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Darwin’s Incident de Shun Umezawa

Titre : Darwin’s Incident

Auteur : Shun Umezawa

Traduction : Frédéric Malet

Éditeur vf : Kana (Big)

Année de parution vf : Depuis 2022

Nombre de tomes vf  : 5 (en cours)

Résumé : Charlie est né en laboratoire à la suite d’expérimentations génétiques, d’un père humain et d’une mère chimpanzé ; il est un « humanzee ». Spécimen unique, Charlie est recueilli et élevé en famille par un couple formé par un scientifique spécialiste des primates et par une avocate. 15 ans plus tard, Charlie le humanzee intègre le lycée et il fait la rencontre d’une jeune fille du nom de Lucy.
Pourtant, l’arrivée de Charlie dans la communauté humaine va créer une onde de choc. Bien vite, les implications de son existence secouent la société américaine et, au-delà, suscite des questions au niveau mondial… Entre des activistes véganes radicaux qui veulent en faire leur emblème et les bien-pensants qui estiment qu’il est la preuve vivante des dérives de la science, Charlie, qui incarne l’évolution malgré lui, va se retrouver au centre de bien des enjeux ! Lui qui aspire juste à avoir la vie la plus normale possible…
Quelles réponses l’intelligence particulière de Charlie va-t-elle trouver face aux terribles difficultés qui se présentent à lui ?

Mon avis :

Tome 1

Moi quand on me vend un titre avec un singe en couverture et Darwin dans le titre, forcément ça ne peut que faire biper mes signaux d’amatrice de SF et de philosophie sur la nature de l’homme, l’humanité.

Avec une forme de classicisme relevant de l’art, Shun Umezawa qui depuis ses premières productions se frotte à la science-fiction et au thriller, nous présente un très bon mélange des deux, dans un titre en cours de 4 tomes, désormais bien connu depuis qu’il a remporté le Prix Taishô cette année, alors qu’il n’est publié dans le Monthly Afternoon que depuis juin 2020. On comprend très bien ce prix précoce dès qu’on entame notre lecture.

Shun Umezawa officie depuis une dizaine d’années et si on ne le connaissait pas vraiment à l’étranger, il a dû faire ses armes au Japon, car on sent dès les premières pages une très grande maîtrise, maîtrise de sa narration, maîtrise des genres qu’il va exploiter, maîtrise de ses personnages et idées. Concrètement, je n’ai pas trouvé de défauts à ce premier tome.

J’ai été happée par le récit d’entrée de jeu. On est dans une ambiance très américaine, rappelant nombre de séries à tension de ce pays qui ont su nous passionner. On y découvre un monde légèrement futuriste qui pourrait très bien être le nôtre hormis quelques avancées qui sont parfaitement inscrite dans le récit. On y sent donc l’influence d’une SF d’anticipation très proche de nous et ça fonctionne à merveille.

Le thème général nous embarque dans un monde où le héros est mi-humain, mi-chimpanzé, avec le meilleur côté de chacun, l’intelligence de l’un et la force de l’autre. C’est un personnage singulier qui réfléchit beaucoup, ce qui le rend marquant et attachant. Mais forcément une telle créature dérange et suscite des intentions et ambitions. Le premier tome pose donc les enjeux : des terroristes qui se disent vegan, qui utilisent cet idéal de vie pour semer la terreur et qui compte bien utiliser notre héros, Charlie. Avec lui et ses parents, un scientifique et une avocat qui l’ont adopté et élevé, il est justement question de ce qu’est la vie d’un vegan et de la réception par des gens en face qui sont souvent opposés et braqués.

L’auteur touche donc des sujets sensibles : le terrorisme, la haine de l’autre, la différence : représentée par Charlie et par les vegan, mais aussi la question de la définition de l’humanité telle qu’on peut la retrouver posée depuis la Controverse de Valladolid. Et il manie ces concepts avec une aisance, une finesse et une justesse rare. Je trouve qu’il pose à chaque fois la bonne distance. Il pose les bonnes questions, trouve les bonnes réponses qui parfois n’en sont pas et c’est normal. J’ai beaucoup aimé. J’ai aimé les réflexions derrières, j’ai aimé la liberté des échanges, j’ai aimé les libertés de choix.

