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Lonely World d’Iwatobineko

Titre : Lonely World

Auteur : Iwatobineko

Éditeur vf : Ki-Oon (seinen)

Années de parution vf : 2021-2024

Nombre de tomes vf  : 5 (série terminée)

Résumé : Une fillette et son protecteur golem sur les traces de l’humanité disparue… Les golems sont des robots autonomes, créés pour remplir toutes les fonctions nécessaires à la société. Même en l’absence d’humains, ils continuent leur travail inlassablement… Shii, une petite fille, erre seule dans une ville remplie de ces machines, où d’effrayants « cônes’ la poursuivent sans qu’elle sache pourquoi. Dans sa fuite, elle ne croise aucun autre représentant de son espèce.
Seuls des golems la fixent en silence… Alors qu’elle est sur le point d’être capturée, l’un d’entre eux, Bulb, lui porte secours et l’invite à le suivre chez son maître. Or, celui-ci est décédé depuis longtemps… mais le robot n’en a pas conscience. Et lorsque Shii le lui apprend, il enclenche le mode auto-destruction ! La fillette panique. Cet automate est son unique soutien depuis qu’elle s’est réveillée le jour même, sans mémoire ni repère…
Elle le convainc d’accepter une nouvelle mission : la protéger, elle, la dernière humaine ! Avec son aide, elle devra se faire une place dans ce monde étrange et résoudre le mystère de la disparition de ses créateurs… Entrez dans l’univers à la fois poétique et inquiétant de Lonely World, où l’humanité a repoussé trop loin les limites de la science…

Mes avis :

Tome 1

Depuis quelques années, les relations jeunes humains – golem ou créatures surnaturelles ont la côte. Je suis pour ma part assez bon public et avec l’arrêt au Japon de Somali, pour raison de santé de l’auteur, j’ai donc été contente de voir la relève assurée par Lonely World.

Ce seinen issu du magazine Manga Action de l’éditeur Futabasha est tout juste lancé au Japon avec ses deux petits tomes parus. C’est la jeune autrice Iwatobineko qui est derrière cette nouvelle série à l’étrange cadre post-apocalyptique. Cependant, elle ne va pas bien vite avec ces 2 petits tomes sortis en l’espace de 3 ans et il faut espérer qu’une suite arrivera prochainement.

Pour ce qui est de ce premier tome, il nous invite à plonger dans un univers plein d’une mélancolique poésie. Nous découvrons une étrange ville peuplée de golems qui semblent vivre en autonomie et autarcie, seuls sans humain. Le jour où débarque une petite fillette poursuivie par un groupe d’entre eux, les autres sont fort surpris et l’un d’eux Bulb la prend sous son aile.

J’ai beaucoup aimé découvrir l’étrangeté de cet univers à travers le regard naïf et vierge de notre jeune héroïne qui vient de se réveiller dans un monde qui lui est inconnu. Il faut juste accepter certaines petites facilités comme le fait que malgré son absence totale de souvenirs elle sache parler et faire plein de choses par exemple. Elle nous entraîne en tout cas rapidement avec ses aventures dans les méandres de cette cité aux faux airs de cité interdite. Tout est mystérieux et entraînant, donnant envie d’en découvrir plus sur ce qui se trame derrière cette fausse tranquillité.

L’autrice a imaginé un monde rempli de golems aux fonctions diverses et variées, dont la principale fonction, comme dans les lois robotiques d’Asimov, repose sur la sauvegarde de l’humanité. Shii étant la seule humaine du coin, forcément ils font tout pour la protéger et lui venir en aide. Mais ce serait un peu trop simpliste si cela s’arrêtait là. Il y a comme bien souvent un aspect retord dans cette loi qu’on voit venir à découvrir au fil des rencontres et des aventures de notre jeune héroïne. C’est donc moins simple que prévu.

