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La Sorcière aux champignons de Tachibana Higuchi

Titre : La Sorcière aux champignons

Auteur : Tachibana Higuchi

Traduction : Pascale Simon

Éditeur vf : Glénat (shojo)

Années de parution vf : Depuis 2022

Nombre de tomes vf : 4 (en cours)

Histoire : Luna la sorcière habite au fond d’une sombre forêt et fait pousser des champignons vénéneux sur son passage. Les villageois la craignent et la fuient, car ils ignorent qu’elle œuvre uniquement dans le but de les aider. Luna cache sa tristesse et tente de se satisfaire de sa condition. Mais un jour, l’amour vient lui jouer des tours…

Mon avis :

Tome 1

Quand l’autrice d’un de mes shojo fantastique préféré revient en France avec une revisite de l’univers des contes européens, je suis aux anges. Merci Glénat de rééditer chez nous Tachibana Higuchi !

Autrice de l’excellente Académie Alice, l’autrice m’avait fait vibrer dans son histoire au long cours sur fond de pouvoirs psy, de créatures étranges et surtout d’humains déglingués qui avaient grand besoin de communiquer pour résoudre leur problème. Magie, techno et histoires de coeur et de famille étaient portées au pinacle avec tous les codes des shojos enfantins sous le trait rond, lumineux et plein d’étoiles de le mangaka. Un ravissement pour les yeux et un déchirement pour le coeur.

Elle revient donc chez nous près de 10 ans plus tard, avec une série de 3 tomes toujours en cours au Japon, et quand on connaît l’autrice, on sait que ça peut durer. Les aficionados comme moi, prendrons plaisir à retrouver son style décalé qui joue allègrement des codes des shojos classiques pour mieux s’en moquer, tout en proposant une histoire très centrée sur la psychologie de ses personnages comme souvent dans le genre. Ils retrouveront aussi la beauté de son trait tout en finesse avec les cheveux quasi filandreux de l’héroïne, les yeux de chats des personnages, la beauté androgyne des garçons, la richesse des créatures parfaites pour être fabriquées ensuite en goodies, et l’originalité décalée du décor. Tout y est.

Pour les non-connaisseurs, place à une revisite de l’univers des contes et des sorcières européennes à la sauce manga. On suit avec drôlerie et cocasserie, une sorcière adolescente en apparence mais bien plus vieille en fait, qui vit seule au fond de la forêt avec ses amis animaux et les champignons qu’elle crée partout sur son passage. Elle ne va que de temps en temps en ville vendre discrètement ses remèdes car le pays dans lequel elle vit ostracise voire poursuit les sorcières qui ne soutiennent pas celles au pouvoir. Celles-ci qui se sont décrétées « Sorcières blanches » excluent les autres les qualifiant de « Sorcières noires » et c’est ce qu’est Luna, notre héroïne.

Nous la découvrons dans de courts chapitres très efficaces où l’autrice nous présente tour à tour sa vie isolée, ses passages compliqués en ville, avant de nous dévoiler ses aspirations à trouver elle aussi quelqu’un à aimer et qui l’aimerait malgré la toxicité de son corps et les appréhensions des gens sur les êtres de son genre. C’est vraiment rondement mené et plein d’émotion car on s’attache très vite à cet anti-archétype avec cette jeune fille timide, maladroite, aux pouvoirs en apparence toxique mais qui en fait purifient le monde autour d’elle. Elle est touchante dans sa solitude, sa maladresse et ses relations si pleine de candeur. Elle est drôle aussi car l’autrice utilise tout plein de petits twists pour la rendre encore plus décalée et étrange. C’est excellent.

Mais ce qui fait passer le titre de sympa à vraiment intéressant et profond, c’est la découverte progressive de l’univers dans lequel elle vit et des limites qu’il lui impose. On découvre un royaume ambivalent sur la question des sorcières, avec une scission forte et plus politique que propre à la nature de leur magie. On découvre des sorcières aux pouvoirs inattendus. On assiste à l’ostracisme des minorités, au poids des rumeurs, à la malveillance des jaloux et ignorants… C’est classique mais très touchant car mis en scène joliment avec une puissance émotive certaine grâce à des scènes très douces et poétiques, limite dramatiques et surtout bien romantiques, quand l’héroïne s’éveille à l’amour.

