Livres - Mangas / Manhwa / Manhua

La petite faiseuse de livres de Suzuka et Miya Kazuki

 

Titre : La petite faiseuse de livres

Auteurs : Suzuka (dessins) et Miya Kazuki (scénario)

Editeur vf : Ototo (shonen)

Année de parution vf :  2020-2021

Nombre de tomes vf  :  7 (première partie de la série terminée)

Histoire : Une étudiante bibliovore se réincarne en petite fille dans un monde caractérisé par l’illettrisme, et où l’imprimerie semble n’avoir pas encore été inventée… Mais pour celle qui est morte écrasée par sa bibliothèque, les livres sont vitaux !! Il n’y a qu’une seule solution : s’il n’y en a pas, elle va les fabriquer. Une bibliofantaisie pour les amoureux des livres, par des amoureux des livres !

Mon avis :

Tome 1

Parmi les isekai (histoire avec un personnage de notre réalité qui se retrouve brusquement dans un autre monde) qui arrivent en masse chez nous ces derniers temps, La petite faiseuse de livres se distinguait de la masse pour moi avec son clin d’oeil appuyé en direction des fans de livres. Un peu comme Magus of the Library, les éditeurs ont voulu faire plaisir aux amoureux de livres et c’est une chouette idée.

Ce shojo du duo Suzuka et Miya Kazuki est en fait l’adaptation d’une série de light novels (format court de romans au Japon) de Miya Kazuki : La petite faiseuse de livres – Ascendance of a Bookworm où l’on suit les péripéties de la petite Maïn, une femme de notre monde amoureuse des livres, qui se réincarne dans le corps d’une fillette dans un monde où le livre est très rare et très cher. Elle mène alors une quête pour se réapproprier l’écriture et la lecture en fabriquant ses propres écrits. Parue à l’origine sur le site Shôsetsuka ni Narô avant d’être publiée au format light novel avec les illustrations de You Shiina, la saga est actuellement adaptée en animé et diffusée sur Crunchyroll. Le manga, lui, nous propose un monde enrichit par rapport à celui imaginé par Miya Kazuki.

Dans ce premier tome, nous faisons la rencontre de la sympathique Maïn et avec elle nous découvrons cet univers où le livre est absent. C’est une découverte un peu rude. Le monde dans lequel elle se réveille n’a rien à voir avec le nôtre. Ce n’est pas seulement l’absence de livres qui choque mais également le manque de propreté et la simplicité avec lesquels les gens vivent. Maïn a l’impression de se retrouver dans une ville européenne moyenâgeuse. Ça la surprend. Pour nous lecteur, c’est l’occasion de découvrir avec une petite touche d’humour la vie dans ce monde imaginé par l’autrice. Le fait que cela soit fait d’un regard extérieur et qui plus est à travers le regard d’une enfant rend cela encore plus savoureux. Les explications qui pourraient être lourdes ne le sont pas car elles sont complètement intégrées à la narration. Ainsi on fait avec Maïn la connaissance de cette ville et de ses habitants. Ceux-ci sont plein de chaleur malgré leur quotidien plus rude que le nôtre. C’est sympa de découvrir ses parents, le travail de son père, les corvées de sa soeur, le quotidien de sa mère, etc. Cela rend la lecture plus immersive.

Mais qu’en est-il de la quête de Maïn ? En effet, chaque chapitre est l’occasion d’une question sur cette absence de livre et sur comment la combler. L’héroïne est un personnage persévérant, elle va donc creuser la chose et chercher des solutions. L’autrice se sert d’éléments culturels établis de notre Histoire : les livres étaient rares autrefois, très coûteux de par leurs matériaux mais aussi uniques car faits à la main et de ce fait réservés à une élite. Maïn découvre peu à peu cela mais ne se laisse pas abattre. Les solutions qu’elle trouve viennent de ces anciennes lectures et nous n’en sommes qu’au début, mais je pense qu’elles nous permettront de revivre un des processus de fabrication d’un livre autrefois. Par exemple dans ce tome, l’héroïne commence à s’atteler à la fabrication d’un support d’écriture inspiré du papyrus et cela me plaît.

