Livres - Mangas / Manhwa / Manhua

Skip Beat! de Yoshiki Nakamura

Titre : Skip Beat!

Auteur : Yoshiki Nakamura

Éditeur vf : Casterman (Sakka)

Années de parution vf : Depuis 2008

Nombre de tomes vf : 47 (en cours)

Résumé du tome 1 : Kyôko Mogami est une jeune fille travailleuse, gentille et serviable. Elle vit à Tokyo avec son ami d’enfance Shô Fuwa, qu’elle a suivi dès la fin du collège pour l’aider à réaliser son rêve : devenir une star du show business.
À présent, Shô commence à avoir du succès et il le doit en grande partie à Kyôko, qui cumule deux jobs pour subvenir à leurs besoins. Mais en fait, il s’est bien servi d’elle ! Et lorsque celle-ci le surprend en plein aveu, son côté obscur surgit soudain. Elle devient alors obsédée par son besoin de vengeance. Pour faire mordre la poussière à Shô, elle doit entrer à son tour dans le show business et grimper les échelons qui mènent à la gloire. D’emblée, elle cible la plus grosse agence d’artistes, celle où est le rival de Shô, et réussi à être autorisée à passer une audition…

Mes avis :

Tome 16
Encore un très bon tome avec un « duel » au sommet entre Shô et Ren. On découvre encore un peu ce dernier, impuissant devant la naïveté de Kyoko. Une vraie bouffée d’air frais !

Tome 18
Encore un tome riche en émotions. Kyoko se révèle de plus en plus. Quel tour de force que le personnage qu’elle doit jouer. Et j’adore les révélations qui nous sont faites sur Ren et son entourage. Vivement le prochain tome !

Tome 19
J’ai vraiment adoré tout ce passage avec Kou, j’espère qu’on aura l’occasion de le revoir et de découvrir sa femme. Les décisions qu’ont pris Kyoko et Ren en fin de volume ont l’air d’être décisifs pour leur avenir, hâte de voir ce que ça va donner.

Tome 20
J’ai trouvé ce tome plutôt chiant, il ne se passe rien mais rien du tout, on n’avance pas d’un pouce et cette fête est vraiment lourde. Bof bof. Vivement le prochain.

Tome 21
Ouf heureusement, ça repart dans ce volume avec un nouveau rôle bien compliqué pour Kyoko et des mystères autour du futur rôle de Ren. C’est bien de la voir se chercher et patauger de temps en temps, ça prouve qu’il faut travailler pour réussir. Vivement le prochain qu’on entre dans le vif du sujet.

Tome 22
Un tome jouissif dans la droite ligne du précédent, où on retrouve une Kyoko combattive. Je suis plus que séduite par son choix d’interprétation et j’aurais moi aussi adoré voir Ren lui donner ses conseils >< Je trouve qu’il se dévoile peu à peu et est moins coincé, et du coup plus intéressant.

Tome 23
J’ai pris énormément de plaisir en lisant ce tome. Je remarque que ce sont souvent les volumes, où le jeu d’acteur prend le dessus, que je préfère. La violence de la scène de brimade était glaçante, une vraie réussite. J’ai aussi apprécié l’évolution du personnage de Chiori. Vivement la suite.

Tome 24
J’ai littéralement dévoré ce tome. Kyoko est toujours aussi tordante et les interventions de Reino valent le détour. J’aime assez voir Sho jaloux aussi, va-t-il un jour enfin ouvrir les yeux ? Quant à Ren, il faudrait quand même qu’il attaque un peu un jour ! Peut-être le prochain tome répondra-t-il à mes attendes.

Tome 25
J’ai passé un excellent moment en lisant ce tome. Il faut dire que la Saint-Valentin de Kyoko est vraiment tonitruante. Je remarque que ce sont toujours les tomes où l’on retrouve un « affrontement » entre Ren et Sho qui me font le plus rire. Par contre, si seulement l’auteur pouvait faire avancer leur histoire un peu plus vite parce qu’avec déjà 25 volumes, ça fait peur…

Tome 26
Un nouvel arc qui s’annonce et qui a l’air bien prometteur. Nous allons peut-être enfin en découvrir plus sur le côté sombre de Ren et il me tarde de voir dans quelles situations cocasses sa cohabitation forcée avec Kyoko va le mettre. Bref, un tome de transition qui n’annonce que du bon. Vivement la suite !

