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Après la pluie de Jun Mayuzuki

Titre : Après la pluie

Auteur : Jun Mayuzuki

Éditeur vf : Kana (Big)

Années de parution vf : 2017-2019

Nombre de tomes vf : 10 (série terminée)

Histoire : Akira, 18 ans, travaille après ses cours dans un Family Restaurant. Elle est secrètement amoureuse du gérant, Masami Kondo, un homme de 45 ans, divorcé, ayant un enfant. Il n’est ni beau ni charismatique, juste un homme ordinaire, un peu fatigué, désillusionné, conscient de sa situation et de son âge qui avance. Face à la poésie du sentiment amoureux qu’éprouve Akira, Masami va prendre conscience de l’importance de vivre ses passions.

Mes avis :

Tome 1

Comme beaucoup d’autres personnes qui ont lu ce titre avant moi, je suis tombée sur le charme de la poésie d’Après la pluie. Ce nouveau titre publié chez Kana est une belle romance et une belle chronique sur la fin de l’adolescence. J’ai de suite été attirée par les couvertures, celle du tome 1, toute en douceur met en avant les deux personnages principaux de l’histoire : Akira, jeune lycéenne encore naïve et romantique, et Kondo, le gérant de 45 ans d’un restaurant, un peu blasé par la vie. Ces deux personnages qui ne se ressemblent en rien vont pourtant être le centre de notre histoire.

Akira est une ancienne athlète qui a été obligée d’arrêter à cause d’une blessure. Elle tente désormais de poursuivre sa vie alors qu’elle a perdu son rêve et une grande partie de ce qui lui donnait le sourire. On sent au fil des chapitres à quel point c’est dur pour elle de tourner la page. Elle a dû arrêter le sport qu’elle aimait. Elle ne peut plus participer à son club et être avec ses amies comme avant et elle est obligée en plus de voir d’autres filles prendre sa place. On comprend mieux l’attachement qu’elle ressent pour le gérant du restaurant où elle travaille, quand on découvre dans le dernier chapitre que c’est lui, par un geste anodin, qui lui a fait entrevoir le soleil alors qu’elle n’allait pas bien du tout. Le gérant, justement, tout le monde le critique dans son restaurant alors que c’est un homme foncièrement gentil, qui s’excuse pour ne pas entrer dans des conflits, qui a le coeur sur la main et qui est parfaitement honnête avec lui-même. J’aime beaucoup la douceur et l’honnêteté qui se dégagent de lui et qui vont très bien avec la naïveté et les difficultés à s’exprimer d’Akira, je trouve. On voit au fil des chapitres, des liens se nouer entre eux, un rapprochement s’amorcer et une compréhension naître. C’est assez joliment fait et cela va à l’encontre de bien des clichés qu’on peut trouver dans les mangas.

Du coup, je trouve que la force de ce titre, c’est clairement son ambiance douce et calme qui permet tout de même de traiter de sujets pas faciles. On ressent bien les anciennes souffrances des personnages mais on les regarde avancer vers l’avenir avec le sourire. Ce sont des personnages qui ne se laissent pas abattre, ils traversent les gouttes de pluie pour aller chercher le soleil, ce qui confère son ambiance si particulière au titre. Cette ambiance à la fois poétique et douce amère est une vraie réussite et donne lieu à des planches magnifiques comme quand Akira vient se déclarer sous la pluie ou qu’elle est toute mélancolique à son bureau ou sur le balcon de son lycée.

J’ai eu un vrai coup de coeur pour ce titre, son ambiance et ses personnages et je suis ravie que Kana ait osé nous faire découvrir ce seinen de Jun Mayuzuki alors que sur le papier il n’a rien de vendeur.

Tome 2

J’ai passé un tout aussi bon moment avec la suite de cette romance hors d’âge. Il n’y a plus la surprise du premier tome et le déroulement de l’histoire se veut classique mais c’est très efficace parce que le mangaka est très doué pour croquer les sentiments de ses personnages et les mettre en scènes dans des scènes truculentes.

