Livres - Mangas / Manhwa / Manhua

Deep Sea Aquarium Magmell de Kiyomi Sugishita

Titre : Deep Sea Aquarium Magmell

Auteur : Kiyomi Sugishita

Éditeur vf : Vega (seinen)

Années de parution vf : Depuis 2018

Nombre de tomes vf : 8 (en cours)

Histoire : Découvrez les mystères de la nature et ses créatures improbables avec le Deep See Aquarium Magmell !
Keitaro Amagi est un jeune homme passionné par les océans. Enfant, son père lui a transmis cette fascination pour ces mondes mal connus. Devenu adulte, il répond alors tout naturellement à une embauche pour devenir simple balayeur au tout nouveau Magmell Deep Sea Aquarium. Ce gigantesque complexe sous-marin vient d’ouvrir et offre à ses visiteurs une découverte inédite de la faune sous-marine, à 200 m de profondeur. La passion de Keitaro l’emmènera sur des chemins inattendus au service du Magmell. Auprès du professeur Minato, le balayeur devra apprendre les secrets des calamars géants, sauver une espèce en danger, se confronter aux pêcheurs, et apprendre à préserver autant que possible un monde marin toujours plus mis en danger par les activités humaines.

Mes avis :

Tome 1

Avec Deep Sea Aquarium Magmell, je découvre un nouvel éditeur de manga français : Vega, qui s’est spécialisé dans les seinen et à la tête duquel on retrouve Stéphane Ferrand qui vient de chez Glénat, à qui l’on doit entre autre Les Enfants de la Baleine. C’est donc avec curiosité que j’ai acheté ce tome puis me suis lancée dans sa lecture.

De facto, je peux vous dire que c’est un livre qui ne dépareille pas auprès des autres manga de ce genre. La couverture est bien travaillée. L’impression est de qualité, la mise en page aussi. La traduction a l’air bonne, j’ai juste remarqué 2-3 maladresses au fil du récit mais rien de grave. Je regrette juste l’absence de pages couleurs mais peut-être n’y en avait-il pas non plus à l’origine.

Venons-en maintenant au coeur de cette chronique, l’histoire. Deep Sea Aquarium Magmell est vraiment un titre d’ambiance. Dès la couverture, on comprend qu’on va être dans une histoire assez contemplative quand même et c’est le cas. Nous découvrons avec le héros l’univers du premier aquarium construit en profondeur. C’est original, du jamais vu et ça permet de développer un monde à part. J’ai aimé la façon dont l’autrice apporte tout un tas d’informations sur cet univers des profondeurs sans qu’on tombe dans l’article d’encyclopédie. C’est fait avec beaucoup de doigté au fil des chapitres et sans jamais nous surcharger. Il vaut mieux peu et bien, que trop et mal, ce qu’elle a parfaitement compris.

Nous suivons donc, un jeune garçon, Kotaro, fasciné par l’océan et ses mystères, qui s’est fait embaucher comme nettoyeur mais qui rêve à tellement plus. Au fil des chapitres, avec lui, on découvre le fonctionnement de cet aquarium si particulier. On croise des visiteurs tous très différents dans leurs attentes, mais aussi le personnel qui fait fonctionner ce lieu. Le tout donne un ton doux et chaleureux, très bienveillant, où de belles leçons de vie sont données au détour de chaque histoire sur les préjugés, l’amour, la vie, etc. J’ai beaucoup aimé ce ton tranquille, un peu façon tranche de vie, dans cet univers pourtant si dépaysant.

En effet, le titre invite complètement à l’évasion. Les paysages sous marins sont enchanteurs. Les créatures mises en avant, même si on sent leur force et leur possible dangerosité, sont fascinantes. La finesse et la poésie des dessins m’a complètement embarquée. Je me suis retrouvée souvent avec des étoiles dans les yeux comme le héros que ce soit pour découvrir le monde dans l’aquarium, dans l’abysse ou à la surface. L’autrice sait vraiment nous inviter à voyager.