L’ambiance a des faux airs de titres connus, notamment de par l’architecture de cette ville, les tissus et aux motifs qui la recouvre elle et ses habitants. Nous sommes donc dans un titre qui dégage une aura réconfortante. L’histoire, elle, est également un peu cousu de fil blanc. Pour qui a déjà lu de la SF avec un personnage débarquant dans un monde inconnu, se trouver un protecteur, puis faire des rencontres troubles et partir à la recherche de ses origines n’a rien d’original. Pour autant, tout est bien fait ici et cela rend le récit entraînant et l’histoire immersive.

Les dessins d’Iwatobineko sont un peu irréguliers au début, avec des cases qui franchement détonnent par rapport aux autres, et des moments où cela manque un peu de décor en arrière-plan. Mais très vite cela s’améliore pour donner quelque chose de vraiment joli avec son air ethnique. J’ai beaucoup aimé la variété de design proposé pour les golems, ainsi que la poésie des lieux qui sont vraiment dépaysant. Cependant, je ne peux m’empêcher de penser à Nadia ou le secret de l’eau bleue quand j’y regarde de plus près, ce qui est une jolie référence vu que j’avais beaucoup aimé ce dessin animé à l’époque.

Lonely World est donc un nouveau titre du catalogue de Ki-Oon qui a su me séduire, non pas par l’originalité de son univers mais par le charme de son ambiance. Si vous êtes férus de mystères comme moi et que vous aimez les histoires dont les héros sont de jeunes enfants innocents, ce titre est fait pour vous. Si vous cherchez une SF post-apocalyptique plus sombre et adulte, je ne suis pas sûre que vous y trouverez ce que vous cherchez. A vous de voir 😉

>> N’hésitez pas aussi à aller lire les avis de : L’apprenti Otaku, Les voyages de Ly, La pomme qui rougit, Vous ?

Tome 2

Après une découverte sympathique mais en demi-teinte, le deuxième tome confirme malheureusement ce sentiment. J’aime l’univers, j’aime le folklore des dessins, mais il me manque cruellement quelque chose auquel vraiment me raccrocher.

Iwatobineko surfe clairement sur la monde de ces titres où les enfants sont plongés dans des mondes imaginaires étranges et cruels aux côtés d’une créature qui les protège. Le fait cette fois d’accoler un golem et toute une civilisation moribonde à cette jeune enfant, qui en plus a perdu la mémoire, est une bonne idée. Encore faut-il savoir l’exploiter et c’est encore bien timide chez l’autrice. On sent qu’elle est jeune, qu’elle tâtonne, qu’elle ne sait pas encore bien quelle direction prendre, alors elle tente des choses, mais ça manque de profondeur et de relief.

Dans ce nouveau tome, Shii poursuit sa découverte des golems et de la ville. Emmenée par le golem Teefer après que Bulb ait été très abîmé en tentant de la sauver des cônes qui la poursuivent, Shii se lie avec de nouvelles créatures. On revient encore une fois sur le lien entre humains et golem/robots avec cette obligation pour ces derniers d’obéir aux premiers. J’ai aimé la façon toute mignonne dont l’autrice contourne un peu la règle, c’est sympathique mais ça reste superficiel, tout comme le traitement réservé à la fin de vie de certaines créatures croisées. L’ensemble manque de noirceur et de réflexions plus profondes.

Il en va de même par la suite lors des retrouvailles avec Bulb et les chapitres qui vont viser à aller le faire réparer. On retrouve la relation attachante des deux héros, une relation de dépendance émouvante où chacun est la béquille émotionnelle de l’autre. A défaut d’être original, c’est gentillet de voir Bulb développer des émotions et apprendre à prendre soin de Shii. Chaque rencontre est l’occasion pour Shii de montrer combien elle a grand coeur pour ces golem laissés à l’abandon. Elle est émouvante dans sa recherche et son partage d’affection. Mais c’est un peu léger pour moi.