Le tome s’ouvre sur la déclaration d’Akira et l’incompréhension tout à fait crédible de Kondô par rapport à ça. Son raisonnement est logique et ses réactions mesurées dans l’ensemble consolide le côté réaliste de l’histoire finalement. Cet homme de 45 ans qui n’arrive pas à croire qu’une gamine de 18 ans l’aime me touche et en même temps m’amuse parce qu’il s’interroge sérieusement sur la façon dont la société percevrait cela. A côté de ça, on a un jeune étudiant, qui lui, est prêt à toutes les bassesses et entourloupes pour obtenir ce qu’il veut. Je n’ai pas du tout aimé l’attitude de Kase qui se joue des faiblesses d’Akira pour la manipuler, heureusement que celle-ci ne se laisse pas faire. Les deux rendez-vous au cinéma sont d’ailleurs très parlants vis-à-vis de celle-ci. On voit bien où vont ses préférences, pour qui elle est prête à faire des efforts ou pas. De même, elle est touchante dans le dernier chapitre avec le fils du patron avec lequel elle joue volontiers à la maman, mais elle montre aussi qu’elle sait s’effacer pour faire passer le plaisir de celui-ci avant le sien. Akira est quelqu’un qui a le coeur sur la main comme son patron. Pour finir, j’ai trouvé ces différentes scènes, où l’on voit clairement le décalage entre Akira et les garçons de sa vie, très proches de ce qu’avait pu faire Rumiko Takahashi dans Maison Ikkoku et ça me plaît beaucoup.

Tome 3

C’est toujours un plaisir de retrouver Akira et son patron. Dans ce tome, on creuse encore un peu plus leur relation et le caractère de chacun. Par contre, les personnages secondaires sont pas mal en retrait à part peut-être l’amie sportive d’Akira.

J’ai aimé continuer à découvrir leurs failles. C’était touchant de voir Akira tenter de se rapprocher de lui, tandis que lui fait tout pour mettre de la distance parce que ça le met mal à l’aise. J’ai beaucoup aimé la voir essayer quand même de le connaître en voulant partager sa passion pour la littérature classique. Cela donne lieu à de jolis moments comme lors de leur passage à la bibliothèque ou lors de leur discussion plus tendue au restaurant. Mais malgré toutes les rebuffades qu’elle se prend, rien de fait abandonner Akira, ça montre bien la profondeur de ses sentiments malgré le côté très immature de certaines de ses démonstrations (sa crise de jalousie vis-à-vis des autres employés, ou le petit gri gri noir).

Akira fait son âge et se montre parfois terriblement mature. J’ai été touchée par ses sentiments de regret palpables vis-à-vis de la course qu’elle a dû abandonner suite à sa blessure et j’aimerais vraiment que l’auteur trouve le moyen de la faire renouer avec ce sport d’une façon ou d’une autre.

Visuellement, c’est toujours aussi beau et poétique. Les nombreuses scènes sous la pluie me bouleversent à chaque fois. Elles sont superbes graphiquement et pleine d’émotions. C’est un vrai régal visuel, tout comme l’ambiance pleine de sensibilité du titre, qui est le gros atout du titre.

Tome 4

Avec cette superbe couverture, nous nous lançons cette fois dans un tome sous le signe de l’amitié, thème qui est au coeur de l’intrigue ici.

Il est d’abord question de « l’amitié » naissante entre le patron et Akira. Faute de mieux pouvoir définir ses sentiments ambigus pour celle-ci, voici la parade qu’a trouvé le Patron. C’est terriblement frustrant et perturbant de le voir botter en touche comme ça, mais aussi tellement compréhensible. Il suffit de voir la scène où Akira le croise lors du festival pour se rendre compte du décalage générationnel qu’il y a entre eux. Franchement, je ne vois pas du tout, pour le moment, se développer une relation amoureuse entre eux, alors si ça peut s’orienter vers de l’amitié, je ne dis pas non.

Puis, il est aussi question des amitiés de chacun, celle d’Akira avec son ancienne coéquipière d’athlétisme et celle du Patron avec un ancien copain de fac devenu écrivain. C’est amusant de voir comment à chaque âge de la vie les relations avec les autres et l’amitié en particulier sont compliquées. J’ai trouvé touchant de voir la réservée Akira essayer de renouer avec Haruka en faisant maladroitement le premier pas, tout en écoutant aussi les conseils de ses nouveaux amis. J’aime assez son évolution même si celle-ci se fait très lentement. Du côté du Patron, c’est avec un amusement nostalgique que j’ai suivi ses retrouvailles avec son ami de la Fac en me disant que ça pourrait très bien être moi dans quelques années ^^ J’ai donc été particulièrement sensible à leur petite soirée souvenir.

