Livres - Mangas / Manhwa / Manhua

To Your Eternity de Yoshitoki Oima

Titre : To Your Eternity

Auteur : Yoshitoki Oima

Éditeur vf : Pika (shônen)

Années de parution vf : Depuis 2017

Nombre de tomes vf : 19 (en cours)

Résumé du tome 1 : “C’est à l’épreuve de la réalité que je saurai ce que je suis… Voilà pourquoi mon voyage commence.”
Un être immortel a été envoyé sur Terre. Il rencontre d’abord un loup puis un jeune garçon vivant seul au milieu d’un paysage enneigé. Ainsi commence le voyage de l’Immortel, un voyage fait d’expériences et de rencontres dans un monde implacable…

Mes avis :

Tome 1

Nouveau titre de la collection shônen de Pika, To Your Eternity raconte le voyage sur Terre d’un immortel qui peut charger de forme après une rencontre importante. Ainsi depuis les longues années qu’il est sur Terre, il est passé de l’état de pierre, à celui de mousse, puis de loup et enfin d’humain, mais sans pour autant en acquérir la sensibilité et les connaissances. Il reste quelqu’un de mutique et de vierge qui va évoluer au fil de ses rencontres.

Au début, j’ai été un peu perturbée par l’univers de To Your Eternity. Le premier chapitre est assez dur à suivre. Il n’y a pas beaucoup de paroles. En effet, nous sommes dans le Grand Nord avec un jeune garçon que toute sa famille a abandonné et qui essaie tout de même de survivre. On est plongé dans un univers dur, âpre et profondément triste malgré toute la gaieté dont essaie de faire preuve l’enfant. Ça plombe bien le moral et la fin tragique n’arrange rien.

Les chapitres suivant changent du tout au tout et l’histoire démarre vraiment à ce moment-là. On voit l’Immortel prendre la forme de l’enfant et partir pour essayer de réaliser le rêve de celui-ci. On apprend qu’il a beau mourir, il revient toujours à la vie et chaque fois plus rapidement. Mais surtout, on fait la rencontre de deux peuples : les Yanome et les Ninanna dont la culture très folklorique fait voyager. On retrouve un petit air de Nausicaa dans leurs croyances et leur façon de vivre qui m’a plu. Et puis, on découvre la vive et attachante, March, petite fille destinée malheureusement à être sacrifiée pour apaiser le Dieu de son peuple. Elle va par hasard faire la rencontre de l’Immortel qui va vite s’attacher à elle et s’interposer pendant le sacrifice.

Dans ce premier tome de To Your Eternity, nous découvrons un univers riche et mystérieux qui n’est pas sans rappeler celui de Nausicaa de Miyazaki. Nous ne sommes par contre qu’au début des aventures de March et de l’Immortel mais cela donne déjà envie.

Tome 2

La suite du voyage d’Im est tout aussi surprenante dans ce deuxième tome. Nous découvrons à quoi ressemble un peu le village de Yanome et ses habitants mais leurs intentions sont toujours aussi obscures. On comprend juste qu’eux aussi s’intéressent à Im à cause de ses pouvoirs et de ce qu’il pourrait représenter. On découvre également que l’ours qui a été abattu n’est pas le fameux dieu Oniguma, mais dans ce monde au folklore animiste j’en viens à me demander si ce dieu existe véritablement où si certains peuples n’usent pas de croyances primitives des autres à leur profit.

D’ailleurs en parlant de croyances, Im est toujours aussi mystérieux même si l’auteur a choisi d’accélérer son évolution à la suite de la tragédie de ce tome. Im apprend ainsi à parler et à se comporter en humain à vitesse grand V et j’attends un peu d’en voir les conséquences dans le prochain tome. De même, je trouve qu’il prend de plus en plus conscience de ses pouvoirs et parvient à mieux les exploiter mais on ne voit pas encore bien pour quelle finalité. Le personnage mystérieux qu’il rencontre à la toute fin du tome pourrait avoir quelques réponses s’il ne disparaissait pas aussi vite.

