Livres - Mangas / Manhwa / Manhua

Übel Blatt d’Etorouji Shiono

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Titre : Übel Blatt

Auteur : Etorouji Shiono

Années de parution vf : 2007-2019

Éditeur vf : Ki-oon (Seinen)

Nombre de tomes : 23 + 1 préquelle (série terminée)

Résumé du tome 0 : La légende raconte que pour lutter contre une terrifiante armée des ténèbres, l’empereur missionna 14 vaillants guerriers à qui il confia 14 lances sacrées. 3 d’entre eux, les glorieux guerriers sans retour, périrent au combat. 4 autres, surnommés les lances de la trahison, furent exécutés par leurs compagnons pour félonie. Les 7 derniers accomplirent leur mission et furent accueillis en héros à leur retour. Mais 20 ans plus tard, des rebelles baptisés eux aussi les lances de la trahison défient de nouveau l’autorité de l’Empire.

Mes avis :

Tome 12

Beaucoup de combats, un joli retournement de veste mais assez attendu, mais encore un tome qui se lit trop vite et où l’histoire avance peu, sûrement un tome de transition vu l’annonce qui est faite à la toute fin. Ça va être dur dur d’attendre maintenant.

Tome 13

Un tome très dense mais qui se lit une nouvelle fois bien trop rapidement. Les évènements s’enchaînent à toute vitesse et on en prend plein la vue. Vivement le prochain.

Tome 14

Un nouveau tome magistral qui nous enfonce un peu plus dans la vengeance d’Ascheriit. Il ne lui reste plus grand monde à tuer, on s’approche donc de la fin de la série même si de nouveaux personnages énigmatiques apparaissent encore. A dans un an pour la suite…

Tome 15

La machine est toujours aussi bien huilée, mais nous tombons ici sur un nouveau tome de transition. Un peu tome un peu mou que je n’ai pas lu avec plaisir comme le précédent et j’aimerais bien que l’auteur arrête de casser sans arrêt le rythme. Bref j’espère que le prochain tome s’annonce avec plus d’action comme le suggèrent les dernières pages.

Tome 16

En fait, ce tome démarre tout tranquillement avec la fin de l’affrontement du tome précédent. Le souffle retombe même un peu et le tome commence à se faire bavard. Bavardages sur Lebellon et Glenn qui n’apportent pas grand-chose. Heureusement, la 2e partie est plus riche avec l’arrivée de 2 nouveaux personnages, des femmes (encore un prétexte pour des paires de seins et de fesses à l’air, pff ^^!). Celles-ci appartenant à l’ordre des chevaliers de la lance céleste, cela nous permet d’avoir une petite idée de ce qui nous attend par la suite avec eux. Mais en fait, c’est surtout l’occasion de retrouver la Professeure d’Ascheriit et de faire en sorte qu’elle croise celui-ci. Ce tome est donc en fait une transition vers le suivant qui devrait nous amener vers un autre pan de l’histoire, de nouvelles alliances, de nouvelles relations, etc.

Tome 17

Justement, nous voilà de plein pieds dans un nouveau système d’alliances dans ce tome. Nous retrouvons bien sûr dans un premier temps Ascheriit et son ancien professeur, mais surtout dans un second nous revoyons l’Empereur. Et c’est bien là, la clé de ce tome, l’Empereur a repris du poil de la bête et décidé de combattre son fils pour rétablir la paix. C’est vraiment un régal de retrouver de l’action dans ce tome parce qu’au début avec les retrouvailles un peu molles du maître et de l’élève, j’avais un peu peur de m’ennuyer… Heureusement, la décision de se rendre à la capitale pour que l’Empereur juge le « traitre » était vraiment bonne. Elle nous permet à la fois de retrouver d’ancien personnage, mais aussi de continuer l’amorce de la dernière partie de l’histoire où je suppose les 2 clans vont se dessiner et s’affronter. Et justement la bataille à la fin n’annonce que du bon. Certes, elle est moins épique que celles des débuts de la série, mais elle reste très plaisante à suivre. La seule chose qui m’agace, c’est cet emploi des canons qui rayent tout sur leur passage, c’est trop facile et ça gâche le plaisir d’une bonne bataille. La suite, dans un an…?

Tome 18

Avec ce tome, on est au coeur de l’action et l’auteur rebat encore une fois les cartes. L’Empereur se dévoile, je ne l’imaginais pas comme ça et en même je suis contente de m’être trompée car je comprends mieux pourquoi Koïnzell lui est si fidèle maintenant. Les scènes de combat sont très prenantes même si pas toujours hyper lisibles. La tension est omniprésente et elle monte encore d’un cran quand Glenn dévoile toute l’étendue de son pouvoir. Son combat face aux deux Blatt Meister est dantesque mais beaucoup trop bref. J’ai aimé les voir s’unir tous les deux pour le combattre. Maintenant la dernière phase semble s’être enclenchée mais j’ai du mal à voir comment Koïnzell va pouvoir retourner ça à sa faveur. J’espère que l’auteur saura le faire de manière crédible et non en deux coups de cuillères à pot.

