Livres - Mangas / Manhwa / Manhua

WanDance de Coffee

Titre : WanDance

Auteur : Coffee

Traduction : Marylou Leclerc

Éditeur vf : Noeve Grafx

Année de parution vf : Depuis 2022

Nombre de pages  : 5 (en cours)

Résumé : Kotani Kaboku veut être normal. Le plus possible, se fondre dans I a masse et surtout ne pas se faire remarquer. Son bégaiement le pousse à peu parler et à se contenter de suivre I es autres. Se retrouver au centre de l’attention, cible cible potentielle des moqueries, le terrifie. Mais son regard est irrésistiblement attiré par Wanda Hikari, une élève de sa classe. Wanda danse, seule, en plein jour, sans se soucier du regard des autres. Et chacun de ses mouvements semble hurler « Liberté ». Un sentiment que Kotani va Iui aussi rechercher, 1orsqu’ il se décide à apprendre à danser. Après tout, dans la danse, nul besoin de mots pour s’ exprimer.

Mon avis :

Tome 1

N’étant pas forcément friande du design très lolita de l’héroïne, j’ai failli passer à côté de ce titre. Quelle grossière erreur cela aurait été, car sous ses dehors un peu racoleur, WanDance déborde en fait de finesse est une très jolie histoire sur la découverte de soi qui m’a conquise dès le premier tome.

Je découvre avec ce titre la jeune autrice Coffee, dont le premier manga a été publié en 2015 au Japon. Celle-ci a un trait énergique des plus affirmé, très moderne et dans le vent, dont elle se sert pour traiter de thématiques variées comme le sport ou la différence.

Avec WanDance, elle nous emmène dans l’univers de la danse post-moderne, la danse de rue, aux côtés de deux héros atypiques, tout d’abord une petite nymphette toute fine qui pourrait sortir d’un manga de Leiji Matsumoto, puis un grand garçon baraqué qui gère mal sa grande carcasse et est bègue. C’était assez inattendu. La surprise est au rendez-vous dès les premières pages et malgré un cadre assez classique, la vie lycéenne, l’autrice parvient à nous faire souffler un vent de liberté.

Mon gros coup de coeur vient en premier lieu du héros, le maladroit Kaboku, Kabo pour ses potes, un grand échalas qui a du mal à aligner deux phrases sans bégayer parce qu’il est bègue. Je crois que c’est la première fois que j’en croise un dans un manga, qui plus est dans le rôle du héros, et j’ai apprécie que l’autrice nous détaille peu à peu au fil des chapitres tout le spectre de ce trouble du langage. Cependant, elle n’enferme pas son héros dans sa particularité et au contraire, nous montre un jeune garçon qui lutte au quotidien pour s’intégrer. Ses amis sont conscients de cela et s’ils le chambrent parfois, ils sont également totalement ouvert à sa différence, ce qui fait un bien fou !

Cependant, Kabo a du mal avec la vie qu’il mène et il souhaiterait s’exprimer encore plus. Il a alors le coup de foudre pour une de ses camarades, Wanda, ou plutôt pour le moyen d’expression que celle-ci utilise : la danse de rue et ses improvisation, qui lui ouvrent de tous nouveaux horizons. Il découvre potentiellement un biais pour s’exprimer sans avoir à parler, lui pour qui c’est si dur. Nous allons alors assister à la lente transformation d’une chenille en un superbe papillon.

J’ai adoré la thématique choisie et mise en scène par Coffee. Je ne suis pas une grande adepte de la danse, étant trop gênée, comme le héros au début, pour danser devant un public. En revanche, j’admire vraiment cet art et la beauté des corps qui s’exprime alors. C’est parfaitement mis en scène ici avec des choix narratifs vraiment judicieux. En effet, Kabo et Wanda vont vite rejoindre le club de danse de leur lycée. On apprend au passage que la danse est dans le corpus des enseignements obligatoires du collège au Japon depuis quelques années. Et dans ce club, avec l’aide de la présidente, nous allons assister pas à pas à la transformation de Kabo et au lien qu’il va nouer en parallèle avec Wanda, sa muse.

