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Shirayuki aux cheveux rouges de Sorata Akiduki

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Titre : Shirayuki aux cheveux rouges

Auteur : Sorata Akiduki

Éditeur vf : Kana (shojo)

Années de parution vf : Depuis 2012

Nombre de tomes vf : 26 (en cours)

Résumé du tome 1 : Pour Shirayuki, la vie n’est pas toujours rose, elle serait plutôt rouge pomme. Cette jeune apprentie pharmacienne, originaire du pays de Tanbarun, a l’art d’attirer les regards. En effet, elle est née avec une chevelure rouge ! Pour éviter un mariage avec le prince de son pays, elle a fui dans la forêt du pays voisin où elle y rencontre Zen et ses amis : Kiki et Mitsuhide, les gardes du corps de Zen. Celui-ci se trouve être, en fait, le second prince du royaume de Clariness. Avec ses amis, Shirayuki va essayer de devenir la pharmacienne royale en passant un concours afin de pouvoir être auprès de Zen sans lui attirer les ennuis dû à son statut de roturière.
Cependant, cette rencontre n’est pas du goût de tout le monde et certains d’entre eux pensent même à la kidnapper afin d’en faire cadeau aux puissants.

shirayuki

Mes avis :

Tome 1
Un premier tome qui nous plonge directement dans l’histoire de ces 2 personnages terriblement sympathiques que sont Shirayuki et Zen. L’univers un peu revisité des contes de fées me plaît, de même que la légèreté des relations entre les personnages et leur grande naïveté. Bref, c’est un régal à lire. Le seul petit défaut serait peut-être que c’est très bavard et du coup un peu long à lire ^^

Tome 2
Un tome tout aussi plaisant que le premier qui développe encore un peu plus les personnages et leur petit monde. L’introduction du frère aîné de Zen permet aussi de complexifier un peu l’histoire, le tout avec douceur et subtilité. Ce shojo est une vraie réussite pour l’instant.

Tome 3
Toujours aussi agréable à lire. L’auteur a su trouver un bon rythme pour enrichir peu à peu son univers et ses intrigues. J’ai beaucoup aimé le jeu politique qui transpirait dans ce tome, de même que la nouvelle place de Shirayuki et l’évolution de sa relation avec Zen. Vivement la suite !

Tome 4
Très joli tome, plein de révélations et de jolis moments très bien rendus par le doux trait de l’auteur. J’ai également aimé en apprendre plus sur le passé de Zen et de son frère. L’histoire continue son petit bonhomme de chemin à mon plus grand plaisir.

Tome 5
L’histoire continue à avancer et se complexifier avec l’arrivée d’un nouveau personnage bien mystérieux qui semble en avoir après Shirayuki. Le retour au pays et la rencontre avec la famille de Raji est sympa aussi, de même que l’évolution de la relation Zen-Shirayuki. J’aime aussi beaucoup les bonus qu’il y a dans les tomes et apportent bien de la fraîcheur.

Tome 6
Un tome bourré d’action mais parfois un peu mal géré (beaucoup trop bavard et manquant de rythme). Heureusement l’histoire est toujours aussi mignonne et intéressante à suivre de par la relation entre les différents personnages. Le dessin, lui, est toujours aussi réussi ^^

Tome 7
Nouveau tome centré sur l’évolution des sentiments et des relations des personnages, ce que je préfère dans cette série. Il est également appréciable de voir l’évolution du statut de Shirayuki. Le tout est fait avec une douceur et une simplicité rarement égalées. Décidément, j’adore le travail de cette auteur !

Tome 8
Un nouvel arc semble commencer ici, qui va rassembler tous les personnages que j’aime. J’espère notamment qu’on en apprendra plus sur le prince Izana. Les costumes et les décors sont toujours aussi beaux. Et j’adore voir les petites chamailleries des personnages. Bref, un régal ^^

Tome 9
Très joli tome qui s’est révélé à la hauteur de mes attentes. L’intrigue autour de la maladie de Lilias était simple mais réussi. Chaque personnage y a trouvé sa place, me permettant même d’en découvrir un peu plus sur Izana, et Ryû a enfin eu un rôle un peu plus important. Encore une réussite en somme !

Tome 10
Ce n’est pas très subtil mais ce tome a le mérite de nous révéler enfin le passé de Kiki et son arrivée près de Zen. Ce personnage qui était bien trop effacé, se révèle être très intéressante et atypique de par ses engagements, une femme forte comme j’aime ! Mais maintenant, je vais devoir attendre un moment avant de lire la suite…

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Tome 11

Petit tome très sympa malgré un chapitre d’ouverture anecdotique qui n’apporte rien de rien à l’histoire. La suite est beaucoup plus intéressante avec une Shirayuki qui continue son intégration au monde de Zen. Cette fois, elle a enfin une chambre dans l’une des ailes du palais et elle va devoir se mêler à la foule de courtisans qui entoure son prince, ainsi qu’à ceux qui travaillent avec lui. J’ai d’ailleurs aimé la façon dont le marquis Harkas cherche à l’aider. De même, on continue à voir l’évolution de la relation Kiki-Mitsuhidé qui fait suite à la découverte du passé de la demoiselle. L’auteur est donc cohérente avec ce qu’elle a mis en place auparavant. Pareil avec les apparitions du frère aîné de Zen, et d’ailleurs la fin annonce quelque chose de très intéressant de ce côté-là.

Tome 12

Un très joli tome centré sur les changements qui s’opèrent au palais. La prise de pouvoir de Izana est très joliment présentée et permet de resserrer ses liens avec Zen. J’ai d’ailleurs été surprise de découvrir leur mère, je ne l’imaginais pas ainsi et je pensais aussi leur père vivant (si ça avait été dit, j’ai oublié…). J’ai trouvé une grande douceur dans ce tome, ce qui m’a vraiment plu. Le couronnement est aussi l’occasion de retrouver d’anciens personnages croisés au fil des tomes. Ainsi, j’ai aimé voir l’évolution de Raji et sa belle amitié avec Shirayuki. Celle-ci aussi continue de changer, elle gagne en assurance et s’affirme. La place qu’elle tient lors du couronnement en est la preuve, de même que la décision qu’elle prend ensuite. Je trouve son couple avec Zen de plus en plus solide et mature, il est aussi plein de tendresse et empli d’une grande compréhension de l’autre. Vraiment, j’adore cette série.

Tome 13

Encore un tome où l’histoire principale ne va pas jusqu’au bout… Je n’ai pas de chance avec mes lectures en ce moment ^^! Sinon, ce titre est toujours aussi excellent. L’histoire est une nouvelle fois bourrée d’émotions avec cette fois une séparation. Le thème est traité avec beaucoup de douceur et de délicatesse aussi bien pour la séparation Shirayuki-Zen que pour celle d’Obi avec les autres. On ressent beaucoup de mélancolie et ça donne envie de tout relire depuis le début pour revoir la petite troupe se former. Ce sont vraiment de beaux moments qui montrent à quel point ils ont évolué et combien ils peuvent compter les uns sur les autres maintenant. La séparation en elle-même est bien pensée. Elle est nécessaire pour que chacun évolue et c’est bien que l’auteur ait osé le faire. J’ai aimé les premiers pas de chacun : Zen parti en tournée d’inspection sur un bateau (la classe !) et Shirayuki dans son « université » de pharmaciens dans le grand nord. Maintenant, je me demande quand même comment ils vont gérer la distance parce que là on en est au tout tout début.

Tome 14

On ne change pas les bonnes mauvaises habitudes avec un tome qui se termine à nouveau par une histoire courte. Pour une fois, j’ai bien apprécié celle-ci, je l’ai trouvé simple, fraiche et elle m’a donné le sourire. L’histoire principale, elle, était moins intéressante. Presque l’intégralité du tome est consacrée aux recherches de Ryu et Shirayuki à Lilias et à leur installation là-bas avec Obi. C’est long, lent et pas très intéressant. Heureusement que j’aime beaucoup les personnages, l’ambiance qui se dégage de la série et que je sais que ce n’est qu’un épisode et qu’on passera ensuite à autre chose. D’ailleurs, j’ai été bien contente de voir ces longs chapitres s’alterner avec de petits moments où on voyait Zen & Co., et surtout de tous les retrouver ensemble à la fin du tome à l’occasion du bal qui est donné au Palais. C’est l’occasion pour eux de se revoir et en même temps de faire avancer les recherches de Shirayuki et Ryu qui stagnaient ce qui n’est pas plus mal.

Tome 15

Même si j’aime toujours autant la série, ses personnages, son ambiance et son univers, force m’est de constater que je me suis pas mal ennuyée dans ce nouveau tome. Tout tourne autour des recherches de Shirayuki sur l’olinmarys et les pierres. C’est lourd, y a plein de blablas et c’est répétitif. J’en ai un peu marre de cette histoire. J’avais espoir avec le bal mais à part le bref moment où Shirayuki et Zen sont avec le roi, puis seuls tous les deux, il n’y avait rien d’intéressant. Par la suite, après le retour de Shirayuki à Lilias, c’est intéressant de la voir faire des recherches mais ça n’apporte pas grand-chose à l’histoire dans son ensemble. Bref, j’espère en avoir bientôt terminé avec cette histoire de plantes…

Tome 16

Après plusieurs tomes où je m’étais un peu ennuyée, celui-ci a su capter tout mon intérêt. Au début, j’ai eu peur parce qu’on repartait avec Shirayuki à Lilias mais ce ne fut qu’un petit chapitre banal sur son quotidien là-bas. Puis la mangaka eut la bonne idée de faire un petit bon dans le temps pour nous présenter leur avancement 10 mois plus tard. Il faut dire que j’en ai un peu marre de leurs recherches même si je salue l’effort de l’auteure de montrer que ça prend du temps. Heureusement, pour dynamiser son récit qui s’enlisait un peu, elle décide dans la seconde partie de ce tome de s’intéresser à nouveau à Zen et ses amis. J’ai été ravie de les revoir sur le devant de la scène, par contre j’ai eu beaucoup de mal à tout resituer sur le plan politique. Je ne comprenais pas trop les enjeux et je ne voyais pas de quelles familles/lieux ils parlaient. Heureusement ça s’est vite éclairé. J’ai trouvé amusant de voir le roi les envoyer au loin. J’ai aimé les retrouvailles avec Hisamé et sa rivalité avec Mitsuhide. Mais surtout, j’ai été ravie que l’intrigue soit construite autour de ce dernier et de Kiki. J’espère que ça permettra de faire avancer leur histoire.

Tome 17

Déjà 17 tomes, le temps passe vite. J’ai trouvé que ce tome comme le précédent remettait un coup de fouet à la série. Malheureusement pour cela, il faut une Shirayuki quasiment absente de l’histoire. En effet, on se concentre dans cet arc sur la politique interne du royaume et ses jeux d’alliances entre les grandes maisons. Si ce n’est pas toujours simple à suivre, surtout avec une parution aussi espacée, c’est plaisant de revoir des intrigues de cour, moi qui ai toujours aimé ça. J’ai aimé suivre Zen et ses amis essayer de déjouer les plans et les intentions de celui derrière les tentatives d’assassinat des prétendants de Kiki. Les nouveaux personnages, les jumeaux Bergatt, commencent à être creusés également ce qui est une bonne chose et j’espère qu’on les suivra également après cet arc.

C’est sympa la façon dont Sorata Akiduki développe son univers ici mais en même temps je trouve que l’ensemble manque d’unité. On a l’impression que les différents arcs ne s’articulent pas bien entre eux comme s’ils étaient pensés juste au fur et à mesure et ça, c’est dommage, même si ça n’enlève rien au plaisir que je prends à lire cette saga.

Tome 18

Ce nouveau tome s’ouvrage de façon magistrale sur l’intrigue politique qui était développée depuis quelques temps. J’ai beaucoup aimé cet arc beaucoup plus dynamique et tendu que les précédents. On a eu droit à de beaux combats, de la stratégie, des discours sur l’art de régner et une vraie mise en pratique faite par Zen. C’était passionnant, bien raconté, bien mis en scène et bien dessiné. J’ai beaucoup aimé l’équipe que formaient Zen, Kiki, Mitsuhide et les jumeaux. J’espère qu’on les reverra ensemble.

Pour en revenir au côté politique, j’ai aimé découvrir un peu comment le royaume de Zen était gouverné, dirigé. J’ai trouvé intéressant de voir certains dirigeants se rebeller, c’est dans l’ordre des choses. De la même façon, c’est bon aussi de voir quelqu’un réfléchir comme Zen pour que le cercle de la vengeance cesse, et qu’on utilise de la bonne façon les forces de ce pays. C’est une jolie leçon de gouvernance et Zen montre qu’il a bien muri.

Du coup, j’ai trouvé logique qu’on puisse le revoir maintenant avec Shirayuki, puisque le but narratif de leur éloignement était clairement que chacun grandisse de son côté et se trouve, ce qui est le cas désormais. Leurs retrouvailles auraient pu être plus touchantes mais elles étaient quand même bien mignonnes. Et puis, j’aime aussi la façon dont leurs proches se mêlent un peu de tout ça, ça m’amuse. Maintenant, j’attends le prochain tome, où Zen va se rendre à Lilia, avec impatience.

Tome 19

Ce dernier opus avant de passer dans une nouvelle dizaine me laisse un peu sur ma faim. J’ai eu le sentiment d’un tome de transition où il ne se passe pas grand-chose pour nos héros parce que l’histoire se concentre plus, comme le suggère la couverture, sur le trio Kiki-Mitsuhide-Hisamé. Autant j’aime les titres comme ici où on laisse une vraie place aux personnages secondaires, autant je n’aime pas qu’on me catapulte une évolution qui n’a pas vraiment été amenée correctement avant, et c’est malheureusement le cas ici. C’est vrai qu’on parle du mariage de Kiki depuis plusieurs tomes, mais sa déclaration à Mitsuhide et la réalisation de celui-ci sortent de nulle part, de même que la réponse qu’il apporte à la demoiselle, qui pour moi manque de cohérence avec tout ce qu’on a pu vivre avec eux auparavant. Je suis donc assez déçue de l’évolution de ce duo. Si l’autrice n’avait pas semé de faux indices, j’aurais au contraire été ravie du choix fait qui va à contre-courant mais là, j’ai l’impression de m’être faite arnaquer. Heureusement que ça permet quand même de mettre un peu plus sur le devant de la scène le personne d’Hisamé dont la fausse nonchalance me plait bien, ainsi que l’aspect femme forte de Kiki que je trouve très moderne. Après pour ce qui est de nos héros, ils font juste un peu de figuration au début et à la fin, le temps de chapitres « tranches de vie » qui n’apporte pas grand-chose, mais la promesse est faite de les voir plus la prochaine fois, alors j’attends.

Tome 20

J’ai un peu le même souci depuis quelque temps sur cette saga, j’ai l’impression que l’histoire avance très très peu et que l’autrice est plus tombée dans un récit tranche de vie que dans un récit d’aventure. Du coup, je me sens un peu lésée, pas que ce soit nul mais ce n’est pas ce que j’attendais.

Nous retrouvons nos amis à Lilias. Ils sont venus y passer des vacances avec Shirayuki. Les retrouvailles sont charmantes pleines de douceur, de légèreté, d’amour et de taquinerie. Kiki met Zen au courant des derniers événements et celui-ci a une discussion sérieuse avec elle, puis avec Mitsuhide. J’avoue que je ne comprends absolument pas ce dernier et que je déteste ce que l’autrice en a fait. Il est devenu d’un fade ! J’admire plus la force de Kiki vu la situation. Bref. Nos amis se retrouvent donc et passent de belles journées ensemble à Lilias en s’occupant pendant la journée quand Shirayuki travaille. C’est l’occasion de découvrir des lieux clés de la ville mais surtout de passer de bons moments avec eux dès qu’ils se retrouvent les uns les autres. Le groupe fonctionne vraiment à merveille, il s’en dégage une chaleur et une bienveillance rare. On sent qu’ils s’aiment vraiment les uns les autres et que du coup, ils peuvent tout se dire, tout se faire, ce sera compris et bien pris. C’est très touchant.

Après comme je l’ai dit au début, on est dans du pur tranche de vie. Il ne se passe pas grand-chose. On se plait juste à les voir ensemble s’amuser, sa taquiner, prendre du bon temps. On a bien sûr droit aux manigances pour pousser Zen et Shirayuki à passer du temps ensemble. C’est bon enfant. Mais on n’a pas l’ombre d’une intrigue plus poussée et c’est dommage. Le tome se termine sur la promesse de retrouvailles futures au Palais, j’espère que ce sera l’occasion d’autre chose, sinon je vais finir par m’ennuyer…

Tome 21

La série continue son petit bonhomme de chemin tranquille sans grand bouleversement, chacun vogue vers son destin de manière inéluctable. Comme je le disais la dernière fois, nous sommes vraiment dans un titre fantasy tranche de vie où l’action et la politique ne sont là qu’en marge, et où les relations entre les personnages et leurs accomplissements personnels sont au coeur.

Un gros morceau de l’histoire s’est joué dans les tomes précédents autour de la relation Kiki-Mitsuhide, ainsi qu’autour des relations que Zen a su tisser pour son futur rôle et enfin autour de la plante découverte par Shirayuki et ses amis. Il est donc normal maintenant que tous ces engrenages se rassemblent pour former un nouveau paysage. C’est ce que l’autrice met en branle tranquillement dans ce tome.

De manière totalement inattendue, et soyons honnête fort peut crédible chez moi, Kiki se fiance avec Hisamé. C’est pour moi le gros raté de l’histoire tant c’est froid et convenu. Je ne comprends vraiment pas ce qui a pris à l’autrice après tout le travail d’émancipation qu’elle avait fait autour de Kiki. C’est une grosse déception même si elle essaie de l’amoindrir en proposant de laisser pas mal de libertés à la demoiselle…

Non, le plus intéressant, c’est plutôt le jeu d’alliances auquel est parvenu Zen pour le rôle qu’il va devoir aller assumer désormais dans le Nord. Il fait ici ses au-revoir et va prendre la route vers son nouveau destin. C’est une belle évolution pour un cadet qui ne voulait pas de son héritage, qui est parvenu à l’accepter, se réconciliant par la même occasion avec son frère avec qui il forme un beau et puissant duo désormais. De plus, il reste épaulé par ses fidèles amis qui vont le suivre, donc tout est bien qui finit bien. Je suis juste impatiente de voir ce que ça va donner parce que pour le moment c’est totalement flou tout ça.

Du côté de Shirayuki, une nouvelle mission lui est également proposée, qui va changer sa vie mais aussi celle de ses fidèles amis : Obi et Ryu. Le roi lui demande d’aller faire la publicité de leur découverte le temps d’une tournée dans le Nord. Occasion parfaite de montrer ses avancée, mais aussi en tant que promise de Zen, de nouer des alliances utiles pour l’avenir. J’aime bien les intentions que cela cache, mais dans les faits, dans ce tome, on assiste juste ici aussi à des au-revoir et surtout à la prise de décision de Ryu, qui décidément a bien grandi.

A nouveau, même si c’est très agréable de suivre des personnages qu’on affectionne, se retrouver avec un tome quasiment sans action est un peu insipide, il faut l’avouer. J’espère que maintenant qu’on est fixé sur chacun et sur ce qu’il va faire, ça va bouger un peu plus ^^!

Tome 22

Entre le rythme de l’histoire extrêmement lent et la parution elle-même lente sous nos latitudes, rien n’est fait pour nous encourager à poursuivre ce long shojo d’aventure et pourtant l’univers de l’autrice est vraiment agréable avec ses intrigues de cours à travers les territoires de Wisteria et ses doux dessins ciselés.

Mais il faut reconnaitre que c’est vraiment compliqué à chaque fois de replonger dans cette histoire aux multiples ramifications quand autant de temps (et de lectures) a passé entre chaque tomes. Ici, plus de 7 mois ont passé quand même… Et l’autrice n’aide pas forcément.

Nous suivons Shirayuki en pleine mission diplomatique pour sa plante qu’elle souhaite voir se répandre dans les royaume car elle en connait les belles propriétés. Pour cela, elle se rend dans un territoire qu’on ne connait afin d’obtenir la permission de celui qui y gouverne. L’occasion de découvrir le trio Obi-Shirayuki-Ryu dans un nouveau costume qu’on ne lui connaissait pas. J’ai aimé les voir endosser cette mission diplomatique, voir Ryu grandi et Shirayuki à cheval dans son rôle de pharmacienne et de proche d’un homme de pouvoir, le tout sous le regard vigilant d’Obi. Cependant, avec toutes ces nouvelles figures croisées, ce ne fut pas toujours facile de s’y retrouver et l’autrice survole un peu la caractérisation de chacun, ce qui n’aide pas.

A la place, elle préfère continuer à développer le pan politique de son intrigue, jouant sur les liens entre les nouveaux nobles qu’on vient de rencontrer et les familles avec qui Zen a eu maille à partir dans les tomes précédents. Cependant, comme tout est fait de non-dits et que rien n’est vraiment détaillé, développé, on peine à comprendre réellement les tenants et aboutissants de tout ça et à s’y intéresser vraiment. C’est assez superficiel et les personnages sont assez poseurs… Ce n’est clairement pas une intrigue qui m’intéresse et je trouve que la série patauge depuis que l’autrice est partie dans cette direction.

