Livres - Fantasy / Fantastique

Kushiel de Jacqueline Carey

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Titre : Kushiel

Auteur : Jacqueline Carey

Traduction : Frédéric Le Berre

Années de parution vf : 2008-2009

Éditeur vf : Bragelonne

Nombre de tomes : 3 (pour la première série)

Histoire : Phèdre nô Delaunay a été vendue par sa mère alors qu’elle n’était qu’une enfant.
Habitant désormais la demeure d’un haut personnage de la noblesse, pour le moins énigmatique, elle y apprend l’histoire, la théologie, la politique et les langues étrangères, mais surtout… les arts du plaisir.
Car elle possède un don unique, cruel et magnifique, faisant d’elle une espionne précieuse et la plus convoitée des courtisanes.
Rien ne paraît pourtant lui promettre un destin héroïque.
Or, lorsqu’elle découvre par hasard le complot qui pèse sur sa patrie, Terre d’Ange, elle n’a d’autre choix que de passer à l’action.
Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d’embûches, qu’il lui faudra mener jusqu’au bout pour sauver son peuple.

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Mon avis :

Tome 1 : La Marque

J’avais découvert avec plaisir l’histoire de Phèdre nô Delaunay lors de sa sortie en 2008, mais trouvant la lecture aussi riche que complexe, j’ai voulu attendre de rassembler l’ensemble des tomes avant de lire toute sa saga. Malheureusement, si Bragelonne a publié les premières et deuxièmes trilogies de cet univers, nous n’avons jamais eu la suite et j’ai attendu en vain. Avec ma politique de relecture des oeuvres cultes de ma bibliothèque, j’ai donc décidé qu’il était temps de me replonger dans cette sage et de l’achever même si elle restera incomplète en vf. Quelle riche idée j’ai eu !

De Kushiel, je me rappelais comme à l’époque sa réputation sulfureuse de complots et récolte d’informations dans les alcôves, mais je ne me rappelais pas de la richesse de son univers ni de la beauté de sa plume. J’ai donc été frappée dès les premières pages par la qualité de l’oeuvre de Jacqueline Carey et cela ne s’est pas démenti une seule fois au cours de ma lecture. Ce fut un pur plaisir dans tous les sens du terme. J’ai adoré sa plume riche, poétique et dramatique. J’ai adoré son sens du rythme toujours plus entraînant et entêtant. J’ai adoré son écriture riche et profonde des personnages qui m’a tant émue. J’ai été passionnée par les aventures qu’elle décrit sans le moindre temps mort et avec force de rebondissements. Bref, j’ai tout aimé même si ce fut une lecture assez dense et parfois tortueuse.

La première chose qui frappe quand on découvre Kushiel, c’est la beauté riche et complexe de son univers à l’inspiration italienne évidente. J’ai eu l’impression de me replonger dans mes romans et films historiques que j’affectionnais tant il y a quelques années, notamment ceux se passant auprès des courtisanes que ce soit dans l’Égypte antique ou dans l’Italie de la Renaissance. C’est un monde difficile et souvent cruel mais toujours riche en émotion et surtout informations. Entre les draps de nombreux secrets sont trahis et de nombreuses informations récoltées avant d’être transmises pour comprendre ce qui se trame en coulisses dans les royaumes. C’est exactement ce dont s’inspire l’autrice ici mais en allant tellement plus loin.

Jacqueline Carey a imaginé tout un univers reposant sur des jeunes gens adeptes d’un dieu Namaah, qui les instruit dans les arts de la séduction et du sexe. Ces prostitués de luxe sont donc à la fois des travailleurs du sexe et des adeptes d’une religion bien tortueuse. Phèdre, fille de l’une d’eux, a été vendue enfant à l’une des maisons pratiquant cet art à la capitale. Elle va se révéler être quelqu’un de très particulier : une anguisette, c’est-à-dire une femme qui prend et trouve son plaisir dans la souffrance, une particularité rare, qui va éveiller l’intérêt d’un homme bien mystérieux : Delaunay, qui va la prendre sous son aile pour la former à tellement plus.