Tome 27
L’un de mes arcs préférés de la série commence enfin ici. La cohabitation Ren-Kyoko promet d’être explosive, de même que leur relation frère et soeur. On sent une vraie tension entre eux. Je suis sûre que chacun va en apprendre beaucoup sur lui-même, ce qui me donne très très envie de lire la suite. Par contre, l’auteur se sent encore obligé de séparer le trio pour faire avancer les choses, bof.

Tome 28
Encore un très très bon tome, où on en apprend tout plein sur le passé de Ren et où sa relation avec Kyoko prend tout son sens. J’ai adoré leur petite séance de cuisine et ses conséquences, ça n’annonce que du bon pour la suite. Par contre du coup, il ne se passe pas grand-chose niveau « jeu d’acteur » et ce sont en général des moments que j’adore. Bref, vite la suite !

Tome 29
Encore un tome sous haute tension avec d’excellents moments aussi bien du côté de Ren qui est parfaitement rentré dans son personnage de psychopathe, que de Kyoko qui a un peu plus de mal parfois à jouer sa soeur. Elle commence lentement à réaliser ses sentiments pour lui et je sens que le chemin est encore loin de ce côté. Mais il me tarde vraiment de lire la suite de cet arc !

Tome 31
Une première partie très intéressante où on  voit la noirceur cachée au fond de Ren refaire surface. Cependant, c’est un peu gâché par la seconde partie bien lourde où Kyoko se met à cogiter. La série gagnerait parfois à avoir moins de bavardage. Quant au personnage qui se met en action à la fin, bof bof c’est déjà vu et revu dans la série. Revenons vite du côté de Ren, c’est bien plus intéressant

Tome 32
Encore un super tome.  J’adore définitivement cet arc. Même si on voit un peu moins Shô, ici il fait son grand retour pour semer la zizanie et on sent Ren de plus en plus proche de la rupture. Sa relation avec Kyoko gagne aussi en intensité, il suffit d’ailleurs de voir les dernières pages (OMG!) et il cache de moins en moins ses sentiments tandis qu’elle s’approche de plus en plus des siens.

Tome 33

Un premier chapitre qui ouvre le tome tambours battants, avec une scène tonitruante et pleine de tension sexuelle entre Cain et Setsuka, que j’ai adoré voir à travers les yeux de Ren et Kyoko par moment. J’espère qu’elle va vraiment faire avancer l’histoire et qu’on aura encore droit à ce genre de scène quand ils seront finalement ensemble (oui, ça arrivera bien un jour, j’ai espoir !) et surtout j’aimerais vraiment les voir jouer ensemble dans un film mais en tout que couple ou ennemis ressentant une grande attirance l’un pour l’autre ^^ Le reste du tome est à l’aune du début, plein de tension. On sent vraiment un tournant dans leur relation, Kyoko est sur la brèche et finit enfin par prendre conscience de ses sentiments pour Ren. Elle ne peut plus les cacher et se l’avoue. Et puis Ren se montre de moins en moins patient, donc plus proche de craquer. Du coup, je suis très très impatiente de lire la suite !!!

Tome 34

Un tome en deux parties aussi intéressantes l’une que l’autre. La première tourne autour de la révélation qu’a appris le Président de l’agence. Et il est très très drôle de voir les réactions des différents personnages vis-à-vis de ce qu’ils imaginent au vu des têtes des uns et des autres. Il y a énormément de quiproquos. Mais quand le côté comique disparaît, on est plongé de plein pieds dans les sentiments tourmentés de Kyoko et il est vraiment triste de la voir autant déchirée. J’aurais pensé que le Président serait plus actif et l’aurait vraiment poussé à se réveiller et à tout avouer ou du moins à essayer de séduire Ren, sur le coup j’ai été un peu déçue même si je comprends ses raisons. Donc belle confrontation, pleine de tension et de sentiments. La 2e partie avec la rencontre Kyoko-Corn est à peine entamée mais promet déjà énormément. A nouveau l’auteur alterne comique et doux sentiments. J’ai aimé le moment où Ren réalise que Kyoko a pensé à lui, puis le quiproquo qui suit. J’ai ri de la naïveté de Kyoko, et j’espère que son éclair de lucidité portera ses fruits dans le prochain tome qu’une fois de plus j’ai très très envie de lire !

