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Haikyû !! : Les as du volley d’Haruichi Furudate

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Titre : Haikyû !! : Les as du volley

Auteur : Haruichi Furudate

Éditeur vf : Kazé (shonen)

Années de parution vf : 2014-2022

Nombre de tomes vf : 45 (en cours)

Résumé du tome 1 : Malgré son pauvre mètre 63, Sho est un garçon plein d’énergie qui se donne à fond dans le sport qu’il aime : le volley-ball ! Son atout : une détente phénoménale malgré sa petite taille. Son modèle : « Le Petit Géant », le mythique No 10 de 1m70 du Lycée Corbeau qui tutoya les sommets des tournois nationaux. C’est d’ailleurs dans ce même lycée que Sho s’inscrit, comme pour marcher sur les traces de son idole ! Mais arrivé à la section volley, il tombe sur une autre nouvelle recrue qu’il ne peut pas voir : Tobio, un joueur aussi arrogant que talentueux. Les deux garçons visent le titre d’As des rookies mais avant, ils devront relever le club de volley de l’établissement Corbeau, déchue de son rang de champion au point d’avoir été baptisé le « lycée sans ailes »…

Mes avis :

Tome 1

On m’avait vendu ce titre comme une version plus moderne de I’ll d’Hiroyuki Asada. Je n’ai certes pas retrouvé l’ambiance si particulière à ce titre si cher à mon coeur, c’était trop difficile. Par contre, j’ai retrouvé un peu de l’énergie qui y animait les personnages chez les deux héros et joueurs de volleyball d’Haikyu. Ceux-ci forment un duo de choc, l’un était un novice plein d’énergie et de potentiel, l’autre un vétéran doué mais un peu blasé. Le schéma de leur rencontre et de leurs retrouvailles est classique mais fonctionne bien. Autour d’eux il y a un panel de personnages haut en couleurs. Les moments de jeux et d’entraînements sont dynamiques, cela m’a rappelé ce que je ressentais lorsque je regardais Jeanne et Serge étant gamine. Le titre se laisse suivre avec plaisir et on a envie de les voir jouer ensemble, que cela fonctionne et qu’il fasse de grandes choses. Le seul reproche que je leur ferais c’est leur côté fou fou qui est excessif, de même que leurs bavardages incessants qui sont parfois de trop.

Tome 2

L’équipe se met en place dans ce tome. C’est très intéressant de voir me résultat de leur 3 contre 3 ainsi que la mise en place de leur premier match face à une équipe de haut niveau. J’aime vraiment la dynamique entre Hinata et Kageyama et le dynamisme de l’ensemble des membres de l’équipe. Ils sont amusants à suivre. Pour les phases de matchs, je ne m’y connais pas assez pour dire si c’est réaliste ou pas, mais j’ai trouvé que l’auteur expliquait très bien et nous aidait vraiment à rentrer dans les matchs. Maintenant, on n’est encore qu’au tout début de la série et je me demande bien la direction que ça va prendre. Est-ce qu’on va les suivre dans leurs différents tournois ou dans une course à la puissance ? Est-ce qu’on va continuer à voir par moment leurs failles ou est-ce qu’on va tomber dans la surenchère ? J’ai un peu peur que le dernier prenne le pas après l’arrivée du nouveau joueur à la fin de ce tome.

Tome 3

Après avoir trouvé l’équipe de base, le mangaka essaie de l’enrichir en ajoutant des spécialistes aux différentes postes clés de l’équipe. C’est ainsi qu’on fait la rencontre du libéro et de l’attaquant de pointe dans ce nouveau tome. Leur difficulté à vraiment rejoindre l’équipe est assez artificielle et heureusement ne dure pas longtemps. C’est même l’occasion de jolies phases de match encore une fois et surtout ça permet de mettre en avant les spécificités du jeu de chacun. J’aime bien la dynamique qui se crée peu à peu dans cette équipe, c’est drôle et frais. On a aussi droit à l’arrivée d’un vrai coach qui a l’air un peu sorti de derrière les fagots mais dont le caractère promet de faire bouger les choses. La série n’a rien d’exceptionnelle, elle avance petit à petit comme beaucoup d’autres shonens sportifs mais elle est plaisante à suivre grâce notamment au dynamisme des matchs et aux personnalités positives et déconnantes des joueurs.

Tome 4

L’équipe étant maintenant constituée, il fallait bien les voir jouer tous ensemble et j’ai trouvé intéressant même si prévisible que l’auteur propose de les voir affronter en match d’entraînement une équipe si différente et similaire à la fois. Je m’explique. L’équipe de Nekoma qu’ils affrontent n’a pas du tout le même style de jeu parce qu’ils misent bien plus sur le collectif. Par contre, au niveau des joueurs, ils ont des caractères assez similaires à ceux de Karasuno. C’était fort intéressant car ça a donné lieu à des échanges vifs et nerveux pendant lesquels les deux équipes se sont stimulées et ont progressé. J’ai vraiment aimé cette dynamique et j’espère qu’on reverra ce style de match.

Tome 5

Cette fois il faut un peu plus d’enjeu, alors direction le tournoi régional. Comme dans tout bon shonen sportif, on a enfin droit à un tournoi en bonne et due forme avec son lot de matchs contre des équipes toutes plus bonnes les unes que les autres. C’est un passage obligé que j’aime bien parce qu’il permet souvent la montée en puissance des équipes qui s’améliorent et inventent des techniques au fil des matchs et des adversaires. C’est bien sûr le cas ici et en plus cela permet de consolider les liens entre les coéquipiers. J’ai passé un très bon moment et j’ai aimé l’intensité des matchs. Vivement la suite.

Tome 6

Encore un tome bien prenant avec des matchs intenses et plein de rebondissements. J’ai aimé l’affrontement entre l’équipe de Karasuno et celle de Date Kôgyô et son fameux block. J’ai du mal avec l’évocation des différentes stratégies parfois mais ça ne gâche pas mon plaisir de lecture. J’aime le côté très japonais du goût de l’effort et de l’esprit d’équipe. Le second match, face à la bête noire de Kageyama est tout aussi prenant à suivre et peut-être encore plus intense parce qu’il remet en question les certitudes du premier. Leur capitaine, Oikawa, est vraiment un joueur terrifiant. Il a tout compris à ce sport et a un excellent sens de l’observation. Je pense qu’il va beaucoup apporter à Kageyama.

Tome 7

Le match contre Aoba se poursuit et gagne encore en intensité. Ce tome est l’occasion de mettre en avant l’autre passeur de l’équipe de Karasuno et ça fait du bien. Il montre un autre jeu, un jeu plus posé, plus tactique et surtout plus humain, démontrant que le talent seul ne permet pas de gagner mais qu’il faut connaître aussi ses coéquipiers. J’aime le message. Bien sûr, cela permet aussi à Kageyama de grandir et de faire évoluer son jeu ce qui n’est pas trop tôt. J’aime vraiment les échanges que ce match permet. C’est tendu et on se demande jusqu’au bout qui va gagner. Réponse dans le prochain tome ^^

Tome 8

La fin du match contre Aoba nous offre encore un tome intense et tendu où l’on se demande jusqu’à la fin qui va gagner. L’auteur fait parfaitement monter la tension tout en faisant évoluer ses personnages et en réservant de petits moments de gloire aussi aux personnages secondaires qu’on aurait tôt fait d’oublier. J’ai beaucoup aimé voir Kageyama changer au fil du match mais aussi voir Oikawa prendre la mesure de son ancien élève. J’espère qu’on les reverra s’affronter. Le match était certes classique mais très prenant et dès les pages qui suivent le mangaka nous projette vers un futur tournoi fort prometteur où l’équipe devra encore montrer tout son talent et sa camaraderie pour pouvoir avancer. Ça me tarde.

Tome 9

Un tome de transition pour moi. On se pose après les matchs intenses des derniers tomes et on se prépare avant une nouvelle envolée. J’ai bien aimé qu’on fasse retomber un peu tout le monde sur terre entre les exams, le recrutement, les problèmes d’argent. J’ai trouvé la nouvelle manager rafraichissante et j’espère qu’elle apportera un vrai plus à l’équipe aussi bien par ses actes que son caractère ou sa relation avec Hinata. Mais malgré, c’est le sport qui m’intéresse le plus dans ce titre, c’est ce que l’auteur sait faire de mieux alors j’ai été ravie de les voir rejouer à la fin du tome et de sentir Hinata couver quelque chose. Ça sent très bon pour le tome suivant ^^

Tome 10

Encore un tome de transition. Les joueurs de l’équipe de Karasuno se cherchent. Ils ont tous compris qu’ils avaient à gagner en développant de nouvelles techniques comme celles qu’ils ont observées dans les autres équipes. Le problème c’est qu’au lieu de rendre ça vif et percutant, l’auteur en fait quelque chose d’un peu longuet et surtout de trop bavard. Du coup, on perd vraiment en dynamisme dans ce tome. La tension entre les membres de l’équipe est palpable. J’espère qu’ils vont vite retrouver leur symbiose pour repartir du bon pied. Après, c’est intéressant quand même de voir un peu plus Tsukishima qui est en couverture, et j’ai également apprécié de voir l’entraide entre les différentes équipes, ça montre le bon esprit de ce sport.