La ville que l’on continue à découvrir, elle, me fascine avec ces différentes strates, avec ce qu’on découvre au détour des conversations sur ce qu’on fait les humains autrefois : reprogrammation des robots, fin de vie, esclavage sexuel, robot-nourrice, etc. Je regrette juste que cela ne soit qu’à la marge de la marge de l’histoire et qu’on passe plus de temps à trouver la relation des héros mignonne qu’à approfondir tout ça. Ça donne le sentiment qu’on nous offre un très bel écrin qu’on ne peut qu’admirer de loin sans en voir toutes les richesses et c’est frustrant.

Le dessin d’Iwatobineko, lui, s’améliore de page en page. Il y a moins de maladresses qui sautent aux yeux. Les cases sont un peu plus remplies. Il y a toujours une belle attention à développer un univers qui s’appuie sur un folklore moyen-oriental et/ou hindou qui me plait bien. La vision qu’elle offre de la ville, inspirée de titres comme Gunnm et son Zalem m’a beaucoup plu.

Reste qu’une fois le tome refermé, je ne garde pas grand-chose en mémoire de cette série conçue pour être agréable à lire grâce à des personnages attachants qu’on a envie d’aider et de soutenir, mais évoluant dans un univers sous-exploité, ce qui est particulièrement frustrant. Lonely World est sympathique mais il reste trop superficiel pour moi.

Tome 3

Cette déclinaison de la loi des robots modifiée en loi des golems passant ainsi d’Asimov à une culture japonaise tentée d’occident est vraiment riche et singulière. Avec un tome revenant longuement avec finesse sur les relations humains-robots/golems, Iwatobineko me séduit à nouveau mais garde également une distance rendant son récit un peu froid.

En errant dans la ville avec Bulb, Shii poursuit ses rencontres singulières de Golem et autres espèces modifiées voire inventées par les humains autrefois. Cette ville désormais vide est le théâtre d’un certain désespoir mélancolique et poétique que le lecteur suit avec un mélange de froideur et d’inquiétude. L’autrice en profite pour y dénoncer la dénaturation des rapports humains, que ce soit dans l’industrie du sexe, dans le développement des réseaux sociaux et de la réalité virtuelle nous coupant des autres ou encore dans l’industrie agroalimentaire. C’est fou comme l’autrice arrive à intégrer de tels thèmes dans les déambulations de son héroïne. On se croirait dans un petit Black Miror à la sauce japonaise.

Cependant le revers de telles dénonciations, c’est ce sentiment de froideur qui parcourt la série. Le fait de n’avoir qu’un personnage humain, qui plus est qualifié de coquille vide, et ensuite que des golems rend l’empathie difficile à ressentir pour ma part. Ainsi, même quand Shii rencontre « sa mère » et fait la connaissance de « son père », découvrant un pan de son existence, je n’ai rien ressenti. De la même façon, elle a beau évoquer, à grand renfort de larmes, sa douloureuse perte de Bulb, je ne parviens pas à m’émouvoir. Quelque chose cloche à ce niveau. L’autrice a trop bien réussi à rendre le désert de cet univers, qui devient un désert émotionnel pour moi.

En revanche, l’univers lui est fascinant. J’ai beaucoup aimé aller de rencontre en rencontre, que ce soit la tragique histoire de cette travailleuse du sexe, puis celle des animaux d’élevage et de leur devenir, celle des « parents » de Shii, ou encore de la vie au Palais qui n’a rien à voir avec ce qu’on croyait. L’autrice varie les histoires avec talents et propose plein de réflexions sur nos rapports aux autres mais aussi à la vie. J’ai été agréablement surprise du contre-pied des Cônes du Palais, qui se révèlent tout autre par rapport à ce que je pensais. Cela ouvre des perspectives intéressantes, notamment autour de la relation roi/reine – golems, avec des réflexions pertinentes sur la sphère d’influence de l’un sur l’autre et des questions sur la liberté individuel. J’ai hâte de voir ça mis en oeuvre.