Tome 35

Sûrement l’un des tomes clés de la série ! En effet, grâce à la rencontre entre Kyoko et Ren/Corn/Kuon, celui semble enfin décidé à s’accepter et à avancer. Le seul petit problème, c’est que l’auteur prend vraiment tout son temps pour l’amener et du coup ça traine sur des pages et des pages. Alors certes, il est amusant de voir le décalage entre les 2 personnages et les différents quiproquos, ainsi que la façon dont Ren perçoit tout ça, mais on tourne un peu en rond parfois, alors heureusement que ça ne dure qu’un tome. Mais en tout cas, l’impact de leur discussion et des paroles de Kyoko permettent enfin à Ren d’accepter son passé. Il décide donc d’arrêter d’être passif et promet bien des choses pour sa prochaine rencontre avec Kyoko sous cette forme. Et il faut bien dire qu’il est vraiment trop mignon quand il se lâche et redevient Kuon, je comprends que Kyoko craque. Le numéro d’équilibriste qu’elle mène pour réussir à maitriser ses sentiments est d’ailleurs admirable, la pauvre si elle savait… Bref un tome qui a fait bien battre mon petit coeur. Il me tarde de voir les conséquences des changements qui se sont opérés chez Ren. Vivement la suite !

Tome 36

Encore un excellent tome dans la lignée des précédents. Décidément, j’aime encore plus cette série depuis l’arc du frère et de la soeur Heel. Ici, nous voyons les suites de la rencontre haute en couleurs de Kyoko et Kuon et qu’il est drôle de voir ce que pense chacun d’eux, notamment Ren. Celui-ci a vraiment fait un énorme pas en avant grâce à Kyoko, quel dommage qu’elle ne s’en rende pas compte. J’ai énormément ri aussi de la jalousie que Kyoko n’arrive plus à cacher, et de Ren qui pense qu’elle éprouve quelque chose pour lui mais qui change vite d’avis. C’est amusant de les voir se tourner autour et tergiverser sous nos yeux de nous lecteurs qui savons bien que leur amour est réciproque. Je me demande bien d’ailleurs quel sera l’élément déclencheur qui les réunira enfin. Est-ce que celui-ci ne serait pas le personnage qu’on voit apparaitre à la toute fin de ce tome et qu’on attendait plus ? Je l’espère. En attendant, la deuxième partie, une fois qu’ils sont rentrés est un peu moins intéressante. On sent qu’elle est là comme une transition et je me suis même vue m’impatienter en lisant le passage avec Chiori. J’espère qu’on va vite passer outre et avancer, parce qu’à l’inverse le retour de Sho et son intérêt pour Kyoko (comme un ami ?) m’a bien plu. Je quitte ce tome avec encore une fois une très grande envie de lire la suite, mais en plus avec une vive curiosité pour ce nouveau personnage qui se dévoile.

Tome 37

Je n’ai pas trop accroché au début de ce tome où nous suivons l’évolution du personnage de Chiori. L’entracte que ça proposait à l’histoire principale m’a agacée, je mourrais d’envie d’arriver au coeur du sujet. Et quand ce fut le cas, mon dieu que d’émotions ! Enfin, on nous parle de la relation entre Kyoko et sa mère, c’est quand même un peu à l’origine de tout quand même ! Pour l’instant, l’auteur avance calmement ses pièces. On découvre juste des bribes de leur passé commun et quelques traits de la personnalité de la mère mais toujours à travers le regard des autres et je suis sûre qu’il y a bien plus à creuser, c’est obligé. J’ai trouvé très beau la façon dont tous ses amis souhaitent la protéger mais y échouent. J’ai aimé la conversation entre Ren et son patron, ce dernier est un vrai père pour lui et pour Kyoko, il démontre encore combien il s’inquiète pour eux. Mais le moment le plus fort, c’est bien sûr celui où Kyoko craque complètement face à Ren. On bascule vraiment à cet instant-là. Sho n’a pas réussi à la consoler, à lui faire ouvrir son coeur, mais Ren oui, même si elle l’a confondu avec Corn, ce qui est fort cocasse, il faut bien l’avouer. Après, ce tome reste une introduction au nouvel arc introduit par l’arrivée de la mère de Kyoko et le plus gros devrait se jouer dans les prochains chapitres.

Tome 38

Ce tome 38 est capital pour l’évolution et la construction du personnage de Kyoko mais je l’ai aussi trouvé trop bavard. Le rythme en pâtit du coup et même si j’ai trouvé aussi bien son rapprochement avec Ren que ses discussions avec sa mère intéressants, j’ai quand même trouvé le temps long. Toute la première partie où elle réalise que Ren lui fait du bien juste par sa présence, l’aide à être elle-même et à évacuer ses soucis est joliment faite. J’ai également aimé que le Président soit encore là en coulisses pour veiller sur eux. Mais la seconde partie qui concerne tout ce qui est irrésolu entre sa mère et elle est fort longuette. J’aurais préféré qu’on nous distille les infos petit à petit que tout d’un coup comme là parce que ça fait trop à digérer. De plus, l’histoire de sa mère est assez classique voire clichée et ne me touche pas du tout pour le moment. A voir.