Dans ce premier tome, une belle histoire se développe donc autour de Kotaro à travers les rencontres qu’il fait et le cadre enchanteur où il travaille. Petit à petit, la mangaka fait même naitre un fil rouge pour donner un peu plus de substance à son récit et qu’il ne reste pas juste une simple tranche de vie aquatique. Je n’ai pas eu un coup de coeur, mais j’ai été enchantée par cette découverte. Je revisiterai avec plaisir de Magmell dans les prochains tomes et j’assisterai volontiers à l’évolution de Kotaro dans cet univers.

Tome 2

Même verdict que pour le premier tome, cette suite reprend la même recette avec des chapitres consacrés à chaque fois à un animal des abysses qu’on met en avant au cours d’une aventure qui est également l’occasion pour le héros de faire une rencontre pour l’aider à s’orienter vers ce qu’il veut faire de sa vie. C’est simple et classique mais cela fonctionne plutôt bien avec moi.

Ici, on s’attache entre autre à parler du père photographe de notre héros, à un jeune cuisinier qui veut mettre en avant les produits des abysses, et au vétérinaire en chef de l’installation qui revient pile pour un sauvetage risqué. Au cours des chapitres, on continue à voir Kotaro mûrir et se chercher. Il se pose et nous pose des questions intéressantes sur la vie, la mort, la solitude. Je dois avouer que j’ai été assez perturbée par celle du cuisinier qui a l’air de vouer un vrai amour aux créatures peuplant l’abysse, tout comme Kotaro, et qui pourtant parle sans état d’âme de comment il va les cuisiner… Je ne suis pas végétalienne et pourtant ça m’a dérangée. Pour le reste, je suis toujours autant séduite par l’ambiance douce et contemplative de cette tranche de vie aquatique.

Par contre, j’ai été surprise par l’amorce assez brutale du tome, qui s’ouvre dès la première page sur une histoire bonus. J’ai cru qu’il y avait un problème avec mon tome mais pas du tout c’était normal. Je regrette encore une fois qu’on n’ait pas de pages couleurs, cette série en mériterait vraiment.

Tome 3

J’ai encore passé un bon moment avec ce titre tranche de vie au cadre dépaysant. Les histoires ne paient pas de mines et pourtant elles sonnent justes et savent nous toucher. Leur simplicité est une vraie réussite pour moi et le décor même s’il n’est qu’en arrière-plan me passionne et crée une ambiance enivrante et mélancolique. Si en plus, on ajoute les dessins toujours très beaux et plein de détails et de finesse, on tient un titre vraiment sympa à lire tus les deux mois.

Dans ce tome, j’ai particulièrement aimé la brève histoire de cette enseignante dépassée par son métier qui trouve du réconfort grâce à l’un des soigneurs qui pourtant semble être le plus hermétique de la bande. C’est sûrement parce que sa détresse a résonné en moi. J’ai aussi beaucoup aimé découvrir le passé de notre apprenti pêcheur et sa rencontre avec son mentor, c’était un joli moment touchant montrant comment surmonter un problème d’intégration. Enfin, j’ai été ravie de voir l’autrice reprendre son fil rouge autour du père du héros. Enfin, on en apprend un peu plus sur lui et sa relation avec le directeur de l’aquarium. Il y a ici quelque chose de vraiment prometteur tant le drame et les émotions sont à fleur de peau. Si l’autrice joue la bonne carte, ça peut être merveilleux.

Tome 4

Quel grand bonheur de replonger dans l’univers doux, chaleureux et poétique de Magmell. Les dessins sont toujours aussi somptueux et l’ambiance invite à faire de superbes rêves !

Cela faisait presque 2 ans qu’on n’avait pas eu de nouveau tome de cette belle saga. Heureusement avec son aspect tranche de vie à chaque chapitre cela ne lui a pas du tout nuit et au contraire se fut un réel bonheur de redécouvrir cet univers qui m’émerveille à chaque page.