La référence à l’univers des contes de fées est partout. Elle est joliment utilisée en reprenant le décor de la vie d’autrefois dans les villages européens mais aussi en l’agrémentant de tous les codes d’un univers fantastique archi mignon. Ainsi Luna vit-elle en pleine forêt, dans une maison champignon, entourée d’amis animaux comme Aurore et Blanche-Neige. Ses pouvoirs font pousser des champignons de différentes formes assez mignonne partout. L’autrice l’habille de tenues toutes plus adorables les unes que les autres, notamment avec ses multiples coiffures. Et la ville voisine est l’archétype du bourg d’autrefois en Europe. C’est très séduisant. Et l’autrice se plaît à nous détailler cela dans de nombreuses pages bonus entre les chapitres.

Cependant, ce premier tome n’est qu’une longue mise en bouche qui ne présume pas de la suite. On découvre à peine l’héroïne, ses pouvoirs, son entourage et le royaume dans lequel elle vit. Il est à parier qu’on aura bien plus de choses à voir dans les prochains tomes, notamment avec l’arrivée de ce drôle de garçons dans les ultimes pages, garçon dont on nous divulgache la venue dans l’histoire dès l’ouverture du tome avec la page couleur. Il est à espérer que nous ayons une intrigue plus développée, pas seulement une triste mais émouvante romance comme ici, et plutôt une histoire politique et conflictuelle avec les autres sorcières. A suivre.

En tout cas, je ne remercierai jamais assez Glénat pour avoir suivi cette autrice et proposé une nouvelle série de celle-ci dans l’esprit de sa précédente et avec un joli travail éditorial à l’image de cette couverture à effet pailletés sur les champignons. Grâce à eux, nous allons pouvoir suivre une revisite originale, caustique et pleine d’humour de l’univers des sorcières et des contes. J’ai hâte d’y plonger encore plus.

 >N’hésitez pas à lire aussi les avis de : Floriane, Les voyages de Ly, Vous ?

Tome 2

Avec ce deuxième tome au démarrage riche, dense et plein de belles émotions, Tachibana Higuchi confirme son statut de grande autrice fantastique pour moi et sa série frôle déjà le coup de coeur !

Son premier tome était l’occasion de faire la connaissance de Luna, sa nouvelle héroïne sorcière aux champignons, et son univers singulier inspiré de la fin d’un Moyen-Âge fantasmé teinté de merveilleux. Mais il se terminait sur un cliffangher promettant une suite plus consistante encore. La promesse fut tenue.

Avec la découverte de ce jeune garçon blessé mortellement qui errait sur la rivière du coin, Luna ne savait pas dans quoi elle allait s’embarquer et nous non plus. Bien que l’histoire à proprement parlé n’ait toujours pas vraiment débuté, l’autrice pose d’excellents jalons dans ce tome, nous présentant encore un peu plus les arcanes de cet univers et j’ai adoré cela.

Avec la rencontre qu’elle fait, Luna voit son monde bouleversé. Cela ne va pas sans alerter les grandes instances des sorcières et sorciers noirs. Ceux-ci vont donc se réunir autour d’elle pour discuter de la décision à prendre. C’est l’occasion pour nous lecteurs, avec émotion et force, de découvrir un peu le passé de Luna mais aussi l’histoire de ce royaume et de découvrir la personnalité et le rôle des membres de ce conseil. J’ai beaucoup aimé car l’autrice se sert de ce biais pour parler de valeurs qui me parlent comme la tolérance, la lutte contre ses peurs et ses préjugés, la foi dans l’être humains, la lutte contre l’obscurantisme, l’écologie, etc. Les thèmes sont nombreux.