Tome 39

Un chapitre se clôt et un autre s’ouvre dans ce tome. La résolution de l’histoire avec sa mère permet à Kyoko d’avancer plus sereinement dans la voie qu’elle s’est tracée. Cette histoire en question est complètement abracadabrantesque et pas du tout crédible mais derrière tout ça elle explique pourquoi leurs relations ont toujours été aussi mauvaise. Même si je trouve que l’auteur en fait trop, j’aime assez ce qui se dessine derrière sur ces mères qui n’arrivent pas à aimer leurs enfants. Yoshiki Nakamura le fait avec toute la nuance et la sensibilité nécessaire pour que ça n’apparaisse jamais comme un jugement moral, ça me plaît.

Ensuite on repart dans une toute autre direction avec un nouveau rôle en vu pour Kyoko. A partir de ce moment-là la narration du tome devient assez lourde parce que la mangaka se sent obligée de faire intervenir tout un tas de personnages récurrents, ce qui n’était pas obligé. Je pense que le rôle va m’intéresser mais là c’était noyé sous le reste. J’ai tout de même apprécié les petits moments entre Ren et Kyoko sous le regard aiguisé de Yashiro. De même, j’ai été tendrement amusée par la rencontre entre Kyoko et Shô où on voit combien leur relation a évolué. De chouettes petits moments mais noyés sous un blabla et des gesticulations inutiles ^^!

Tome 40

Ça faisait presque 2 ans qu’aucun tome de la saga n’était sorti chez nous et honnêtement je commençais à penser que l’éditeur l’avait abandonnée. Je suis ravie de m’être trompée et de retrouver les aventures de Kyôko et Ren, surtout à un moment aussi clé que celui-là, après qu’elle ait réalisé ses sentiments et maintenant qu’elle va s’attaquer à un rôle très important pour elle.

Rien n’a changé dans Skip Beat, c’est toujours une lecture très verbeuse mais aussi très drôle et dynamique. Dans ce tome, on se centre énormément sur Kyôko et le rôle qu’elle vise. Ren est en arrière-plan, il termine son tournage à l’étranger et du coup Yashiro va s’occuper de Kyôko pour garder un oeil sur elle. Kanae est également du voyage puisqu’elle participe elle aussi au casting de la série visée par notre héroïne mais pour un rôle différent, on voit donc assez souvent les filles ensemble alors que ça devenait rare. Pour obtenir ce rôle dans une série historique, Kyôko doit suivre un drôle d’entrainement dont on ne verra les effets que par la suite.

Ce tome est en fait une vaste transition entre deux époques. Du coup, même si ça reste agréable, on sent bien que les moments importants auront lieu plus tard. Ici, on nous présente juste les protagonistes de l’arc et les enjeux : l’obtention du rôle et l’opposition avec la fameuse actrice pistonnée qui semble avoir fait du mal à une rivale. Je reste donc sur ma faim et j’attends plus du prochain tome que de celui-ci ^^

Tome 41

Près d’un après, voici le nouveau tome des aventures de Kyoko, l’apprentie actrice. Dur dur de se remettre dans le bain après tout ce temps, ça se mélange un peu chez moi entre ce qui est arrivé et ce qui ne l’est pas encore dans la vf… Par contre, c’est un vrai plaisir de replonger.

Ce tome, consacré en grande partie à l’audition de Kyoko pour le rôle de Momiji, la ninja, est passionnant. C’est vif, dynamique sous une seule baisse de régime. Kyoko fait preuve de beaucoup de caractère pour défier un mastodonte du milieu qui a de gros préjugés sur les artistes qui ne sont pas catalogués juste acteur ou actrice mais font d’autres choses à côté. Elle va lui en redire.

J’ai beaucoup aimé les scènes d’audition. On y sent toute la passion et l’implication de l’héroïne. C’est très puissant, surtout dans un rôle tel que Momiji. On a l’impression de voir une vraie ninja. La suivre dans des combats chorégraphiés ou pas est magique. En plus, on retrouve une Kyoko magnétique, qui bouscule tout le monde, alliés et rivaux, tant elle les fascine par son jeu plus vrai que vrai. Tout le discours sur les arts traditionnels japonais est excellent également. Maintenant, j’ai hâte de la voir l’incarner avec les autres acteurs avec lesquels elle va jouer.