Tome 11

On continue avec le stage d’entraînement intensif à Tokyo avec des équipes toutes plus fortes les unes que les autres. J’ai vraiment adoré les évolutions qui en ont découlé. C’est passionnant de voir chaque membres de l’équipe progresser. Les interactions entre les joueurs sont vachement sympas à suivre aussi. J’ai bien aimé les personnalités des cadors qu’ils ont rencontrés, ils ont tous bon esprit, c’est agréable. Cela donne un tome qui se dévore en un rien de temps. J’ai aussi bien aimé les phases d’entraînement que les matchs. Les moments où les joueurs avaient des fulgurances étaient particulièrement bien rendues. C’était intéressant de voir les membres de Karasuno voir enfin leurs efforts payer et parvenir à maîtriser, du moins en partie, les nouvelles techniques mises au point. L’équipe semble de plus en plus prometteuse et ça me donne très envie de découvrir la suite.

Tome 12

Voici un tome très complet. On commence avec les premiers matchs des éliminatoires. Si le premier est assez vite expédié du fait de la différence de niveau, il est plein de bons sentiments tout de même, sur le dépassement de soi. Le deuxième match est plus compliqué, lui, et il est l’occasion de montrer combien l’équipe a progressé. Ils savent désormais se servir de tout leur arsenal pour contourner un obstacle imprévu et quasi infranchissable qui se pointe sur leur route. J’ai vraiment bien aimé, c’était vif, rapide et rythmé. Dans la seconde partie, on repart avec les entraînements des uns et des autres. On retrouve ainsi des personnages qu’on a déjà croisés ce que j’apprécie vraiment, et on voit combien chaque joueur de Karasuno a pris confiance en lui et a vraiment envie de gagner maintenant. J’aime les voir progresser aussi bien dans leur mental que sur le terrain. Vivement la suite.

Tome 13

Un tome comme je les aime avec des matchs et encore des matchs et dont de la sueur, de la tension mais aussi de beaux moments de cohésion, d’amitié, de passation, etc. J’aime vraiment l’esprit de cette série et ici c’est un peu la quintessence de ça. Les premiers matchs pour le Printemps Interlycées commencent. J’ai beaucoup aimé la vivacité, l’imprévisibilité et la jovialité de leurs premiers adversaires. Ça mettait de suite de bonne humeur. D’ailleurs le match était serré à souhait. Le suivant suit le même chemin côté score mais j’aime moins les échanges parce que les équipes ont vraiment des personnalités diamétralement opposées. Ça n’empêche pas de continuer à voir les joueurs évoluer aussi bien dans leurs techniques que dans leurs réflexions. Par contre, la dernière page nous laisse sur un sale cliffhanger, heureusement que j’ai le tome suivant sous la main.

Tome 14

L’histoire reprend pile là où on l’a laissée et c’est heureusement moins grave qu’on aurait pu le croire. L’affrontement avec Wakatuni atteint des sommets. Le duel entre les deux « Petits Géants » est vraiment très intéressant, c’est puissant et technique à la fois, plein de tension et de sentiments. J’ai adoré ça. J’ai trouvé le match vraiment intense, jusqu’au bout je me suis demandée qui allait gagner. C’est le genre de match très riche pour l’ensemble des joueurs. Hinata voit le chemin qu’il lui reste à parcourir et celui déjà fait. Kageyama est au sommet de sa forme et se fond de plus en plus dans le groupe. Mais surtout, c’est le moment de voir enfin Ennoshita sur le devant de la scène et c’est agréable de voir un garçon aussi sérieux et effacé prendre son courage à deux mains pour remplacer leur capitaine au pied levé. J’espère qu’on le reverra comme ça.

Tome 15

On reste dans la tournoi interlycée mais cette fois Haruichi Furudate rompt un peu le rythme en se concentrant sur l’équipe d’Aoba Jôsai où joue Oikawa, le rival de Kageyama. C’est intéressant de voir d’autres équipes, d’autres type de jeu et surtout un peu plus de rigueur qu’on en connait chez Karasuno. Ça développe aussi la galerie des personnages qui commence à se faire longue comme un bras mais que pour autant l’auteur arrive à rendre attachant par leur passion pour ce sport et leur respect pour leurs coéquipiers.

J’ai bien aimé le match d’ouverture du tome contre Date Kôgyô, une équipe avec une jeune formation, donc encore en construction avec un passeur/bloqueur qui promet et une technique de bloc assez effrayante quand elle sera au point. Face à eux, Aoba était glaçant de calme, de force et de réalisme. On sent le niveau.

Du coup, la seconde partie du tome est sans surprise le début de leur affrontement contre Karasuno. Mais là, je suis un peu déçue parce que même si l’équipe montre toute la force qu’elle a acquise, il me manque le grain de folie habituel. On est trop dans la douleur et la sueur et pas assez dans le fun. C’est trop sérieux et ça fait encore plus ressentir l’absence d’Hinata qui est complètement relégué à l’arrière-plan.

Tome 16

Le duel se poursuit entre les deux équipes. Pendant toute la première moitié du tome, on a encore l’impression d’être sous le focus d’Aoba tant l’auteur les met en avant, surtout avec leur nouveau joueur « Chien Fou », qui est le seul élément bien dynamique et fun du match jusqu’à présent.

En fait, il y a une telle tension qui se dégage que ça fait perdre de sa fraicheur à la série. Ils sont tous trop sérieux et hyper tendus, dommage. Encore une fois, on ne voit quasiment pas Hinata et ses super technique avec Kageyama. Est-ce que ça veut dire que c’est impossible à mettre en place dans ce type de match ou est-ce juste un choix de l’auteur ? De la même façon, très peu des super techniques mises en place lors des précédents tomes sont mis en lumière ici, je regrette. Par contre, quel plaisir de voir Yamaguchi sur le devant de la scène en temps que Serveur de secours. C’est un vrai régal de le voir prendre confiance en lui et se révéler efficace au moment clé. J’adore !

Les deux équipes sont au taquet, prêtes à tout pour gagner. Résultat au prochain tome !

Tome 17

La fin du match contre Aoba tient toutes ses promesses. C’est beau, c’est intense, c’est fou ! J’ai adoré. Oikawa et ses coéquipiers sont diablement sympathiques, de vrais fous de volley. Ils ont réussi à faire ressortir le meilleur de Karasuno qui s’est montré bien plus solide que prévu. La dernière balle en est l’exemple parfait où chacun à montrer ce qu’il savait faire désormais. Ça avait vraiment de la gueule et j’espère bien les revoir affronter un jour Oikawa que j’aime beaucoup.

Après un petit temps mort, nous voilà donc partie pour la finale contre l’équipe qu’on attendait tous de voir en action : Shiratorizawa. Ceux-ci sont vraiment impressionnants quand même. J’aime que l’auteur prenne le temps de nous présenter sa vedette et son jeu, et même s’il a l’air assez antipathique pour le moment, je suis sûre qu’il va nous faire vivre des moments bien intenses. Déjà, on pressent que Nishinoya (mon chouchou) sera l’un des artisans de la victoire si elle doit avoir lieu et ça me réjouit d’avance. La fin est donc d’autant plus cruelle surtout quand on n’a pas la suite sous la main è_é

Tome 18

Quelle intensité encore dans ce tome ! On ne se croirait pas au tout début du match. On enchaîne les échanges tendus, les phases de jeu qui semblent pouvoir tout faire basculer. C’est passionnant. Les deux équipes se défendent très bien. C’est surprenant de voir Karasuno exploiter aussi bien tout ce qu’elle a mis en place.

L’auteur arrive enfin à parfaitement donner sa place à chacun, même si c’est Kei qui est pas mal mis en avant sur la fin. Je suis contente de voir ce joueur développer un tel talent d’observation et le mettre au service de son équipe, ça lui correspond bien, ça lui permet d’évoluer sans changer de personnalité pour autant.

Celui qui arriverait à ce stade à prédire qui va gagner serait bien malin, parce que personnellement je ne miserai sur aucun pour le moment tant c’est serré. J’ai juste peur que Karasuno ne tienne pas sur la longueur vu l’intensité des phases de jeu.

Du côté des dessins, c’est aussi un régal pour les yeux. Le trait est frais et dynamique, rendant le jeu bien lisible même pour quelqu’un qui ne connait que les bases de ce sport comme moi. Cette fois, je suis contente d’avoir la suite près de moi pour pouvoir enchaîner.