To Your Eternity parvient à garder tout son charme dans ce deuxième tome. L’histoire avec March et le peuple de Yanome avance mais ce n’est au plus qu’une pierre sur la longue route d’Im. La grande histoire reste encore à écrire et je me demande vraiment dans quelle direction on va. En attendant, j’adore l’ambiance folklorique, mythologique, animiste et philosophique de cette histoire qui ne ménage pas ses lecteurs. Vivement la suite.

Tome 3

Ce nouveau tome démarre tout doucement par la rencontre d’un nouveau personnage au destin tragique une fois de plus. J’avais peur de m’ennuyer un peu, puis petit à petit, je me suis laissé prendre au jeu et j’ai fini par beaucoup aimer.

J’ai trouvé le petit nouveau Googoo très sympathique. Il a un coeur énorme. Il sait qu’on le traite mal mais ça ne l’empêche pas de rester foncièrement gentil, après il va aussi apprendre à ne pas se laisser marcher sur les pieds pour autant. Et surtout, j’aime beaucoup la relation qu’il développe au fil des pages avec Im. C’est amusant de le vir jouer les grands frères et lui apprendre comment se comporter et voir ce dernier chercher son aide aussi. Leur relation me semble assez équilibrée, chacun apportant quelque chose à l’autre. J’aime beaucoup.

Pour autant, l’auteur n’oublie pas le côté fantastique de son histoire. Elle ne s’attarde pas juste sur les blessures de Googoo et les apprentissages d’Im, elle continue à développer son univers. Une menace encore bien mystérieuse pèse sur Im et semble le connaitre mieux que lui même. La voix off confère une atmosphère toute particulière à ces moments où le fantastique revient d’un coup dans l’histoire. J’aime beaucoup.

J’ai donc à nouveau passé un vrai bon moment d’évasion avec To Your Eternity. J’apprécie de plus en plus les personnages et l’univers continue à m’intriguer. J’en redemande.

Tome 4

Je ressors bouleversée mais ravie de ce tome qui entame un nouvel arc dans l’histoire.

J’avais peur dans les premières pages de tomber dans un quotidien certes plein d’émotions mais un peu banal mais c’était mal connaître l’auteur qui a le chic de tout bouleverser brutalement. Ainsi après avoir vu Imm prendre ses marques et vivre une vie paisible auprès de ses amis, Yoshitoki Oima choisit d’envoyer tout valser en faisant intervenir l’antagoniste d’Imm qui va rabattre toutes les cartes. Imm va alors montrer combien il a changé. Il prend enfin conscience de ce qu’il a à perdre et de ce qu’il doit faire pour que ça n’arrive pas. Il prend aussi conscience dans une certaine mesure de son rôle de mémoire vivante des gens qu’il croise, réalisant que c’est à travers lui qu’eux aussi peuvent aspirer à une certaine immortalité.

C’est vraiment très bien amené et raconté. C’est prenant, émouvant et bouleversant. On perd des personnages auxquels on s’était attaché mais d’autres changent et grandissent grâce à cela et ne nous en deviennent que plus chers. La mangaka a vraiment créé une fable douce amère très belle à suivre et un univers riche mais cohérent qui ne fait que s’enrichir au fil des aventures. On est maintenant loin de l’Imm apathique des débuts. Il n’a pas seulement gagné la parole, il a aussi gagné une âme.

Mon seul regret ou petit point noir dans ce tome, c’est la direction prise à la toute fin du tome. Je ne suis pas fan de l’arrivée d’Imm sur cette île prison, ni de l’idée du tournoi pour gagner sa libération… mais je ne demande qu’à me tromper.

Tome 5

Encore un tome des plus surprenants. Décidément, je ne saurai jamais quelle voie va emprunter Imm dans ses aventures pour devenir humain. Le nouvel univers dans lequel il évolue est à nouveau plein de surprises même si ce n’est pas forcément mon préféré après le précédent que j’avais tant aimé.

