Visionnages de la semaine 2024 #17

Toujours cet équilibre bancal des vacances : des films mais bien moins de série et pas d’anime. Qu’importe quand on a d’aussi bons moments (et d’autres moyens voire médiocres mais on va oublier !). Il y a vraiment d’excellentes programmations télé, c’est encore ce que je me dis en écrivant ce billet et j’ai la chance d’avoir une bonne DVDthèque. Du coup, j’ai revu un chef d’oeuvre, j’ai découvert une excellente série historique et j’ai avancé dans mes ambitions de revisionnage Disney et de découverte de la filmographie de Clint Eastwood. Et vous, une belle semaine, de riches découvertes ou des flops ?

 Bonne fin de weekend à tous !

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 La Belle et le Clochard de de États-Unis Clyde Geronimi, États-Unis Wilfred Jackson et États-Unis Hamilton Luske (Disney) – 1955

Définitivement pas mon Disney préféré… Je pensais plus apprécier avec ce revisionnage, ce n’est pas le cas. Je continue à le trouver gentil, beau même parfois, encore et toujours dans son travail sur les ombres, mais trop facile et prévisible. La musique est totalement oubliable. Je ne suis pas emballée par la romance entre Lady et Clochard comme avec Duchesse et O’Maley dans Les Aristochats. La seule chose qui me plaît, c’est la petite critique sur l’arrivée d’un nouvel enfant dans le foyer. Exit, au suivant !

Lady est une jeune chienne cocker qui vit dans un quartier chic de la Nouvelle-Angleterre. Là, elle a tout pour être heureuse, câlinée et adorée par ses maîtres, Jim et Darling. Cependant, l’arrivée d’un bébé vient changer le cours des choses: Lady doit se faire à l’idée qu’elle n’aura plus toute l’attention et l’amour de ses maîtres pour elle seule. Mais ce n’était rien comparé à la venue de Tante Sarah pour garder le nouveau né et de ses deux terribles chats siamois qui vont pousser Lady à fuir la maison. Commence alors pour elle la découverte d’un autre monde, qu’un chien errant du nom de Clochard va lui montrer.

Gangs of New York de Martin Scorsese (2002) avec Leonardo DiCaprio, Daniel Day-Lewis, Cameron Diaz… ❤️

LE grand film de ma semaine. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu et je ne me rappelais pas la virtuosité des angles de vue et de l’agencement des scènes du réalisateur. C’est vraiment un excellent film sur cette Amériques d’immigrés et de tensions politiques racistes qui ne peut que trouver des échos en nous. DiCaprio et Daniel Day-Lewis forme un duo d’antagonistes fascinant avec un magnifique jeu de ping pong, ancienne vs nouvelle génération. La romance est comme souvent ce qui me fait un peu lever les yeux au ciel tant ses ressorts manquent de finesse par rapport au reste. Mais quelle ouverte grandiose et quel clôture à couper le souffle !

En 1862, un quartier de New York est mis à feu et à sang par le face à face d’un caïd retors, représentant des « Américains de souche », et du fils d’un immigrant irlandais abattu seize ans plus tôt lors d’une guerre des gangs. Entre la fin de la guerre d’indépendance et les débuts de la guerre de Sécession, la nation américaine est encore embryonnaire et New York est aux mains des gangs rivaux et des politiciens corrompus. Ainsi se forment et se confrontent des clans regroupant les nouveaux immigrants, essentiellement originaires d’Irlande, et les Américains, le tout sur fond d’émeutes anti-conscription.
Adapté du livre Gangs of New York de Herbert Asbury

Les pleins pouvoirs de Clint Eastwood (1997) avec Clint Eastwood, Gene Hackman, Ed Harris…

Un film de Clint Eastwood que je n’avais pas vu, il me fallait réparer cela. Bon, ce n’était clairement pas son meilleur… Le sujet m’intéressait déjà peu mais j’avais espoir qu’il réussisse à me vendre la chose. Certes la relation entre ce voleur et sa fille telle qu’elle est dépeinte est intéressante. Certes, ça se laisse regarder et on peu trouver l’enquête prenante surtout via le biais choisi, mais j’avoue m’y être un peu ennuyée et avoir attendu longuement la fin… Trop de cordes des polars politiques usées jusqu’à la moelle.