J’ai d’emblée été fascinée par ce mélange sulfureux d’une héroïne esclave sexuelle volontaire qui jouit dans la souffrance et nous offre donc un certain nombre de scènes légèrement BDSM (heureusement l’autrice ne va jamais trop loin dans le récit de celles-ci pour mon âme sensible), et d’une héroïne également apprentie espionne, qui avec son maître et son jeune compagnon, Alcuin, lui aussi esclave sexuel volontaire, vont récolter bien des secrets pour mettre en lumière un vaste complot contre la couronne. L’autrice développe ainsi autour de ce thème à la fois une écriture puissante et fine de ses personnages atypiques et un récit plein d’aventures, de trahisons et de complots qui vont nous faire bien mal au coeur parfois.

J’avais peur que la partie entre les draps me dérange, mais je dois avouer qu’elle fut parfaitement écrite à la fois pour faire monter la tension existante entre Delaunay et ceux sur qui il enquête, et pour développer toute la complexité de son héroïne et des personnages qui gravitent autour d’elle. Ainsi, je n’ai rien trouvé de scabreux dans le plaisir que Phèdre trouve dans la souffrance, qui est parfaitement décrit ici avec beaucoup de finesse et de bienveillance envers sa différence. J’ai surtout été émue par ceux gravitant autour d’elle et qui soit assistent à cela en serrant les dents sachant pourquoi elle le fait, ou qui participent à leur tour car ils ont également un idéal qui dépasse cela. C’est bouleversant.

J’ai ainsi beaucoup aimé l’écriture de l’ensemble des personnages croisés, que ce soit le camp des « gentils », avec des sentiments poignants qui m’ont remuée en suivant les histoires de Phèdre, son compagnon Alcuin, son ami de toujours Hyacinthe le prince des voyageurs, son protecteur le prêtre guerrier Joscelin et bien sûr son maître, le rusé Delaunay ; mais le camp des « méchants » est tout aussi fascinant, notamment la fameuse Ysandre, sorte de Milady de Winter qu’on adore détester. Tous sont au service d’une aventure qui ne fait que gagner en consistance et complexité au fil des chapitres.

Au début, on n’imagine pas l’ampleur que prendra le récit. On a l’impression que toute l’histoire se déroulera entre les draps des différents courtisans et courtisanes. Mais à mi-chemin, le récit prend un tournant bien plus sauvage tandis que nos héros sont brutalement envoyés sur les routes et que leur rôle ne consiste plus à récolter des informations mais à défaire un vaste complot contre la couronne qui implique la trahison d’un proche et l’invasion de forces étrangères. Hors des murs de la ville, l’histoire prend un tout autre tournant, nos héros endossent de nouveaux rôles dramatiques, un nouveau duo se forme avec Phèdre et Joscelin qui va donner naissance à de nouveaux sentiments riches et complexes, et l’aventure va être de plus en plus tendue et passionnante.

Après les secrets d’alcôves, c’est la précipitation pour tenter de sauver le royaume qui va prendre le devant de la scène, à grand renforts de lutte contre les sauvages, de batailles, de rencontres clés et finalement de guerre où les alliances se font et se défont de manière bien surprenante parfois, mais toujours avec émotion et passion. J’ai trouvé le rythme de cette seconde partie haletant et soutenu avec une tension bien plus grande encore qu’avant tant on savait désormais que leur vie ne tenait qu’à un fil et que l’autrice était capable de tout. Il y a un vrai souffle épique et une belle évolution des personnages et de leurs relations qui rendent le récit très prenant. (Il est d’ailleurs vraiment dur d’en parler sans faire le moindre spoiler tant il se passe de choses significatives ici.)

Testé dans un premier temps malgré ou à cause (?) de sa réputation sulfureuse, Kushiel s’est surtout révélé bien plus complexe, beau et puissant qu’attendu. J’ai beaucoup aimé les intrigues qui s’entremêlent et les machinations qui se nouent, ainsi que l’univers inventé, une sorte de Renaissance revisitée qui est un pur régal ! Les personnages sont très marquants et l’intrigue bien menée, malgré une certaine lenteur dans la mise en place et la narration, mais qui crée une immersion totale et progressive dans cet univers singulier et fascinant. La langue de Jacqueline Carey nous accompagne cependant merveilleusement tant elle est belle et précise dans ces descriptions de cet univers tout en raffinement et machination. Je n’ai qu’un seul souhait désormais poursuivre et retrouver les prochains complots qu’ils auront à déjouer !