En parallèle ou plutôt en coulisses, de petites choses se mettent en place également pour la suite : Kyoko qui repense à sa mère, Erika qui vient observer, Ren qui revient, le Président qui lui parle d’une photo concernant Kyoko et Shô. Tout ça promet de beaux développements.

Cependant la série commence à se faire un peu longue il faut le reconnaitre. Elle a pris beaucoup de tours et de détours et j’ai un peu peur de la longueur finale qu’elle atteindra surtout en voyant le rythme de parution français…

Tome 42

J’ai beau aimer la série, entre sa longueur phénoménale, la propension à l’autrice à la digression et au bavardage, et sa parution assez lente en France, rien n’aide vraiment…

Dans ce tome où l’histoire avance peu, j’ai non pas ramé pour suivre, mais ça ne m’a pas passionnée non plus. Kyoko est encore en train de passer le casting pour obtenir le rôle d’une jeune ninja. Elle est en rivalité avec une autre actrice particulièrement retorse qui va jouer de ses sentiments pour Ren pour tenter de l’emporter, tout ça sous le regard de sa meilleure amie et de son manager.

L’autrice continue à nous proposer un monde du spectacle assez impitoyable, fait de sales coups et de rivales retorses. Mais elle montre également la beauté d’un travail bien fait, ou d’acteurs nés comme Kyoko. J’ai adoré suivre le casting de celles-ci et les différentes épreuves qu’elle doit passer, elles sont superbement mise en scène, et les juges promettent.

Là où le bas blesse, c’est côté psychologie. On a d’un côté une Kyoko trop facilement fragilisée par ses sentiments par Ren, qui passe du désespoir à la joie en un rien de temps, c’est de moins en moins crédible… En face, la rivale est caricaturale au possible, c’est vraiment gros. Quant à sa meilleure amie et son manager, ils font un peu trop tapisserie alors qu’ils devraient avoir un rôle plus important ici. J’ai de plus en plus de mal face aux réactions exagérées ou illogiques de ces personnages.

Et je ne parle pas de Ren qui fait une brève apparition au début du tome pour disparaître ou de Shô aux abonnés absents. lls manquent clairement.

Ainsi malgré un casting très intéressant, tout traîne en longueur. Les personnages sont de trop caricaturaux, il y a des moments où je n’y arrive plus, et certains développements oubliés et abandonnés en cours de route me manquent.

Tome 43

Je suis toujours aussi bluffée de me dire que la série a atteint 43 tomes ! Ça peut paraitre long et en même temps chaque arc a eu son intérêt et je ne vois pas lequel j’aurais enlevé. En revanche, des coupures oui j’en aurais fait, car l’autrice est souvent beaucoup trop bavarde et cela se vérifie encore une fois.

Avec sa très belle couverture où Kyoko est représentée en Momiji, l’autrice nous donne un sacré indice sur le contenu du tome. Nous allons parler du nouveau rôle que l’héroïne vient de décrocher mais contrairement à ce que j’aurais cru, non, on ne va pas direct la suivre dans ses répétitions, nous allons plutôt voir les conséquences de ce rôle qu’elle vient de décrocher.

En effet, l’autrice aime bien délayer ses histoires et c’est exactement ce qui se passe ici. Ainsi, nous allons d’abord voir l’héroïne s’interroger sur sa grande amie qui n’a pas eu autant de chance qu’elle. Puis nous allons surtout assister à la vengeance totalement exagérée orchestrée par Kimi. Bon sang, comme je déteste ce personnage et sa manager qui s’en tirent vraiment à trop bon compte. Enfin, Yoshiki Nakamura continue à creuser la relation si complexe qu’entretiennent Ren et Kyoko avec un nouveau quiproquo.

Pour la première partie du tome, je comprends que la mangaka ait voulu montrer le côté impitoyable de ce métier et les horreurs que certains seraient capable de commettre pour être sous les feux des projecteurs, mais c’est totalement surjoué comme souvent. Du coup, ça tombe un peu à côté pour moi. En plus, alors que je croyais cela résolu pour de bon avec Kimi, de manière indirecte cette dernière vient encore mettre son grain de sel dans la dernière partie, polluant la relation Kyoko-Ren. Je comprends l’incompréhension de ce dernier.