Tome 5

L’histoire avance lentement mais sûrement avec ce nouveau tome des aventures d’Akira et de son patron. J’ai retrouvé avec plaisir cette romance tranche de vie tellement différente des histoires habituelles de lycéennes.

Akira est toujours aussi sensible au charme de son patron, il est le seul à la rendre aussi rayonnante, et elle commence à faire des progrès avec lui grâce aux conseils de ceux qui l’entourent. C’est mignon de la voir compter sur des amulettes comme les petits de primaire, c’est attendrissant de la voir rougir au moindre regard ou effleurement et c’est touchant de la voir faire autant d’efforts pour apprendre à mieux le connaître. Du coup, même si la différence d’âge me gêne vraiment, je suis ravie de voir qu’elle commence à toucher son coeur. C’est normal quand on voit quelqu’un comme elle qui l’accepte tel qu’il est et apprécie ce qui était des défauts pour d’autres avant. L’épisode de la foire aux livres en est la parfaite illustration. On passe ainsi de jolis moments tout tendres où les voit ensemble comme lors de leur sortie au Jardin aux plantes.

C’est également l’occasion de découvrir ceux qui les entourent comme Ryôsuke et sa relation compliquée avec sa demi-soeur, ou Yoshizawa et Yui. On oscille ainsi entre moments de vie au lycée, au boulot et en dehors dans des lieux un peu typiques. Du coup, je suis contente de voir que le mangaka n’oublie pas de reparler de la passion tortueuse d’Akira pour l’athlétisme et du sacrifice auquel elle a consentie, sujet qui je pense devrait aussi être présent dans le prochain tome.

Tome 6

Voici probablement le tome que j’attendais le plus sans le savoir. En effet comme l’annonce sa couverture, on revient enfin sur le passé d’Akira et sa relation avec l’athlétisme qu’elle a dû abandonner. Le renoncement à une passion comme la sienne alors qu’elle n’est qu’adolescente est vraiment triste.

Mais c’est l’occasion pour Jun Mayuzuki de nous livrer quelques unes de ses plus belles planches avec des effets de cadrages magnifiques, des moments suspendus sans paroles, des regards qui en disent longs et j’en passe. Visuellement, c’est juste sublime, plein de justesse et d’émotions à fleur de peau comme celles de l’héroïne. J’ai vraiment été touchée par son mal être. On sent combien elle aime encore son sport d’autrefois, combien elle aimerait reprendre, mais quelque chose l’en empêche et c’est ce qu’on aimerait découvrir à présent.

Du coup, on ressent encore plus l’importance du patron qui est en quelque sorte son seul salut. Sans le savoir, avec sa « sagesse » et son expérience d’adulte, il trouve toujours les mots simples et justes pour la rassurer, l’aider. C’est attendrissant, surtout qu’il le fait sans s’en rendre compte aussi bien avec elle qu’avec les autres. C’est vraiment un chic type.

Il y aurait tout plein de petits détails dont je pourrais vous parler ici pour vous dire combien ce tome m’a touchée et m’a fait du bien, que ce soit avec l’amie sportive d’Akira, ses collègues du boulot et leur romance naissante, sa brève rencontre avec l’ex-femme du Patron, où sa rencontre avec une « rivale » en athlétisme. Ce tome était très riche et l’un des meilleurs de la série.

Tome 7

Encore et toujours une belle lecture, qui correspond bien de plus à sa jolie couverture automnale. L’ambiance est douce-amère dans ce nouvel opus avec une Akira qui continue à s’interroger sur son futur et un Kondô qui la remarque de plus en plus. J’ai très peur de les voir se diriger vraiment dans une romance et je préfèrerais de loin en rester à leur belle amitié. Amitié qui continue à s’enrichir ici quand Akira l’aide à organiser l’anniversaire de son fils ou quand Kondô cherche à lui faire plaisir dans son travail. Ce sont plein de petites attentions juste très touchantes.