Les interactions entre les personnages peinent également à me convaincre en ce moment. Je continue à trouver la destinée de Kiki complètement foirée et illogique. J’ai également du mal à saisir où va la relation entre Zen et Shirayuki… Je ne suis pas très relation à distance. Quant au nouveau de ce tome qui semble chercher à se rapprocher du groupe de Shirayuki, il peine à me convaincre tant il me rappelle un autre type croisé au début de l’histoire.

En gros, sans mon attachement premier à la série, je trouverais le développement actuel de celle-ci assez mauvais et inconsistant. L’autrice ne parvient pas à trouver la bonne formule pour embarquer sa série dans une intrigue plus politique. Tout reste trop flou et éthéré pour cela et j’en suis la première déçue car j’adore la belle ambiance de camaraderie créée entre les personnages, l’importance accordée à la pharmacopée et surtout les doux dessins poétiques de Sorata Akiduki.

Tome 23

Il y a des séries qu’on aime plus pour ses personnages et son univers que pour ce qu’elle raconte vraiment, c’est ce qui est en train de se passer avec Shirayuki, un shojo qui malheureusement traine trop en longueur et dont les intrigues inventées au fur et à mesure s’étirent à l’infini de manière parfois un peu artificielle où la parution espacée n’aide pas.

Ainsi, j’ai été heureuse de retrouver et suivre à nouveau Obi et Shirayuki dans ce tome, mais leur nouvelle aventure m’est largement passée au-dessus de la tête. Ils se retrouvent dans un comté étranger avec le comte Eisetz qui va vouloir se servir d’eux dans son propre intérêt pour tirer au clair une situation diplomatiquement problématique et compliquée avec la famille Bergatt, encore. J’ai trouvé l’ensemble inutilement long, compliqué et tortueux, et si je n’avais pas tant aimé les personnages j’aurais peut-être lâché l’affaire encore les relations tarabiscotées, les dialogues obscurs sans raison et la narration à l’aune de cela avec ses ellipses et aller-retour dans le temps. Vraiment, je ne suis pas fan.

Certes, ce n’était pas une mauvaise idée d’étoffer la politique du royaume de Zen avec l’ensemble de ces comtés en bisbille, mais quand cela sort un peu de nulle part et semble catapulter pour donner un rôle politique à des personnages qui n’en avaient pas jusqu’à présent, c’est lourd. Heureusement que c’est mis en scène avec des missions pour Obi, des mystères pour Shirayuki et un drôle de bal final où ils se faufilent, pour maintenant notre attention et curiosité, sinon ç’aurait été encore plus compliqué à suivre.

Pour ma part, même si j’adore les personnages, leurs relations et leur univers, ainsi que l’idée de l’autrice d’étoffer cela, je ne suis pas fan de sa façon de faire. Je ne peux pas dire que j’ai détesté ma lecture, j’ai passé un bon moment, mais comme l’autrice semble se perdre dans son récit, je me perds aussi un peu dans ce qu’elle veut raconter, qui pour moi manque de clarté depuis plusieurs tomes et je le regrette vraiment face au peu de shojo d’aventure qu’on a sur le marché. Mais il serait bon que Sorata Akiduki dégage une ligne claire pour sa saga.

Tome 24

Ça faisait longtemps que je n’avais pas passé un aussi bon moment face à un nouveau tome de Shirayuki. La série avait un peu trop tendance à s’embourber dans ces derniers arc, mais là avec cette aventure parlant de poison et de trahison, je me suis régalée !

Si on oublie le fait que l’autrice a totalement perdu de vue la moindre trame scénaristique globale et qu’on se dit que c’est un ensemble d’aventures dans le même univers, avec les mêmes personnages, on apprécie vraiment bien plus l’oeuvre, comme ce fut mon cas ici. Je ne me rappelais pas bien où on en était alors merci le résumé de m’avoir aidée à me resituer, mais même sans ça, rien que l’aventure en elle-même aurait suffit à me plaire.