J’ai beaucoup aimé la mise en scène de cela. Je ne sais pas si c’est voulu, mais j’ai trouvé l’autrice très inclusive sur ces scènes là, comme si elle nous invitait nous aussi à entrer dans la danse et ce sans le moindre jugement. En effet, la présidente du club est en quelque sorte leur prof et nous allons apprendre à ses côtés quelques mouvements de base du hip hop, le tout en musique, puisque les titres nous sont donnés et qu’on peut les écouter pour s’imprégner de l’ambiance et du rythme, ce que j’ai fait. C’est vraiment entraînant.

J’ai ainsi trouvé magique de voir ce jeune garçon empêtré dans son corps et dans sa langue se révéler à lui-même et prendre peu à peu confiance. La relation qu’il noue avec Wanda est assez atypique, celle-ci étant vraiment la matérialisation d’une muse aussi bien dans son rôle auprès de lui que dans son apparence de nymphette ou petite fée au choix. Elle lui ouvre un tout nouvel univers et il sait s’en saisir. Les valeurs travail, ouverture et bienveillance sont bien sûr au coeur de leurs futures aventures qu’il me tarde de découvrir.

Dernier point, alors que j’avais des réserves dessus, je suis totalement fan du dessin. Il s’en dégage une grande force, mais aussi beaucoup de finesse, de fluidité et même de volupté. C’est superbe de voir Wanda et Kabo danser. J’adore le côté très solaire de celle-ci, on se croirait dans Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare quand on la voit danser, et pourtant il y a également un côté très street chez elle, tout comme chez les danseuses du club et chez la présidente en particulier. Coffee sait vraiment nous transmettre dans son dessin les caractéristiques de chacune des danseuses et chez Kabo, c’est la force et la puissance brute qu’on ressent, avec ce feu qui couve en lui et ne demande qu’à sortir pour s’exprimer. C’est assez magique.

Alors oui, je partais avec de gros a priori sur WanDance, j’ai même failli ne pas l’acheter. Puis quelques planches sur les réseaux m’ont convaincue et je suis ravie de les avoir écoutés car j’ai vraiment frôlé le coup de coeur avec ce seinen sportif qui reprend tout ce que j’aime et encore plus dans le genre, grâce à des héros sensibles et atypiques, grâce à une manière d’inclure le lecteur vraiment plaisante et grâce à un dessin immersif et pénétrant. Merci pour cette belle découverte !

Tome 2

Parmi les titres que Noeve sort un peu au ralenti, je suis ravie que WanDance ne passe pas à la trappe et continue car c’est l’un de mes petites claques de leur catalogue avec Veil et Don’t Call it Mystery. Chaque lecture est une écoute percutante et fructueuse.

Je suis définitivement très fan du découpage des mouvements mis en scène par Coffee pour rentre l’intensité et le séquençage des danses de nos héros. Je trouve ça hyper percutant et tellement bien fait que j’ai l’impression de voir nos héros danser sous nos yeux et d’entendre la musique sur laquelle ils le font. C’est excellent ! L’idée d’ajouter une playlist en cours de lecture qui permet d’écouter les morceaux en parallèle est superbe aussi et enrichit vraiment l’expérience. Je suis fan !

Ajoutez à cela des réflexions vraiment pertinentes aussi bien sur le langage, oral et corporel, le pouvoir des mouvements du corps, la place de l’innée sur l’acquis, et l’importance du feeling plutôt que de la réflexion trop poussée et vous avez quelque chose de très immersif qui pousse à s’interroger sur soi, son corps, sa façon de penser, etc. C’est extrêmement fin.