Tome 19

Encore un tome d’une intensité folle. Je me suis rarement autant passionnée pour une match dans cette série. Ce nouveau tome est le pendant du précédent avec un Tsukishima de plus en plus incisif et essentiel dans la défense de l’équipe. Cette fois, on voit également un peu plus Nishinoya, mon petit chouchou. C’est passionnant de les voir mettre en place les différentes stratégies pour pousser leur adversaires à la faute. C’est très intéressant aussi de voir les différents styles de jeu des coatchs. J’ai adoré lire tous ces éléments et ce ne fut jamais lourd, c’est vraiment complètement mêlé au développement de l’histoire et du match qui se joue.

Les phases de jeu sont encore super bien rendues. On sent vraiment la puissance des coups, la transpiration des joueurs, leur impatience, leur joie, leur frustration, etc. J’ai trouvé son trait de plus en plus lisible et ses actions de plus en plus facile à suivre. Le rythme est bon également. On ne voit pas passer les points et quand un set dure un peu trop longtemps, l’auteur accélère le suivant pour ne pas que ça traîne trop en longueur. On sent vraiment le mangaka mener ce match d’une main de maître. Allez, j’enchaîne sur la suite !

Tome 20

Ce match est toujours aussi palpitant. C’est vraiment bon de suivre leurs péripéties. Je prends vraiment mon pied. Je transpire et me dépense avec eux. Je stresse avec eux et je prends du plaisir avec eux. Ushijima se dévoile un peu dans ce tome et ce n’était pas juste un type à la force brute, il commence lui aussi à évoluer un peu. J’aime toujours autant le jeu plein de combinaisons de Karasuno, leur volonté d’attaquer à tout prix, leur désir d’orienter le jeu de l’autre équipe pour défendre plus facilement. A l’inverse le jeu solide et sans surprise de Shiratorizawa m’ennuie un peu, heureusement qu’on a Tendô qui met son grain de folie parfois, sinon le match serait un peu trop à sens unique pour moi. En tout cas, ils ne cèdent rien et ils vont jusqu’au bout pour ces derniers points, ils donnent tout. Karasuno aura vraiment progressé durant ce match.

Tome 21

Ah ! Enfin le tome qui clôture ce match de fou. La première partie est donc très tendue, pleine de sang et de sueur. Les joueurs vont jusqu’au bout de leur force dans ces tous derniers points de folie. Jusqu’à la fin, on se sera demandé qui allait gagner, chaque équipe le méritant vraiment. Ç’aura vraiment été un match de toute beauté et le mangaka aura parfaitement su en rendre l’intensité, la force mais aussi l’importance qu’il aura eu pour les deux équipes. Chaque équipe aura su conserver son style de jeu jusqu’au bout avec ses défauts et ses qualités, ce qui est tout à leur honneur et chacun aura évolué et gagné quelque chose lors de ce match. Moi, en tout cas j’en ressors vraiment enthousiasmée.

La seconde partie est de ce fait forcément plus calme. On suit l’après-match et j’aime bien découvrir ça aussi. Maintenant, on va aller suivre aussi ce qui se passe à Tokyo avec les copains de Fukurodani et de Nekoma. Ça me tarde !

Tome 22

Dans ce tome, on se concentre donc sur les éliminatoires à Tokyo entre Fukurodani et de Nekoma dont on connait déjà les capitaines. Le problème c’est qu’on ne connait pas les autres joueurs et qu’on ne nous laisse pas forcément le temps de faire connaissance. Au début les points s’enchaînent sans temps mort mais aussi sans explication, du coup il y a moins d’intensité que dans le match précédent. Comme l’équipe de Nekoma, ça met du temps à démarrer et à devenir intéressant mais dès qu’on voit une stratégie se mettre en place grâce à Kenma, ça devient vraiment bon à voir. C’est intéressant de voir différents types d’équipes, ici une équipe d’attaque contre équipe de défense. Mais j’ai quand même trouvé le match trop rapide aussi bien pour la demi-finale que pour la 3e place ensuite même si celui-ci n’est pas encore terminé.

D’ailleurs, ce second match est très désagréable à regarder au début à cause du mauvais esprit d’une des équipes. Le mangaka rend très bien la stratégie de sape de cette équipe et les conséquences sur leurs adversaires. Ça fait du bien de voir que tout le monde n’est pas bon enfant et que certains ont un mauvais esprit pour gagner aussi. J’attends donc le prochain tome avec impatience pour voir comment ils vont se dépatouiller de ça.

Tome 23

Après un tome que j’avais trouvé sympa mais pas transcendant vu les attentes que je plaçais en lui, ce tome-ci était bien meilleur. Grâce au match contre Nohebi qui dure un peu plus longtemps, on parvient à s’attacher au personnage et à trouver l’affrontement intéressant surtout face à ces fourbasses. Je suis assez fan du jeu collectif et défensif de Nekoma. J’adore leur libero, Yaku, qui est super fort. Par contre, j’ai plus de mal avec les gars de l’attaque que je trouve trop excessifs et caricaturaux. Face à eux, Nohebi a vraiment un jeu atypique avec cette manie de se mettre l’arbitre et le public dans la poche. Ça nous agace, nous lecteur, mais c’est bien fichu aussi. Le match se déroule sans réelle surprise mais reste prenant.

La fin du tome est plus tranquille avec le résultat du match de Bokuto qui nous laisse entrevoir un futur monstre à affronter, mais surtout avec une annonce que je n’avais pas vu venir concernant Kageyama, qui va perturber la suite et qui me fait craindre ses conséquences.

Tome 24

Voici un tome qui rompt un petit peu le rythme habituel mais qui est surtout très riche en information. C’est vraiment sympa de suivre à la fois l’entraînement de Kageyama en équipe espoir et celui de Tsuki avec les 2nde du département. J’aime bien voir Kageyama s’intégrer à un nouveau groupe mais aussi le voir un peu en difficulté et devant chercher comment progresser, ce qui devrait être au coeur du prochain tome.

Du côté de Tsuki, c’est très amusant de voir Hinata s’incruster dans son entraînement pour ne pas se laisser distancer. Le suivre observer l’entraînement de ces prodiges du bord de la touche nous apprend plein de choses. C’est vraiment instructif pour lui aussi et comme on le voit déjà, ça va lui permettre de vraiment progresser dans sa vision du jeu qui est également la nôtre. J’ai beaucoup aimé cela. Je suis aussi intriguée par le coach de Shiratorizawa qui les accueille et je me demande ce qu’il rumine. Je pensais tomber sur un tome un peu plan plan et au contraire je l’ai trouvé bien dynamique.

Tome 25

Les entraînements hors de Karasuno prennent fin et après avoir bien suivi les progrès de lecture du jeu d’Hinata, on se concentre un peu plus sur Kageyama. Il est temps pour lui aussi de douter, de s’interroger et d’évoluer. J’aime aussi ce que dit l’entraîneur des futurs espoirs sur le fait que chaque joueur doit encore trouver où il est le meilleur. C’était intéressant quoique trop court de les voir jouer ensemble, surtout à des postes différents de d’habitude pour certains. Pour Hinata, c’était tout de même agréable de le voir se poser un peu et étudier le jeu de tout le monde pour donner des conseils ensuite. C’était un tout nouveau rôle qui lui allait plutôt bien et que j’espère retrouver dans on équipe.

Du coup, forcément quand tout le monde se retrouve ça fait des étincelles, ce qui n’a rien de surprenant. Chacun a progressé de son côté et l’équipe va devoir reprendre ses marques. Ça passe par une bonne engueulade en cours de match mais c’est salutaire. Bon, par contre, ça fait bizarre de les voir galérer autant, on n’était plus habitué et ça fait tomber de haut après les derniers matchs qualificatifs au top. Du coup, je suis assez enthousiaste pour la suite où on risque de les voir encore développer des techniques de fou. Ça me tarde.

Tome 26

Fin de l’arc de transition avant le Printemps interlycée qui débute dans les toutes dernières pages du volume. On continue à suivre les tâtonnements de l’équipe pour se recaler sur le même rythme. Du coup, on a beaucoup de blabla, parfois un peu technique, qui alourdit la narration. C’est intéressant parce qu’on sent bien le nouveau potentiel de chacun mais c’est aussi un peu lourd et du coup, je suis ravie que ça se termine déjà.

Le groupe est désormais bien soudé et est capable de se parler franchement sans que ça le mette en péril. On voit combien nos fortes têtes ont changé depuis le premier tome. C’est très prometteur. Du coup, c’était bienvenu aussi de voir l’évolution de notre chère manager qui va bientôt les quitter et de revenir un peu sur le passé de celle-ci pour lui donner un peu de la consistance qu’il lui manque.