Cette recherche de solution pour améliorer le quotidien ne tourne pas qu’autour du livre. L’autrice ne se cantonne pas à ce thème et c’est bien heureux car peut-être aurait-on vite tourné en rond. On voit ainsi Maïn fabriquer du shampoing par exemple ou encore Maïn chercher à se coiffer. Ce sont des petits riens mais qui contribuent grandement au plaisir de lecture de cette série très tranche de vie tout de même.

Les dessins, eux, étaient l’élément que je craignais le plus. En effet avec une héroïne aussi jeune en couverture, j’avais peur d’avoir la même déception qu’avec Made in Abyss où le décalage entre les aventures et le corps nubile des héros me gênait énormément. Ce n’est pas du tout le cas ici. Le dessin est en cohérence avec le propos et la maturité, la personnalité des personnages. J’ai d’ailleurs trouvé l’ensemble très joli. J’adore la rondeur de l’héroïne, en opposition avec les personnages adultes plus fins. Les décors sont soignés et adaptés à l’univers, ils prennent tout leur sens dans les aventures que vit Maïn. C’est une réussite.

Alors que je ne partais pas très sûre de moi concernant ce titre, j’ai été surprise par sa qualité. Les autrices ont bien su associer les dessins avec le récit mis en scène. Ce dernier est un savoureux mélange entre tranche de vie et isekai. Les thèmes autour de comment améliorer la vie d’autrefois me parlent et sont bien traités ici sans que cela fasse catalogue. Un bel équilibre a été trouvé. Cependant ce n’est qu’un premier tome et il reste encore bien des choses à écrire.

Tome 2

C’est avec un certain plaisir que j’ai replongé dans le nouveau monde de Maïn, un monde où les livres sont tellement chers qu’ils sont inaccessible et que notre héroïne entreprend donc d’en fabriquer elle-même.

Dans ce nouvel opus, la quête de l’ancienne bibliovore moderne est toujours présente mais les aléas de la vie la font bien souvent passer en arrière-plan. Comme je l’avais évoqué pour le premier tome, leurs autrices aiment surtout nous parler des difficultés à vivre dans ce monde où la vie ressemble à celle qui avait lieu autrefois chez nous. Ainsi même si le fil conducteur est l’envie de Maïn de retrouver des livres et donc d’en fabriquer, on passe beaucoup de temps à s’attarder sur comment améliorer déjà sa vie de tous les jours et ici la couverture nous donne bien des indices. En effet, ce tome sera l’occasion de voir Maïn cuisiner, broder ou encore faire de la vannerie pour ses proches. C’est encore une fois tout doux, plein de bons sentiments et on s’amuse bien avec elle, apprenant de nouvelles choses nous aussi par petites touches.

Les autrices font progresser leur histoire et développent les relations entre Maïn et son père mais aussi entre Maïn et son ami Lutz. Elle se découvre un nouvel ami, plus âgé, un collègue de son père, qui va l’aider dans sa quête en lui apprenant à lire et écrire. Sa mission sacrée avance également grâce à sa persévérance, Maïn se bat contre son propre corps d’abord mais également contre la nature ensuite pour concrétiser sa nouvelle idée, ayant dû abandonner la première qui était la confection de papyrus, elle souhaite désormais réaliser des tablettes en argiles. En suivant la même recette que précédemment, les autrices font ainsi découvrir aux lecteurs les premiers moyens qui furent utiliser pour coucher l’écriture. Elles ne simplifient pas la vie de Maïn pour autant, montrant que ça n’a rien de simple et que les connaissances factuelles ne suffisent pas dans la pratique. Maïn doit donc avancer à tâtons et chercher comment corriger chaque échec. J’aime cet esprit là !

Ce nouveau tome reprend donc la même dynamique bon enfant que précédemment, s’enrichissant tout de même au passage grâce à des relations qui se creusent, ainsi que des ajouts à la quête de l’héroïne qui se complexifie face aux obstacles qu’elle rencontre. C’est simple mais mignon et prenant à lire.