Skip Beat se lit donc à nouveau comme un titre dramatique amusant à suivre car totalement excessif dans ce qu’il montre du monde du showbizness. L’autrice avance très lentement dans les intrigues qu’elle a mis en place depuis un moment et avec une certaine répétition puisque son héroïne décroche un nouveau rôle, tandis qu’un nouveau quiproquo l’éloigne de celui qu’elle aime. Mais malgré tout, on savoure car c’est drôle et léger, et les personnages sont attachants. Surtout, l’autrice gère parfaitement son suspense en sachant toujours où couper ses chapitres pour nous donner furieusement envie de poursuivre mais ne redémarrant pas toujours là où on s’était arrêté. Elle s’amuse bien de nous et on la laisse faire avec plaisir.

Avec ce tome qui ressemble à tant d’autres, nous continuons à voir notre héroïne avancer dans sa carrière d’actrice pour faire reconnaître son talent, écartant une rivale mais galérant toujours autant en amour ^^

Tome 44

C’est vraiment dommage comme la lente parution de cette série désormais fort longue joue sur sa qualité lors de la lecture. Skip beat a énormément de qualité mais on a du mal à les voir, noyés qu’on est, sous le manque de souvenirs parfois de ce qui s’est passé avant et la narration assez chargée de l’autrice. C’est pourtant une série que j’adore, avec beaucoup d’humour et de sentiments.

Il faut reconnaître aussi que l’autrice met beaucoup de temps à faire avancer ses personnages. On passe d’un arc à l’autre, d’un rôle à l’autre mais la romance tarde, tarde. Ici, pour une fois cela semble avancer mais que de détours encore !

J’adore voir Kyoko dans son nouveau rôle, une ninja. Elle manie les armes comme personne et avec sa classe dues à l’entraînement qu’elle a subi pour devenir hôtesse dans un restaurant à l’ancienne, ça lui va bien. Cependant, le tournage tarde à commencer de même que les répétitions, on n’a donc pas grand-chose à se mettre sous la dent pour le moment. La seule chose que l’autrice nous donne pour patienter, c’est son inimitié avec l’un de ses collègues : Koga, qui n’aime pas beaucoup Ren, ainsi que les bizarreries de son réalisateur, qui m’a beaucoup fait rire quand il a montré avec enthousiaste combien il aimait le maître d’arme de Kyoko. Pour le reste, c’est en attente.

Pourquoi est-ce en attente ? Parce que ce tome se focalise, enfin !, sur la relation Ren-Kyoko. Celui-ci peine de plus en plus à cacher ses sentiments et la jalousie et la possessivité qui vont avec. Comme le savent ceux qui le connaissent bien, c’est un novice en relation sentimentale et il le montre bien. J’ai eu une grosse envie de lui envoyer ma main dans la figure dans ce tome quand il attaque avec froideur Kyoko sur sa relation avec Fuwa alors que lui-même ne lui a jamais rien dit et qu’il est également vu régulièrement en charmante compagnie. Alors oui, la fan de romance en moi pousse des cris de joie à l’idée de le voir jalousie et bougon, mais la femme en moi est agacée par sa possessivité et ses remarques mal placées. Bravo à Kyoko de lui avoir répondu !

On est donc à nouveau dans une phase où ils se rapprochent et se cherchent. Cela devient évident pour tous ce qu’ils ressentent. Il serait temps que l’autrice leur fasse mettre cartes sur table. C’est d’ailleurs peut-être ce qui est prévu avec le dernier rebondissement en date : Ren qui se fait photographier avec une autre femme, ce qui devient viral ! J’espère que cela va enfin déboucher sur du concret car j’en ai marre de ronger mon frein.

Skip Beat a beau être une histoire qui m’a fait vibrer pendant de nombreux tomes tandis que je voyais Kyoko devenir une actrices impliquée et une femme plus indépendante, je commence à me lasser de toute cette attente avec Ren, qui pour le moment ne provoque que des remous assez horripilants avec un héros trop possessif. Il est temps que pour l’autrice et l’histoire d’avancer, car si l’humour et la curiosité me font tenir, je ne sais pas s’il reste beaucoup de lecteurs chez nous à l’heure actuelle ^^!

Tome 45

Il aura donc fallu attendre 14 ans et 45 tomes pour qu’enfin il se passe quelque chose. Il était temps !