La suite, elle, s’annonce plus épique, je pense et je me réjouis d’avance.

Tome 27

Le tournoi national commence ici avec un match un peu brouillon où l’on sent bien que la machine Karasuno a besoin d’un peu de temps pour se roder. Les premiers moments sont fébriles mais la suite relève vite le niveau et on voit chaque engrenage se mettre en place. C’est intéressant aussi de passer par des phases où une équipe n’est pas tout à fait au point. Haruichi Furudate continue à vouloir instiller une bonne dose de réalisme dans son histoire en montrant les difficultés d’une équipe à s’adapter à son nouvel environnement ou tout simplement aux progrès faits individuellement par chacun. J’ai bien aimé cela parce que même s’ils n’ont pas brillé de mille feux, ça a donné l’occasion à chacun de montrer ce dont il était capable maintenant, ou du moins d’en donner un aperçu. Ainsi on revoit un Kageyama au top dans ses passes et services, un Hinata de plus en plus bon en défense, un Tsukishima toujours aussi efficace en contre ou encore un Sugawara qui arrive à maîtriser son stress pour être un vrai soutien quand il entre sur le terrain. J’aime vraiment cet esprit de cohésion et cette envie de progresser encore et toujours qu’on sent chez eux. Maintenant, il va falloir passer la seconde pour nous offrir plus d’émotions parce que ce match était un peu plan plan.

Tome 28

On reste dans une phase de transition avec un tome où l’auteur a décidé de nous montrer l’ampleur du tournoi et de la qualité des équipes qui en font partie. C’est agréable de retrouver tout le monde, de découvrir de nouvelles équipes, de nouvelles façons de jouer, de nouveaux joueurs. Haruichi Furudate n’oublie pas de contrebalancer une atmosphère lourde en testostérone par beaucoup d’humour comme il sait le faire et ça marche très bien. On passe ainsi de la rencontre d’un nouveau rival, à une possibilité de romance pour Ryû, au découragement d’un joueur puis à la découverte de nouveaux talents. Au milieu de ce mélange hétéroclite, on sent qu’on nous prépare encore une jolie évolution de l’équipe de Karasuno et surtout d’Hinata que la rencontre avec un vrai « petit géant » semble avoir inspiré. Le tome se conclut par les premiers points du match contre les vice-champions, un match qui s’annonce fort prometteur et dont il me tarde de découvrir la suite.

Tome 29

Ce 29e tome – déjà – est donc consacré à la rencontre avec Inarizaki et les jumeaux Miya, une rencontre serrée où chaque point est disputé. Le niveau s’est vraiment élevé et on sent réellement Karasuno piocher dans toutes leurs réserves, nouvelles techniques et nouvelles capacités. Même si la lecture est moins fun et dynamique que d’habitude, j’ai aimé le côté âpre de ce tome. On sent qu’à chaque percée d’un côté, l’équipe d’en face répond du tac au tac. C’est tendu, c’est serré, personne ne lâche rien et c’est ce qui permet à chacun de se dépasser. On pourrait regretter de voir si peu de grands moments héroïques comme ils ont l’habitude de le faire, mais je pense qu’en montrant un jeu plus équilibré, ça permet de donner plus de réalisme aussi. En tout cas, j’attends maintenant avec impatience la suite de ce match au sommet, en espérant continuer à voir Hinata évoluer, notamment dans ses nouveaux rôles à la réception et au contre.

Tome 30

Après 30 tomes, l’auteur parvient encore à nous accrocher dans le monde ultra prenant du volley lycéen qu’elle a mis en place. Malheureusement même s’il y a de bonnes idées dans ce tome, force est de reconnaitre qu’il ne m’a pas autant plu que les autres.

Je commence en effet à en avoir un peu marre du match contre Inarizaki. Ça traine en longueur, il y a de nombreuses digressions qui alourdissent la narration. Certes c’est une bonne idée de mettre plus en avant Ryu et sa détermination dans ce tome mais cela n’a rien de spectaculaire. On est plutôt à fond dans l’acharnement au travail typique des japonais, vertu qui ne me parle pas forcément ^^! Du coup, si l’auteur s’amuse à faire un tome = un membre de l’équipe mis en avant, on n’est pas rendu…

Heureusement, du coup, il entrecoupe le match avec ce que vit l’équipe de Nekoma. C’est sympa parce que ça change de suivre une autre équipe avant, pendant et après son match, surtout qu’on connait les joueurs et qu’ils sont sympathiques. Ça permet aussi de découvrir un autre style de jeu et de joueur, ainsi que des entraîneurs différents. Ça m’a bien plu. Maintenant, j’espère surtout que le prochain tome va corser le jeu et voir se terminer ce match interminable.

Tome 31

Pas de changement avec ce tome, on reste encore sur le match contre Inarizaki et les frères Miya. L’auteur continue à mettre en valeur chaque joueur des deux équipes en leur consacrant à chaque fois un moment mettant en valeur les faiblesses qu’ils parviennent à surmonter. Si en soit j’aime l’exercice et que je le salue, je trouve vraiment que ça commence à traîner en longueur. Ça manque de moments héroïques et époustouflants pour moi. Ça fait quand même 4 tomes (?) qu’il consacre déjà à ce match et on n’en est qu’au début du 3e set quand on referme ce nouveau tome…

Après j’adore tout ce que j’apprends sur ce sport, les stratégies, les attaques, la force du mental… J’adore voir les relations qui se tissent avec les joueurs et comment on arrive à tirer le meilleur de chacun. J’ai eu un petit coup de coeur pour Kita, le capitaine d’Inarizaki qui sait si bien remettre son équipe un peu fantasque au pas. J’ai été bluffée par le jeu de Rintarô. J’ai adoré voir Nishinoya mis en avant comme ça. Il montre ses failles mais il en est d’autant plus charismatique. J’ai aussi apprécié de voir un peu Suga même si ce fut pas assez pour moi, pareil pour Tsuki >< Mais clairement, ça manque de combinaison Hinata-Kageyama pour moi. Je veux en prendre plein les yeux et pas seulement suivre une guerre de tranchées ^^!

Tome 32

Ça c’est un tome bien dense ! Je me doutais en le commençant qu’on n’y verrait pas encore la fin du match donc ça m’agaçait mais j’ai été complètement emportée par les dualités de celui-ci.

L’autrice creuse ses personnages comme jamais. Pour cela, elle ne se sert pas forcément de techniques hors du commun comme avant mais plutôt de leur force de caractère et de leur courage. Ils donnent tout et cela s’en ressent avec cette intensité de fou qui pèse sur nous à chaque page. Impossible de deviner à l’avance qui va emporter tel ou tel point tellement ils sont disputés. J’adore comment elle les fait tous briller tour à tout. On a droit à un petit focus essentiel sur les jumeaux pour commencer. Pour un découvre un peu les joueurs de l’ombre avec les capitaines. Mais on revient ensuite vers les héros de l’histoire et Tobio ainsi que Shoyo sont incroyables. Ils progressent énormément en tant que joueurs dans ce match. Tobio parvient à sortir de son habit de premier de la classe pour mieux servir ses coéquipiers et Shoyo se découvre un talent certain et un début de passion (?) pour la défense, j’adore !

J’ai donc vibré de bout en bout de ce tome même si j’ai parfois trouvé ma lecture un peu longue tant c’est bavard. Heureusement les petits moments de détente et d’humour sont toujours là pour nous permettre de relâcher la pression et j’apprécie. Maintenant, je veux un final du même calibre pour ce match dantesque.

Tome 33

Encore un tome au top qui m’aura bien fait vibrer pendant et après le match que l’on suivait depuis tant de chapitres. Ce match contre Inarizaki aura été une révélation pour la nouvelle équipe de Karasuno et c’était jouissif de voir les progrès fait par chacun, mais il était tant que cela se termine. Et l’auteur nous procure beaucoup d’émotions pour cela. On transpire sang et eau dans ces ultimes moments avec les joueurs, joueurs qui ont les visages et les corps complètement déformés par l’effort. C’est rare de voir un dessinateur pousser le trait jusque là et ça n’en rend le match que plus prenant et déterminant. On retient son souffle jusqu’au bout et le dernier point est très porteur de sens ! En tout cas, moi je retiens l’évolution fulgurante d’Hinata dans ce match et il me tarde de voir ce que sa polyvalence naissante va apporter.

Par la suite, la tension retombe un peu, c’est normal, mais les moments d’après match que l’on vit sont très réalistes à mes yeux et ont résonné avec d’autres que j’ai pu voir / lire auparavant, ce qui apporte une petite touche chaleureuse au titre. J’adore l’ambiance de franche camaraderie qu’il y a dans chaque équipe croisée dans ce tome. Cela réchauffe vraiment le coeur, à l’image de la petite histoire entre les anciens coachs de Karasuno et Nekotoma que l’on nous raconte après.