Tome 3

La dernière fois, je trouvais que les autrices n’allait pas assez à fond dans le sujet qui était propre à ce titre : la quête de Maïn pour fabriquer du papier. J’ai été entendue et nous avons droit à un sacré revirement ici.

Depuis déjà 2 tomes, nous suivons notre héroïne amoureuse des livres qui souhaite trouver un moyen pour que cet objet si cher dans le monde où elle a atterri devienne abordable pour tous et elle en premier. Depuis le dernier tome, elle forme un joli duo avec Lutz, un garçon de son âge, qui l’aide dans ses tests, cependant elle coince un peu. Ce dernier, lui, souhaite changer de vie et voir du pays. Ils vont sans le vouloir trouver en l’autre la solution à la réalisation de leur désir secret.

J’ai beaucoup aimé la façon dont les autrices amènent cette nouvelle évolution dans l’histoire. Au début, on ne se doute pas un instant que cela va prendre cette direction. Mais il suffit d’une rencontre, d’un échange pour que l’idée jaillisse et change tout. L’arrivée de Benno est vraiment un coup de maître. Beau-frère d’Otto, c’est un marchand qui va reconnaitre le potentiel de Maïn et tout faire pour en tirer profit, bousculant celle-ci. L’histoire change alors de donne et on se reconcentre à nouveau sur un moyen de fabriquer du papier pour ensuite le commercialiser et trouver un avenir à chacun des héros. Bien joué !

Avec ce revirement, l’histoire s’éloigne de son petit train train. Elle redevient plus dynamique. L’autrice relègue du coup un peu à l’arrière-plan la famille de Maïn mais c’est pour la bonne cause. On se concentre sur comment fabriquer du papier japonais. C’est une technique qui ne m’est pas inconnue mais les autrices la détaillent vraiment et mettent en lumière les difficultés qu’il y aura pour la mettre en oeuvre. C’est très intéressant, en plus cela aboutit sur de nouvelles relations, Maïn et Lutz ayant besoin d’aide dans leur projet.

Pour finir, en plus de tout cet enrichissement autour du thème du papier, j’ai trouvé très agréable de voir que les mangakas pensaient à faire évoluer le monde dans lequel vit Maïn. Dans ce tome, on découvre un autre quartier de la vie, d’autres types de relations entre ses habitants, mais surtout il y a un sous-entendu très prometteur concernant la cause de la faiblesse du corps de Maïn et j’espère bien voir cela développé plus longuement par la suite.

J’ai donc à nouveau lu ce nouvel opus avec entrain et curiosité, une curiosité ravivait grâce aux nouveaux développements bienvenus pour ne pas tomber dans une certaine routine où on se serait enlisé. L’intrigue est bien menée, nous sommes presque à mi-chemin et on a bien avancé. Je pense que la suite nous réserve encore de belles surprises.

Tome 4

Comme le dit elle-même l’autrice, nous approchons dangereusement de la fin de la première partie et un bouleversement s’opère dans ce tome qui va changer la dynamique.

Main a trouvé un homme haut placé, le marchand Benno, qui s’intéresse à ses inventions. Il va donc la financer pour qu’elle crée son papier. Nous assistons ainsi pendant toute la première moitié aux différents essais de celle-ci et aux étapes nécessaires pour réaliser une page à partir d’un bout de bois. Si c’est intéressant et enrichissant, je dois avouer que narrativement, j’ai trouvé ça plat et longuet. On est beaucoup trop dans les explications et cela manque vraiment de vie.

En revanche, la suite, elle, est bien meilleure. L’autrice y développe à la fois la relation entre Main et Lutz et celle entre Main et Benno, tout en revenant sur l’essence même de ce titre. Lutz se doute que quelque chose cloche chez Main et la met devant le fait accompli. J’ai trouvé normal que cette confrontation ait lieu au bout d’un moment, ça aurait semblé trop étrange que personne ne remarque les différences et que ça vienne de celui qui passe le plus de temps avec elle est logique.