Lonely World est donc une lecture singulière dans le sens où elle propose une réflexion d’inspiration SF très pertinente sur les robots, la vie, la liberté, mais malheureusement dans un univers beaucoup trop froid, aseptisé et déshumanisé, qui fait que je peine à ressentir des émotions là où l’autrice voudrait que j’en ressente. C’est perturbant.

Tome 4

J’ai souvent été un peu mitigée concernant Lonely World dont l’univers m’intriguait mais la narration me laissait froide. Je me demandais où l’autrice voulait en venir et ce qui allait ressortir de cette histoire qui prenait son temps. Les réponses sont enfin là et cette utilisation des classiques de la SF m’a ravie !

Depuis le premier tome, Iwatobineko nous sert une histoire lente et intrigante, un peu malaisante avec une chape de plomb qui pèse sur son héroïne amnésique. Celle-ci a avancé pas à pas, découvrant le lieu où elle avait atterri, se liant avec ses habitants : des golems au service des humains, mais dérangeant aussi ceux qui les surveillaient. Son univers s’est ainsi peu à peu élargi et notre compréhension aussi, mais c’est dans ce tome que vraiment tout prend sens.

Utilisant des thèmes forts de la SF, riches en réflexion, l’autrice nous offre une belle réflexion sur la concrétisation d’une utopie dans un monde où les humains ont voulu connaître le bonheur parfait en transférant leur pensée dans un grand nuage de données, abandonnant leur corps et leur possibilité d’en retrouver un autre aux mains de golem qui ne les comprennent pas vraiment. J’ai beaucoup aimé découvrir l’ensemble des processus ayant conduit à la situation actuelle, c’était prenant et percutant. L’imaginaire de l’autrice amène le lecteur à se poser beaucoup de questions autour de la notion de bonheur et de transhumanisme. Excellent !

Cependant les relations « humaines » ne sont pas oubliées pour autant au milieu de ses révélations et c’est bien celle qu’entretient Shii avec Bulb qui reste le moteur de l’histoire. Elle surprend les autres golems et humain. Elle soulève de nouvelles questions. Elle motive cette quête de réponses et l’avancement de l’histoire également. Elle reste surtout source d’émotions et heureusement. A travers elle, on se questionne sur l’humanité des golems ou en tout cas ce qu’ils peuvent ressentir pour leur maître. C’est le cas avec Shii et Bulb, ça l’est aussi avec les « parents » de Shii que l’on découvre ici et c’est à nouveau très riche.

La série prend ainsi un beau virage dans ce tome. Elle franchit un cap. La mangaka nous offre enfin les clés de compréhension nécessaire pour pleinement l’apprécier et se rendre compte où on est tombé. Les réflexions que cela pose sur les utopies, le transhumanisme, les relations entre humains et golems, etc, sont pertinentes et passionnantes. J’ai adoré ! Ce fut surprenant mais j’ai enfin eu la SF que j’aime !

Tome 5 – Fin

Je dois avouer que depuis le début, bien que fort simple, cette courte saga de SF me séduit beaucoup aussi bien dans ses thématiques humanistes que son décor de post-apo ésotérique qui change un peu et où je retrouve de belles influences de mon enfance.

Dans cet ultime volume, Iwatobineko nous offre une conclusion logique mais non moins fouillée et juste pour cette histoire d’humanité qui a disparu, laissant derrière elle des golems qui ne savent que faire quand l’une de ses représentantes réapparaît. Alors la narration est peut-être un peu rapide ici, les développements peut-être un peu gentils, mais l’intention est là et quelle jolie intention.

J’ai beaucoup aimé les débats de ce tome autour du futur à donner à ce royaume où deux représentants de cette espèce disparue sont revenus à la vie et viennent tout chambouler. Faut-il reproduire les mêmes erreurs qu’avant ? A-t-on droit de vie ou de mort sous prétexte de protéger le camps qu’on a choisi ? Sur quoi peut se reposer notre idéologie quand les données sont tronquées ? Pas mal de questions philosophiques sur lesquelles réfléchir. Alors certes les personnages qui s’y penchent sont un brin caricaturaux, du jeune roi aux allures de Tetsuo (Akira), en passant par son adversaire, notre jeune princesse, qui elle rappelle celle du Château dans le ciel de Miyazaki, voire Nadia de la série du même nom, mais leur jeunesse est justement ce qui saisit en plein coeur, leur fougue, leurs hésitations, leurs sentiments bien entiers.