J’ai donc terminé un match dantesque pour me replonger avec plaisir dans une nouvelle partie qui s’annonce elle aussi riche en rebondissement, je parie. Les équipes se connaissent mais chacun a changé. A quel point ? C’est ce que nous découvrirons !

Tome 34

Le match contre Nekoma fait partie de ces confrontations que j’attendais depuis un moment dans la saga. Les joueurs de chaque équipe se répondant tellement bien, c’était un peu une évidence. Pourtant, l’autrice m’a surprise dans ce tome. Elle n’est pas partie plein pot lors de leur affrontement. Au contraire, elle laisse monter tout tranquillement la tension et la pression. Au début, c’est assez déroutant, elle va assez vite dans sa narration et pourtant on ne ressent aucune accélération dans le match, les joueurs s’affrontent plutôt tranquillement se jaugeant et plaçant leurs billes. Mais au fil des chapitres qui défilent, on commence à voir poindre certains d’entre eux et leur potentiel de fou et dans la dernière moitié on sent alors une vive accélération bienvenue.

J’ai été très contente de la mise en avant de certains personnages qui m’avaient manqué depuis plusieurs tomes, Tsukki en tête ainsi que son pote au service. D’ailleurs, j’avoue que je ne me rappelais même pas qu’ils étaient proches… J’ai également été ravie de voir le charisme de fou de Kuro’o à l’oeuvre. Il a une classe folle mais c’est également un joueur très talentueux. Puis vient enfin Kageyama qui végétait un peu depuis quelques temps et là, il explose littéralement. J’aimerais juste que l’autrice remette en peu en avant son duo avec Hinata qui se fait plus discret depuis qu’elle développe les seconds couteaux et il me manque. Le tome se referme sur le dernier tour de force de Kenma, le stratège de Nekoma, qui a su me surprendre de belle façon. Ainsi malgré un début un peu gentillet, le match a petit à petit pris un tournant bien plus passionnant avec des retournements de situations prenants et bien vus. Je me suis encore régalée. Seuls les dessins m’ont un peu chagrinée, je les trouvais bien maladroit à plusieurs reprises…

Tome 35

Vous voulez un shonen sportif efficace et intense, lisez Haikyu ! Dans ce tome, Haruichi Furudate en fait la démonstration magistrale avec un match plein de rebondissements qui passionne.

Le stress monte chez nos Corbeaux au fil du tome, tout comme il monte sous la plume du mangaka qui se fait de plus en plus vive et incisive, ce qui donne un trait plein de vivacité mais avec pas mal d’imperfections dues aux déformations des scènes. On vibre vraiment au fil des actions avec les joueurs. C’est passionnant de suivre l’enchainement des points, chacune des équipes ne lâchant rien.

On découvre la stratégie de Nekoma qui est effrayante, mais pour autant Karasuno est assez impuissant en face alors qu’ils ont tout compris. J’ai beaucoup aimé la dimension stratégique donnée à ce match à travers le personnage de Kenma. Il vole complètement la vedette à ses camarades qu’on oublie carrément dans ce tome, alors qu’en face l’ensemble des joueurs des Corbeaux brillent en se démenant comme de beaux diables. On sent vraiment la sueur couler de leurs corps et leurs méninges se démener pour sortir du piège qui leur a été tendu.

Cela donne une lecture où on est incapable de lâcher le tome, où on tourne fébrilement les pages, voire même où on s’attend à ce que notre équipe préférée perde à tout moment, où à ce qu’un joueur se blesse brusquement vu les contraintes drastiques demandées à leurs corps. Pour ma part, je suis restée scotchée. L’auteur montrant tout son talent à mettre en difficulté son héros qui n’a jamais été autant éclipsé que dans ce tome, mais c’est pour mieux rebondir et nous clouer sur place par une image finale dantesque qui m’aura fait hurler de frustration !

Un excellent tome vient de se déployer devant nous avec un match qui restera dans les annales tout comme ce fut le cas de celui où Tsuki s’est révélé ou celui où Karasuno a tenu tête à Shiratorizawa. Un grand moment !

Tome 36

Quelle folie ! Voilà ce que je retiens en premier en refermant ce tome. Haruichi Furudate nous propose un nouveau match d’une intensité de fou avec des phases de jeu incroyables et un suspens haletant. Les deux équipes donnent tout et le duel annoncé entre Hinata et Kenma en couverture tient toutes ses promesses.

Le mangaka est encore une fois un virtuose quand il s’agit de mettre en scène le duel entre ses deux équipes qui se connaissent si bien. Il joue avec les différents joueurs de chaque équipe tel un marionnettiste sachant quel fil tirer à quel moment pour le mettre en avant, montrant ainsi ses qualités sportives mais également humaines. Cela donne un très beau match, très positif, porteur de belles valeurs : amitié, solidarité, dépassement de soi, fair-play. C’est également assez spectaculaire à regarder parce qu’on enchaine les techniques de malades aussi bien en attaque qu’en défense et que le hasard joue à merveille son rôle pour des points totalement inattendu. L’ambiance ainsi est sérieuse et concentrée tout en restant bon enfant. Ça se charrie, ça se vanne, mais ça s’affronte aussi. L’auteur arrive à retranscrire toutes ces nuances d’émotions qui traversent les joueurs pendant le match et comme parfois un bon dessin vaut mieux qu’un long discours, il y a plusieurs pages complètement muettes où l’on reste pourtant scotché à ce qu’il se passe. C’est très immersif et vif, notamment parce que le mangaka n’hésite pas à faire des coupes dans le match ne nous montrant que les moments clés et nécessaire à l’avancement de l’intrigue.

Mais il n’y a pas que le match bien sûr, il est aussi important de revenir sur certains personnages. On a d’abord Hinata qui a enfin surmonté son blocage face au block adversaire et en sort transformé. Ce petit n’arrête décidément pas de nous surprendre aussi bien en attaque qu’en défense, il évolue à une vitesse folle et grâce à ça on n’en plus coincé dans cette course à la vitesse qu’il y avait entre lui et Kageyama. On assiste également à l’éveil de Kenma qui prend pleinement la mesure de son plaisir à jouer à ce sport. Pour cela, on revient plusieurs fois sur son passé et notamment celui qu’il a en commun avec Kuro’O. C’est mignon et touchant, et très bien intégré à l’ensemble pour ne rien gâcher.

Vraiment, j’ai trouvé ce tome d’Haikyu encore une fois très très bon. On est dans ce qui se fait de mieux en matière de shonen purement sportif où l’on peut assister à des matchs. C’est aussi passionnant que d’en suivre un à la télé et peut-être même plus vu qu’on assiste en plus au développement de nos chouchous. Quel dommage que la parution française ait autant ralenti.

Tome 37

Maintenant que je sais que la série va se terminer au Japon avec 45 tomes en tout, je compte ceux qui restent et ils me semblent bien précieux. Du coup, quand il y a autant de chapitres et moments faisant du remplissage qu’ici, je ne peux pas m’empêcher de me sentir un peu frustrée par ma lecture.

Le tome démarre pourtant sur les chapeaux de roues avec un excellent final pour le match contre Nekoma, qui est clairement un des moments forts de la série. Nekoma c’est un peu l’ennemi-ami ancestral de Karasuno à l’image des entraîneurs de chaque équipe qui sont d’anciens rivaux, alors forcément le résultat de ce match revêt une grande importance et encore plus la manière d’y parvenir. Ici les premières pages sont un festival de courage et d’abnégation de la part de jeunes joueurs qui donnent vraiment tout pour leurs amis et coéquipiers. L’autrice s’en donne à coeur joie lors d’échanges très intenses qui durent et durent parce que personne ne veut céder le point. Ils vont au bout de leurs forces et sportivement cest exceptionnel. En plus, on voit un superbe focus mis sur Kenma, celui peut-être qui était le moins passionné et le moins convaincu par ce sport, qui en vient à remercier Kuro’o de le lui voir appris ! Que demander de plus ?

Après cet excellent final, le reste ne peut que sembler bien fade. On enchaîne les petits moments sont importances pour relâcher la pression, toujours avec humour et bons sentiments. Les joueurs échangent entre eux, entre équipe, ils se regardent jouer, commentent, se reposent, mangent, se détendent, etc. Ce sont des moments nécessaires mais peut-être un peu trop nombreux à mon goût ici maintenant que je sais le peu de tomes qu’il reste. Du coup, je me dis que le(s) match(s) restant à voir dans ce tournoi ne seront peut-être pas aussi longuement détaillés que jusqu’à présent et je le regrette d’avance, surtout que le prochain a tout l’air d’être contre l’équipe de Bokuto vu comme on le met en avant sur la fin. Celui-ci est le mentor d’Hinata, ce serait donc un bel hommage de l’affronter. De la même façon, j’aimerais bien le voir affronter l’autre « petit géant », ça fait donc au moins 2 match(s) à caser en plus du reste…

En tout cas, même sans savoir cela, je trouve le milieu de ce tome anecdotique et le final avec la mise en avant de l’équipe de Bokuto un peu fade car déjà vue. On n’y retrouve pas du tout l’intensité des derniers matchs de Karasuno. On est plus sur une évolution personnelle, celle de Bokuto, et non d’une équipe. Je trouve ça moins intéressant même si j’aime le personnage.