Du coup, cela évacué après un moment plein de dramaturgie, on peut à nouveau se concentrer sur les avancées de Main. Ça m’a plu de voir développé le fonctionnement des guildes et du commerce. Le nouveau personnage croisé m’a bien amusée et lui aussi promet de secouer un peu cette histoire qui parfois se laisse aller à un peu trop de platitude. Seul regret, on nous montre toujours trop brièvement la magie de cet univers. J’aimerais vraiment que ce dernier soit plus creusé et qu’on ne se contente pas de nous montrer combien Main est mignonne dans sa volonté de créer du papier pour faire des livres.

Pour ne pas changer, cette série continue à se lire toute seule. On connait bien les personnages désormais et on est attaché à eux. Il était donc temps de faire évoluer le récit, ce que l’autrice a su faire pour apporter plus de corps à son histoire. Maintenant, il serait chouette d’en faire de même avec le décor.

Tome 5

Sous ses airs mignons et joviaux, la série a désormais entamé son virage vers une dernière partie plus complexe et sérieuse.

Main continue ses petites affaires. Les autrices nous montrent les merveilles que celle-ci fait dans le commerce grâce à ses idées venues d’un autre monde. Elles sont simples pour nous mais très originales là-bas et attirent vite les regards. Une vraie petite industrie se met en place à partir de sa simple idée de barrettes une fois qu’un marchand a été assez malin pour repérer la manne d’or que ce serait. J’ai aimé voir se mettre en place toutes les étapes de la production, les gens impliqués et la façon dont Main agence tout ça. C’est une vraie entreprise à petite échelle que l’on voit se monter sous nos yeux.

Pendant un temps, j’avais peur qu’on perde ainsi de vue son but premier mais on y revient doucement ici, avec Main qui reparle de l’argent à mettre de côté pour pouvoir un jour monter son commerce de livres, mais aussi avec Main et Lutz qui se remette à la fabrication de papier, une fois le matériau nécessaire disponible. Les autrices ne perdent donc pas le fil.

Mais c’est surtout parce qu’un autre élément vient troubler tous ces beaux projets que tout se bouscule. Main apprend enfin de quelle maladie elle souffre et en quelque sorte ce qui l’attend. On la voit évoluer brusquement par poussée tout au long du tome, sentant monter inéluctablement le drame, même si elle essaie d’aller au maximum de l’avant pour repousser ce moment. C’est très triste pour son entourage proche, enfin surtout Lutz qui est celui qui passe le plus de temps avec elle. En ce sens, j’ai beaucoup aimé le bonus en fin de tome qui apporte un vrai éclairage sur ce jeune garçon.

Entre entreprenariat et maladie, la Petite faiseuse de livres n’en finit pas de nous passionner et de nous toucher grâce au caractère entreprenant et lumineux de son héroïne. Cependant le drame n’est jamais loin et les dernières pages nous permettent de ne pas l’oublier. L’attente des derniers tomes va être dure.

Tome 6

Avec cet avant-dernier tome, la série atteint son climax ou peut-être un premier mini-climax, la suite nous le dira.

Au coeur de ce tome placé sous le signe de l’émotion, il y a la santé de Maïn et plus particulièrement la maladie qui la ronge : la dévorante. Après une nouvelle crise particulièrement rude, celle-ci se voit confronté de plein pied à elle. Elle ne peut plus l’ignorer comme elle le faisait. On apprend ainsi le destin des personnes, destin totalement en phase avec cet univers très hiérarchisé entre nobles et prolétaires reposant sur la magie. Je trouve que c’est vraiment cohérent de la part des auteurs, avec une réutilisation judicieuse des concepts déjà vus, et le développement des personnages secondaires liés à la nouvelle activité de Maïn, le tout sans oublier les anciens.

D’ailleurs, le moment fort du tome n’est pas celui où on en apprend plus sur sa maladie, ses tenants et ses aboutissants. Non, c’est quand Maïn se confie enfin honnêtement à sa famille sur celle-ci et ce qu’elle désire faire de sa vie. J’ai vraiment été touchée par la force de ses parents ainsi que par la fragilité de sa soeur. J’ai trouvé ce moment très crédible malgré l’univers surréaliste dans lequel on se trouve avec une enfant si jeune qui travaille. Mais le discours de la mère sur l’envie qu’elle a de voir avant tout sa fille s’épanouir dans ce qu’elle aime est très beau.