Luther Whitney est un Arsène Lupin moderne, un voleur élégant qui s’en est toujours pris aux riches. Arrivé au terme de sa longue carrière, il entreprend de dévaliser la résidence de Sullivan, un des hommes les plus riches de Washington, parti en voyage d’affaires avec sa jeune épouse, Christy. Tout se passe pour le mieux. Il s’apprête à repartir lorsqu’il découvre que la cloison de la chambre forte est un miroir sans tain qui donne sur la chambre à coucher. De l’autre côté de ce miroir, Luther assiste à un meurtre impliquant Christy et Richmond, le Président des Etats-Unis.
Adapté du livre Les pleins pouvoirs / Le pouvoir d’exécuter de David Baldacci

Fabricant de larmes d’Alessandro Genovesi (2024) avec Caterina Ferioli, Simone Baldasseroni, Dana Melanie…

Je m’en doutais un peu mais c’est une déception. Une fausse romance fantastique dans le ton et la tension que donnent les auteurs/réalisateurs alors que c’est une banale romance adolescente. La seule originalité est la dénonciation des sévices subies par les enfants en institutions. Le reste est cliché de chez cliché avec une impression de malaise persistante qui m’a vraiment dérangée car elle fait paraître la romance contre nature alors qu’elle ne pose aucun problème en soi. A oublier.

Après 17 ans passés dans un orphelinat, Nica voit son plus grand rêve être sur le point de se réaliser. M. et Mme Milligan entament une procédure d’adoption. Mais dans son nouveau foyer, Nica n’est pas seule. Avec elle, Rigel, un orphelin charismatique et mystérieux. La cohabitation semble impossible. (Source : Allociné)
Adapté des romans de la saga Fabricant de larmes

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Shogun – Episodes 1 à 10 *Fin*

J’avoue que quand je me suis lancée dans cette adaptation ayant pour cadre une histoire fictive japonaise, j’avais énormément d’appréhension, car les Américains n’ont pas toujours fait honneur à l’histoire de ce pays, surtout à l’époque des samouraïs…  Mais ici, je me suis régalée ! J’ai beaucoup aimé le choix de représenter et garder la langue japonaise en vo comme en vf. C’était exigent certes, et casse-pied quand comme moi on aime faire plusieurs choses en même temps xD, mais ça plongeait vraiment dans l’histoire où il était important de marquer la différence avec le héros, un marin anglais. Mais LE vrai personnage de cette histoire fut sa traductrice, Mariko. Elle a fait vivre l’histoire, elle a fait comprendre cette société si différente de la nôtre et elle a remporté notre coeur par les drames qu’elle va vivre. Superbe personnage ! Après l’histoire s’inspire de celle du XVIIe au Japon et là je suis plus réservée. Je préfère qu’on respecte ou qu’on s’éloigne totalement, l’entre deux ici rend la lecture bancale quand on connaît un peu parce qu’on cherche des similitudes. Mais si on ne connaît pas, on peut se régaler de cette plongée singulière dans un Japon plein de tensions où les clans se déchirent et où l’autorité est si facilement remise en question. Après, c’est lent, c’est long. On nous promet une bataille qui tarde tarde à venir, mais il y a largement de quoi combler entre les histoires des uns et des autres : trahison des seigneurs, relations avec les portugais et les chrétiens, place de la femme, etc. C’était passionnant.

Au XVIIe siècle, un navigateur anglais, John Blackthorne, dérive et échoue sur les plages japonaises. Le britannique devient le protégé du seigneur Toranaga mais très vite et malgré lui, il se retrouve impliqué au coeur d’intrigues politiques…
Adapté des romans de la saga Shogun

 Bons visionnages à vous aussi. A la semaine prochaine.