Ce tome reste donc une très bonne lecture. Il marquera surtout par son début avec la conclusion du match contre Nekoma, la suite étant plus faible et anecdotique même si pas désagréable à lire puisqu’on y croire des personnages qu’on a appris à aimer.

Tome 38

J’ai l’impression que ça faisait une éternité que je n’avais pas retrouvé la joyeuse bande d’Haikyu. Ce fut un vrai plaisir de replonger avec eux dans l’univers des affrontements de volley interlycée pour un tome très centré sur Bokuto et son équipe à la place de Karasuno, plus en réserve.

J’ai eu l’impression d’assister à la transformation d’Haruichi Furudate et pas seulement des garçons sur le terrain. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai vu l’anime entre temps et que j’ai oublié ou mélangé son graphisme avec celui-ci, mais j’ai eu l’impression de vivre une vraie révolution ici. Le trait était encore plus vif que d’habitude avec des jeux de cadrage ultra immersifs pour les matchs super intenses qu’on vivait. C’était bluffant. Le revers de la médaille, comme je l’ai déjà mentionné, c’est qu’on perd parfois en précision du côté des visages des personnages qui ne sont pas toujours super beaux à voir, mais le reste est tellement impressionnant que cela compense.

En plus, dans ce tome en suivant l’équipe de Bokuto, on assiste aussi à leur transformation à eux, ou plutôt à celle de Bokuto qui devient enfin le personnage solide qu’on attendait et qui entraîne ainsi toute son équipe et même ses adversaires dans son ascension. C’était excellent grâce à la mise en scène énergique et percutante de l’autrice. J’ai adoré voir ce personnage rester fidèle à lui-même, tout en se bonifiant et en devenant un roc, un pilier pour son équipe. Le voir soutenir Akaashi dans ses moments de doute était très parlant. Ainsi, l’équipe de Fukurodani nous est devenue bien plus proche. Je la trouve aussi chouette de Karasuno, Nekoma et autre Aoba Josai que l’autrice avait déjà développer.

Ici, en prime, elle met en avant de belles valeurs telles que la solidarité, l’entraide, le goût de l’effort et de la persévérance, tout en parlant de la complexité de jouer un match à si haut niveau. En effet, elle évoque avec justesse la pression que l’on peut ressentir, soit à cause des attentes des autres, coéquipiers ou public, soit celle qu’on se met soi-même. Et elle met bien en scène la rivalité comme moteur de progression. C’est un match porteur de nombreuses leçons.

Après toute cette intensité, il fallait souffler un peu. C’est le cas grâce à l’intermède préparant Karasuno à sa rencontre avec l’équipe de l’autre petit géant. Les autres fois, j’ai parfois pesté contre ces intermèdes trop légers, mais là, j’ai trouvé que le ton était juste. On arrive à un temps charnière, alors le ton est sérieux. Certes il y a quelques échanges un peu légers et savoureux mais ça ne casse pas l’importance de ce temps de préparation. Et surtout, c’est l’occasion de rencontrer un personnage dont on parle depuis longtemps mais qu’on n’avait encore jamais vu. Je ne sais quoi penser de celui-ci. Suis-je déçue ou amusée ? Peut-être les deux à la fois. En tout cas, il est temps d’assister maintenant au fameux duel entre les deux successeurs potentiels du Petit Géant et cela s’annonce torride !

L’autrice continue à nous entrainer avec talent et maitrise dans son aventure lycéenne sur les cours de volleyball. C’est drôle, puissant, dynamique et tendu mais surtout passionnant. On ressent tous l’amour des joueurs pour ce sport mais aussi toute l’amitié qu’ils ressentent pour leurs coéquipiers. C’est vraiment un excellent shonen sportif, qu’il va m’être dur de quitter quand ce sera l’heure.

Tome 39

Alors que commence enfin le match contre l’autre petit géant, rival de notre Hinata national, je ne sais pas pourquoi je n’ai pas senti le petit truc en plus, et j’ai suivi ces débuts de manière un peu automatique.

A l’image de nos héros qui n’ont pas encore pris leurs marques dans le match, tout comme eux, je tâtonne. L’autrice a pourtant essayé de bien faire les choses en nous amusant, en nous faisant transpirer et craindre pour nos héros, mais rien à faire, quelque chose manque. Le match est vachement calibré, on sent qu’elle coche toutes les cases de la rythmique qu’elle avait déjà mis en place dans les matchs précédents mais là ça manque d’âme pour le moment.

Personne ne brille vraiment chez Karasuno, pas vraiment de scènes éclatante et de brutale évolution d’un personnage, c’est plutôt non pas le calme plat mais la routine. En face, en dehors d’Hoshiumi, on ne retient pas grand-monde tant ce sont des archétypes bateaux. L’autrice insiste beaucoup sur leur bloc, leur contre, leur service, mais moi ça ne me fait pas vibrer. Je m’ennuie presque face à cette répétitivité.

En plus, la narration est assez lourde pour une fois avec énormément d’explications techniques sur le jeu, pas toujours des plus fluides, et trop présentes à mon goût, cassant le rythme de ce qui se passe. Les dessins ont été meilleurs également. A trop vouloir nous faire sentir la vivacité et l’impact du jeu, ce que je ne critique pas dans l’intention, on se retrouve avec un trait souvent trop déformé et « moche » à mon goût. Je suis un peu déçue. J’aime sentir la force et la rapidité des frappes mais pas au détriment d’un beau dessin. L’autrice avait réussi à un moment dans la série mais plus ça va, moins c’est le cas, et ça devient trop déformé pour moi.

Ainsi malgré un match à suspense, plein de rebondissements, avec de l’action et des échanges à gogo, j’ai eu l’impression de survoler un peu le tome sans pouvoir vraiment m’impliquer dans ce qu’il se passait. Quelques phrases bien envoyées m’ont arraché un sourire mais ça s’arrête là. Il manque le trait de folie et de génie auquel nous ont habitués nos chers corbeaux. C’est trop plan plan pour eux pour le moment. Alors j’attends que ça se réveille vite dans le prochain tome !

Tome 40

Alors que nous sommes dans le dernier acte de la série, j’avais ressenti une petite déception dans le tome précédent avec des longueurs et un manque d’implication dans ce qui se passait. C’est totalement l’inverse cette fois !

Pourtant la recette est la même. L’autrice fait à tour de rôle des focus sur plusieurs joueurs de chaque équipe. Sauf que cette fois la balance est un peu inversée avec un focus plus important sur les joueurs de Karasuno, joueurs qu’on a appris à chérir au cours des 39 tomes précédents quand même ! Et le joueur le plus sous les feux de la rampe, comme on pouvait s’en douter en voyant la couverture, c’est Azumane. Ce n’est pourtant pas mon préféré mais son sérieux, sa fragilité et son envie à tout épreuve de surmonter ça quand même m’ont conquis dans ce match. Ce n’est pas la première fois qu’on le voit dans cette posture mais cette fois, bien que les autres l’aident, l’autrice insiste vraiment sur SA prise de conscience à lui et c’est superbe !

Les autres ne sont pas en reste, j’ai adoré la façon dont l’autrice développe leur psychologie tout au long du match et des actions, match passant un peu en arrière-plan face à cela quand même car je n’ai pas vu beaucoup d’actions vraiment marquantes et que c’est plus ce qui se passe en dehors, dans leur tête, qui compte. Ainsi, il suffit d’une action à Nishinoya pour briller et montrer l’importance de son soutien des autres joueurs. Il suffit d’un regard extérieur pour admirer à quel point Kageyama a évolué et quel grand joueur (encore plus qu’avant) il est devenu. Il suffit d’un contre transpercé pour montrer combien Hinata est de plus en monstrueux. Il suffit d’une entrée sur le terrain pour assurer le rôle clé que joue Suga malgré son faible taux de participation. Ou encore d’une action totalement imprévue pour prouver le génie de Tsuki. Ils sont tous vraiment bluffants ! (Je regrette juste qu’on ne voit presque pas Daichi V.V)

Ils ne sont pas en reste en face, mais l’autrice a fait le choix de moins le montrer à l’exception d’Hirugami dont elle parle longuement à un moment donné pour illustrer qu’il n’y a pas qu’une façon de vivre son sport. On peut être tout feu tout flamme comme Hinata, sérieux et génial comme Tobio, mais aussi sérieux, blasé et détaché comme Hirugami. Ce n’est pas pour autant qu’on aime moins et qu’on réussi moins bien. Une belle leçon.