L’ensemble mélange développements sur les progrès scientifiques avec ce que peut être Charlie, des réflexions philosophiques sur nous et les êtres pensants qui nous entourent, mais aussi une ambiance de thriller à l’américaine palpitant et stressant, avec en prime un touche adolescente et familiale. C’est très riche.

Le dessin est peut-être, et je dis bien peut-être, le point le plus faible ici car il est assez passe partout, parfaitement dans la norme seinen, sans rien qui dépasse, sans point saillant remarquable le faisant sortir du lot. Cependant, est-ce qu’on peut le lui reprocher ? Absolument pas car il est très propre, très bien fait, avec de vraies gueules qui sortent des caractéristiques asiatiques pour vraiment coller à l’ambiance américaine, et surtout il y a deux-trois planches vraiment saisissantes avec Charlie et son regard globuleux, qui happent et font froid dans le dos.

Je me doutais avant d’entamer cette lecture que j’allais aimer Darwin’s Incident mais je ne pensais pas que ce serait à ce point. On est dans un hommage très actuel de la Planète des singes avec des réflexions philosophiques et de société qui parlent aux gens des années 2020, le tout dans un format classique mais parfaitement maîtrisé, qui est plein de tensions et de mystères, qui pousse à la réflexion et qui percute. Je n’en demandais pas tant. J’ai adoré !

>> N’hésitez pas à lire aussi les avis de : L’Apprenti Otaku, Vous ?

Tome 2

Le premier tome m’avait fait forte impression, impossible de nier que le second en fit de même. Quelle saga coup de poing !

L’auteur a vraiment décidé de mettre le doigt là où ça fait mal et peu importe si la méthode est un peu facile, avec cette masse de clichés sur les Etats-Unis (mais est-ce vraiment des clichés quand cela se produit aussi souvent chez eux ?), l’important est que le message passe. L’auteur milite pour qu’on reconnaisse que les animaux ont une âme, qu’ils peuvent souffrir aussi et qu’ils ont droit à des droits eux aussi. Mais pas de prosélytisme ici, du moins, je n’en ai pas l’impression, car en tant que viandarde, je n’ai pas eu le sentiment d’être montrée du doigt. En revanche, j’ai adoré suivre l’ensemble des mécanismes politiques et militants décryptés ici.

Darwin’s Incident est vraiment un titre très riche. Avec Charlie, on aborde l’épineuse question du droit des animaux à travers un prisme inédit puisque ce dernier avec ses capacités extraordinaires peut s’en faire le porte parole. Avec la présence autour de lui, des activistes de l’ALA et leurs sympathisants, on aurait très vite fait de glisser vers une apologie de l’action violente. C’est tout autre chose que nous propose l’auteur. Avec au contraire beaucoup de prudence et de nuance, il nous explique combien ce type d’action et de mode de pensée est au contraire néfaste pour leur combat et que c’est par la population et par l’action démocratique, que cela doit passer. J’ai adoré le message.

Alors bien sûr rien n’est simple. On nous met face à cette réaction innée des humains à rejeter d’abord ce qui est différent et nous fait peur. Ainsi les réactions de la police locale envers Charlie et les mots de leur petit chef font mal. Il en va de même au lycée où tout le monde rejette et ignore Charlie même quand il fait l’effort d’aller vers eux. La différence fait vraiment peur. Alors heureusement que dans l’histoire, il y a quelqu’un comme Lucy qui est là pour l’aider dans la voie qu’il s’est tracé ou plutôt qu’on lui a tracé pour lui obtenir la place qu’il mérite. Ce mélange d’histoire très personnelle de Charlie avec le combat plus vaste que mènent ses parents et la sénatrice qui travaille avec eux est passionnant et percutant.

Mais ce qui va vraiment nous percuter dans ce tome, c’est malheureusement la tournure terroriste que l’ALA va tenter de faire prendre au combat de Charlie. Plutôt que d’y aller en douceur, de tenter de changer les mentalités avec le temps et des actions pacifistes, ceux-ci ont une vision beaucoup plus brutale, guerrière et manipulatrice, dans laquelle, heureusement Charlie ne se retrouve pas, mais qui va tout de même séduire l’un de ses camarades ce qui va conduire au pire. L’auteur raconte alors cela avec un très beau recul mais aussi une puissante force d’immersion pour nous, qui va nous glacer le sang et nous rappeler bien des épisodes sombres de notre histoire. C’est parfaitement réussi et les réactions de chacun font tellement juste.