PS : Hasard, la série arrive en poche chez Folio SF en juin !

Tome 2 : L’Élue

On prend les mêmes et on recommence. Jacqueline Carey nous offre une suite aux affaires politiques de Terre d’Ange pleine de complots et de tiraillements humains à nous déchirer le coeur mais avec une intensité légèrement moindre que lors de la découverte de cet univers car elle recopie un peu trop le même schéma narratif.

Nous avions laissé Phèdre victorieuse de Melisandre, réussissant à placer la Reine sur le trône Angelin. Elle était également heureuse aux côtés de Joscelin malgré les pertes douloureuses qu’elle avait vécu avec la mort de Delaunay et Alcuin, ses amis de toujours. Cependant la menace planait car Melisandre s’était échappée. Nous retrouvons Phèdre qui a décidé de jeter tout ça pour poursuivre son ennemie et les ravages vont être immédiat.

J’ai aimé retrouver l’univers de complots plus ou moins mouchetés de Terre d’Ange dans cette suite quasi directe au premier tome. J’ai un peu moins aimé la répétition d’un schéma déjà lu, qui plus est moins intense. En effet, notre héroïne redevient courtisane pour tenter de percer le secret de l’évasion de Melisandre et comprendre qui seront les ennemis de la nouvelle couronne. En faisant cela, elle casse ce qu’il y avait entre elle et Joscelin, ce qui se comprend, mais en plus pour nous lecteurs, il y a beaucoup moins d’intensité que lorsqu’elle faisait la même chose dans le tome 1. C’est beaucoup plus lisse et moins sombre, plus facile. La suite est du même tonneau, on retrouve Phèdre sur les routes. Elle se retrouve au sein de nouveaux complots qui vont la retrouver emprisonnée et ballottée entre différentes nations, mais il y a moins la peur et moins l’urgence que lors de ses premières missions. C’est dommage car cela file bien moins de frissons.

Entendons-nous cependant que ça reste passionnant et prenant à lire car l’univers de complots de Terre d’Ange est rondement mené par une autrice maîtrisant son univers à la perfection. Elle nous octroie même le plaisir de sortir un peu des frontière de la Ville pour aller à la Serenissima où on découvre une autre société, un autre fonctionnement, d’autres complots. On a également un passage fort intéressant auprès des pirates d’Illyrie et on sent combien les inspirations méditerranéennes et antiques de l’autrice sont fortes. C’est donc un vrai plaisir de découvrir de nouveaux personnages aux personnalités troubles qui vont interagir auprès de Phèdre et compenser un peu l’absence des grands noms du tome 1, puisque même Joscelin passe une grande partie de ce tome loin d’elle et ne sert pas à grand-chose hormis bouder…

Heureusement Jacqueline Carey est passée maîtresse dans l’écriture des histoires de complots politiques visant à renverser un trône. On se passionne donc dans un premier temps à chercher comment Melisandre s’est échappée, puis à la débusquer, et quand cela se produit à deviner puis contrecarrer ses plans. C’est extrêmement bien rythmé et c’est assez fascinant de plonger dans les jeux d’alliances et mésalliances des uns et des autres, vu que les chemins sont bien tortueux. Dur dur de deviner les tenants et aboutissants qui se dévoilent au fil des pages mais passionnant de voir les pièces du puzzle s’imbriquer au fur et à mesure.

Mon seul regret dans ce tome, c’est que même si l’aventure est passionnante à lire, je n’ai pas vibré comme lors du premier tome, parce que j’ai pas trouvé le même travail de la part de l’autrice sur les relations entre les personnages. Celle-ci m’a semblé trop focalisé sur la relation d’amour-haine et de rivalité presque amoureuse entre Phèdre et Melisandre. Elle est passée complètement à côté de la relation Phèdre-Joscelin qui m’avait tant émue, assenant ce qui pour elle était des vérités absolues, leur amour réciproque mais torturé, sans vraiment le développer au final. Même les relations amicales qu’elle a placé sur le chemin de Phèdre, avec sa nouvelle petite couturière, ses gardes du corps ou le pirate Illyrien qu’elle rencontre, m’ont semblé fades et artificielles comparées à ce qu’elle avait vécu et connu dans le tome 1 avec Delaunay et Alcuin. Je suis un brin déçue.