Le dessin doux et onirique de Kiyomi Sugishita n’y est pas pour rien. Dès qu’elle nous invite à plonger dans les abysses, c’est juste magique. Le dessin très doux des créatures, les trames pétillantes qu’elle ajoute, tout cela confère une atmosphère qui invite vraiment au rêve et à l’évasion mais de manière très douce et tranquille.

Chaque chapitre se définit par une belle histoire où le cadre de l’aquarium apportera une forme de repos au personnage mis en avant. L’autrice aborde ainsi de manière détournée des thèmes au potentiel émotif fort comme une fillette rejetée par qu’elle est différente des autres, une jeune femme qui attend l’homme qu’elle aime parti réaliser son rêve lui aussi ou encore un petit garçon dont l’affection passée de ses parents manque. C’est vraiment très touchant car c’est raconté simplement sans trop d’effets de manche et avec une grande sincérité. L’autrice parvient parfaitement à nous communiquer les sentiments de ses personnages.

L’aquarium où les héros travail est le cadre parfait pour chacune des histoires. Il aide un garçon à s’ouvrir à ses parents, une fillette à prouver que sa particularité est une force, une jeune femme à attendre patiemment en pouvant compter sur le soutien de sa propre passion. Les poissons croisés sont encore une fois originaux et marquant, du chimaera, en passant par le vampire des abysses ou le régalec. L’autrice joue encore une fois sur notre fascination pour ces poissons hors du commun, l’un a ses petits d’une manière peu ordinaire, l’autre n’a rien à voir avec la réputation qu’on lui donne et le dernier rappelle un conte très célèbre. Tout cela est beau et passionnant à découvrir.

Ce fut donc un régal de replonger avec les héros dans les profondeurs des abysses aux côtés de leurs habitants mais également de suivre les belles aventures humaines des jeunes croisés au fil des chapitres qu’ils soient simples visiteurs ou membres du personnels, qu’on ne le voit qu’une fois ou qu’on les recroise. J’aime vraiment énormément l’ambiance douce, sereine et chaleureuse de cette série.

Tome 5

C’est toujours un bonheur de replonger dans l’univers des abysses aux côtés de nos héros même si je dois reconnaître que ce tome n’est pas le meilleur de ceux lus jusqu’à présent et que j’en ai trouvé les histoires un peu anecdotiques…

Le principes de la série est bien sûr de présenter des chapitres quasi indépendants mettant en scène des employés de l’aquarium qu’on a appris à connaître avec le temps, là-dessus pas de surprise. Mais, j’ai trouvé les histoires moins profondes que d’habitude et donc moins marquantes. A la limite, seules celles qui ouvrent et ferment le volume resteront dans ma mémoire, je pense, l’une parce qu’elle parle de surmonter ses peurs et un trauma, l’autre parce qu’elle développe le héros, Kotaro.

L’autrice nous raconte enfin la vie qu’il avait avant, comment il était enfant et surtout comment sa passion était perçue par les autres. Je me suis retrouvée en Kotaro, cet enfant plus mature et réfléchi déjà que les autres, ce qui créa un sentiment de cassure entre eux, lui se sentant mis à l’écart, eux le sentant différent d’eux. C’est raconté avec beaucoup de justesse et de douceur grâce au personnage de « l’amie » d’enfance qu’il recroise. Et en plus, on conclut à nouveau sur un petit message de son père que j’aimerais bien croiser pour de bon un jour tant il semble fascinant.

Les autres histoires ne furent pas désagréables à lire et proposent encore de jolis moments au sein de l’aquarium, que ce soit lors du mariage de la soeur d’Asahi où l’on découvre l’entourage et le passif familial de celui-ci ou avec le chapitre sur les polypes, cette étape de la vie de la future méduse. J’ai encore appris plein de choses, notamment le cycle de vie des méduses que j’ignorais totalement. J’ai encore été totalement charmée par les dessins des créatures marines, mais aussi par les sentiments transparaissant sur les visages des personnages car la mangaka y met beaucoup de douceur. C’est vraiment beau et enchanteur.

