein. Ce deuxième volume est toujours aussi accrocheur grâce à une ambiance chaleureuse et amicale où on prend plaisir à suivre l’évolution de la relation entre Nono et Petit Lézard. J’aurais peut-être aimé qu’on prenne plus le temps comme dans le premier tome, qu’on creuse plus le pourquoi Nono est là et qu’on voit plus sa passion, mais ce n’était pas l’accroche de ce tome.

L’autrice a préféré mettre en avant une nouvelle rencontre, celle entre Petit Lézard et la famille de l’amie qui accueille Nono, ce qui offre de nouvelles interactions. Elle a eu envie également de montrer la croissance et l’évolution de Petit Lézard qui décidément prend bien soin de sa maîtresse et gagne en assurance. C’était touchant de le voir appeler à l’aide quand ça n’allait pas, se porter au secours d’une petite perdue ou prendre son envol. Il grandit certes très vite mais reste lui-même, la petite créature toute gentille et mignonne qu’on aime. Il y a juste quelques petits avertissements qui nous sont disséminés sur sa potentielle dangerosité suite à ce qu’en disent les légendes, mais également son attitude protectrice parfois un peu vive. A suivre. 

Telle une jolie pause fantastique, j’ai pris plaisir à retrouver le tendre cadre hors du temps de Nono et son petit dragon en apprentissage. J’aimerais parfois plus de développement car l’ensemble reste succinct, mais j’aime la douce ambiance bienveillante de cette histoire et cette rencontre. C’est adorable de les voir s’attacher et grandir.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

13 commentaires sur “Un Dragon dans ma cuisine de Miyoshi Furumachi et Riri Shimada

      1. Oui, c’est tout mignon, avec des dragons aussi ! En gros, une petite fille est recueillie par un dragon sur le point de mourir. Il veut continuer à la protéger, donc après sa mort, il reste avec elle sous la forme d’un petit dragon squelette trop mignon. Et comme elle a des pouvoirs magiques, il y a quand même une dimension quêtes/aventures, et on rencontre par la suite les vrais enfants du dragon squelette.

        Aimé par 1 personne

  1. Oh ca a l’air tellement chou, tellement adorable ! 🥰 En plus avec le côté chalet et forêt, ca doit donner un côté très cosy. L’idée me plait beaucoup, je me laisserais bien tenter par cette douceur. D’ailleurs, Soupinou me fait de l’œil aussi 😉

    Aimé par 1 personne

  2. Rien que quand on voit la couverture, on perçoit cet élan de douceur, de chaleur, ça a l’air juste adorable ! Alors, pour cette petite pause de poésie, je me laisserai volontiers tenter 😍

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire