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Blue Spring Ride (Aoharaido) d’Io Sakisaka

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Titre : Blue Spring Ride (Ao Haru Ride / Aoharaido)

Auteur : Io Sakisaka

Editeur vf : Kana (shojo)

Années de parution vf : 2013-2016

Nb de tomes : 13 (série terminée)

Résumé du tome 1 : À son entrée au lycée, Futaba s’est transformée. Douce et féminine au collège, elle devient plus énergique et garçon manqué. La jeune fille veut changer pour ne plus être mise à l’écart par ses camarades. Mais ses nouvelles amitiés sont artificielles et Futaba va bientôt remarquer les limites de son changement de personnalité… Un jeune homme va l’aider à prendre un nouveau départ. Ce garçon ressemble étrangement à son premier amour, serait-ce lui ?

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Mes avis :

Tome 1

Tout comme Strobe Edge, j’ai suivi Blue Spring Ride dès sa sortie en scantrad et je suivais les chapitres avec une grande impatience. J’ai donc été surprise de ne pas autant accrocher à ce premier tome que je l’aurais cru. En fait, ce premier tome est une longue introduction et l’histoire ne commencera vraiment qu’au tome 2, je pense. J’ai beaucoup aimé la nouvelle qui introduit l’histoire où on découvre Futaba et Kô quand ils étaient au collège. Leur histoire était belle, touchante et pleine de douceur et de maladresse, une belle histoire de premier amour avec son lot d’amertume. Malheureusement la suite du tome n’a pas concrétisé ce joli sentiment. J’ai trouvé les deux héros un peu antipathiques voire mous, trop sur la réserve. Je n’ai pas adhéré à l’ambiance générale que j’ai trouvé assez lourde et pas du tout entraînante. Même si c’est bien fait, j’ai été mal à l’aise face à l’histoire de Futaba et de ses copines. Bref, on sent que Io Sakisaka veut faire une histoire plus sérieuse et plus sombre que dans Strobe Edge, qu’elle veut aborder des thèmes plus complexes mais elle en perd un peu la fraicheur qui fait toute la saveur de ses titres. Après, il y a quand même de l’espoir. Futaba est adorable quand elle se donne à fond, exprime vraiment ce qu’elle pense et parvient à ignorer les autres et un joli petit groupe d’amis se dessine avec Makita, Murao, Kominato et Kô bien sûr. De plus celui-ci cache pas mal de noirceur, il a donc un gros potentiel en tant que beau gosse ténébreux ^^ et j’aime bien les interventions de son frère dans ce tome.

Tome 2

Dans ce nouveau tome, les éléments de l’histoire commencent à se mettre en place mais on reste résolument sur une ambiance plus sombre que dans Strobe Edge avec des ados qui affrontent leur mal être. Pour l’instant, le passé de Kô reste assez flou. On sent bien qu’il cache des choses derrière son sourire et sa nonchalance, ce qui lui confère une attitude ambigüe, tantôt gentil, tantôt mesquin. Je ne parviens pas encore totalement à m’attacher à lui, j’ai encore des réserves. Futaba me plaît plus. Elle a beau avoir peur, c’est une fonceuse. Elle veut changer et essaye de faire en sorte d’y parvenir. C’est l’élément moteur de l’histoire. J’aime la façon dont elle se rapproche de Makita. Pour le moment, c’est plus superficiel du côté de Murao et de Kominato, l’auteur commence tout juste à nous les présenter. On devine facilement le secret que cache Murao et Kominato va sûrement être un personnage unificateur et un bon ami. Les chapitres se suivent et l’histoire avance en prenant son temps. Dans ce tome, Io Sakisaka se concentre sur la formation du petit groupe d’amis avec l’idée du camp / séminaire pour les leaders, mais tout reste à faire. Elle n’a pas encore su donner de l’élan à sa série et il serait temps de le faire maintenant.

Tome 3

La romance commence à prendre un peu plus de place tandis que le petit groupe d’amis s’installe. J’aime vraiment beaucoup la façon dont Futaba voit la vie. Elle a une façon tellement franche et honnête de prendre les choses. Sa découverte de ses sentiments pour Kô est toute mignonne. Elle fait tout pour résister mais sans y parvenir. J’aime bien la façon dont elle remarque les changements qui se sont opérés chez lui, notamment au niveau de son physique. Son obsession pour son cou et ses petits cheveux derrière est amusante. Mais pour en revenir à elle, c’est un personnage très attachant parce qu’il n’y a aucune malice chez elle, tout comme il n’y en a aucune chez Yuri avec qui elle est rivale en amour. J’ai aimé que chacune avoue à l’autre ses sentiments. J’ai aimé que Murao se mêle à la conversation et avoue aussi de qui elle est amoureuse. Elle prend enfin un peu sa place dans le groupe. On sent qu’Io Sakisaka, dans cette série, prend vraiment son temps pour poser le groupe d’amis et développer leurs liens, à l’image de Kominato qui défend Kô et veut le faire sortir de son abattement. Ce dernier est par contre vraiment agaçant. Je l’adore quand il titille Futaba ou quand il est jaloux, mais qu’est-ce qu’il m’agace quand il joue les ados malheureux et incompris ! J’espère qu’il va vite sortir de cette phase.

Tome 4

Kyaaa !!! Ce tome est trop trop bien *cri de midinette* J’ai été soufflée par toutes les émotions que j’ai pu ressentir. D’abord on a des explications sur le comportement de Kô et on apprend enfin quelle blessure cache son attitude nonchalante. J’ai vraiment été bouleversée par ce qu’il a vécu et par les conséquences que ça a encore sur sa vie. Io Sakisaka est très douée pour retranscrire cette horrible douleur qu’il a ressenti. J’ai aimé la façon dont elle a amené tout ça par petite touche depuis le début. On comprend enfin son attitude avec les autres et avec son frère mais ce n’est pas tout, l’intervention de Futaba était superbe. Il y a eu tellement d’émotions dans son échange avec Kô grâce à sa volonté de l’aider à reprendre sa vie en main. J’ai été très très émue et je suis ravie de découvrir un nouveau Kô à la fin du tome, un Kô qui veut aller de l’avant et qui est de plus en plus jaloux et possessif avec Futaba ! Mais malheureusement un rival pointe déjà le bout de son nez…

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Tome 5

Encore un tome qui m’a mise dans tous mes états. Le premier chapitre m’a donné plein d’espoirs pour les souffler aussitôt. La scène entre Kô et Futaba était quand même diablement romantique et on avait vraiment l’impression qu’ils s’étaient trouvés. Quel dommage que l’auteur ait voulu leur compliquer encore la vie. Le retour de Kô dans la ville où il a perdu sa mère et ses retrouvailles avec une ancienne camarade le font encore revenir en arrière. Il repart dans les travers de son passé et se referme encore petit à petit, c’est triste. En parallèle, on sent quand même qu’il maîtrise de moins en moins ses sentiments et qu’il risque à tout moment de se déclarer mais il y a toujours quelque chose qui le freine, cet idiot ! Comme il le dit lui-même, il y a toujours quelque chose pour les déranger aussi. A côté, un sérieux rival apparaît pour lui en la personne de Toma. Celui-ci est une perle, ça a l’air d’être un garçon tendre et attentionné, toujours prêt à aider. Je l’apprécie déjà énormément alors qu’il vient à peine de faire son entrée dans la série, tout le contraire de l’amie de Kô qu’on découvre à la toute fin…

Tome 6

Sûrement le tome le plus horrible jusqu’à présent. Mon coeur a vraiment joué au yoyo. C’était super au début. La jalousie de Futaba et celle de Kô les poussant à agir, je me suis régalée, jusqu’aux baisers accidentels puis voulus. Vraiment la mise en scène d’Io Sakisaka avec ce jeu du chat et de la souris était génial. Mais, parce qu’il y a un mais, il a fallu que la « méchante » rivale vienne tout gâcher avec ses insinuations. J’ai vraiment détesté Narumi à ce moment-là comme rarement j’ai détesté un personnage que je connais à peine. Et je suis tellement triste qu’en un tour de main Kô retombe dans ses travers. Ce n’est pourtant pas faute d’entendre Kominato le prévenir, quel bon copain celui-là. Alors comme Futaba, j’ai été déchirée entre l’envie de le secouer et celle de le baffer. J’ai adoré voir celle-ci se battre jusqu’au bout mais la fin est vraiment trop cruelle… Heureusement que le gentil Toma rode par là, lui, et va sûrement consoler son petit coeur. Il me plaît tellement en ce moment par sa douceur, sa prévenance, sa gentille et son petit côté coquin et fonceur. Je fonds.

Tome 7

Encore un tome qui m’aura tiré des petites larmes… Je n’aime vraiment pas la tournure que prend l’histoire à cause de Narumi. C’est une vrai petit égoïste, y a pas à dire. Elle a beau avoir perdu son père et sa mère a beau la rejeter, elle n’a pas à manipuler les gens comme ça ! J’ai trouvé horrible la façon dont elle s’est acharnée sur Futaba. Heureusement que celle-ci est quand même assez mature et qu’elle a des amies sur qui compter. Les amis, je crois que c’est encore une fois le coeur de ce tome, que ce soit le groupe d’amies de Futaba ou bien celui de Kikuchi. J’ai beaucoup aimé la façon dont ils intervenaient dans l’histoire des deux que je viens de citer, c’était amusant et ça m’a rappelé des souvenirs ^^ J’ai aussi aimé la façon dont Futaba et Yuri ont aidé Shûko à la fin du tome. J’ai été très touchée par son histoire qui est tellement triste. Comme le dit très bien le frère de Kô, on n’est pas encore vraiment un adulte à 25 ans, on est encore assez immature, on a des failles. Alors, il m’a émue dans la façon dont il a géré toute la situation aussi bien avec Shûko qu’avec Kominato. Il est très chouette comme type bien plus que son crétin de frère en ce moment…

Tome 8

On est vraiment de plus en plus à fond dans le drame des romances à l’adolescence. J’ai un peu de mal avec cette tendance de l’histoire. J’ai l’impression que les personnages ne savent pas sur quel pied danser et moi non plus, et en même temps cela créé une vraie addiction lors de la lecture. Avec un chapitre qui s’ouvre sur une déclaration ratée, mais que pouvait répondre Kô aussi quand Futaba lui a donné en même temps la réponse qu’elle voulait recevoir, et le suivant qui se termine par une nouvelle déclaration, l’histoire avance bien. Le triangle amoureux est bel et bien installé et est là pour durer. Kô se comporte comme un idiot dans sa grande naïveté et je suis bien contente que Kominato soit là pour le remettre sur le droit chemin. Ils sont quand même extrêmement matures tous les deux quand on écoute leur discussion sur le deuil. D’ailleurs, j’ai vraiment été émue quand Kô a fait part de tous ces petits rien qui lui rappelaient des souvenirs douleurs, c’était tellement réaliste et parlant pour beaucoup d’entre nous. Io Sakisaka est vraiment très douée pour mettre en exergue les sentiments les plus douloureux de ses personnages. A côté, j’aime voir Futaba faire des efforts pour avancer même si elle doit se forcer. J’aime la voir s’ouvrir aux autres et à l’adorable Kikuchi qui prend de plus en plus de place, même si ça me rend triste pour Kô qui je sens ne va se décider à bouger que quand il sera trop tard.

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Tome 9

Ah ! Encore une fois ce tome est atroce ! Il m’a encore fait passer par tout un tas d’émotions. J’ai d’abord détesté voir Narumi manipuler Kô comme elle le fait, surtout qu’au final il ne lui a toujours pas mis les points sur les i et que leur histoire traîne encore. Elle a vraiment pourri toute l’histoire cette fille ! A côté de ça, j’ai été super contente de voir Kô réagir et prendre les choses en main, du moins un peu, parce qu’il reste encore bien trop passif la plupart du temps pour moi. La preuve, il se fait souffler Futaba sous son nez alors qu’il a enfin décidé de s’asseoir sur sa morale. Et c’est là qu’Io Sakisaka est très douée parce qu’elle parvient à nous faire fortement hésiter entre Kô et Kikuchi. Tous les deux méritent amplement à leur façon l’amour de Futaba. Le premier a tellement souffert, l’aime depuis tellement longtemps et a tant besoin d’elle pour avancer que c’est poignant. Le second, plus on apprend à le connaitre plus on l’aime, tellement il est attentionné et c’est adorable tout ce qui se met en place entre lui et Futaba, ça peut donner lieu à une relation tellement plus seine qu’avec Kô. Mais voilà, comment choisir ? Je ne suis pas sûre que le choix que Futaba fait un peu par défaut tienne la route, j’en doute même mais j’adore la façon dont Kikuchi lui fait voir le monde différemment. Dans le même genre, je suis bien contente que Yuri se soit consolée avec Uchi, ils vont bien ensemble tous les deux.

Tome 10

J’ai refermé ce tome le coeur lourd avec un gros sentiment de tristesse. Tristesse parce que j’ai eu l’impression que Futaba passait son temps à se forcer à être heureuse que ce soit avec Kikuchi ou avec ses amies. Tristesse parce que je suis vraiment déçue que Kô ne se réveille que maintenant et que ça n’avance pas trop pour lui sur le plan affectif même s’il commence à se reconstruire sur le plan personnel. Et tristesse parce que je pense que Kikuchi est bien conscient de tout ce qui se trame. Ce tome est donc assez lourd émotionnellement. La romance entre Futaba et Kikuchi ne me plaît pas au final, je suis très mal à l’aise en les voyant parce que ça ne fait pas naturel. Par contre le bref moment qu’elle a passé avec Kô en rentrant chez elle était poignant, notamment quand elle cherche à fuir ses sentiments qui sont toujours bien présents. La mise en page d’Io Sakisaka à ce moment-là est juste magnifique. Enfin, le voyage scolaire à Nagasaki, ancien lieu de résidence de Kô est chargé de malaises pour tous. Si ça m’a amusée au début de voir Shûko se préoccuper autant de Kô, ça m’a aussi vite agacée. Surtout qu’il avance enfin et fait même preuve d’initiative. La dernière scène où ils voient tous ensemble un coucher de soleil et où Kô se débarrasse d’un de ses mauvais souvenirs est très très touchante.

Tome 11

Ah, ça bouge bien ici ! Voici un tome bien riche en événements. Io Sakisaka continue à faire grandir et murir ses personnages en les confrontant aux réalités de la vie. Elle croque comme personne ce passage douloureux et instable qu’est la fin de l’adolescence et lors duquel les amis compte plus que tout. J’ai énormément aimé l’ouverture du tome avec Kô qui repart sur les lieux de ses années collège avec Futaba pour l’épauler. C’est fou comme c’est émouvant de le voir s’ouvrir et s’illuminer à nouveau. Je comprends que Futaba ait voulu être présente à ses côtés. Sa présence est essentielle pour lui, on le sent bien. C’est pour ça que j’ai d’autant plus aimé sa déclaration à Murao de tout faire pour conquérir Futaba et j’espère bientôt voir ça. Parce qu’il faut quand même dire qu’on en n’est pas encore là même si le petit moment qu’ils passent dans le bus était adorable >< Futaba m’agace toujours autant à repousser ses sentiments pour Kô et à continuer à aller vers Kikuchi. Même si elle est on ne peut plus honnête avec lui, je ne conçois pas qu’on puisse construire une relation seine sur des bases pareilles, alors je suis triste pour eux deux. La bonne nouvelle d’après les dernières pages, c’est quand même que Kô va enfin pouvoir parler à Narumi et surtout c’est le rapprochement Kominato – Murao qui s’est opéré dans ce tome et qui ne m’a pas laissé insensible. Ces deux-là se ressemblent énormément dans ce qu’ils font pour leurs amis, alors il serait tant qu’ils se trouvent.