L’autrice a en plus une narration qui lui est propre que j’adore, où elle mélange merveilleux, émotions et leçons de vie, le tout autour d’une héroïne qui ne peut que toucher par son caractère discret mais fantasque et son parcours. C’est beau ainsi de la voir résister contre ce que la majorité voulait faire, discuter et imposer son point de vue plus humain dicté par la raison et non par la peur. L’autrice utilise avec beaucoup d’astuce, dans l’univers plus merveilleux qu’elle a inventé, le mythe de la chasse aux sorcières et des épidémies qu’on leur attribuait. Cela donne une ambiance atypique à la fois douce, amusante et sombre, où se côtoient des éléments trop mignons comme les animaux et champignons de Luna et le contexte de peur évoqué par les sorciers. Je retrouve vraiment mes sensations de l’Académie Alice où l’autrice avait aussi repris cette dimension enfantine couplée à quelque chose de plus sombre et mature, un peu comme dans les anciens contes pour enfants.

Ainsi, la majeure partie de ce tome est occupée par la rencontre de ce jeune homme et la décision difficile que vont prendre les sorciers. Son histoire avec Luna n’a donc toujours pas commencé et l’autrice nous fait mariner avec en plus des chapitres annexes ensuite qui sont un peu déconnectés de cela, surtout celui avec le cochon Lancelot. Cependant, dès qu’elle se lâche un peu et commence à nous faire entrer dans son univers au doux merveilleux tragique, on sent un gros potentiel émotionnel. J’ai hâte de vraiment le découvrir.

La sorcière aux champignons est une belle réussite pour moi car l’autrice, avec sa patte propre, nous offre sa vision de la revisite d’un conte merveilleux pour enfants à l’ancienne. Avec son héroïne pleine de candeur à la très belle âme, elle nous offre des moments plein d’émotion qui nous vont droit au coeur car ils parlent de découverte sensible de l’autre et de lutte contre les préjugés. C’est charmant et les dessins sont tellement jolis en prime. Je suis vraiment ravie de retrouver cette autrice chère à mon coeur.

Tome 3

Que cette série sort lentement et que la limite entre très bonne lecture et lecture anecdotique est mince au fil de ces chapitres qui délayent et délayent l’histoire… J’aime l’ambiance et le ton général de l’histoire mais il manque clairement une tension narrative dans ce tome.

Luna a recueilli celui qui pourrait devenir une Ruine plus tard, le jeune Lisé, un enfant maudit qui a tout oublié de son passé et qui est désormais son maladroit apprenti. Pour nous conter cela, l’autrice se place du point de vue de ce dernier, rendant l’histoire un peu somnolente et étrange.

J’aime toujours autant le décor de la série qui rappelle de manière singulière celui des contes de fées européens mais à la sauce Tachibana Higuchi, avec ce léger décalage saugrenu qu’elle aime tant. Cependant, dans ce tome assez fin, suivre le quotidien de Lisé et Luna, tout deux assez maladroit et peu bavard, ne fut pas simple. On sent beaucoup d’émotions rentrées en eux et entre eux, il y a donc du potentiel. Mais en attendant, ça chouine plus qu’autre chose et ce n’est pas passionnant.

J’ai trouvé les interactions de ce tome un peu fade. L’ami corneille m’a plus agacée qu’autre chose vu qu’il sème toujours la discorde et n’apporte pas grand-chose. Luna est trop attentive et cède aux paroles des uns et autres sans assez réfléchir par elle-même. Je n’ai pas trop d’avis sur Lisé qui se laisse porter par les événements mais ça se comprend vu qu’on lui efface régulièrement la mémoire et lui ment sur sa nature et la raison de sa présence. Les personnages sont donc un brin crispants ici et j’ai eu le sentiment que l’autrice prenait plus de plaisir à les habiller qu’à leur faire vivre quelque chose.

C’est dommage car il y a un beau potentiel émotionnel dans la série, mais il disparaît sous une narration maladroite et fade ici. Tout est trop lent, trop rentré. Il y a malgré tout quelque chose qui se passe entre Lisé et Luna qui est émouvant à voir. Il suffirait juste que l’autrice leur donne plus de place.