Souffrant malheureusement du syndrome du deuxième tome, l’Elue bien qu’étant une aventure de haute volée en matière de complots politiques, a un peu pêché côté émotion et relationnel pour moi, ne parvenant pas à se hisser à la hauteur de La Marque. Kushiel reste cependant un super univers d’inspiration Renaissance et Antiquité avec un très joli travail sur le milieu des courtisanes et des manigances politiques, porté par une plume qui tranche dans le vif tout en étant très belle. On continue donc de se régaler aux côtés de Phèdre mais on peut aussi souhaiter un tome 3 un cran au-dessus pour conclure cette première trilogie.

Tome 3 : L’avatar

Après un deuxième tome à nouveau riche en aventures mais un peu trop répétitif dans sa structure par rapport au premier, celui-ci s’avère être une vraie bouffée d’air frais pour conclure cette première partie de la saga. 

Qui dit nouveau tome, dit nouvelle mission pour Phèdre et son consort Joscelin, qui après avoir passé deux tomes à se déchirer se sont enfin trouvés et forme un couple solide 10 ans après les derniers événements. Phèdre n’a cependant pas oublié son ami de toujours : Hyacinthe et elle est bien décidé à le délivrer de sa malédiction. Elle ne s’attendait cependant pas à ce que ça l’entraîne si loin et lui fasse vivre tant d’émotions déchirantes et bouleversantes.

J’ai juste adoré juste ce tome ! On y retrouve toute la complexité de l’univers qu’on connaît désormais, associé avec encore la découverte de nouveaux lieux, nouveaux personnages, nouvelles destinées. La partie courtisane et espionne est toujours présente mais j’ai trouvé son écrire plus subtile et moins sulfureuse, comme si l’autrice avait trouvé le bon équilibre. L’aventure et les prophéties sont toujours bien là, inclues dans de multiples mythologies passionnantes car s’appuyant un peu sur les nôtres avec juste un zeste d’invention de l’autrice pour mieux nous surprendre et nous torturer. C’est excellent.

Dès le premier chapitre, le ton est donné et le rythme aussi, celui-ci ne se dément pas du début à la fin. Phèdre aux côtés de Joscelin vit énormément d’aventures dans ce tome. Au point qu’arrivé au premier quart je trouvais déjà l’histoire bien remplie et je me demandais de quoi l’autrice allait remplir le reste. C’était mal la connaître et le tome n’a jamais souffert de la moindre baisse en régime ou du moindre effet de remplissage. Non, tout était logique, cohérent et passionnant.

L’histoire débute donc par le désir de Phèdre de libérer son ami de toujours. Pour cela, elle passe un accord avec Melisandre, qui a elle-même quelque chose à lui demander : retrouver son fils Imriel qui a disparu. Phèdre et son consort partent directement sur les routes pour tenter de démêler ce qui semble être un complot, mais ils ce qu’ils vont découvrir fait froid dans le dos. J’ai adoré les multiples rebondissements de ce tome. J’ai adoré la façon dont se sont entremêlés les souhaits de Phèdre et Melisandre, deux femmes vraiment fascinantes. J’ai adoré l’arrivée sur personnage d’Imriel dans l’histoire, un jeune garçon tellement attachant, qui va se glisser dans nos coeurs comme dans celui de nos héros avec attachement et déchirement. C’est vraiment un tome rempli d’émotion et d’amour.

Phèdre va donc traverser de multiples contrées pour remplir sa double mission. C’est passionnant pour le lecteur, d’autant plus que pour la première fois, nous avons vraiment une carte nous montrant la géographie de ce monde et nous permettant de le rattacher au nôtre. Du coup, les allusions à un pays ressemblant à l’Egypte gouverné par une femme au nom proche de Cléopâtre, sont des clins d’oeil qui font plaisir. On découvre en avançant à ses côtés les cultures de ces pays, leurs tiraillements politiques, leurs liens avec Terre d’Ange et la place qu’ils accordent aux femmes et aux enfants. Le thème central de ce tome qui est l’esclavage m’a autant alarmée que fait vibrer et révoltée.

