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Nos précieuses confidences de Robico

Titre : Nos précieuses confidences

Auteur : Robico

Editeur vf : Pika (shojo)

Année de parution vf : 2020-2021

Nombre de tomes vf : 7 (série terminée)

Histoire : Nozomi Aïzawa voue depuis longtemps un amour caché à Azuma. Un jour, elle prend son courage à deux mains et lui adresse la parole à la gare, en rentrant du lycée ! Mais la réponse d’Azuma est pour le moins déconcertante… Au-delà de leur maladresse à tous les deux, et de leur difficulté à se comprendre, le dialogue se poursuit, et peu à peu la distance semble se réduire…

Mon avis :

Tome 1

Connue en France pour Le garçon d’à côté paru également chez Pika, Robico revient avec un nouveau titre bourré d’humour comme la fois précédente. J’avais entendu parler du titre avec sa parution aux Etats-Unis où il semblait avoir son petit succès. Robico y joue avec les clichés du shojo et surtout les idées préconçues que les uns et les autres se font des hommes et des femmes, en particulier dans le cadre des relations amoureuses. Ce qui donne un titre vraiment savoureux.

Tout commence par la déclaration de Nozomi à Azuma sur le quai d’une gare. Sauf que la situation familiale de celui-ci l’a rendu très méfiant, voire pire, vis-à-vis des femmes, et que Nozomi a tout de la harceleuse de bas étage. S’entame entre eux de brèves rencontres à la sortie du lycée où ils échangent sur leur vision des hommes, des femmes, du couple, jusqu’à peu à peu réduire la distance entre eux.

Malgré un schéma un peu répétitif au début mais qui tend à évoluer, j’ai passé un très bon moment de lecture avec cette parodie du shojo romantique. On se retrouve avec un héros limite frigide, très mal à l’aise avec les filles, manquant complètement de tac et qui critique en permanence celles-ci. En face de lui, Nozomi est quand même particulièrement perturbante à espionner en permanence le garçon qu’elle aime au lycée, à lui voler des choses, etc. Elle a une vision idyllique des hommes qui va vite se fracasser avec la réalité, lors d’un moment drôlissime. Je trouve vraiment amusant de lire les échanges piquants que s’échangent les deux héros à chaque fin de journée. Leur idées préconçues s’affrontent et l’autrice en profite ainsi pour les battre en brèche l’air de rien. Génial ! Le fait que les chapitres soient assez courts contribuent à rendre la lecture drôle et dynamique, ce qui est parfait pour lancer une série.

Cependant, alors que le modèle aurait pu vite laisser car il se répétait un peu trop d’un chapitre à l’autre, la mangaka ajoute peu à peu d’autres éléments pour venir enrichir son intrigue, que ce soit le meilleur ami d’Azuma qui a des problèmes de coeur, Azuma lui-même qui galère avec les filles de sa classe, où le Don Juan du lycée qui cherche à faire ami-ami. Tout cela contribue à rendre le titre moins statique et à l’emporter petit à petit vers une autre dimension pas seulement humoristique. L’aspect tranche de vie s’agrémente ainsi peu à peu de la romance lycéenne qu’on attendait au vu de la couverture mais dans une direction quand même assez éloignée de ce qu’on peut lire dans les autres shojos du genre voire même dans le titre précédent de l’autrice. Cependant, celle-ci nous promet qu’on devrait passer plus de temps au lycée le prochain tome, alors on va bien voir ce que ça donne.

En tout cas, pour moi, ce titre est une bonne surprise grâce à l’humour et la dérision dont il fait preuve. Je trouve d’ailleurs super que l’autrice ajoute des petits yonkoma à la fin de chaque chapitre. C’est hilarant ! La palette d’expression de Robico y contribue d’ailleurs grandement. Elle sait passer d’un dessin fin, doux et sérieux à un dessin rond et humoristique en un rien de temps. En plus, elle joue fort bien sur les cadrages pour montrer l’humour d’une situation et monter en épingle quelque chose de banal pour bien nous faire rire également. C’est bien joué !

Avec Nos précieuses confidences, Pika nous propose un shojo différent, bourré d’humour, qui tort le coup aux romances lycéennes classiques avec beaucoup d’autodérision. Il doit encore faire ses preuves dans un schéma moins répétitif avec une intrigue qui a besoin de s’étoffer, mais ça commence plutôt bien.