J’ai beaucoup aimé la mythologie du titre, qui est un mélange rappelant les titres cités plus haut, dans une SF avec une sorte de folklore, qui change de celle qu’on connaît bien souvent, qui est bien plus froide et déshumanisée, là on sent le poids de l’ancienne présence humaine et cela donne des allures de nouvelle Atlantide au récit. Les concepts de SF eux sont connus mais bien travaillés, du corps de rechange, en passant par le clone lambda, le nuage de consciences et de données, sans oublier les golems, les systèmes de défense et les êtres transhumanistes des autres états. Je m’y suis sentie très à l’aise.

Le dénouement est bien amené sur base de dialogue avec des tensions narratives permettant discussion et évolution dans un prisme très personnel où les émotions de chacun ont leur rôle à jouer. C’est bien sûr assez facile et naïf mais ça ne me gêne pas d’avoir une SF simple aussi de temps en temps et ça permet d’ouvrir ainsi à un public plus jeune, car si ce titre avait été classé en shonen ça ne m’aurait pas du tout choquée. Il y a juste l’ultime choix autour des clones que je trouve un peu limitatif et pas viable même dans l’utopie invoquée mais si chacun y trouve son compte pour l’autrice pourquoi pas.

Jolie petite fable humaniste, Lonely World a offert une histoire touchante sur le futur d’un monde où l’humanité a disparu mais réapparaît subrepticement et perturbe un nouvel équilibre trouvé, obligeant à en chercher un nouveau. Avec ses questions d’eugénisme et de transhumanisme dans un enrobage assez jeune et naïf, elle propose ainsi un texte de SF abordable par les lecteurs adolescents, ce qui pourrait être une jolie porte d’entrée vers des textes ensuite plus exigeants si l’envie leur prend. J’ai trouvé cette courte saga fort encourageante.

(Merci à Ki-Oon et Sanctuary pour ces lectures)

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13 commentaires sur “Lonely World d’Iwatobineko

  1. Ca m’a amusé tes remarques sur les facilités scénaristiques comme le fait que Shii sache faire plein de choses et parler, c’est le genre de détail que je ne relève pas souvent quand je suis plongé dans ma lecture.

    Sinon plutôt d’accord avec ce que tu dis, comme tu le sais, j’ai bien apprécié malgré le manque d’originalité. Le mystère fonctionne sur moi du coup je suis plutôt content.

    Le souci de rythme que tu soulève me fait peur par contre.

    Aimé par 1 personne

    1. C’est le défaut de la chroniqueuse en moi, je cherche toujours les + et les – dans mes lectures et à moins d’un coup de coeur, j’ai toujours ça derrière un coin de ma tête quand je lis ^^!

      Je suis plus difficile côté mystère même si c’est un élément qui me plait. Trop de pétard mouillé, j’ai besoin de solide et j’espère vraiment voir le titre aller au bout 😀

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  2. je viens de découvrir la série en lisant les trois tomes d’un trait. J’ai beaucoup aimé l’ambiance générale et le dessin. L’héroïne pleure un peu trop souvent à mon goût mais j’aime la façon dont sa simple présence enclenche de subtiles modifications dans le quotidiens des habitant mécaniques de cette ville. La fin du troisième tome donne évidemment envie d’en savoir plus mais au même temps on tombe dans un antagonisme classique. En tout cas j’ai pris du plaisir dans cette lecture

    Aimé par 1 personne

    1. C’est effectivement un univers riche et intriguant que l’auteur a su nous imaginer et dépeindre ici, avec quelque chose d’assez tendre dans cette relation perdue des humains aux robots. J’espère juste que les promesses seront tenues.

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