Quant à l’histoire finale qui nous conte celle entre Luna et la sorcière aux chats, avait-elle sa place ici en dehors d’ajouter des pages ? Je ne sais pas trop. Elle ne m’a pas passionnée en tout cas et je reste sur ma faim comme pour le reste avec toujours ce constat d’émotions pas assez partagées et de passion de l’autrice plus grande pour les tenues de ses personnages que pour une intrigue à développer.

Je ne sais pas si c’est parce que la parution est archi lente ou parce que la série est dans le creux de la vague, mais j’ai trouvé ce tome un peu soporifique. Il ne s’y passe pas grand-chose et les héros sont assez morose, alors dur dur de lutter. Il y a pourtant toujours un joli univers de conte revisité et un gros potentiel émotionnel avec cet intéressant thème des parias qui passent pour des méchants aux yeux des humains mais sont en fait de gros gentils qui ne demandent qu’à ouvrir leurs coeurs. Affaire à suivre.

Tome 4

Voilà une série que j’ai un peu de mal à situer. J’apprécie énormément le ton, l’univers, les dessins de l’autrice, les sujets qu’elle soulève et son ambiance mélancolique. Mais en même temps, je dois reconnaître que ça avance très lentement, qu’il ne se passe pas grand-chose et que les enjeux sont assez minimes. Alors, je commence à être partagée.

Tachibana Higuchi, je l’avais découverte avec l’Académie Alice où on suivait les tribulations de jeunes enfants aux pouvoirs surprenant dans une école faite pour eux. Il ne se passait pas un chapitre sans une trouvaille et le grand nombre de personnages rendait la lecture fort dynamique. Ici, on retrouve certains ingrédients de cet univers mais le resserrage autour de 2-3 personnages rend la lecture très différente.

On passe ainsi tout ce tome à suivre l’entraînement du jeune Lisé / List, apprenti de la sorcière Luna, qui doit apprendre à développer et maîtriser ses pouvoirs de sorcier blanc, tandis qu’elle est une sorcière noire et qu’une évaluation l’attend prochainement. Cet entraînement se passe dans la forêt de Luna, un lieu onirique où les créatures autour de lui sont adorables. Cela crée une atmosphère douce et charmante. En plus, celui-ci est sous le charme de sa mentor et l’on suit l’éveil de ses sentiments, ce qui est juste adorable à nouveau, un mélange de pureté et de franchise de l’enfance, ce que l’autrice sait très bien raconter et mettre en scène.

Cependant, il faut avouer que c’est un peu mou tout ça. On a beau trouver charmant de le voir tenter et réussir ou échouer sur des sorts sous le regard doux et bienveillant de sa maîtresse, il ne se passe pas grand-chose. On découvre son lien avec les esprits de la forêt mais encore. On découvre que l’amour est son moteur pour avancer, mais encore. Même les derniers chapitres où Luna se rend en ville et se retrouve prise à partie, ce qui lui permet de tomber sur une vieille connaissance ne m’ont pas semblé plus dynamiques et importants que ça. Je trouve en fait l’ensemble mignon, émouvant mais un peu vide au final. Je me demande où veut aller l’autrice…

Certes il y a les thèmes du rejet de l’autre ou au contraire du travail à faire pour ouvrir notre société à tous, avec cette nouvelle vision de la « chasse aux sorcières », mais est-ce suffisant pour faire tenir toute une histoire quand ça reste en filigrane fort fin d’une intrigue qui peine à avoir une tension narrative ?

Une lecture donc charmante, mignonne, où j’ai trouvé adorable le doux focus sur Lisé, ce bambin apprenti sorcier et apprenti amoureux maladroit. Les dessins sont beaux, l’ambiance gentiment mélancolique me touche. Mais il me manque quelque chose niveau intrigue. Je cherche où ça va. Je cherche une tension narrative.

Tome 5

Higuchi Tachibana, c’est une autrice que j’apprécie depuis ma lointaine première rencontre avec lui pour son univers drôle et barré, plein d’émotion et plus profond qu’elle ne le laisse supposer dans sa narration déjantée. Ce nouveau tome est un savoureux mais fouillis mélange de cela.