Que ce soit avec le personnage de Kubo, qu’on avait déjà remarqué et qui fascine avec son bégaiement contre lequel il lutte et qu’il compte dépasser grâce à la danse, ou le personnage de Nigami qu’on découvre un peu plus ici, tout comme Iori, l’autre garçon membre fantôme du club, l’autrice nous gâte dans la caractérisation de ses personnages, les rendant fascinant. J’ai été touchée par Nigami est son côté « fille très sérieuse » qui au final la dessert un peu et qu’elle apprend à dépasser pour être plus naturelle. Je suis intriguée par Iori qui a un autre style de danse et une autre conception du monde. J’aime toujours autant Kubo qui me touche dans sa démarche et qui est fascinant à suivre en tant que novice qui a des fulgurances. Sa maladresse avec Wanda, qu’il kiffe à mort, est trop mignonne en plus. Cette dernière est toujours aussi étrange mais sa pureté et sa naïveté envers la danse qu’elle adore, touche et attendrit. Un très bon groupe.

L’histoire avance ici tranquillement entre répét’, entraînements sauvages, rivalités, concours qui s’annonce et battles. C’est fluide, rythmée, percutant, fascinant. J’aime chacun des moments où je les vois danser et travailler, mais ça me plaît aussi de voir ce qui se construit en dehors et les affinités qui se nouent, ainsi que les petits push que certains donnent en coulisses. C’est vraiment une lecture inattendue mélangeant intrigue très classique et petites touches ultra originales et décalées pour créer un titre très street, très moderne et plein de bonnes idées.

Avec son trait percutant, Coffee m’a à nouveau charmée, m’emportant dans cet univers de la danse avec énergie et envie, moi qui n’aime pas du tout danser. C’est beau et puissant de voir ses jeunes transmettre tous leurs sentiments dans ces moments hors du temps. Le corps transcende vraiment la langue et devient un autre langage dans ses moments-là que les compositions inspirées de l’autrice rendent à merveille. Voilà ce que j’attends d’un titre sur la danse d’aujourd’hui !

Tome 3

C’est toujours avec un vif plaisir que je retrouve les ados de Wandance pour les voir évoluer dans leur passion du mouv’, sous le trait toujours aussi fluide et immersif de Coffee qui nous donne l’impression de sentir leurs danses. Excellent !

Au-delà du plaisir de suivre le parcours de ces personnages en tant que lycéens danseurs participants à des compétitions, ce qu’on retrouve aussi dans Welcome to the Ballroom, c’est ce que représente la danse pour eux et la façon dont l’auteur matérialise cela dans son trait qui démarque Wandance et en font mon préféré à ce jour dans les titres sur le marché concernant cette passion. Le héros Kubo a toujours autant de mal à s’exprimer à l’oral mais encore une fois il se transcende grâce à la musique. On sent de plus en plus à quel point c’est SON truc pour arriver à communiquer avec les autres et exprimer ce qu’il ressent, ce qui est mis en scène avec des dessins ultra percutant on ressent les beats de la musique chaque fois que le héros les marque en dansant. Ça explose sous nos yeux !

Wandance est donc avant tout une aventure humaine, ce que l’on retrouve aussi dans la façon dont est écrite la compétition à laquelle nos héros participent en équipes, en duo et en individuels, puisque tout est jugé par le jury. On assiste à des révélations en série. Kubo, déjà se transcende, mais c’est également le cas de Wanda qui ensorcelle tous ceux qu’elle croise et leur duo est vraiment scotchant. D’ailleurs même au sein de l’ensemble du groupe de leur lycée, quand ils sont tous sur scène, c’est eux qu’on remarque. Ils ont le truc en plus et l’auteur nous le fait bien sentir à travers l’introduction d’un danseur adulte pro qui va les remarquer. C’est classique pour le genre mais extrêmement bien fait au point qu’on est suspendu aux lèvres et au regard que celui-ci porte sur nos héros. Il est tout ici.