Oeuvre de politique fiction assez sensationnelle, Darwin’s Incident appelle vraiment le lecteur à réfléchir sur sa façon d’envisager le combat politique, le combat écologiste et le combat animaliste. C’est passionnant, percutant, jamais prosélyte, toujours dans la réflexion et la modération dans les idées que cela distille, mais avec une narration qui ose aller loin pour nous secouer. Un petit chef d’oeuvre pour le moment.

Tome 3

Série coup de coeur depuis son premier tome, impossible de résister à l’impulsion de l’acheter dès sa sortie pour le lire dans la foulée et ce n’est pas avec ce tome, encore excellent, que cela va changer !

Shun Umezawa a vraiment su bâtir ici une série d’anticipation écolo-politique forte et puissante où jamais, pour moi, il ne franchit la mauvaise ligne. Avec un propos qui flirte toujours avec le précipice, il traite des questions de terrorisme, d’atteinte à l’environnement, d’expérimentations scientifiques et de volonté politique, mais aussi de racisme, avec une justesse qui me percute.

J’ai beaucoup aimé la façon dont il a déployé son scénario dans ce tome pour l’amener à un nouveau point de bascule terrifiant. Il brosse un portrait très réaliste des conséquences du drame qui s’est joué dans le précédent tome et des réactions des habitants de cette petite ville. C’est exactement comme on l’imagine dans cette Amérique profonde tellement sectaire qui a tellement peur de l’autre, celui qui est différent. On se retrouve avec les mêmes mécanismes que ceux de la chasse aux sorcières, de la chasse aux noirs ou de la chasse aux communistes. C’est pour ça que c’est totalement crédible et terrifiant.

L’auteur fait ainsi avancer avec précautions et inéluctabilité son scénario avec un Charlie et sa famille en proie à l’hostilité générale, sous le feux des critiques des médias, avec la menace des gros bras du coin et un FBI qui cherche à manipuler tout le monde. L’aide que certains leur apporte est donc bien mince et on comprend pourquoi Charlie va vriller. Il est fulgurant de voir combien ce personnage est bien écrit entre constante de son espèce d’origine et avancée propre à la nôtre, un mélange singulier et explosif ! Le pan plus sentimental et relationnel développé dans ce tome augure de nouvelles questions j’en suis sûre pertinentes dans les prochains tomes.

De la même façon, le volet scientifique et terroriste fascine. Je n’ai pas été surprise de découvrir le fonctionnement de l’ALA mais leur chef a toujours ce regard fou, inquiétant, qui me fascine et me fait craindre le pire de manière imprévisible, à l’image des toutes dernières pages, logiques, mais que je ne pensais pas voir arriver, brutalement, ainsi sous nos yeux. J’ai aimé les révélations même très succinctes, et juste là, j’en suis consciente, pour maintenir notre envie de lire la suite, sur le père biologique de Charlie. Ça donne envie de creuser ce qu’il s’est passé il y a 15 ans comme l’a bien compris l’un des types du FBI. Du coup, était-ce nécessaire d’ajouter un mystère autour de Lucy comme cela a été à nouveau fait ici ? Je n’en suis pas encore convaincue.

Série profondément ancrée dans son époque et sa géographie, Darwin’s Incident est terriblement d’actualité avec sa dénonciation percutante de ce que l’homme fait aux animaux, à l’écosystème et à la planète. Elle frappe fort et fait mal car derrière son outrance il y a quelque chose de juste et crédible à ce qu’on voit se passer, cela ne sort pas de nulle part, mais c’est une nouvelle interprétation et répétition de ce que notre histoire a produit et produit encore. Le titre est donc parfaitement efficace dans son propos et sa forme, le rendant totalement addictif à suivre et parvient à faire le tour de force de nous attacher à son héros atypique. La série confirme pour le moment son statut d’une des meilleures découvertes de 2022 !

Tome 4

Avec son ton critique et engagé, je suis une convaincue de la première des aventures de Charlie, l’Humanzee. Je pensais avoir compris où allait la série avec son crescendo des précédents tomes. Je me trompais et bravo à l’auteur pour avoir réussi ce pied de nez !