Les fans de Skip Beat l’attende depuis le début ou presque, l’autrice nous offre enfin ce moment cher à toutes les âmes romantiques : la déclaration de nos héros ! Certains prévoient cela avec soin, d’autres y vont avec plus de spontanéité. C’est l’impression que m’a donné Yoshiki Nakamura ici. Malgré une narration dispersée, elle a enfin réussi à réunir notre héros pour qu’ait lieu leur grand moment et quel moment ! C’était puissant, émouvant, drôle et tendre à la fois, avec un réel effort de Ren pour comprendre Kyoko et une grosses charge émotionnelle pour celle-ci afin qu’elle accepte ce qu’elle entendait et croyait comprendre. J’ai adoré ! Il faut juste espérer qu’il n’y aura pas à nouveau besoin de 45 tomes pour développer leur nouvelle relation à deux.

Pour ce qui est du reste du tome, nous sommes dans quelque chose d’assez classique au vu de la série, entre histoires de tournages, histoires de stars et de familles de stars, et confidences personnelles sur les dernières rumeurs, ainsi qu’entraide entre comédiens. Ça manque un peu de tournage. On est beaucoup en coulisses. Mais surtout, la narration au bout de 14 ans commence à dater et on n’a plus l’habitude de ces séries à la narration aussi chargée et volatile où les pages sont surchargées et où l’autrice décortique autant chaque bout d’action. Ça donne de plus en plus, au fil des ans, le sentiment d’une histoire bien trop délayée et c’est dommage. Il faudrait juste se recentrer parce que l’attachement aux personnages est toujours là, de même que la passion pour leur métier.

Là, heureusement, l’autrice nous réserve une belle surprise et prépare aussi l’après dans et hors de la scène. J’aime beaucoup la façon dont elle distille mystérieusement des informations sur la suite avec le retour de certains personnages, de nouvelles perspectives de tournages hors du Japon et de nouveaux visages également. Si cela se marie bien avec les derniers événements, cela devrait être à nouveau très addictif comme lorsqu’ils jouent les frères et soeurs Heels ou lorsque le père de Ren était là, j’ai hâte. Pour le moment, je savoure juste le moment et tout ce qui s’est enchaîné dans ces derniers tomes pour arriver jusque là, de l’intervention de Fuwa qui a déclenché la jalousie de Ren, aux fourberies d’Erika qui ont titillé celle de Kyoko, à l’intervention de Mlle c’est en scandale pour mettre les points sur les i à Ren, jusqu’à sa conversation à coeur ouvert avec Bo. C’était très bien mené et quel final !

Avec le talent mélodramatique qu’on connaît désormais à Yoshiki Nakamura celle-ci nous a enfin conduit à bon port. Il était temps ! Mais l’attente fut pleinement récompensée avec un moment d’anthologie entre cette course-poursuite et ce final dans l’ascenseur. Tout est parfaitement mis en scène pour qu’enfin CE moment nous reste en mémoire. C’est très bien pensé pour une série parlant des arts de la scène et du cinéma.

Tome 46

Après avoir trépigné pendant si longtemps pour l’avoir, quel bonheur de découvrir la déclaration et les premiers pas de ce couple si drôle et atypique !

La déclaration de Ren dans l’ascenseur restera dans les annales, tout comme les moments qui la suivent qu’on découvre ici où il fait preuve d’une gentillesse et patience des plus charmantes. C’est un vrai bonheur de le voir tomber le masque devant Kyoko et revêtir l’âge qu’il a vraiment. Il y a encore énormément de non-dits de chaque côté et le chemin sera long avant que chacun se révèle pleinement à l’autre, je sens, mais c’est touchant de le voir si tendre devant elle et à son écoute, faisant tout pour se mettre à sa portée.

L’autrice met cela en scène avec beaucoup de tendresse et de douceur. Jouant joliment sur les rougissements de Kyoko, un dessin plus doux de Ren, un décor discret et des situations où ils se retrouvent seuls tous les deux pour livrer ce qu’ils ont sur le coeur. L’humour est toujours présent mais moins lourd qu’à d’autres moments de la série. D’ailleurs, j’ai trouvé la narration bien moins surchargée que d’habitude, ce qui a allégé la lecture, à l’image des coeurs plus légers des héros, cet aveu fait.

Cependant comme je le disais il reste énormément à faire, beaucoup de secret à révéler et encore bien des rebondissements à vivre. L’autrice plante déjà les graines de tout cela, que ce soit le passé de Ren à travers le fameux Prince Cédric qui arrive au Japon, ex-mannequin, désormais acteur et chanteur, ou la femme de Rick qu’on entraperçoit et qui cherche toujours Kuon. Il y a aussi la question présente de sa relation factice avec Kana qui fait la une des journaux, sans parler des propres secrets de Kyoko concernant Bo par exemple. Ils ont encore beaucoup à se dire et à vivre. J’ai notamment très hâte de voir Kyoko dans son nouveau rôle, celui de cette ninja fort prometteuse dont elle revêt enfin le costume dans les dernières pages.