J’ai donc beaucoup aimé ce volet compétition, qui a permis à certains de briller, à d’autres de trouver leur moyen d’expression, mais également au lecteur spectateur d’assister à de sacrées performances. Si celle du lycée Ichirin est clairement celle qui est le plus mis en valeur, à raison, les autres ne sont pas en reste et en moins de pages, ils marquent également, grâce à des styles et intentions différentes. L’auteur montre la pluralité de la danse, des styles, des individualités et des groupes. C’est une toute autre ambiance que le policé Welcome to the Ballroom et j’apprécie d’autant plus le côté street, libre et un brin rebelle ici où chacun s’exprime par sa propre danse. Cela a quelque chose d’organique qu’on retrouve à fond dans les dessins qui nous font presque revenir aux sources primitives de cet art.

Ce moment intense aura bien secoué tout le monde, lecteur comme participant, et on sent la série revivifiée après, avec de jeunes danseurs : Wanda et Kubo, qui challengent et motivent les anciens à donner une nouvelle dimension à leur art, eux qui étaient un peu trop sur leurs acquis peut-être. C’est hyper intéressant de voir Iori revenir et défier On dans une battle. Alors, je n’ai clairement pas tout saisi dans tout ce qu’ils font, car il y a des termes techniques sur leurs styles de danses, leurs pas, les musiques entendues que je ne maîtrise pas, mais l’intention est bien transmise elle. On comprend parfaitement ce qu’ils font et pourquoi, ce qu’ils ressentent et veulent nous transmettre. J’ai adoré !

Série qui vibe et pulse, Wandance donnerait presque envie de danser à quelqu’un d’hyper coincé comme moi de ce côté-là >< C’est beau, intense, très humain. On soutient à fond les héros dans leur quête d’expression organique sur cette musique qui transcende les pages. C’est assez incroyable à vivre et ressentir.

Tome 4

Qu’est-ce que ça transpire dans cette série et ce n’est pas prêt de s’arrêter ! Tome très intense, les passions de chacun explosent mais les nouveaux lieux et personnages viennent un peu tout compliquer.

Je me suis parfois sentie un peu submerger dans ce tome par les multiples styles de danse évoqués que je ne maîtrise absolument pas et que je ne visualise pas forcément, ce qui a freiné ma compréhension et ma visualisation de l’histoire. Ça me chagrine. L’impact des danses est pourtant toujours là, de même que le message de ce sport comme vecteur de parole pour un héros à qui elle fait souvent défaut du fait qu’il est bègue. Ça reste le top du top !

C’est aussi très intéressant de commencer à voir les héros évoluer en dehors du cercle de l’école. Leur rencontre avec Iori est le point de bascule. Ce garçon, futur président de leur groupe, passé par le breakdance et faisant désormais de la house, leur ouvre plein de nouveaux horizon, surtout à Kabo, car Wanda est un peu plus en retrait dans ce tome. J’ai beaucoup aimé suivre l’apprentissage de celui-ci, le voir tout tester, se passionner pour tout, se faire remarquer par tous aussi bien dans ses moments de réussite que d’échec. Tout le monde a compris qu’il a le petit truc en plus, ce qui Coffee rend à merveille dans ses dessins d’une rare intensité où chaque mouvement est marqué et où le feu des danseurs les habitent et transpercent les pages.

Ce fut donc plaisant d’aller avec lui à la rencontre d’Iori, qui devient un peu son nouveau mentor, mais également à la rencontre de Kabeya, un breakdancer de génie qui challenge sans cesse Iori. Les rivalités commencent ainsi à naître et ajoutent du piment à l’intrigue en plus de cette volonté de se dépasser et d’apprendre le max de choses. Je regrette juste un peu de voir Wanda sur le carreau dans ce tome, répétant de son côté, ayant moins d’interactions avec Kanda, alors qu’il serait demandeur. Leur duo m’a manqué.