Jun Mayuzuki joue très bien la carte de la tranche de vie, pour nous faire comprendre par petites touches leur état d’esprit. On a ainsi droit à un petit voyage familial 100% féminin entre Akira, sa mère et sa tante, qui est l’occasion de revenir sur leur relation mère-fille mais aussi sur l’une des questions centrales de la série : Akira et l’athlétisme. Cette question n’est toujours pas réglée et est toujours source de bien des émotions, à l’image du chapitre avec son amie du club qui attend toujours son retour. J’aimerais vraiment revoir Akira recourir parce qu’elle a l’air tellement nostalgique de cette époque. D’ailleurs, les images mettant en scène ses souvenirs de cette époque sont d’une grande poésie.

Après la pluie reste un très beau titre tranche de vie avec deux personnages touchants qui ont su forger une belle relation d’amitié que j’aimerais voir perdurer.

Tome 8

A 3 tomes de la fin l’auteur commence à mettre les choses en place pour le final et je le regrette bien. S’il est toujours aussi doué pour le rythme des planches et de son histoire, le choix des cadrages et la poésie graphique qui s’en dégage, je n’aime pas du tout un certain choix scénaristique qui se dessine. C’est dommage parce que tout le côté « tranche de vie » est encore parfaitement réussi. J’ai beaucoup aimé voir Akira renouer avec sa passion pour l’athlétisme en coachant le fils du patron et en suivant son ancienne meilleure amie. J’ai aussi aimé la voir se comporter comme une ado amoureuse avec sa copine du resto. Si seulement l’objet de son affection était autre, j’en serais ravie. De la même façon, je trouve le patron très touchant dans ses réactions (insomnie, fuites) mais je regrette que ce soit pour elle. Je n’arrive pas à passer outre la différence d’âge, ça me gêne vraiment. Je ne vois pas Akira jouer avec les mamans avec Yuto, je trouve ça profondément dérangeant. Cependant, il faut avouer que leurs échanges sont vraiment savoureux dans ce tome, tant ils sont plein de doubles sens et que voir Akira de plus en plus expressive est un vrai plaisir. Je suis donc dans un entre deux et mon coeur balance entre le plaisir d’un titre bien écrit et bien construit, et un choix scénaristique auquel je ne peux pas adhérer.

Tome 9

Quel superbe tome, tout en émotion et poésie ! Je suis vraiment archi fan du cheminement intérieur des personnages et je sens un vrai souffle d’air frais dans cet avant-dernier tome. C’est pourtant fait comme d’habitude de petits moments du quotidien qui peuvent sembler anodins mais qui sous la plume de Jun Mayuzuki prennent une toute autre dimension. On découvre des personnages qui pensent leurs plaies, se rouvrent au monde et à leur passion, saisissent celle-ci à pleine main et avancent enfin sur le chemin qu’ils ont choisi. Ce ne se sera pas fait sans douleur mais c’est ce qui rend cela encore plus beau et jouissif, et on sent vraiment dans ce tome, chez certains, ce retour à une vraie joie de vivre grâce à cela.

Ainsi dans ce tome, Akira renoue avec sa meilleure amie du club d’athlétisme et par ce biais, elle commence à repenser à sa passion pour ce sport et à avancer vers la reprise de celui-ci. Ça ne pouvait me faire plus plaisir ! Yui, elle, tourne la page sur son amour déçu et prend des résolutions pour concrétiser sa passion pour la coiffure. On découvre ainsi un personnage plus mature et moins léger qu’autrefois ce qui m’a séduit. Il y a enfin le Patron, qui en voyant Akira évoluer, utilise cette énergie communicative pour se remettre à écrire et quel bonheur de le voir faire ça !

Mis bout à bout, ça fait plein de petites victoires et de petits moments savoureux. Ainsi, j’ai aussi aimé revoir l’ami écrivain du patron, dont je n’ai jamais su trop quoi penser, mais pour qui leur amitié compte et qui cherche à l’aider même s’il en vient à être jaloux. J’ai trouvé amusant sa rencontre avec « son Akira », personnage qui propose encore une vision complètement différente des passions et cheminements de vie. Je me suis aussi amusée du jeu « du téléphone » entre le fils du Patron et Akira. C’est donc avec le sourire que je referme ce 9e tome et je me prépare à verser bien des larmes dans le 10e et dernier au mois de juin.