Dur dur de replonger dans l’univers de notre Sorcière aux champignons. La parution est superbe lente, la narration aussi et elle est touffue avec cela, alors j’avoue avoir été un peu perdue au début. Mais l’émotion fut là pour m’accrocher et de bout en bout c’est elle qui m’a fait basculer et adorer cette lecture, alors même que je me sentais perdue parfois dans son histoire.

Centré sur un nouveau personnage : le magicien du vent, ce tome revient aussi longuement sur Lisé, notre maudit que Luna, la sorcière aux champignons a pris sous son aile et protège des autres magiciens noirs et blancs. Il doit passer un test pour voir si on va le laisser en vie. L’occasion de revenir sur lui, son lien avec Luna et sa triste destinée. J’ai été très touchée par tout ce que l’autrice développe autour du lui et du thème de la mémoire qui fou le camps. C’était une sorte de superbe parabole d’Alzheimer pour moi mais avec un personnage enfant ce que j’ai trouvé original. Un petit air de Benjamin Button peut-être 😉

Puis, il y a aussi toute la magie du titre, littéralement, dans l’utilisation que l’autrice fait du merveilleux en le mettant à sa sauce. C’est souvent perturbant, propice à se perdre, avec de nombreux détours, une narration foisonnante et bavarde, des personnages qui portent des masques et sont plus profonds, plus heurtés, que leur masque jovial le dit. On se retrouve avec un fort joli décor, sorte de conte de fées revisité de manière comique et âpre à la fois. Les lieux font rêver, ici le palais du magicien des oiseaux après la demeure de Luna. Les personnages ont toujours de belles tenues inspirées. Leur magie est rigolote et pleine de sens. Il y a une belle profondeur chez chacun d’eux.

D’ailleurs on sent le désir chez l’autrice, et son éditeur apparemment, d’étoffer cet univers. Ils dotent ainsi Gus, le magicien du vent, d’une vraie histoire et de sentiments complexes. On revient avec lui sur l’interdiction de tomber amoureux pour les magiciens noirs, surtout de quelqu’un de l’autre camp. Et de manière poignante, l’autrice nous raconte l’histoire du maître de Luna et les sentiments que Gus est obligé de taire, ce qu’il enseigne aussi à son nouvel élève un peu dans la même situation que lui. C’est classique mais poignant.

Les dessins de l’autrice, eux, m’enchantent toujours et me font passer des heures à admirer les planches, ce qui ne m’arrange pas vu comme elle est bavarde en plus xD

Ce fut donc à nouveau un merveilleux moment que cette lecture où le travail sur les questions de mémoire et d’amour à sens unique qu’on ne peut imposer m’ont touchée. J’adore l’univers et la sensibilité d’Higuchi Tachibana. Elle me charme par son humour bon enfant qui cache de belles profondeurs et fêlures. Je la trouve néanmoins souvent un peu trop bavarde et fouillis et elle a tendance à me perdre. Heureusement qu’elle a l’art et la manière de me rattraper à chaque fois.

 

17 commentaires sur “La Sorcière aux champignons de Tachibana Higuchi

  1. Est-ce que j’ai d’emblée craqué devant la couverture et les champignons pailletés ? Oui, mais je n’ai pas encore sauté le pas, même si à la lecture de ton avis, difficile de ne pas y remédier.
    J’adore l’univers des sorcières, des contes et l’héroïne a l’air terriblement attachante !

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    1. Comme je te comprends, si je n’avais pas déjà craqué à cause de l’autrice la couverture m’en aurait convaincue.
      Très bonne future découverte à toi, je ne doute pas que cet univers de conte légèrement décalé te plaise 😁

      Aimé par 1 personne

    1. Et je le comprends, moi je connais l’autrice donc je me doute un peu de ce qu’elle risque de nous proposer. Toi, vu tout ce qui sort, tu préfères attendre et même si j’aurais aimé que tu craques pour ces petits champignons pailletés, je te pardonne xD

      Aimé par 1 personne

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