J’ai eu l’impression, à chaque chapitre, d’avancer un peu plus loin dans le coeur de Phèdre et de Joscelin et de tester sans cesse les limites de leur affection réciproque mais aussi de leur engagement à leurs dieux. C’était déchirant et fascinant. L’autrice a vraiment écrit une histoire pleine d’amour et de compassion que les événements vont sans cesse mettre à l’épreuve de la pire des façons, mais sous sa plume toujours plus fine et subtile cela résonne en nous et nous fait réfléchir. Jusqu’où est-on prêt à aller par amour ?

Clairement, Kushiel est pour moi une grande saga de fantasy, écrite avec justesse et finesse, qui sait dépasser son cadre de complots urbains et de disputes de courtisanes, pour nous offrir une vaste fresque pleine d’aventures qui nous embarque sur les mers et à travers des contrées tour à tour boisées ou désertiques, pour accomplir notre destin. La mythologie imaginée est riche mais simple à suivre car les objectifs des héros ne reposent que sur une chose : sauver ce qu’ils aiment, un but louable et touchant à coup sûr. Dans ce dernier tome, l’autrice a su se renouveler, aller toujours plus loin dans l’aventure, faire mûrir joliment ses personnages et nous offrir des moments tantôt durs, tantôt très émouvants. C’est une superbe réussite !

13 commentaires sur “Kushiel de Jacqueline Carey

  1. J’ai du mal avec le monde des courtisanes, mais cette série me tente depuis un moment et c’était sans découvrir, grâce à ton avis, son incroyable richesse ! Et le fait que gentils ET méchants soient bien travaillés me plaît beaucoup, les seconds étant trop souvent caricaturaux à mon goût.

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    1. Je comprends tes craintes vis-à-vis d’un univers qui peut vite être borderline, mais ici l’autrice propose tellement plus comme tu l’as compris. Toi qui aimes les récits complexes et bien écrits, je ne peux que te conseiller celui-ci.
      Je m’attaque d’ailleurs au tome 2, 100% inédit, pendant ce long weekend 😀

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  2. Tu as tout dit ! Rien ne détrônera cette saga dans mon cœur de lectrice tant elle est superbe. La qualité de la traduction est tout bonnement incroyable.
    Concernant la dernière trilogie, je l’ai acheté en VO, mais l’idée de la commencer et de ne rien y comprendre me terrifie.

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    1. Merci beaucoup, tu m’en vois flattée. J’ai extrêmement hâte d’attaquer la suite !
      Quand à la 3e (?) et dernière trilogie, j’avoue que je me vois mal la tenter en vo pour les mêmes raisons que toi + la longueur des tomes. Je pense donc me contenter de la vf pour le moment même si la frustration est grande ^^!

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    1. Je pense que même si tu ne lis plus trop de fantasy, tu peux y plonger avec délice car c’est avant tout une histoire d’hommes et femmes et de complots politiques ^^
      Merci pour le compliment en tout cas 😀

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  3. Et bien quelle élogieuse et merveilleuse chronique qui me laisse totalement perplexe. Je me souviens avoir abandonné ce premier volet il y a de ça quelques années… Peut-être n’étais-je pas dans les meilleures conditions pour découvrir ce riche univers et cette délicieuse plume ?

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    1. J’avoue qu’il fait personnellement partie de mon top fantasy pour sa plume, son univers et surtout ses personnages qui m’ont tant déchirée.
      Alors même si on a peut-être des goûts différents, j’aimerais bien oui, que tu lui redonnes sa chance pour voir, qui sait ton avis auras peut-être évolué depuis la dernière fois 😉

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    1. Je peux comprendre mais pour moi ce n’est qu’un élément pour servir une histoire encore plus vaste et profonde 😀
      Mais je peux comprendre que ça freine surtout vu la noirceur et le malaise parfois de la chose.

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