Tome 10

En ouvrant ce dernier tome d’Après la pluie, je dois avouer que j’appréhendais autant que j’attendais la fin imaginée par Jun Mayuzuki. Tout au long de la série, j’ai aimé la poésie et la mélancolie qui s’est dégagée de l’histoire, j’ai aussi été subjuguée par le charme des dessins et le sens de la mise en page de l’autrice.

J’ai beaucoup aimé que l’on s’intéresse tout au long de ces 10 tomes à l’histoire d’Akira, cette adolescente sur une corde raide, qui avançait un peu à vue. J’ai par contre été beaucoup moins séduite par la romance qui avait été introduite qui m’a toujours laissée mal à l’aise. Je craignais donc un peu la conclusion pour cela.

Cependant, malgré un début qui me l’a fait craindre, l’autrice n’est pas tombée dans le piège. Elle a poursuivi ce qu’elle faisait depuis le début, nous conter les années de lycée d’Akira en s’attardant sur les décisions importantes qu’elle doit prendre pour sa vie. Oser revenir vers quelque chose qui nous a fait souffrir, nous a fait perdre tout espoir à un moment de notre vie n’a rien de facile. Akira se sera longtemps questionnée là-dessus, du coup la décision qu’elle finit par prendre n’en a que plus de retentissement.

Pour autant, je n’ai pas été autant emportée par ce tome que par d’autres. J’ai trouvé toute la première moitié poussive. La rencontre avec le Patron, qui est censée être un moment déterminant est plate. Je n’ai pas réussi à évacuer le malaise que je ressens quand je les vois ensemble et du coup je n’ai pas été emportée par ce qui se passait. L’idée des histoires « et si… » n’était pas mauvaise mais ça manquait clairement d’émotion. C’était juste amusant pour montrer leur énorme différence de perception du monde et des autres, ce qui montre qu’ils sont trop différents. Bref, heureusement les derniers moments, ceux qui suivent cette journée et surtout la révélation qu’Akira a eu sur elle-même sont bien meilleurs. Ils m’ont redonné le sourire et surtout ils m’ont redonné foi en la série, me montrant qu’elle ne s’était pas perdue mais avait juste pris un long détour avant d’arriver à destination, et terminer la série sur le visage radieux d’Akira est ce que je souhaitais le plus.

Après la pluie aura été une très belle série à suivre. Dans ce dernier tome, un poil en-dessous, je retiendrai encore la science de la mise en page, des cadrages et du dessin de la mangaka, qui est décidément à suivre pour cela. C’est superbe, plein de poésie mais aussi de charme et elle croque parfaitement aussi bien l’adolescence que l’âge adulte et leurs particularités. C’est superbe, tout comme la métaphore filée sur la pluie qu’elle a développée tout au long de son oeuvre. Décidément le charme d’Après la pluie aura été très efficace sur moi.

Ma note : 16 / 20

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17 commentaires sur “Après la pluie de Jun Mayuzuki

  1. Ah ça y est tu as lu ton tome 5 !
    je suis bien contente que ça te plaise toujours et de ce que tu dis qui est très juste
    Ne pas lire si tome pas lu (si d’autres lisent ou à vos risques et périls)
    Oui, on va revenir dessus je pense, et Akira a eu du mal à avoir son passé en pleine face
    La passion pour les livres ou même l’écriture du patron est touchante

    Aimé par 1 personne

    1. J’aimerais tellement la voir recourir et revenir dans le club avec ses amies, mais je ne sais pas si c’est possible, c’est ce qui est tellement triste dans cette histoire.
      Moi aussi, j’ai été touchée par les passions du patron, qui forcément nous parlent à nous, lecteurs ^-^
      Je mets toujours du temps à lire mes tomes pour faire trainer avant le prochain mais l’attente est longue V.V

      Aimé par 1 personne

  2. Je partage totalement ton avis sur le tome 7. Mais j’ai réellement peur qu’ils finissent ensemble… J’adore l’amie athlète d’Akira et j’aurais aimé qu’on la suive un peu plus. Les planches sont superbes par moment, et toujours avec un trait simple et maitrisé.

    Aimé par 2 personnes

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