Tome 2

Le tome 1 avait été une petite surprise bourrée d’humour et de finesse comportant beaucoup d’autodérision. Le deuxième reprend les mêmes ingrédients mais de façon un peu plus lourdingue par moment et je n’ai pas autant aimé.

Après un tome 1 centré sur les rencontres des deux héros sur la quai de la gare, place aux bancs de la cour du lycée où ils se retrouvent pour manger cette fois. J’aime bien ce côté conceptuel de l’autrice qui fait évoluer les lieux de rencontres avec l’intrigue et qui épaissit celle-ci par la même occasion. Elle y lit en plus le design des couvertures pour rendre le tout cohérent et c’est très sympa.

Par contre, je suis moins fan du rendu de l’ajout de l’aspect lycéen à leur histoire. Je m’explique. On voit interagir nos héros avec leurs camarades, ce qui donne lieu à des moments et des échanges plus loufoques les uns que les autres, mais ça rend le titre aussi très très bavard et assez lourd à lire, ce qui freine le dynamisme de départ de l’univers. On se retrouve en plus avec des thématiques vues et revues même si elles sont traitées avec humour et dérision comme auparavant. C’est juste que ça manque de peps pour moi et que je ne suis pas sûre qu’on puisse beaucoup tirer sur une telle corde scénaristique.

A côté de ça, c’est toujours sympa de les voir chacun s’interroger sur ce qu’ils doivent dire, faire en présence de l’autre. On s’amuse de leur différence de représentation. Ils évoluent également dans leur relation, Azuma commençant à remarquer Nozomi en tant que fille. La présence de leurs amis les y aide. Ils les poussent à se poser des questions et à voir certaines situations différemment, ce qui fait que ça ne stagne pas trop même s’ils n’avancent pas vite. Après, j’avoue que je n’ai d’atomes crochus avec aucun des personnages principaux… A la limite, j’aime bien la meilleure amie, un brin possessive et déconnectée de Nozomi, et le trio des filles infernales de la classe d’Azuma m’amuse. Je me rends compte que ce sont donc les personnages secondaires qui m’ont peut-être le plus plu en terme de personnalité.

Nos précieuses confidences devient donc avec ce tome, une lecture sympa mais pas indispensable. Une bonne comédie qui fait bien rire parfois mais qui gagnerait à s’alléger côté narration pour paraitre moins lourdingue parfois. Du coup, j’espère que l’autrice ne s’attardera pas trop ou sera relancer l’histoire quand nécessaire.

Tome 3

Ça y est Robico a trouvé le bon rythme et la bonne formule, je trouve, en faisant la jonction entre les qualités des deux premiers tomes et cela donne un ton vraiment décalé et savoureux à son oeuvre.

Après une légère déception dans le tome 2, j’ai beaucoup celui-ci qui a conjugué tout ce que j’avais aimé en évacuant les défauts. Plus de personnages secondaires qui viennent parasiter le couple de héros, mais plutôt une belle association entre l’ensemble des personnages. Certes l’autrice n’est pas encore sortie du format épisodique propre à prépublication de son titre qui se ressent encore fortement mais elle commence à mieux équilibrer le format atypique qu’elle veut donner à sa romance et les ingrédients propres à toute romance lycéenne qu’elle y intègre. Le résultat me plaît bien.

Je me suis amusée à suivre les pensées de l’un et de l’autre tandis qu’ils hésitent dans la lente valse de leurs sentiments. C’est assez rare de pouvoir entendre ce que pensent les garçons. En plus Azuma est vraiment drôle, il a une vision très particulière de l’amour fondée sur ses observations et si parfois ça sonne juste, ça sonne aussi souvent très cliché. L’autrice lui met ainsi des répliques extrêmement drôle dans la bouche. Rien de nouveau me direz-vous, sauf que dans cet opus, le héros est de plus en plus perturbé par Nozomi avec qui il passe beaucoup de temps et qu’il commence à s’interroger l’air de rien et à se montrer jaloux, voire même un peu entreprenant, ce dont je suis ravie.

Nozomi, elle, conserve son côté légèrement cruche qui m’amuse pour une fois parce qu’au fond je sais qu’elle n’est pas bête. Elle est juste dans une relation bancale avec Azuma parce que, elle, elle se rappelle de sa déclaration. Du coup, elle joue les amies mais elle n’en pense pas moins.