Ainsi, même s’il m’a moins passionnée et emportée que les autres tomes, cet opus fut encore une belle lecture enrichissante agrémentée de dessins doux et poétiques qui donnent vraiment envie d’aller visiter de toute urgence un aquarium ou de faire de la plongée pour observer ce monde sous-marin. Je regrette juste des histoires moins fortes.

Tome 6

Même au bout de 6 tomes d’histoires tranche de vie autour de la vie d’un aquarium et de ses employés, Kiyomi Sugishita parvient toujours à renouveler son propos et à nous offrir de très beaux moments de vie.

C’est donc avec émotion que j’ai retrouvé chacun des personnages déjà croisés avant. J’aime cette façon qu’elle a de recycler ses personnages d’un chapitre à l’autre, sans que cela sonne faux en plus. Ce sont beaux personnages, avec de belles valeurs, tour à tour touchant ou émouvant, à qui il arrive des choses qu’on pourrait transposer à notre propre vie.

Ainsi, j’ai ri face à l’ennui de Shinya qui ne sait pas quoi faire quand il ne peut pas travailler. J’ai trouvé mignon la visite de cette idol qui a peur des poissons et finit par aider le directeur à vendre les peluches qu’il avait commandées en trop. J’ai trouvé vraiment adorable l’histoire du premier amour de Mahiro et comme il aurait avoir son premier rendez-vous avec elle à l’aquarium. Pour finir, l’autrice trouve le ton juste pour parler du fait de manger de la chair animale, notamment aux enfants, dans les chapitres autour des personnages de Lan et Nagisa.

A chaque fois, les poissons et l’aquarium sont là pour souligner le propos de l’autrice et leur donner cette teinte si particulière propre à la série. Cela donne des planches encore une fois magique où la féérie de ces derniers nous sautent aux yeux malgré la banalité de leur présence, puisqu’après tout les poissons nous côtoient depuis les millions d’années et font donc partie de notre quotidien. Mais chaque espèce que l’on croise à quelque chose d’à part, l’autrice les utilisant pour montrer que même le quotidien peut être magique et faire vibrer. C’est superbe.

Le ton est toujours aussi juste, émouvant quand il faut, drôle aux moments où il faut rire. Parmi les histoires que l’on a suivies ici, j’ai été particulièrement touchée par celle des premiers émois de Mahiro, sûrement mon côté fleur bleu, mais c’était tellement mignon avec la différence d’âge entre le nouveau collégien et sa belle. Et j’ai également beaucoup aimé l’histoire de Lan, qui montre qu’aimer les animaux, n’empêche pas de les manger, tant que c’est fait avec respect. Je partage ses propos et son discours, ainsi que sa façon de convaincre les plus jeunes qui pourraient être choqués.

Deep Sea Aquarium Magmell reste donc une belle lecture détente dépaysante où vie sous-marine et vie quotidienne humaine se marient à merveille pour accoucher d’une histoire profondément touchante où chacun évolue bien au contact de l’autre.

Tome 7

C’est toujours avec amour et douceur que je retrouve les membres du personnel de l’aquarium Magmell et ce même quand le tome me semble un peu vide comme ici et dans le précédent, car c’est tendre et émouvant de suivre leurs histoires.

L’auteur alterne entre doux moments propices à tisser du lien et leçon de morale sur notre vie sur terre. Une double dimension écolo et romantique qui me plaît assez. Mais dans ce tome, j’ai eu le sentiment d’un trop peu, un trop peu d’histoires et surtout un trop peu de personnages, tant on ne voit surtout que le héros et subrepticement quelques uns de ses collègues. Mais ce n’était pas assez pour moi.

Dommage car cela s’ouvrait très joliment, comme souvent, sur une petite histoire certes anecdotiques mais fort plaisante sur deux jeunes amoureux qui avaient besoin de communiquer. Le parallèle entre le poisson qui se pare pour se défendre et les jeunes gens qui se font beaux pour attirer l’attention mais aussi pour prendre confiance en eux m’a paru original et pertinent, en plus d’être émouvant.