Ainsi d’un point arraché à l’autre, l’autrice montre combien chacun a changé et mûri aussi bien dans son jeu que dans sa tête. Le set s’étire et s’étire encore mais cette fois c’est magique de les suivre et on en vient encore une fois à se dire que les quitter dans 5 tomes, c’est bien trop tôt !

Tome 41

Quand j’ai entamé ce tome, je le trouvais très bon mais je ne pensais pas qu’il allait me faire vibrer comme ce fut le cas lors de certains matchs. En effet, les joueurs s’effaçant derrière le match, je peinais à être totalement derrière. C’était lourdement me tromper. L’autrice nous faire vivre à partir de la moitié quelque chose de rare et de magique.

Toute la première partie de ce 41e tome (wow !) fut assez pesante avec un sentiment de tension permanente assez oppressant. Je me sentais les pieds et le coeur cloués au sol et je peinais à m’envoler comme je l’aurais souhaité. Le match était rude, l’équipe des mouettes déployant toutes leurs qualités de jeu et elles sont nombreuses. Leur philosophie de faire passer le mental avant tout pesait vraiment sur le jeu, rendant difficile de se passionner pour le match alors que celui-ci était pourtant grandiose dans ses échanges d’une rare intensité grâce à des joueurs ultra investis. Mais il manquait quelque chose.

Ce quelque chose est arrivé l’air de rien, à la suite d’un point qui aurait pu être un point comme un autre, mais qui a fait connaitre une véritable révélation à Hinata, ce qui a tout changé ! En effet, je rongeais mon frein dans ce match, qui était censé être l’affrontement des deux petits géants, ce qu’n voyait fort peu. Hinata était en retrait depuis un moment, mais je pense que c’était une astuce de l’autrice pour mieux nous asséner cette grande claque dans le dos. Hinata connait une évolution magistrale, pas seulement dans son jeu, car oui il saute de plus en plus haut sachant que c’est son seul atout, mais surtout mentalement car il réalise enfin qu’il n’a pas besoin du titre d’un autre et que celui qu’on lui a donné lui convient parfaitement. Il devient ainsi enfin pleinement « le meilleur des feinteurs ».

La suite du match prend alors une autre tournure et enfin les joueurs apparaissent derrière le ballon, eux qui avait un peu disparu derrière les enjeux du match. Les échanges ne sont plus seulement intenses, ils sont vivants. On sent à nouveau le sang et la sueur des joueurs, et leur corps est mis à rude épreuve mais c’est magique de les voir évoluer ainsi, surtout quand on se rappelle les débuts de Karasuno. Les voir se hisser jusque là est magique !

C’est alors que l’autrice commet LE renversement de situation auquel personne ne s’attendait… Je me suis toujours demandée comment la série avait pu se terminer en 45 tomes alors que dans ce tome 41 nous en étions encore aux quarts de finale. J’ai ma réponse. Si je ne suis pas ravie, ce serait mentir que de dire le contraire, je suis par contre impressionnée par le culot de l’autrice. Quelle ose prendre une telle décision dans une série aussi populaire, c’est fort. Ce revirement m’a séchée et en même temps, je l’ai trouvé parfaitement logique et crédible. Il nous remet bien les pieds sur terre, tout en restant dans une très belle émotion.

Le seul point noir de ce tome auront été les dessins… Je ressens vraiment dans l’ensemble une baisse de qualité. Oui, la volonté de rendre l’intensité des matchs peut expliquer le changement du coup de crayon de l’autrice, mais ça ne me convainc pas. Je trouve le trait plus brouillon, les personnages souvent plus mastoc voire mal finis et ça me rend triste quand je me rappelle des débuts bien plus beaux. Surtout que quand elle le veut, l’autrice sait retrouver un trait plus fin et posé, elle le montre lors de plusieurs case où elle se centre sur Hinata. Alors ne serait-ce pas parce qu’elle avait du mal à suivre le rythme de prépublication ? D’ailleurs n’est-ce pas pour ça aussi que la série s’est arrêtée si tôt au final ? Je m’interroge…

Au final, ce tome que je trouvais bien classique pour la série, s’est révélé être une petite claque. Il amorce un bouleversement clé dans la série, une transfiguration du héros et en même temps un coup d’arrêt à ce que l’on était en train de vivre. Chapeau à l’autrice d’avoir osé ! Heureusement, on sent bien que tout cela n’est que la première marche avant d’aller toujours plus haut et que rien ne s’arrête vraiment.

Tome 42

Le bonheur de replonger dans la franche camaraderie sportive de nos joueurs de volleyball est toujours là à plus de 40 tomes et à 4 tomes de la fin. Ce n’est pas sans émotion que j’ai lu ce tome qui marque la fin d’une époque et le début d’un nouveau départ.

Le premier tiers du volume est ainsi consacré à la fin du match contre l’équipe de l’autre petit géant. Après le revers de la fin du précédent tome, dur dur de s’y remettre et pourtant l’autrice y insuffle toute son énergie et tous ses sentiments. C’est vraiment beau de voir les coéquipiers de Shoyo se battre jusqu’au bout. Il y a plein de moments de bravoure mais je retiendrai surtout le moment d’abnégation de Suga et la discussion finale entre Nishinoya et Asahi. Puis au-delà de ce qui se passe sur le terrain, on retiendra la petite scène où Kenma vient apporter son soutien à son ami Shoyo. C’est ça aussi Haikyu!, de belles amitiés sur et hors du terrain. Ainsi, j’ai adoré ce que l’autrice a fait ici, préférant le collectif à l’individuel, mettant en avant le côté formateur des défaites et ne célébrant pas les vainqueurs. C’est une sportive dans l’âme !

Ce n’est cependant pas sans tristesse qu’elle nous fait quitter ce groupe si chaleureux qu’on avait pris plaisir à suivre. C’est avec émotion qu’elle émaille ses premiers chapitres de doux au revoir aux terminales d’abord, puis à l’ensemble des joueurs ensuite. Les flashbacks sont nombreux pour montrer le chemin parcouru. Le ton est nostalgique et ultra positif. Il montre aussi combien elle comme nous, nous sommes attachés à ces personnages et à leur destin. C’est simple mais superbement fait. L’autrice ne tombe jamais dans la solution facile mais reste à la place très humaine.

Puis elle amorce ensuite un joli virage, virage attendu vu qu’on savait que la série n’était pas terminée, mais surprenant tout de même. En effet, on retrouve Shoyo quelques années plus tard au Brésil ! On pourrait se demander ce qu’il fait là, mais connaissant la passion du loustic, on devine vite, cependant on ne s’attend pas forcément à un tel choix. J’ai adoré ce virage pris par l’autrice où son héros repart de zéro, vit à nouveau des épreuves, continue à forger son caractère tout en forgeant son corps et son art, et fait bien sûr de nouvelles belles rencontres. Haikyu est un manga sur le lien, le lien avec le sport, le volley, le ballon, mais aussi avec l’humain, et c’est parfaitement retranscrit ici.

Cette nouvelle phase de la série que j’appréhendais un peu, je l’ai adorée ! Alors certes, on perd de vue les autres joueurs, ne les apercevant qu’au détour de certaines images, mais l’évolution et la passion de Shoyo fait tellement chaud au coeur. J’ai aimé ce tournant surprise. J’ai adoré voir Shoyo découvrir un nouveau sport avec de nouvelles contraintes et plus que tout, j’ai adoré le voir en duo avec Oikawa, l’un de mes personnages chouchous. Ils s’enrichissent tellement mutuellement.

Haruichi Furudate réussit vraiment, depuis les premiers tomes, à m’embarquer totalement avec cette série. Peu importe le chemin qu’elle prend, je suis à chaque fois séduite. Et si, j’ai été déçue et triste au début de la fin du match pour Hinata, j’ai adoré voir tout ce qu’elle développait autour comme belles valeurs sportives et humaines. C’est en cela qu’Haikyu est pour moi un incontournable des titres sportifs.

Tome 43

Je suis totalement partiale mais bon sang comme j’ai adoré ce tome ! L’autrice nous offre un dernier barouf d’honneur pour tous ces personnages qu’on a appris à chérir et c’est super drôle et touchant.

Ce n’est jamais simple de conclure une longue saga sportive. Il faut arriver à trouver le bon angle en fonction de ce qu’on a écrit jusque là et des valeurs qu’on a voulu transmettre. Dans Haikyu!, c’est l’esprit d’équipe et le plaisir du jeu et du dépassement de soi qui sont au coeur de la série. L’autrice les met donc naturellement en avant ici.