Sorata Akiduki utilise ici, dans cette nouvelle mission confiée à Obi et Shirayuki, tous les codes classiques des romans de cape et d’épée et en fan du genre, je n’ai pu que passer un très bon moment. Cela commence par un bal masqué, où elle s’est fait bien plaisir avec les tenues et masques de chacun, où un mystérieux parfum envoûte les gens. Puis, l’un des nouveaux personnages, le seigneur Eisetz, est sur une piste et poursuit la dame en question jusque dans son carrosse. On découvre alors qu’il se connaissait et comme dans toute bonne histoire de ce genre, la mystérieuse jeune femme aux allures de Milady de Winter, est l’une de ses anciennes connaissances dont il a dû se séparer à regret. Mais le danger est partout et il se fait attaqué, tout comme ses alliés en différents endroits.

L’autrice s’amuse à allier mystères et danger un peu partout, récits de passions contrariées passés et parfum aux dangereuses allures de poison. Shirayuki et Obi avec Tsurba enquête d’un côté et rejoigne sur ce quoi travaille Ryu, tout est lié. C’est passionnant car bien rythmé et bien écrit. L’autrice a bien digéré les codes du genre et s’en sert pour écrire une histoire palpitante car on se doute mais on ne sait quand même pas à 100% qui est derrière toutes ces attaques. A côté se greffe une romance contrariée entre deux individus de classes différentes, ce qui est poignant. Emotion garantie donc que ce soit pour les palpitations dues à la romance ou à l’aventure. Certes la narration a encore et toujours un petit côté brouillon et foufou mais au moins il y a bien plus de rythme qu’avant et on revient aux fondamentaux de la série.

C’est donc enfin avec bonheur, ça faisait longtemps que j’attendais ça, que j’ai replongé dans l’univers de Shirayuki. Non pas pour ses personnages issus du carré classique pour une fois mais pour l’aventure de cape et d’épée proposée qui permet de renouer avec les grandes heures de la série. Tout n’est pas encore très clair mais au moins je prends plaisir à suivre l’histoire et le charme des dessins et du décor agissent à 200% dans ce conte à la mode européenne revisité.

Tome 25

C’est toujours un plaisir de retrouver l’univers et les personnages de Shirayuki et ce même si la parution ultra lente de la série n’aide pas à suivre les intrigues et même si celles-ci ont tendance à se délayer, délayer dans le temps.

J’aime l’ambiance charmante de ce titre et ce même dans les chapitres plus aventureux et dangereux de celui-ci comme ici. Nos héros sont embarqués dans un vaste complot politique d’empoisonnement, manipulation, à l’aide de parfum, par des familles rivales. Avec un Ryu qui se fait enlever avec la principale suspecte, nos amis sont sur les dents et l’enquête fait un bond en avant. On se retrouve ainsi avec un tome très dynamique où l’aventure est au rendez-vous grâce à cette course-poursuite et cette tension produite par les kidnappeurs et les commanditaires derrière.

Depuis le début, la série offre comme ça de petites intrigues politiques qui viennent réveiller tout le monde et les mettre sur le qui-vive montrant que la vie dans les différentes cours et demeures de nobles n’est pas un long fleuve tranquille. J’ai bien aimé ici que cela associe les plantes et que Ryu y ait un rôle à jouer, lui qu’on a vu grandir au fil des tomes et qui désormais un jeune adolescent qui aspire également à savoir se protéger comme ses amis. En plus, tout le monde intervient dans cette histoire, de Zen et sa garde avec le commanditaire, en passant par les frères Burgatt qui jouent à merveille les agents doubles, sans parler bien sûr d’Obi et Shirayuki, mais chacun a sa ligne narrative ce qui permet une lecture bien plus dynamique et sympathique de cette aventure.

Ici, c’était sympathique de suivre une sorte d’empoisonneuse parfumeuse et de voir la façon dont les riches commanditaires utilisaient ce talent pour leur propre politique et comment ils la tenaient. J’ai vraiment aimé ce cadre feutré et manipulateur, les petits coups en douce aux grandes répercussions et bien sûr la poursuite et l’enquête pour défaire ce complot avec une belle ambiance cape et épée.