C’est toujours avec la même force et le même engagement qu’on retrouve les thèmes chers à  Shun Umezawa dans ce tome : une critique de notre société dans son rapport aux animaux, aux vegans, au terrorisme, à la démocratie, à la loi et j’en passe. Ici, pas de surprise le côté percutant est toujours là. J’ai juste eu le sentiment de peut-être faire un peu de surplace dans ce tome.

En effet, je m’attendais scénaristiquement à un renversement de dynamique après les derniers événements et le craquage de Charlie. J’ai donc été surprise de voir l’auteur tenter de contenir voire empêcher cette évolution en redonnant un cadre sensiblement similaire à son héros, ce qui le bloque à nouveau dans des dynamiques identiques, du moins pendant ce tome.

Les surprises viennent donc d’ailleurs. Il y a d’abord l’introduction de la carte « puberté » que je n’avais pas vu venir et dont les développements, notamment sentimentaux et sexuels m’interrogent. Je suis assez mal à l’aide à l’idée de m’y intéresser pour ce type de créature, même si en soit c’est un sujet, je le reconnais, important et central au vu de la place qu’on veut lui donner : c’est-à-dire coexistant avec nous. Puis il y a, et la surprise est encore plus grande, la carte « famille » avec une surprise totale dans les toutes dernières pages et là, je m’interroge aussi. N’est-ce pas un peu trop tiré par les cheveux ? J’ai l’impression que ça sort littéralement de nulle part et que c’est désormais autour de ça que la suite va se construire alors qu’on avait déjà une dynamique scénaristique précédemment et qu’on risque de l’écarter, l’oublier, l’effacer à son profit. Je suis perplexe.

Cela reste cependant palpitant à lire, avec une ambiance Amérique traditionnelle et actuelle très réaliste et crédible malgré la présence de Charlie. On se plaît à découvrir ce qui lui arrive et les revirements qui se produisent autour de lui. J’ai adoré découvrir Phil et sa femme dans ce tome, mes rayons de soleil par leur dynamique de couple mais aussi par les choix aventureux et courageux qu’ils font. J’ai aussi eu le sentiment d’une lente évolution vers une meilleure acceptation de Charlie à travers deux scènes banales et pourtant puissante avec l’ami de Phil et le supermarché. C’est donc une lecture que je continue à prendre plaisir à faire, encore et toujours, grâce à sa narration, ses thèmes et ses personnages mais qui prend une drôle de direction.

Ce tome me laisse une drôle de sensation en bouche, comme si l’auteur faisait du surplace alors qu’il avait pourtant tout dynamiter dans son tome précédent et prenait une direction radicale qui me parlait. Il y a certes toujours les mêmes thèmes qui me parlent, mais justement je n’ai pas eu l’impression qu’il apportait de l’eau à son moulin cette fois. Et à la place, on a des évolutions surprenantes qui sortent un peu de nulle part et semblent là pour nous provoquer alors qu’il n’y en avait pas forcément besoin sur ces deux domaines, avec tout ce qu’il y avait déjà à faire. Je ne sais pas trop où veut aller l’auteur et surtout comment il veut y aller. C’est la première fois où je vois poindre quelques craintes, alors qu’avant c’était un OUI inconditionnel. Affaire à suivre.

Tome 5

Darwin’s Incident poursuit son parcours d’excellente série de SF d’anticipation qui interroge et percute le lecteur, le secouant sur les questions d’éthique et de morale que peu avaient osé interroger avant.

Révélation fracassante à la fin du précédent tome : Charlie n’est pas le seul hybride de son espèce, sa mère aurait eu un autre enfant. C’est sur cette base que l’intrigue de ce nouveau tome est construite et si cela semble sortir de nulle part, cela provoque quand même suffisamment de soubresauts pour rendre à nouveau la lecture terriblement addictive et passer sur cette possible grosse ficelle scénaristique.