Elle nous offre d’abord une jolie conclusion à l’entraînement au beach volley d’Hinata, avec un match au sommet avec son coéquipier où il montre tout ce qu’il a appris dans ce sport. C’est super chouette de le voir autant s’éclater et de le voir également mettre en pratique ce que d’autres joueurs qu’il a croisés lui ont dit, comme Oikawa. C’est certes un peu trop rapide mais l’autrice offre ainsi une belle évolution à son héros avant de le faire revenir.

Les retrouvailles qui suivent sont également un peu précipitées. On enchaîne du moment où il décide de rentrer pour rejoindre les MSBY. On le voit direct catapulter dans l’équipe, sans transition. On sent que la mangaka n’a plus de temps à perdre et qu’elle n’a qu’une hâte, les voir tous rejouer ensemble. Ça tombe bien, nous aussi !

La suite du tome engage ainsi un match au sommet entre deux grosses équipes où les pointures du temps du lycée sont dispatchées des deux côtés. C’est l’occasion d’assister ainsi à des alliances inédites dont a pu rêver autrefois mais qu’on pensait interdites. L’autrice fait très bien cela, au fil de l’annonce du match, de son début puis de son déroulement, elle nous fait recroiser tous les visages connus de la série (à l’exception d’une notable pour moi, alors j’espère que ça nous réserve une surprise !) en nous apprenant ce qu’ils sont devenus. C’est super fun de les voir à peu près 5 ans plus tard. On a de jolies surprises sur ce qu’ils sont devenus.

Le match en lui-même est super fun aussi. On est comme avec des amis qu’on retrouve après longtemps, alors on prend plaisir à les voir se charrier, se défier mais aussi s’affronter sérieusement. Chacun a fait des progrès de fous, chacun est à l’apex de ses capacités, ce qui donne un duel dantesque et très serré. L’autrice boucle ainsi la boucle en faisant s’affronter Hinata et Kageyama, les deux stars de la série, mais aussi en proposant des duels retours entre Hinata et le Petit Géant (Korai), entre Hinata et Ushijima. C’est jouissif ! La pêche qu’ils ont quand ils jouent est vraiment communicative et mon dieu quel plaisir de voir l’évolution d’Hinata éclater au grand jour !

Ainsi, je sais que contrairement à une oeuvre comme Slam Dunk, la portée scénaristique et graphique est moins forte, mais je ne peux m’empêcher de prendre mon pied en lisant cet ultime match 100% fan service pour les lecteurs de la série. Certes, je n’aime pas trop l’évolution du dessin. Certes, il y a un côté très potache. Mais quand on a suivi toute la série, on adore tellement tout ce petit monde que ça fait un plaisir fou de les retrouver une dernière fois et de les voir se faire autant plaisir. Coup de coeur !

Tome 44

Haruichi Furudate nous offre vraiment un baroud d’honneur de qualité pour dire au revoir à nos joueurs de volley qu’on a adoré suivre sur plus de 40 tomes. C’est un régal de les voir s’affronter une dernière fois sous nos yeux !

Haikyu c’est l’histoire de passionnés de volley et de lecteurs qui ont vibré en les regardant jouer. Alors ce n’est jamais simple de dire au revoir dans ces conditions après tant de tomes à les suivre. Eh bien, je trouve que l’autrice a trouvé la formule parfaite avec ce match où les cadors s’affrontent au sein de deux équipes de la J-League sous le regard de leurs anciens camarades.

Ça échange commentaires sur le match avec passion et humour mais aussi nostalgie. Ça enchaîne les techniques de fous avec facilité et tranquillité montrant combien ils ont évolué et sont devenus encore plus forts et serein dans leur jeu. C’est explosif et à la fois bon enfant. Chacun a son moment où il peut briller. On revient bien sûr avec émotion sur leur parcours, leur passé pour montrer leur évolution. Tout y est vraiment pour les voir une dernière fois et leur dire au revoir sans regret.

Alors bien sûr, il y a peu d’enjeu au final dans ce match, qui est plus la rencontre de vieux potes sous le regard paternel, un peu, de leurs aînés. On n’est pas dans un match qui fait vibrer par les surprises mais plutôt qui serre le coeur et émeut par ce qu’ils sont devenus et ce dont ils sont capables désormais. L’autrice ne s’y est pas trompée en entrecoupant cela de petits flashbacks ou petits incipit sur leur vie en dehors. C’est archi nostalgique du coup.

Alors oui, il y a des matchs qui m’ont bien plus fait palpiter mais c’est aussi une forme d’au revoir en douceur, avec émotion, que j’affectionne particulièrement. Je me sens presque privilégiée d’assister à cette belle dernière rencontre qui n’est au final que le commencement d’une nouvelle étape pour eux !

Tome 45 – Fin

Ce n’est jamais simple, je trouve d’écrire la conclusion d’une série comme Haikyu, aussi longue, aussi populaire et aussi porteuse d’émotion et je trouve que Haruichi Furudate s’en sort en offrant sa propre vision et version de la chose qui diffère de ses camarades, conférant un drôle de sentiment.

J’ai souvent vibré en lisant Haikyu est en suivant les matchs de nos passionnés de volley. Les retrouver ici le temps d’un match dantesque où les plus forts d’entre eux s’affrontent pendant que les autres observent m’a donné le sentiment d’être un peu une privilégiée. J’ai adoré les voir échanger passe sur passe, smash sur smash, réception sur réception, feinte sur feinte, service sur service, etc. Mais en même temps, étrangement je n’ai pas vibré comme autrefois, parce qu’il n’y avait pas véritablement d’enjeu, pas de gagnant ou de perdant, mais juste le plaisir de se retrouver, alors ça n’avait pas la même saveur. Je ne dis pas que ce n’était pas intéressant, c’était juste différent.

J’ai aimé que l’autrice prenne le temps sur ces derniers tomes de revenir sur certains personnages et pas forcément ceux auxquels on s’attendait. J’ai aimé qu’elle prenne le temps de nous montrer leur évolution à chacun et même parfois de personnages qu’on avait totalement oubliés, soyons honnêtes. J’ai aimé voir leurs nouvelles postures, techniques, les voir plus matures, mais toujours fidèles à eux-mêmes. C’était vraiment comme un bonbon qu’on garde longtemps en bouche pour en savourer tout le parfum.

Cependant seul le dernier échange m’a vraiment fait vibrer, quand on revient à la base de la série : l’affrontement entre Hinata et Kageyama. Là, c’était top ! Alors oui, il y a plein de beaux discours sur le sport, le volley, l’amitié et le dépassement de soi, mais ça fait du bien parfois de revenir aux fondamentaux et d’avoir quelque chose d’un peu plus linéaire et basique car sinon on a un peu un sentiment de frustration face à ces jolies retrouvailles gentilles mais un peu fades. Là, j’ai vraiment eu LE moment que j’attendais et j’en suis ravie.

L’idée de conclure la série par cette sorte de pied de nez avec un match à l’opposé de ce qu’on a connu, sans tension et sans enjeu, était culotté. Cela a donné un faux ton, un faux rythme étrange et séduisant à la fois. Mais j’ai préféré quand on est revenu à quelque chose de plus classique et j’ai ainsi adoré les quelques pages concluant la série et le duo Hinata-Kageyama. Les accompagner depuis leurs premiers jusqu’à cette dernière ascension nationale puis mondiale était vraiment jouissive et Haruichi Furudate a su m’offrir l’émotion, l’humour et la tendresse dans ces échanges sportifs que j’ai appris à tant aimer.

Mon seul gros manque dans cette conclusion est la quasi absence de Nishinoya et le choix d’en avoir fait un globe-trotter moi qui aimais tant ce personnage. Il m’a manqué dans la conclusion…  Pour le reste, j’ai adoré les nombreux clins d’oeil au reste de la série et notamment aux slogans de chacun. C’était si bien trouvé ! 

Haikyu fut pour moi la série sportive qui m’a remis le pied à l’étrier pour ce genre que j’avais un peu laissé de côté, pensant avoir lu les meilleurs. J’ai vraiment adoré retrouver une série fleuve où j’ai appris à aimer un sport et ses adeptes dans une ambiance de compétition chaleureuse et bon enfant où chacun cherchait à se dépasser sans écraser l’autre, avec des personnages que j’ai adoré découvrir. J’espère donc que nous aurons la chance à l’avenir d’avoir d’autres séries sportives de ce genre.

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3 commentaires sur “Haikyû !! : Les as du volley d’Haruichi Furudate

  1. Je suis contente que tu aies aimé \o/ C’est mon petit chouchou du moment, j’aurais été triste que tu n’aimes pas T__T Je pense que je vais me l’acheter si on me l’offre pas xD Mon chouchou dans l’équipe, c’est Kageyama *o* Je le trouve trop classe ><

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