Certes c’est un tome très « romance » mais l’autrice amorce aussi ce qui fera le sel de la suite de son histoire. Au-delà de cette déclaration très réussie qui ne change pas grand-chose entre eux concrètement, elle plante plein de graines pour la suite de l’histoire de chaque côté, pour chaque personnage, dans leur dimension personnelle comme professionnelle et tout ça m’enchante. J’ai hâte de les voir se confronter à leurs secrets. J’ai hâte de les voir avancer sur la voie pro qu’ils se sont tracés. J’ai hâte de voir ce que réservent les rencontres à venir. L’autrice a très bien su relancer son histoire, en espérant tout de même que ça ne dure pas encore 40 tomes ^^!

Tome 47

Déjà 16 ans que la série est en cours en France, quelle longévité ! Et pourtant, je prends toujours autant de plaisir à retrouver nos farfelus amis acteurs dans leurs aventures, même si parfois il n’est pas simple de se rappeler où on en est dans la foisonnante narration de l’autrice ^^!

Avec des tomes en plus de plus en plus fin, on pourrait se sentir floué après toute cette attente. Ce n’est pourtant pas ce qui se produit. La série, pour ceux qui continuent, nous a depuis longtemps rendu accro et on prend vraiment plaisir à retrouver Kyoko, Ren, Miss C’est un Scandale et tous les autres. Surtout que l’histoire avance enfin depuis quelques temps et que l’autrice lâche pas mal de bombes. C’est donc tout émoustillée que je suis allée à la rencontre de ces nouveaux chapitres, dans un tome court mais intense.

En effet, Ren et Kyoko se sont désormais avoués leurs sentiments, on peut donc se concentrer sur autre chose à savoir leur carrière et le passé de Ren. Parfait, les deux semblent vouloir se percuter, ce que l’on commence à comprendre dans ce tome assez avare en événements et pourtant riche en informations. Par le plus grand des hasards, Kyoko se retrouve dans le parc d’attraction de ses rêves avec une Américaine qui aime tout autant le lieu et cette dernière va se révéler pleine de surprises ! Ce sera donc l’occasion sous des dehors un peu rigolos et foufous de voir pas mal de choses s’agencer pour la suite, ce que le lecteur prendra soin de noter.

J’ai ainsi beaucoup aimé suivre en parallèle cette journée à part pour Kyoko et tout ce qu’elle soutenait en off pour le futur grand projet cinématographique qui s’annonce : un film nippo-américain, avec un réalisateur des plus particuliers qui tient tout secret et caste de grands noms comme Ren et d’autres. Derrière on apprend qu’il y a quelque chose peut-être entre Ren et une autre personnalité pressentie ici, qui pourrait faire ressurgir des choses. On a hâte car ça fait un moment que l’autrice lâche des infos sur lui sans rien trop approfondir et en nous faisant mariner. Il serait temps de tout mettre au clair : identité, famille, passé, ambitions, etc.

J’ai en tout cas pris plaisir à naviguer entre les différentes intrigues dans ce tome. C’était drôle et léger du côté de Kyoko et Kanae avec une jolie rencontre qui ne présage que du bon pour le futur. C’était tendu du côté des garçons et de leur projet secret mais raconté avec une narration pleine d’humour à la fois, comme sait le faire l’autrice. Il suffit de voir la rencontre avec THE réalisateur en mode cosplay de Yona Princesse de l’aube. J’adore la douce folie de l’autrice !

Alors oui, nous sommes avec une série qui s’éternise et tire tire sur la corde de chaque intrigue, de chaque arc. Mais cela reste jouissif de voir l’évolution des héros, de voir où ils en sont, où ils pourraient aller et les nouveaux projets incroyables qui les appellent. J’espère juste que ça ne mettra pas encore 20 tomes à se concrétiser surtout vu le rythme de publication ^^!

2 commentaires sur “Skip Beat! de Yoshiki Nakamura

  1. J’espère que Casterman ne va pas abandonner la série 😦 J’ai l’impression qu’on est de moins en moins à suivre la parution. Même les scans sont hyper longs. Mais j’aime tellement cette série.

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    1. Je croise les doigts aussi. C’est vrai que la parution japonaise n’est pas très rapide apparemment non plus.
      Je comprends que le lectorat s’érode entre la longueur de la série elle-même et de la parution…

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