Titre : Kenshin, le Vagabond
Auteur : Nobuhiro Watsuki
Editeur vf : Glénat (shonen)
Année de parution vf : 2009-2013 – édition perfect
Nombre de tomes vf : 22 – édition perfect (série terminée)
Histoire : À l’aube de la restauration de Meiji, bravant la règle interdisant le port du sabre, un vagabond solitaire jadis assassin se lave de ses crimes en portant secours aux plus démunis, et en se jurant qu’il ne tuera plus jamais personne…
Mon avis :
Tome 1
Kenshin le vagabond fait partie de tous ces titres que j’ai vu passer plus jeune quand ils sont sortis mais qui ne me tentaient pas vraiment à l’époque vu que je n’étais pas amatrice de manga de samouraïs. Mais avec le temps, les goûts changent, alors merci Glénat encore une fois de m’avoir permis de revenir sur cette série culte, elle aussi.
Kenshin a eu droit à plusieurs éditions en France et la dernière est définitivement la plus belle. Sortie entre 2009 et 2013, cette édition perfect regroupe l’histoire en 22 tomes et même en numérique, on sent qu’elle est de qualité avec ses pages couleurs et l’ajout (?) à la fin de l’histoire à l’origine de la saga.
À l’aube de la restauration de Meiji, bravant la règle interdisant le port du sabre, un vagabond solitaire jadis assassin se lave de ses crimes en portant secours aux plus démunis, et en se jurant qu’il ne tuera plus jamais personne…
Cette histoire qui ne m’avait pas intéressée à l’époque, m’intéresse maintenant avec ses samouraïs, sa violence et surtout la découverte culturelle d’un pan de l’Histoire du Japon qu’il permet en mettant en scène les débuts de l’ère Meiji et la fin des samouraïs. Il y a comme un petit air de Vagabond et de l’Habitant de l’infini forcément, mais c’est également très différent.
Tout d’abord, les dessins n’ont rien à voir. Ils sont même étranges, j’ai envie de dire, pour un shonen de cet ordre. Kenshin fait héros de shojo avec ses grands yeux, en opposition totale avec qui il a été et l’ambiance qu’on serait en droit d’attendre. Pourtant, c’est un personnage plein de mystères, avec un terrible passé, mais un présent totalement différent où son envie de pacifisme transpire de partout, notamment grâce à son sabre à lame inversée. Le décalage est donc très étrange entre la personnalité complexe de ce héros et sa représentation graphique. Mais nous tenons clairement quelque chose avec ce personnage en quête de rédemption.
Narrativement, Nobuhiro Watsuki est doué. Dans un premier chapitre conséquent, il plante très vite le décor. On y découvre Kenshin, son acolyte Kaoru, la force et les convictions du héros, qui il va combattre, ceux qui ont instauré le nouvel ordre contre lequel il se rebelle, etc. C’est très accrocheur et à la limite, les chapitres suivants semblent un peu fades en comparaison. Sauf qu’ensuite à chaque nouvelle aventure, il découvre de nouveaux camarades : le petit Yahiko, Zanza… Une fine équipe se dessine dont nous allons suivre les aventures dans l’Edo d’autrefois.
Pour alléger un titre qui aurait pu avoir une ambiance très pesante vu les ambitions du héros, le mangaka apporte beaucoup d’humour, un peu à la Rumiko Takahashi. Alors oui, ça prête à rire et ça fait du bien pour contrebalancer la noirceur et la violence de la lutte de Kenshin et sa bande contre les injustices de cette période avec l’oppression du nouveau gouvernement. Cependant, parfois cet humour s’impose trop et casse le rythme qui avait été impulsé, alors je ne sais pas trop quoi en penser. Je pense que le bon dosage est encore à trouver.
Les dessins sont malheureusement le maillon faible. Même s’ils peuvent être très vifs et puissants comme lors des combats très bien orchestrés de Kenshin, ils sont également un peu fades et nonchalants le reste du temps. Comme je l’avais déjà dit plus haut, je ne suis pas fan du tout du design très shojo de Kenshin et Kaoru. Et je n’ai pas non plus été marquée par le dessin des décors pour le moment… Mais je sais que le dessin va gagner en force au fil des tomes heureusement.
Kenshin fut donc un shonen intéressant à découvrir avec un message qui m’interpelle sur le pacifisme et la lutte contre l’oppression. Le problème, c’est qu’entre un dessin qui ne me convainc pas, un humour mal dosé et un certains nombres de tomes à rattraper, je ne suis pas assez emballée pour en faire une priorité.
Ma note : 15 / 20
© 1994 by Nobuhiro Watsuki Shueisha Inc. / © Editions Glénat, 2009
C’est un très bon manga. Cela fait longtemps que je n’ai pas remis le nez dedans. Je l’avais acheté lors de sa toute première édition donc quasiment en « live » par rapport à sa sortie au Japon.
Le dessin va changer pour devenir vraiment sublime sur les derniers tomes.
C’est un classique qui permet de mieux comprendre l’histoire du Japon. En plus il y a vraiment un fond de shojo dans ce récit. Mais je n’en dis pas plus 😉 .
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Ahlala je m’étais dit que ce n’était pas une priorité et qu’on verrait plus tard mais tu me donnes envie (shojo, histoire du Japon, beaux dessins), je sens que je vais encore être faible ><
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Un titre que j’aimerais bien tester, mais bon…. 😁😅
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Quoi ? Le temps ? L’argent ? Ta wishlist déjà trop longue ? 🤣
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C’est plutôt ma bibliothèque qui est trop remplie, j’ai trop accumulé ces dernières années xD
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J’ai dépassé ce stade, je vis au milieu de mes livres avec à peine la place de mon lit 😂
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Comme toi, j’aime beaucoup les messages véhiculés par ce manga. J’en garde un bon souvenir, car il faisait partie de mes premiers mangas. ❤
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Même s’il est long et tout, j’ai quand même bien envie de le continuer d’une façon ou d’une autre ^^
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