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Ascension de Shin’Ichi Sakamoto

ban ascension

Titre : Ascension

Auteur : Shin’Ichi Sakamoto

Années de parution vf : 2010-2014

Éditeur vf : Delcourt

Nombre de tomes vf : 17 (série terminée)

Résumé du tome 1 : Buntarô Mori n’aime que la solitude. Transféré dans un nouveau lycée, son existence sans saveur est bouleversée quand un camarade, fan d’escalade, lui lance un défi insensé : entreprendre l’ascension d’un bâtiment scolaire. Sans matériel ni préparation, Buntarô atteint le toit et se sent réellement vivant pour la première fois de sa vie. L’appel de la grimpe sera désormais plus fort que tout !

Mes avis :

Tome 5
Incroyable tout ce que l’auteur arrive à transmettre en si peu de mot. Les dessins sont encore sublimes dans ce volume. Et la formation de l’équipe pour affronter le K2 relance joliment l’histoire, obligeant Mori à affronter ses démons.

Tome 6
Un tome plus que moyen, où l’auteur commence déjà à se répéter. L’histoire n’avance pas beaucoup et la représentation assez misogyne des femmes, une fois de plus, a de quoi choquer. Heureusement, les planches sont toujours aussi belles, malgré la métaphore maladroite de la fin.

Tome 7
La beauté de la montagne et la cruauté des hommes se mêlent allègrement dans ce tome riche en sentiments. Il relève le niveau après quelques tomes moyens. Il me tarde lire la suite des aventures de Buntarô, en espérant qu’il trouve enfin sa voie…

Tome 8
Une certaine originalité dans la présentation de la catastrophe qui a eu lieu m’a plu. Par contre, ça manque de subtilité au niveau de la psychologie des personnages même s’il y a un petit mieux.

Tome 9
Bonne idée que ce saut dans le temps, je n’aurais pas aimé suivre Mori de trop près ^^! Reste à voir ce que la nouvelle intrigue à peine amorcée va nous apporter et le rôle que vont jouer les nouveau personnages. Ma curiosité reste entière.

Tome 10
J’ai encore un avis mitigé sur ce tome. Autant j’aime beaucoup tout ce qui se rapporte à la montagne, autant je trouve les relations et les caractères des personnages pas du tout crédibles. Je trouve même l’auteur un brin misogyne à toujours dépeindre les femmes de façon aussi glauque. J’ai comme une impression de surenchère permanente pour montrer que le monde/la vie est pourrie… Bof.

Tome 11
Malgré un trait toujours aussi beau, l’histoire s’enlise. On sent toujours comme des relents de misogynie ce qui me gêne pas mal dans ma lecture. De plus, les sempiternels sauts dans le temps laissent entrevoir la faiblesse du scénario. L’auteur s’est perdu en cours de route, il aurait gagné à être plus concis et à moins s’écarte de l’histoire principale.

Tome 12
L’auteur décide à nouveau de rompre avec son rythme narratif habituel. Il nous ballade entre passé et présent avec une grande facilité et beaucoup d’élégance. Le trait est toujours aussi sublime et l’ascension de Mori laisse rêveur. Par contre, je n’adhère pas forcément à l’histoire d’amour que je trouve très cul-cul.

Tome 13
Toujours autant de mal avec les choix faits par l’auteur concernant la vie personnelle de Buntaro que je ne trouve pas très crédibles. Heureusement, la fin du volume annonce un retour dans la montagne et m’enthousiasme bien plus.

Tome 14
C’est avec ce genre de tome que je comprends pourquoi je fais et continue la série. Les moments dans la montagne sont palpitants, les images à couper le souffle et les petites interventions de la famille de Buntaro bien gérées. J’aime aussi la réflexion qui se profile sur le sponsoring, la télé réalité et la bêtise de certains qui ne réfléchissent pas avant de se lancer dans l’escalade.

Tome 15
Un tome qui se lit très (trop ?) vite, où l’on suit Buntarô qui affronte les ravages de la montagne. C’est une fois de plus à couper le souffle, les images sont bluffantes, l’histoire haletante mais dommage que ça se termine si vite et qu’il ne reste plus que 2 volumes. L’auteur a su toucher ma corde sensible avec ces derniers tomes qui se passent dans la montagne. Un régal.

Tome 16
Un tome très riche en émotion, qui place Buntarô face à un choix entre sa famille et sa passion dévorante pour la montagne. Les planches s’enchaînent sur de magnifiques paysages de montagne et l’auteur parvient à faire passer énormément de choses avec très peu de moyens (il n’utilise pas la moindre onomatopée ici). Bref, un beau volume.

Tome 17
Très beau dernier tome qui conclut magistralement la série. Tout du long, on se demande s’il survivra ou pas, l’auteur sait vraiment nous tenir sur le fil. Les dessins sont à nouveau splendides même si on a du mal à voir la montagne derrière ce blizzard. Le message est bien plus positif qu’on début et le parallèle entre la passion et la famille est bien mené. Une réussite, bravo !

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