La suite était prometteuse aussi avec ce nouvel employé de l’aquarium qu’on refile au héros pour qu’il le forme sur le nettoyage mais pas que. Sauf que les deux n’ont aucun atome crochu, voire même sont l’antithèse l’un de l’autre. C’est donc tendu. Heureusement, cela cache bien autre chose et j’ai aimé voir cet employé être développé sur plusieurs chapitres pour évoquer plusieurs thèmes importants, comme la parentalité qui n’a rien d’acquis, le bien être des enfants, les différentes formes d’intérêt qu’on peut avoir pour le monde, ou encore plus surprenamment la notion de genre qui a permis de bifurquer sur l’hermaphrodisme chez les animaux. C’est fort intéressant tout ça.

Mais le sentiment prégnant de n’avoir au final que de brèves historiettes sans continuité et portée réelle par la suite vient gâcher un peu le propos. Quitte à imaginer de tels personnages et de telles scènes, autant que ça porte ses fruits plus tard et ouvre vers autre chose plutôt que de rester lettre morte comme ici. C’est un peu à l’image des chapitres courts qui suivent ces moments, qui sont tout à fait oubliables pour les uns, et distillant de nouvelles informations brèves et éparses sur le lien entre le père de Kotaro et le directeur du Magmell. Trop peu encore une fois.

Alors oui, j’aime les belles couverture de Magmell, j’aime son ambiance, j’aime le ton de ses histoires, j’aime l’émotion de ses thèmes, mais l’ensemble manque cruellement d’approfondissement, de portée et de profondeur pour en faire une série indispensable. On en reste au stade de l’anecdotique depuis quelques temps…

Tome 8

Même si c’est une lecture qui devient un peu anecdotique et qui mériterait d’avoir un fil rouge plus conséquent pour arrêter d’être délayée par son autrice, Deep Sea est toujours aussi agréable à lire et propose un joli moment hors du temps à chaque fois.

Dans ce tome, j’ai beaucoup aimé le focus sur Ryo, le jeune lycéen qui a rejoint l’équipe il y a peu et qui se révèle être un adolescent né fille mais se sentant garçon. Même si cela est raconté un peu rapidement et avec pas mal de facilités et grosses ficelles, j’ai aimé qu’on aborde la question des transgenres par son biais. C’était touchant, Kiyomi Sugishita nous faisant bien sentir son malaise et analysant les sources de celui-ci dans la pression sociale et familiale qu’on met aux gens. C’était bien décrit et narré.

Les autres petites histoires, bien que mignonnes, ont fait un peu pâle figure à côté même si c’était émouvant de voir un père ayant perdu la vue se promener dans l’aquarium avec sa fille dont il est devenu très proche depuis ou notre jeune soignante Shizuka fait d’une faiblesse une force après avoir été blessée par une méduse. Les bons sentiments sont toujours de mises ici et l’autrice les exploite bien lors d’histoires brèves mais touchantes. Il est juste dommage que cela reste au stade de l’anecdotique, celle-ci se contentant d’accumuler les situations ce qui tend à nous les faire oublier au fil des mois.

Pourtant, il y a toujours cette chouette ambiance des abysses qu’on prend plaisir à retrouver. Il faut dire que l’autrice dessine à merveille la noirceur et la poésie de ce lieu, avec des créatures toujours aussi oniriques sous son pinceau et à travers le regard de ses personnages passionnés par ces dernières. L’émotion et la fascination passent donc à merveille. On prend plaisir à replonger à chaque fois à leur côté.

Série anecdotique certes, mais jolie série pleine d’émotion avec des choix de sujets actuels joliment traité avec brièveté mais tact. Je prends toujours autant de plaisir à retrouver cet univers même si je ne serais pas contre une intrigue un poil plus conséquente.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

8 commentaires sur “Deep Sea Aquarium Magmell de Kiyomi Sugishita

Laisser un commentaire