C’est à nouveau avec entrain et surtout avec force que Shun Umezawa vient nous réveiller et nous confronter à nos démons. Avec l’arrivée de ce nouvel hybride, il nous présente une autre vision de l’évolution homme-animal. Charlie était présenté comme une expérience souhaitée et poussée également socialement. Son frère, lui, est sa face cachée, l’expérience ratée à qui on n’a pas offert les mêmes chances de sociabilisation et qui n’a donc pas eu le même développement émotionnel. Le parallèle entre les deux est fort intéressant, surtout que cela se greffe ici autour de la figure de la mère qu’ils viennent de perdre. J’ai beaucoup aimé la rencontre percutante entre ces deux frères perdus qui ne se connaissaient pas et viennent confronter leurs visions diamétralement opposées de la vie. Omelas est vraiment un individus singulier qui pousse à s’interroger sur ce que Charlie serait devenu sans ses parents et les humains qu’il a croisé. C’est un individus qui fait également froid dans le dos et qui semble au coeur d’une sacrée histoire, d’un sacré trafic avec Lala qu’on a hâte de découvrir.

Le pan scientifique et politique de l’histoire prend donc un nouveau tournant avec cette révélation. On découvre la face cachée du projet et une façon sournoise de le voir capoter et devenir encore plus terrible. Les révélations sur Eva mais également sur leur père biologique sont glaçantes. Elles relancent toutefois bien l’intrigue et de nouveaux mystères viennent s’ajouter à ceux déjà connus. Ça nous lance sur de nouvelles pistes et renouvelle bien l’histoire autour de questions de trafic, de manipulations génétiques, d’éthique et morale, qui seront assurément passionnante. Car même si c’est déjà le cas, les interrogations présentes manquent un peu d’ampleur à mon goût. On est par exemple sur la question d’une relation intime entre un(e) humain(e) et un(e) hybride dans ce tome : est-ce normal ? quelles conséquences ? C’est normal de se la poser mais c’est un peu facile et prévisible donc pas des plus passionnant à ce stade pour moi. Ça me met même franchement mal à l’aise avec un personnage aussi peu expressif que Charlie, son regard froid donnant l’impression de disséquer la personne en face même dans ces moments plus intimes…

Avec une tournure inattendue encore un tome plus tôt, Darwin’s Incident mise à fond sur la partie « incident » dans ce tome et ça fonctionne. Lecture addictive, dimension violente, interrogations morales qui percutent le lecteur, tout y est pour tourner et tourner encore les pages pour tenter de percer le secret de ces personnages et assister aux réactions des gens surpris en face d’eux. Être différent, ce n’est jamais une sinécure mais dans cette série, c’est toute une aventure, au sens propre !

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©2020 Shun Umezawa / ©Kana (Dargaud-Lombard.s.a.) 2022

17 commentaires sur “Darwin’s Incident de Shun Umezawa

    1. Tu as raison, vu comme c’est sur un fil parfois, on n’est pas à l’abri d’une chute. Mais ça fait du bien de ne pas bouger son plaisir sur un titre qu’on n’attendait pas forcément comme ça ^^

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  1. Le titre m’avait intriguée, mais contrairement à toi, la couverture ne m’avait pas donné envie d’aller plus loin alors que ce manga semble riche de réflexions intéressantes, et d’offrir un personnage atypique que l’on a envie de découvrir et de suivre. Quant aux illustrations, j’accroche beaucoup, du moins aux planches que tu as mises en exemple.

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    1. La couverture peut avoir un double effet. Soit ça rappelle King Kong et La planète des singes et ça fait envie, soit on voit juste un singe et bof.
      Si tu as aimé les illustrations ici, ça devrait te plaire, car elles sont vraiment représentatives, et comme tu l’as compris c’est un manga riche de réflexions, vraiment pertinent.

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  2. Je vois que comme beaucoup tu as adoré le premier tome et je te rejoins sur toutes les qualités que tu évoques. J’ai également beaucoup aimé mais je trouve l’ensemble un peu trop classique pour l’instant (les dessins y sont certainement pour beaucoup). Mais ça fait du bien de lire un manga aussi efficace et comme tu le dis, riche! Cela promet sur la durée

    Aimé par 1 personne

    1. Tu n’as pas tort non plus quand tu dis que c’est classique. Oui les dessins renforcent cette idée mais l’ensemble est aussi déjà vu pour qui lit de la SF hors mangas, mais personnellement ça ne me dérange pas tant que c’est bien fait ^^

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