Tome 12

Iiiiiih !!! Enfin ! J’ai senti une vraie tension pendant tout ce tome parce qu’au final on savait tous très bien vers quoi on se dirigeait. Kô règle enfin la situation avec Narumi, mettant les choses au clair et celle-ci l’accepte enfin. C’était touchant de voir leur rencontre et des éléments marquant de leur jeunesse par les yeux de Narumi, ça permettait de mieux comprendre celle-ci. Et même si je ne l’aime toujours pas, j’ai quand même apprécié la façon dont elle referme les choses avec Kô. Ceci réglé, il était normal de voir Kô attaquer et il est franchement trop mignon quand il y va franchement. Je me suis trouvée à rigoler toute seule en le voyant faire tellement il était maladroit, mais j’aime sa franchise et sa philosophie. Futaba est belle est bien troublée et pour une fois malgré la pression elle prend la bonne décision. Au passage, Kikuchi aura été classe jusqu’au bout. Il est tellement mature et compréhensible (par rapport à cette saleté de Shun !). J’ai aussi aimé les réactions des amies de Futaba que ce soit Shûko qui s’en veut alors qu’elle n’y est pour rien, ou Yûri qui la pousse dans ses retranchements pour qu’elle prenne la bonne décision. Enfin, les deux derniers chapitres sont une bouffée d’émotion. La petite discussion téléphonique entre Futaba et Kô était très émouvante, j’avais des papillons dans le ventre. Par contre, j’ai beaucoup moins aimé le petit retournement final avec l’accident, c’est tellement banal et cliché ! Heureusement qu’Io Sakisaka joue la carte de l’humour et non du drame là parce que ça aurait été de trop ! Et puis le retour du rendez-vous au parc Sankaku m’a beaucoup plu. La série aurait presque pu se terminer là.

Tome 13

Et voilà déjà le dernier tome. J’ai trouvé celui-ci un peu en-dessous du précédent. Il s’attarde sur la relation naissante et toute mignonne de Futaba et Kô mais aussi sur le devenir de chaque membre de la saga. Du coup, on ne voit pas assez Kô et Futaba ensemble à mon goût. J’avais en ce sens préféré le petit aperçu de leur premier rendez-vous dans les dernières pages du volume précédent, avec un Kô tout trognon. Ici, j’ai été amusée de les voir aussi candides. Futaba qui s’inquiète de devenir plus avide est ultra mignonne et c’est en même temps tellement ça les premiers temps dans une relation quand on est ado. Io Sakisaka est vraiment douée pour retranscrire les émotions que l’on ressent lors de nos premiers émois. J’ai aussi adoré l’attitude de Kô qui veut se la jouer cool alors qu’il ne l’est pas du tout. A côté de ça, on a pu voir les prémices de la relation Kominato – Shûko et ce n’est pas trop tôt. Je suis bien contente pour lui. J’ai aussi aimé voir le frère de Kô prendre enfin son envol maintenant que son frère va mieux. Pour finir, ça m’a amusée de voir la soeur de Kominato craquer pour Kikuchi même si c’est un choix un peu trop facile.

Quant à la petite nouvelle de Strobe Edge qui clôt le volume elle m’a ravie parce que j’aime toujours autant cette série qui aura été mon premier coup de coeur de l’auteur. C’est une oeuvre simple et sans chichi mais avec beaucoup d’émotions, tandis que Blue Spring Ride est un peu plus sombre et complexe. D’ailleurs la postface de la mangaka qui explique ce qu’elle a voulu faire avec BSR correspond bien au sentiment que j’avais. C’est une oeuvre sur des jeunes qui se cherchent et qui ont besoin les uns des autres pour se trouver, un thème que semble beaucoup aimer Io Sakisaka.

Les couvertures : Celles-ci ont été de toute beauté tout au long de la saga et j’ai aimé la façon dont l’auteur les a pensées. D’abord, quand on est juste avec le couple Futaba – Kô, on les alterne deux à deux et elles semblent se répondre. Puis quand le triangle amoureux se met en place, le portrait des trois apparaît alternativement jeté au milieu de taches de peintures qui les éclaboussent. Et enfin, on retrouve le couple ensemble à la fin. Elles sont vraiment de toute beauté !

Note : 16,5 / 20

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