Les explications sur les danses eux restent assez laborieux pour qui ne pratique pas et c’est vraiment le gros point noir, car sinon tout y est : dessin, intensité, rivalité, relations, mise en scène, duels et j’en passe. Alors j’irai sûrement voir sur le net des vidéos pour me rendre compte des mouvements des danses évoquées, mais certaines sont clairement très obscures pour moi comme le popping, l’uprock, le hit et j’en passe. J’ai tendance à totalement oublier d’un tome à l’autre ^^!

Titre fascinant qui met en scène comme aucun autre les arts de la rue et notamment les danses urbaines, Wandance est un cri du coeur pour rendre ses lettres de noblesses à toutes les danses et bien faire comprendre à tous son pouvoir d’expression quand la parole nous est si difficile parfois. Je me suis un peu perdue dans les mouvements de ce tome mais j’ai adoré voir l’horizon des héros s’ouvrir encore même si leur duo n’est pas assez présent à mon goût. Hâte de poursuivre le voyage.

Tome 5

Je ne suis pas amatrice de danse, ou du moins c’est presque un calvaire pour moi de danser ou d’être en représentation, mais quand je vois la passion de ces jeunes pour leur art et tout ce qu’ils souhaitent transmettre à travers lui, je m’emballe aussi.

Entièrement consacré à un immense concours façon battles, ce tome est palpitant à lire. Il fait vibrer de bout en bout au rythme des affrontements dansant des héros et de leurs adversaires, en pas de danse contre pas de danse. Le trait de Coffee, il faut le dire, est parfait pour ressentir l’intensité de ces passes d’arme et la façon dont les corps marquent le son. Amatrice d’expériences graphiques, je me régale.

Pas de surprise en revanche dans le déroulé, les cadors le sont et ce même quand ils sont éliminés. Ils attirent tous les regards mais parfois tombent contre plus fort ou plus inspiré qu’eux et c’est le jeu. Il n’y a aucune tristesse ou déception ici et ça j’aime. Ils sont tous dans le désir de se faire plaisir et de se surpasser, ce que chacun nous offre. C’est ainsi assez jouissif de les voir gravir les échelons du concours ou s’arrêter sur un moment de grâce. Les deux me saisissent.

J’ai beaucoup aimé suivre la montée en puissance de chacun dans ce tome, permettant aux uns et aux autres de se découvrir. Wanda est toujours aussi fascinante par la dichotomie qu’elle apporte entre son look et sa danse, On toujours aussi brillante, Iori apprend à avoir confiance en lui et Kabo est toujours la surprise du chef. Je regrette peut-être les trop nombreuses ellipses de ce tome, nécessaires pour faire vite avancer les duels mais dommageables pour faire vivre ceux-ci, notamment du côté de Kabo qu’on voit assez peu finalement par rapport aux autres.

Un peu plus éloignée de la thématique de la communication qu’on ressentait si vivement dans les tomes précédents, ce format de battle propose plutôt de travailler sur l’identité de chacun et sa quête par ses jeunes adolescents encore en pleine formation. C’est beau, percutant, vibrant et toujours positif. J’ai pris une vague d’émotion et une vague de son !

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2 commentaires sur “WanDance de Coffee

  1. Je suis assez surpris par t’as chronique car comme toi le titre ne m’intéressais pas au vu du dessin et du côté lolita. Mais ce que tu en dis me donne vraiment très envie de tester car les thématiques ont l’air intéressante (j’adore la danse) et les titres qui mettent en avant la bienveillance sont bien trop rares. Je pense attendre de voir les différents avis sur les tomes suivant mais merci pour ton avis!

    Aimé par 1 personne

    1. J’en suis la première surprise car franchement c’était un nom d’office quand j’ai vu le look de l’héroïne et puis j’ai été totalement prise par la beauté du caractère du héros et surtout le dynamisme des planches. A la limite, je vibre plus ici quand je les vois danser que dans Welcome to the Ballroom que je trouve très codifié ^^!

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