Livres - Jeunesse / Young Adult

Harry Potter and the Prisoner of Azkaban – Version illustrée – de J.K. Rowling

Titre : Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban / Harry Potter and the Prisoner of Azkaban – Illustrated version

Auteur : J.K. Rowling

Illustrateur : Jim Kay

Editeur : Arthur A. Levine Books / Scholastic (USA)

Année de parution : 2017

RésuméSirius Black, le dangereux criminel, qui s’est échappé de la forteresse d’Azkaban, recherche Harry Potter. C’est donc sous bonne garde que l’apprenti sorcier fait sa troisième rentrée. Au programme : des cours de divination, la fabrication d’une potion de ratatinage, le dressage des hippogriffes… Mais Harry est-il vraiment à l’abri du danger qui le menace ? Le troisième tome des aventures de Harry Potter vous emportera dans un tourbillon de surprises et d’émotions. Frissons et humour garantis !

Mon avis :

Tout comme pour les tomes précédents, j’ai encore choisi de prendre la version américaine dont je préfère clairement la police d’écriture. Avec sa couleur vert flashy, le titre colle parfaitement à l’ambiance du roman et donne un petit côté « Chair de Poule » à la couverture que j’adore. Le violet foncé choisi rend aussi très bien le côté sombre qu’emprunte de plus en plus l’histoire et je suis fan du Magicobus et de son conducteur fou, sans parler de la 4e de couverture où l’on aperçoit Sirius caché dans la nuit. Encore une couverture superbement composée !

Du côté de l’objet livre, il est toujours aussi beau et soigné. On retrouve la jaquette avec le titre en relief, le signet assorti à la couleur de la reliure (violet) et les jolies illustrations à l’intérieur des rabats du livre avec la glaçante prison d’Azkaban d’un côté et les effrayants Détraqueurs de l’autre, éléments centraux de l’histoire de ce tome encore une fois. Les illustrations à l’intérieur du roman sont toujours aussi belles et aussi raccords avec l’histoire mais le gros bémol une fois de plus, c’est que j’ai encore eu l’impression d’en avoir moins proportionnellement au nombre de pages que dans le tome 1 et que certains personnages que j’apprécie n’apparaissent quasiment pas alors qu’on a beaucoup de trop d’illustrations de Croûtard et de Pattenrond. Je suis donc une fois de plus un peu déçue malgré la beauté du livre.

Venons en à l’histoire, Le Prisonnier d’Azkaban fait partie des épisodes que j’ai préférés dans l’adaptation cinématographique d’Harry et je ne comprenais pas pourquoi tant de fans n’aimaient pas beaucoup celle-ci. En lisant enfin le roman, je comprends mieux pourquoi. Le film a vraiment fait de grosses coupes et de gros raccourcis dans l’histoire. Du coup, j’ai encore plus savouré ce tome parce qu’il y avait vraiment des pans très intéressants de l’histoire que je découvrais, qui étaient nouveaux pour moi, et j’ai moins eu l’impression d’être en terrain connu qu’avec les autres.

Comme à chaque fois, j’ai trouvé que J. K. Rowling prenait le temps de poser son histoire avec un début assez lent. Le rythme du tome n’est pas fou fou malgré le poids des événements qui arrivent à Harry dans ce tome. On sent clairement qu’on amorce de plus en plus un virage vers le côté sombre de l’histoire. L’ambiance est assez pesante tout du long avec beaucoup de moments difficiles cette année-là pour Harry. Il y a l’éloignement d’Hermione, l’empêchement d’aller à Pré-au-lard, les problèmes d’Hagrid, Rogue qui est de plus en plus sur son dos, les problèmes de Quiddich, et bien sûr la menace des Détraqueurs et de Sirius Black.

L’ambiance est clairement sombre et pas folichonne. Il y a peu de moments où on sent Harry s’amuser et s’éclater avec ses amis. Il grandit et devient un adolescent à l’humeur sombre et secrète. Du coup, on le voit assez peu interagir avec ses camarades cette fois. Je ne crois pas qu’il y ait vraiment de nouvelles rencontres dans ce tome, à part bien sûr avec Remus Lupin. Je suis une fan de la première heure de ce personnage et j’ai été ravie de le voir plus mis en avant dans le roman que dans le film. Ce tome est aussi l’occasion, pour mon plus grand bonheur, de revenir sur le passé du père d’Harry. J’ai toujours rêvé que l’auteure fasse une histoire rien que sur ses aventures à Poudlard et là ma curiosité fut un peu satisfaite.

On est clairement dans un tome plus adulte que les précédents et ça se sent. La menace est réelle avec les Détraqueurs et Sirius. Harry doit apprendre à se défendre et on voit enfin de la « vraie magie » et un vrai entraînement, ce que j’ai beaucoup aimé. Voldemort est quasiment absent de ce tome par contre, ça fait bizarre, il n’est là que par l’entremise de quelques personnages, c’est la seule fois.

Du côté de l’univers, il s’enrichit encore une fois dans ce tome avec la découverte du Magicobus, des cours de Divination, de la Carte des Maraudeurs et du village de Pré-au-Lard, des créatures d’Hagrid, des Animagus, de la lycanthropie, des Patronus, des Détraqueurs et d’Azkaban. Rowling a vraiment de la ressource pour nous faire rêver et frissonner.

Après comme à chaque fois, la fin est beaucoup trop rapide avec Rowling. Elle accélère tout dans les dernières 50 pages et là l’histoire devient bien plus dynamique. J’ai tout de même trouvé, malgré ce rush, qu’elle essayait d’apporter une vraie conclusion ce qui n’a pas toujours été le cas. Mais elle a clairement un souci avec cet aspect de ses romans, comme si une fois la menace écartée, elle ne savait plus très bien comment leur faire terminer l’année ^^

Le Prisonnier d’Azkaban reste tout de même un de mes tomes préférés parce qu’on se retrouve avec une histoire de plus en plus sombre et mature, et qu’on rencontre les amis du père d’Harry. Je regrette par contre le manque d’humour et de moments joyeux. Harry, Ron et Hermione font un peu trop souvent la tête pour moi xD

Ma note : 17 / 20

Chroniques des autres tomes :

Et voici bien sûr quelques unes des magnifiques illustrations de Jim Kay :

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