Ici, on continue à découvrir cette île prison et ses habitants ainsi que son mode de fonctionnement. Ceux-ci sont très intéressant. J’ai aimé découvrir cette vie foisonnante au sein même de l’île alors qu’elle a été conçue pour priver des gens de leur liberté. Imm est toujours aussi ignorant mais il fait encore de belles rencontres qui vont sûrement l’aider à grandir et à s’approcher un peu plus de l’humanité que lui souhaite l’homme en noir. J’ai beaucoup aimé le petit groupe de fils et filles de criminels sur lesquels il tombe et avec qui il va se lier. Sa promesse de les aider lui ressemble bien et j’aime assez la dynamique entre eux. Je suis par contre plus surprise et sceptique du retour d’un certain personnage encore une fois complètement dérangé.

Je reste sous le charme de cette série d’aventure qui sait me dépayser à chaque fois et me surprendre parce que je ne sais jamais trop quelle direction elle va prendre.

Tome 6

Avec ce tome 6, Yoshitoki Oima clôt un nouveau chapitre important du parcours d’Im. Par contre, cette fois, j’ai été moins surprise que d’habitude, les éléments permettant les retournements ayant déjà été présentés et utilisés par le passé.

On retrouve donc un Im toujours prisonnier sur l’île mais entre les mains d’Hayase cette fois, qui a viré complètement barjot. Pendant ce temps-là, les enfants ont pris le pouvoir avec Tonali à leur tête et ont gagné la chance de pouvoir quitter l’île, mais celle-ci ne veut pas abandonner Im. C’est alors que les Knockers décident de montrer le bout de leur nez.

To Your Eternity continue à surfer sur ce qui a fait son succès, de beaux sentiments d’amitié, le questionnement des relations parents-enfants et l’apprentissage de la vie, le tout sur fond d’une action bien dosée qui dynamise l’histoire. Ça donne un résultat plaisant mais assez classique où l’on devine un peu les interventions et sacrifices des uns et des autres. Im a encore grandi à leur contact. Ceux-ci se sont aussi trouvés grâce à lui et avancent désormais dans une voie qu’ils ont choisi. Im finira par reprendre ses pérégrinations et sous notre regard attendri retrouvera une dernière fois la vieille Piolan avec qui il vivra encore de jolis moments avant de lui dire au revoir. Une page se tourne vraiment ici mais on nous annonce déjà un peu le prochain chapitre dans les toutes dernières images avec cette chasse aux Knockers. J’aimerais que ça évolue un peu de ce côté-là et qu’un vrai scénario apparaisse pas juste un affrontement binaire. A suivre…

Tome 7

Cette série n’en finit pas de me ravir. L’auteur nous embarque encore dans un nouveau voyage avec ce nouvel arc, un voyage très introspectif pour Im qui se questionne de plus en plus sur son rôle sur Terre, son identité et ses relations avec les autres. Cela donne un tome qui fait beaucoup réfléchir et qui sait également toucher notre fibre sensible et nostalgique.

On retrouve ainsi au début un Im qui vit seul sur une île déserte depuis dieu sait quand. Il a décidé de rester seul par peur de perdre d’autres êtres chers. Il met ainsi en lumière notre peur de l’engagement de façon très juste, je trouve. Mais les choses vont être telles qu’il va être obligé de s’impliquer à nouveau dans la vie des mortels. C’est fait simplement et pourtant c’est très bien amené avec une histoire dynamique qui avance bien et des nouveaux personnages hauts en couleurs qui font bien bouger Im. Du coup, je n’ai pas vu le temps passer tout au long de ce tome. On passe d’un endroit à l’autre avec une grande facilité, tout coule de source et est limpide.