Cela donne des moments assez cocasses entre les deux où ils se tournent autour l’un l’autre de manière extrêmement naïve et totalement platonique, le tout en parlant de leurs lectures et préférences culinaires. On pourrait ne pas aimer parce que c’est lent, long et un peu répétitif, mais je trouve l’humour hyper savoureux et le décalage ressenti lors des situations où ils évoluent m’amuse. De plus, dans ce tome, les interventions de leurs amis et connaissances sont parfaitement intégrées à leur histoire pour faire avancer leur relation, ce dont je suis ravie. Que ce soit, Tamaki qui titille la jalousie d’Azuma, la Préz qui lui ouvre les yeux ou Caféine qui les soutien discrètement. La dernière fois, tout ce petit monde avait étouffé le récit, cette fois ils le rehaussent.

En plus, contrairement aux apparences, ce n’est pas juste une petite romance banale, l’autrice questionne également sur l’interprétation qu’on fait des petits gestes des autres, sur ce que ça veut dire d’être amoureux, la différence entre sortir avec quelqu’un et l’aimer… Elle met en avant la gentillesse plutôt que le physique ou l’importance de tisser des liens. C’est donc plus profond que le ressort humoristique ne le laisse croire.

Mon seul petit regret dans ce tome est qu’il s’arrête un peu avant pour laisser libre cours à une nouvelle d’une vingtaine de pages qui a été publiée dans un magazine shonen, où on suit un ado qui rencontre une mère noël, lui proposant de faire tomber amoureuse de lui la fille de son choix. Heureusement la morale est sauf à la fin mais ça ne m’a pas enthousiasmée. J’ai trouvé l’histoire totalement banale.

Nos Précieuses confidences commence enfin à trouver le bon schéma narratif dans ce tome avec un juste équilibre entre le format particulier des rencontres des personnages, qui ont migré à l’intérieur, et les interventions un peu fofolles de leurs amis. C’est justement ce que j’attendais de Robico. J’en suis ravie !

Tome 4

Nouveau tome mignon tout plein, l’autrice a vraiment su trouver le bon rythme et la bonne recette pour sortir du lot et nous attendrir avec des histoires déjà vues mais qui ont une saveur toute particulière.

Après les bancs de la gare, ceux de la cour du lycée et ceux de la bibliothèque, place à ceux du café préféré d’Azuma où nos deux héros vont se retrouver tous les jours pendant les vacances de Noël.

J’ai beaucoup aimé les changements qui se sont peu à peu opérés chez Azuma au point de le voir clairement nourrir des sentiments pour Nozomi. Il est vraiment adorable dans sa maladresse et sa mauvaise compréhension des femmes due à ses tantes *rire*. Ces petits moments du quotidien où ils échangent des paroles banales sont en fait adorables car on entend, nous, les petites voix dans leur tête et tout ce que chacun se demande sur l’autre, tout ce qu’il interprète de l’attitude de l’autre. C’est ce qui les pousse inéluctablement dans les bras l’un de l’autre. Et cela a beau être très lent, c’est doux et savoureux à suivre, parce qu’ils sont tous les deux trop mignons.

Mais peut-être, voire sûrement, que ce serait trop statique si l’autrice en restait là. Du coup, elle utilise à bon escient toute la bande de copain de nos héros pour pimenter l’histoire et c’est vraiment réussi. Place à des petits passages obligés qu’on trouve dans nombre de romances lycéennes : la première visite au temple et la sortie dans un aquarium. C’est toujours amusant à suivre car se greffent les personnalités hautes en couleur du groupe de filles de la classe d’Azuma, ainsi que la maladresse charmante d’Hamarin, la meilleure amie de Nozomi.

Je me suis beaucoup reconnue dans cette dernière et j’ai vraiment aimé le développement dont elle est l’objet ici. Oui, elle a du mal avec la foule, avec les gens qu’elle ne connait pas, et elle peut avoir des réactions surprenantes aux yeux des autres, mais c’est sa gêne qui parle alors et c’est au final très touchant. On sent ici une belle pointe d’authenticité chez l’autrice. Et quelle riche idée de la faire se rapprocher du gentil Caféine. Cela donne lieu à des scènes toutes mimis.

Alors entre lent, très lent, rapprochement des héros grâce à un Azuma qui a enfin conscience de ses sentiments et de ceux de Nozomi, ainsi que moments plus énergiques grâce à leurs amis respectifs, cette lecture m’a vraiment charmée une fois de plus. Je trouve que malgré des éléments classiques, l’autrice de ce shojo a su créer un univers à part qui la démarque des autres. C’était ce que je cherchais. Pari réussi !