Ainsi, le développement de la maladie de l’héroïne loin d’être larmoyant est en fait une force ici. De la même façon, ce n’est absolument pas un frein au reste de l’intrigue, c’est-à-dire au projet de Maïn de fabriquer du papier pour créer des livres. Ce projet revient d’ailleurs sur le devant de la scène avec enfin une certaine forme de concrétisation avec la préparation de sa commercialisation. Une nouvelle fois tout se mêle à merveille : le destin de l’héroïne, sa relation avec Lutz, le personnage de Benno et la Guilde des marchands. C’est très bien mené et la narration simple mais dynamique rend vraiment la lecture agréable.

L’avant-dernier tome de La petite faiseuse de livres offre donc un beau panel d’émotions et de réflexions. On est touché par le destin de l’héroïne, tout comme par son désir d’accomplir avant tout son rêve mais sans oublier tous ceux qui ont été là pour elle. C’est un titre résolument positif et chaleureux.

Tome 7

Après 7 tomes de bons et loyaux services, il est déjà temps de quitter, du moins temporairement, Maïn et ses compagnons. Pour cela l’autrice offre un tome plein de rebondissements et de perspectives.

La petite faiseuse de livres est une série dont l’univers m’a plu d’entrée de jeu, mais force m’est d’avouer que je trouve la narration fort irrégulière. Certains tomes étaient très lents limites contemplatifs, tandis que d’autres accéléraient brutalement et étaient bourrés d’informations et de nouveautés comme si l’autrice se rendaient compte d’un coup qu’elle avait oublié de faire avancer son histoire. C’est un peu dommage.

Ce 7e tome, dernier de la première partie, est de cet acabit. Alors que la maladie de Maïn a pris de l’ampleur et que celle-ci a pris une décision lourde de sens dans le dernier tome, elle franchit cette fois une étape importante de sa vie de petite fille avec son baptême, une cérémonie qui va lui offrir des perspectives inattendues.

J’ai été très surprise par le tournant de la série à ce stade-là. Je n’avais absolument pas vu venir cela et j’ai eu le sentiment que ça sortait vraiment de nulle part. Mais une fois cela évacué, j’ai beaucoup aimé cette nouvelle direction. On y rencontre des personnages potentiellement intéressants, la mythologie s’approfondit et s’éclaircit à la fois sur la fameuse Dévorante dont souffre Maïn et en plus l’autrice parvient à allier tout ça à sa passion pour les livres et son gagne-pain d’inventrice. Chapeau. Franchement tout se goupille très bien pour aboutir à une intrigue rythmée de bout en bout cette fois.

Sur un ton un peu d’au revoir, on voit défiler au fil des chapitres les personnages clés de l’évolution de Maïn qui lui donnent un dernier coup de pouce pour avancer sur la voie qu’elle s’est trouvée. Cette voie qui devrait être développée dans la prochaine partie – je croise les doigts pour qu’Ototo la publie – s’annonce palpitante car elle ouvre l’univers de la série qui était un peu confinée pour le moment. Pour autant, on sent qu’on ne va pas oublier les têtes phares de la vie de Maïn, ses parents sont toujours bien présents, tout comme Lutz et Benno, pour la protéger et cela crée une ambiance très chaleureuse et réconfortante.

Ainsi même si j’ai été surprise par le brusque revirement des aventures de Maïn, je suis séduite par les promesses que ça apporte pour la suite. La petite faiseuse de livres est une série qui touche au coeur, avec des personnages plein d’amour les uns pour les autres, et un univers qui ne demande qu’à s’épanouir. Vivement la suite !

(Merci Ototo et Sanctuary pour ces lectures)

Ma note : 14 / 20

14 commentaires sur “La petite faiseuse de livres de Suzuka et Miya Kazuki

  1. J’ai eu un peu de mal avec le tome 1. Je trouvais que l’héroïne se plaignait beaucoup et pleurait sans cesse. Mais par la suite, elle s’ouvre plus aux autres et laisse parfois de côté sa quête personnelle pour partager des moments ultra mignons !

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