Une fois la tension retombée, même s’il y a une belle dimension politique complotiste, je dois quand même reconnaître que je trouve un peu ce genre d’histoire sans portée réelle sur l’intrigue générale, comme si elle avait juste servie de distraction, de divertissement, ce qui est dommage. L’autrice semble peiner à établir un trame générale riche et complexe et préfère accoler de temps en temps ce genre de petite histoire qui colle bien à la série mais ne la fait pas grandir malheureusement. Elle reste donc sympathique avec des personnages charmants et attachants qu’on a appris à aimer mais c’est tout. D’ailleurs, elle devrait se diriger ensuite vers le développement d’un certain personnage dans les prochains chapitres, à ce que j’ai cru comprendre, montrant bien qu’elle alterne ainsi entre action et moments plus calmes faisant un petit peu avancer l’histoire.

Joli shojo d’aventure à décor fantaisiste, Shirayuki charme surtout le coeur de son lectorat grâce à l’osmose qu’elle a su créer entre ses personnages d’horizon différents qui continuent d’avancer chacun de leur côté en se croisant de temps en temps le temps d’une aventure. Ces dernières restent, elles, un peu anecdotique malgré leur charme et leur dimension politique. Cela donne des lectures sympathiques, distrayantes, gentiment palpitante, mais pas forcément marquantes.

Tome 26

Je crois que ce que je reproche à la série, c’est également ce que j’aime : sa lenteur et sa douceur pour prendre soin de ses personnages. Et parfois ça casse et je m’ennuie profondément dans ma lecture. Parfois ça passe et j’adore le moment que je passe en leur compagnie. Ce fut le dernier cas de figure cette fois.

Pourtant en soi, le tome est une nouvelle fois super calme. L’intrigue avance à la vitesse d’un escargot asthmatique. La tension est au point zéro et les romances sur bien fleurs bleues… Mais le charme a opéré cette fois. J’ai ressenti beaucoup d’émotion à ma lecture et j’ai passé un très bon moment avec eux. Je crois que ça m’a surtout fait du bien de les voir à nouveau réunis et d’entendre dans leurs bouches des projets. C’était tellement le calme plat avant…

Ainsi même si c’est un peu triste, j’ai pris plaisir à voir chacun avancer. Notre petit Ryu par exemple a bien grandi et a enfin trouvé sa place. Alors même si ça veut dire que les choses vont changer et ne plus rester en l’état, j’étais toute contente pour lui. Avec la même douceur, à la fin du tome, l’autrice nous offre une histoire secondaire centrée sur Kiki et Hisame. D’habitude je râle pas mal dans ces moments-là car ils coupent l’histoire principale. Ici, il est judicieusement placé pour que ce ne soit pas le cas. Et au final, cette romance que je décriais un peu à cause de la relation Kiki-Mitsuhide, et bien je l’ai trouvée charmante ici, douce et touchante, totalement différente de ce que je croyais. Alors certes cela manque de cohérence sur l’ensemble de la série mais cela offre un joli moment à l’instant T.

Et puis il faut dire que dans ce tome, nous avons de belles retrouvailles entre Shirayuki et Zen et de suite cela change le paysage quand c’est le cas. Il se dégage toujours une douceur charmante de leur duo, une maladresse et une fraîcheur naïve assumée qui me plaît beaucoup. L’autrice joue beaucoup sur l’esprit chevaleresque, les non-dits et malgré tout elle nous ménage de fort jolies scènes où leurs amis comprennent qu’il faut leur laisser de l’espace, où eux-mêmes se trouvent des lieux au calme pour se retrouver, discuter et se rapprocher. C’est mignon tout plein.

Après la série fait quand même pas mal de surplace et avance très très lentement. Je n’ai pas l’impression que les questions autour de la royauté de Zen et de la succession soient pleinement réglée loin de là. Il faudra un jour s’interroger sur son avenir et la place de Shirayuki dans celui-ci. Est-ce que la rencontre qui se profile avec son oncle qui souhaite la rencontrer va dans cette direction ? J’aimerais. Ryu a trouvé sa voie. Kiki est en passe de le faire aussi. Ce serait bien que les autres également et que l’intrigue est une direction plus nette même si ce n’est pas le genre de l’autrice ici malheureusement, je crois ^^!

Tome charmant tout plein, il nous montre des personnages qui avancent petit à petit à leur rythme dans le calme, la douceur et le bonheur qu’ils se construisent. J’ai aimé retrouvé notre groupe d’origine et j’ai hâte de voir où cette nouvelle demande va les emmener. Il y a eu des moments romantiques des plus mignons dans ce tome concernant Shirayuki, Zen, Kiki et Hisame, ça a suffit à me combler.

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