Tome 5

Alors que j’avais été séduite par le renouvellement constant de la série dans les tomes précédents, j’ai senti une rupture dans le rythme ici qui m’a un peu déçue…

En effet, il ne se passe presque rien pendant ce tome du côté de la romance alors que celle-ci avait pris une jolie direction et qu’elle avançait plutôt bien même si c’était très lent. Du coup, l’arrêt qu’elle marque ici ralentit encore plus son accomplissement et c’est un peu trop pour moi, déjà qu’il ne se passait pas grand-chose ^^!

Pour combler ce vide, l’autrice a ajouté un nouveau personnage : la cousine d’Azuma, un sacré personnage. Dans un pays où les relations entre cousins semblent plus tolérées que chez nous, l’héroïne a peur et pense que peut-être celle-ci craque-t-elle pour son chez Azuma. Nous sommes heureusement bien vite détrompée mais Suzu reste un sacré trublion. L’humour est donc à nouveau au rendez-vous, dans un nouveau lieu de rencontre : la bibliothèque. J’ai aimé ce changement de cadre, comme à chaque fois, ça ça ne change pas.

Après Suzu, c’est au tour du Prince de revenir sur le tapis mais pour moi on l’avait déjà évacué alors ça ne sert pas à grand-chose à part délayer encore la chose… Il en va de même pour Marine et Caféine qui continuent de se tourner autour et qui ont droit à quelques pages pour faire avancer leur histoire mais c’est bien superficiel tout ça. Il y a un fort goût de délayage.

Alors oui, ça reste très mignon à lire. Azuma est d’une maladresse confondante maintenant qu’il a noté ses sentiments. Il n’est pas sûr de leur réciprocité et ça le freine d’autant plus. Il manque totalement de confiance en lui et a une vision biaisée à cause de ses tantes, mais n’empêche il a quand même reçu une déclaration, il pourrait se mouiller. Du coup, ça rend la lecture un peu frustrante. On a envie de les secouer tous les deux. Heureusement, l’autrice ne devrait pas nous faire languir trop longtemps, un tome à ce rythme d’escargot suffit !

Après cinq tomes, le concept de la série me plaît toujours mais je suis moins fan de sa réalisation. La narration manque de vie et de souffle. C’est souvent un peu trop plat et trop lent, même s’il y a des moments super mignons de par la maladresse de nos héros novices en amour. Un divertissement correct mais pas une lecture marquante.

Tome 6

Avant-dernier tome de cette jolie petite romance lycéenne sur fond d’échanges et discussions filles-garçons. Je sentais depuis quelques temps le concept se déliter un petit peu au profit d’une narration plus classique, ce tome en sonne malheureusement le glas, même si ça reste cependant très sympa.

En effet, à un tome de la fin, l’autrice veut accélérer les choses. Par choses, j’entends les histoires d’amour de ses personnages. Pour ce faire, malheureusement elle met fin à son concept de départ, qui était pourtant ce qui la distinguer de la masse de romances lycéennes qu’il y a sur le marché. C’est un peu triste. J’aimais beaucoup les échanges entre Aizawa et Azuma. Je trouvais ça sympa aussi de les voir se déplacer au fil des tomes. Retomber ici sur quelque chose de plus classique m’a un peu déçue.

Je reconnais cependant que ça reste mignon tout plein. C’est attendrissant d’entendre les pensées de l’un ou de l’autre héros, ces deux grands naïfs prenant vraiment leur temps, au point de se faire dépasser par leurs amis. En effet, avec humour, l’autrice pousse dans les bras l’un de l’autre, Hamarin et Caféine, qui doublent ainsi nos héros puisque ça se concrétise bien plus rapidement entre eux. C’est d’ailleurs un moment adorable. Mais pour en revenir à Azuma et Aizawa, ça traine maintenant un peu trop en longueur. Le tour a été fait, il temps d’avancer et heureusement l’autrice le sent et nous l’accorde.