Tome 19

Je n’ai pas vu le temps passer avec ce tome très épique et dramatique dans lequel on sent de plus en plus que la dernière partie de l’histoire est engagée. Les affrontements deviennent enfin un peu plus vastes et globaux. Nous n’avons plus juste Koïnzell seul envers et contre tout. Grâce à la mort très émouvante de l’Empereur, il est enfin réhabilité et prend la tête de l’armée conjointement avec Ikfès sous les ordres d’Elsaria. On pourrait dire que le mangaka va un peu vite en besogne mais après avoir tant tardé, ça fait du bien aussi de voir l’histoire avancer rapidement. J’ai aimé l’association Koïnzell-Ikfès. J’ai aimé la position qu’on offre au premier et sa réhabilitation méritée. Enfin, même si je ne suis pas fan des personnages féminins, j’ai apprécié les combats bien orchestrés contre Spaz qui ont bien dynamisés la fin du tome. Ubel Blatt reste une valeur sûre parmi les mangas d’héroïc fantasy, qui roule comme une machine bien huilée.

Tome 20

Un tome bien dynamique où les forces en présence s’affrontent sur différents champs d’opération avant de petit à petit se retrouver. J’avoue avoir été un peu perdue par moment sur qui était qui et qui était dans quel camp… Koinzell part dans une nouvelle quête – rapide – pour forger une arme capable de vaincre Glenn et ses sbires. On découvre un peu comment ce dernier a obtenu ses pouvoirs et ce qu’il compte faire avec en plus de régner sur tout le monde. J’ai eu l’impression que tout s’enchaînait assez vite, que l’auteur mettait tout en place pour un prochain final et/ou climax. J’espère vraiment que ça va être le cas et que la série ne va pas encore s’étendre sur 20 tomes…

Tome 21

Comme prévu, ce tome est d’un dynamisme fou. Nous entrons dans le nerf de la guerre et Etorouji Shiono excelle vraiment à nous conter et nous peindre cette bataille dantesque où chacun y va de son va tout.

Graphiquement, c’est excellent : vif, dynamique, incisif et précis à la foi. Je me suis régalée de ces créatures et vaisseaux organiques à mi-chemin entre la fantasy et la science-fiction. J’ai trouvé les scènes de combats très fluides et surtout vraiment épique, on sentait le souffle de la bataille et on frissonnait vraiment pour les personnages qui luttaient.

Du point de vue de l’histoire, on avance peu. Chaque personnage principal se met en place en quelque sorte avant le grand final. Nous avons droit à de jolis moments de bravoure. Koinzell a sa grande discussion avec Ischüdien où l’on voit combien selon le point de vue une action peut être comprise différemment. J’ai beaucoup aimé les explications de celui-ci sur ses motivations pour suivre Glenn et son projet, ça fait repenser l’histoire complètement différemment et ça permet de sortir un peu du manichéisme si présent dans la série parfois.

J’attends maintenant une confrontation au sommet avec Glenn qui sera à la hauteur de mes attentes !

Tome 22

La confrontation que je voulais se fait encore attendre dans ce tome qui ma foi se lit très (trop?) rapidement. En 20 minutes, j’avais bouclé ma lecture. Le positif, c’est fluide, dynamique, ça envoie, il y a des combats dans tous les sens. Le négatif, ça va trop vite, ça manque d’enjeu, de corps et d’ampleur. Ça fait très préfabriqué et classique. C’est dommage parce que ça reste très beau, qu’il y a de beaux moments de bravoures et que les personnages fonctionnent assez bien ensemble à l’image d’Ikfès et Koinzell. Cependant, après avoir trainé pendant tant de tome, tout se précipite et on a une bataille qui part dans tous les sens et ne prend pas vraiment le temps d’approfondir les personnages ou les combats qu’on croise. C’est dommage. J’ai tout de même passé un bon moment malgré cette rapidité et brièveté. Maintenant, j’attends le grand final ! (et j’espère ne pas me répéter trop de foi ^^!)

Tome 23

Ça y est, le fameux grand final attendu est là. Après plus de 12 ans de parution, il est temps de dire au revoir à Koinzell et à tous ceux qu’il a croisés, mais surtout de voir s’il est parvenu à mener son projet de vengeance à bien et comment.

Ce dernier tome se déroule à 100 à l’heure, l’action est omniprésente, à tel point que j’ai été un peu perdue parfois. Il faut dire que la parution morcelée depuis plusieurs années n’aide pas beaucoup. Pour autant, cela reste passionnant à lire. On a des rebondissements, du sang et de la sueur. J’ai aimé les différentes interventions des sous-fifres pour faire monter la tension avant le grand affrontement final, qui est mené rondement sans en faire des caisses. L’auteur va à l’essentiel et parfois ce n’est pas plus mal. Après tant de tomes à se tourner autour, il était temps que la conclusion arrive. Mais du coup, peut-être que certains comme moi auraient aussi aimé quelque chose de plus épique et trouveront au final que l’affrontement entre Koinzell et Glenn a un petit côté « pétard mouillé »…

La conclusion reste celle qui était attendue de tous, je pense. Je suis contente de voir celle-ci arriver après tout ce temps. La série m’aura fait passer un bon moment au fil des années. Ce n’était certes pas une saga révolutionnaire mais elle a bien fait son boulot en donnant de l’action, de l’aventure, de belles rencontres, mais aussi de la tension et des actions bien orchestrés. Je n’en demandais pas plus. Maintenant, il va falloir que je me retrouve une série qui tienne aussi bien la route ^^

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