Ce tome offre donc une ribambelle de moments tendres et attachants entre les différents personnages. C’était attendrissant de voir Aizawa rendre visite à un Azuma malade, en pénétrant seule dans sa chambre. Cliché ô combien commun dans les romances lycéennes désormais mais écrit ici avec beaucoup d’autodérision autour de leurs désirs respectifs de jeunes vierges effarouchés mais puceaux dans l’âme. Une jolie dichotomie ! J’ai aussi été touchée de l’évolution d’Hamarin, qui vient chercher conseil vis-à-vis de sa relation avec Caféine. Azuma est toujours aussi maladroit, ce qui dédramatise complètement le moment, de même que celui de la déclaration avec un Caféine hyper nature, mettant ainsi à l’aise la coincée Hamarin. Enfin, le premier rendez-vous de nos héros a enfin lieu et se déroule avec quelques anicroches bien sûr, ce qui le rend encore plus savoureux, surtout avec son petit twist final très attendu de tous.

Ainsi, même si Nos Précieuses Confidences a perdu de son originalité de départ pour tomber dans une romance lycéenne on ne peut plus classique jusque dans sa narration, cela reste un joli titre, plein d’un tendre humour bienveillant, avec des personnages qui ont chacun un petit quelque chose de décalé qui les rend attachant. Ça ne transcende pas le genre mais ça rend la lecture mignonne et adorable.

Tome 7 – Fin

Même si l’autrice s’est un peu perdue en cours de route et a lâché son concept, elle nous livre ici un dernier tome émouvant, drôle et plein de sens, qui saura combler le lecteur de la première heure.

Telle une boucle qui se boucle, Robico nous propose un retour aux sources avec cette couverture où l’on retrouve les héros sur le banc de leur gare comme dans le premier chapitre. Ce sera le contenu de ce tome.

Après la déclaration d’Azuma, on aurait pu se croire arriver et imaginer ce dernier tome consacré aux premiers moments du couple, mais non, l’autrice nous fait un joli pied de nez. A la place, le jeune homme veut réaliser le but qu’il s’est fixé afin de se montrer digne des sentiments de la belle. Nous allons donc à la place suivre les romances de leurs amis et voir quel rôle Azuma va jouer dans leurs confidences amoureuses afin que ceux-ci s’épanouissent.

J’ai dans un premier temps été un peu déçue de ne pas voir de nouveaux échanges entre Azuma et Aizawa dans ce tome. Je trouvais dommage de ne pas retrouver le concept filé jusqu’au bout. Mais j’ai fini par comprendre qu’au contraire, l’autrice lui donnait toute sa mesure avec un héros désormais capable non seulement de partager ses sentiments mais aussi ceux des autres. Ainsi, c’est attendrissant et amusant de le voir écouter ses amis Caféine et Keisuke dans leurs histoires d’amour et les pousser soit à se déclarer soit à mieux comprendre la fille qu’ils aiment. C’était drôle aussi de le voir se mêler d’une querelle entre les 3 filles fofolles de sa classe, lui, qui n’en avait que faire avant. Il a bien changé.

Même si j’ai été moins touchée par ce tome que d’autres de la série car j’ai senti une forme d’éloignement et que je me suis sentie plus spectatrice, je dois reconnaitre qu’il y a de l’idée dans ce que propose l’autrice. Il y a de la romance, de l’amitié et de l’humour non stop. Je suis particulièrement fan de tous les petits apartés entre les chapitres que ce soit en une case ou en 4, c’est un humour qui fait mouche chez moi et j’ai adoré en retrouver autant dans cet ultime volume.

Nos précieuses confidences aura donc été une sympathique romance lycéenne qui sort un peu du lot par son concept, son groupe d’amis qu’on suit du début à la fin, son ambiance chaleureuse et doucement humoristique. Même si classique sur le fond, j’en garderai un bon souvenir, celui d’une autrice qui aura su mener sa barque jusqu’au bout et offrir une belle proposition à chacun de ses personnages, pas que les héros mais aussi leurs amis, c’est assez rare pour le souligner !

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B lecture

4 commentaires sur “Nos précieuses confidences de Robico

  1. Tome 3 tachan contente de lire cette jolie série ❤
    "On pourrait ne pas aimer parce que c’est lent, long et un peu répétitif, mais je trouve l’humour hyper savoureux et le décalage ressenti lors des situations où ils évoluent m’amuse."
    "En plus, contrairement aux apparences, ce n’est pas juste une petite romance banale, l’autrice questionne également sur l’interprétation qu’on fait des petits gestes des autres, sur ce que ça veut dire d’être amoureux, la différence entre sortir avec quelqu’un et l’aimer… Elle met en avant la gentillesse plutôt que le physique ou l’importance de tisser des liens. C’est donc plus profond que le ressort humoristique ne le laisse croire."
    ah mais voilà qui fait plaisir 🙂

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