C’est aussi l’occasion de revenir sur son passé, les gens qu’il a rencontrés et de revoir ceux pour comprendre tout ce qu’ils lui ont apporté. C’est très émouvant. J’aime beaucoup la façon dont l’auteur gère cela et l’intègre dans une vaste histoire sur plusieurs siècle qui pourtant est régi pour des règles fixes : Im est immortel, les knockers menacent l’humanité, Im veut les éliminer mais il a besoin d’aide pour ça. Ce dernier point est la nouvelle dynamique intéressante de cet arc. On voit tout le processus qui amène Im à cette douloureuse décision pour lui. Ça montre bien le poids de la solitude et surtout l’importance des liens sociaux. Ensuite, tout l’aspect quasi religieux autour d’Im me plaît assez et je trouve le tout bien mieux géré et mis en scène que dans Fire Punch où l’on retrouvait ces thèmes.

Ici, nous avons une histoire sensible, qui nous emporte à chaque tome dans un nouveau voyage dépaysant qui pourtant fait résonner bien des choses en nous. C’est touchant.

Tome 8

Encore un tome riche en aventures. La couverture me faisait un peu craindre le pire, de même que la personnalité fantasque du Prince, le nouveau moteur de l’histoire. Cependant l’autrice a plus d’un tour dans son sac pour réussir à nous faire apprécier un tel personnage. En lui, au fil des pages, on découvre un homme sensible mais fort, un homme de conviction, qui aime son peuple et fait tout pour lui. Il n’est pas sans défaut non plus, il peut se montrer brusque, égoïste voire égocentrique, mais au fond de lui il a un coeur immense et c’est un vrai plaisir de suivre un tel personnage. Il rejoint la longue galerie de personnages croisés par Im au cours de ses aventures. Avec lui, on parle de succession, de religion mais aussi d’amour et de résurrection. C’est encore une fois très riche comme lecture. On voit Im évoluer sans cesse, grandir et devenir plus complet. On va de surprise en surprise. C’est parfois beau et tendre, parfois sombre et cruel. On ne nous épargne pas la cruauté humaine même si on nous montre aussi les bons côtés de l’humanité parfois. Rien n’est blanc ou noir ici et c’est l’une des forces de ce titre qui ne cesse de me surprendre.

Tome 9

La série se poursuit et je n’aurais pas cru le dire un jour, devient plus claire au fil des chapitres. Im s’est fait tout un tas d’amis et c’est avec eux qu’il va élaborer un plan pour lutter contre ses ennemis naturels : les knockers. L’histoire est intéressante à lire, le rythme reste soutenu mais je n’ai pas eu de coup de coeur pour ce tome parce tout semble aller comme sur des roulettes et qu’il manque le grain de sable déclenchant une vague d’émotion chez moi. J’ai tout de même apprécié de voir Im se lier avec le prince, de voir celui-ci changer et prendre les choses en main, ce que je n’aurais jamais cru au début. Cette série aime bien nous surprendre pour ça avec des personnages qu’on attendait pas. C’est aussi sympa de voir Im combattre et utiliser ses différentes personnalités. Ce que l’on apprend sur les knockers me séduit aussi, ça voudrait dire que leur but et leurs personnes sont plus complexes qu’on ne le croyait. Du coup, le combat s’annonce passionnant et la solution vers laquelle le Noir pousse Im me séduit, ça fait très japonais, très naturaliste, très Ghibli ^^ To Your Eternity reste donc une lecture shonen qui détonne et me plaît à chaque tome. Je me demande encore vers quoi elle peut évoluer et c’est vraiment un plaisir de s’interroger avec elle.

Tome 10

Quand on repense aux débuts de la série, c’est assez amusant de voir où nous en sommes désormais parce que je pense qu’on aurait difficilement pu le prévoir. Depuis plusieurs tomes, l’auteur a su créer un vrai groupe autour d’Im et lui donner aussi enfin un but concret, ce qui fait vraiment grandir son personnage et nous fait vivre bien des émotions.

Des émotions, il y en a toujours eu dans cette histoire mais je suis surprise de voir à chaque tome comme le mangaka les renouvelle. Ici, la fameuse attaque d’ampleur des knockers qu’on attend depuis un moment est toute proche. Im a décidé de réagir et de protéger les futures probables victimes. Il a travaillé dur pour ça et avec l’aide de Bonshen il va se constituer un nouveau groupe d’amis que j’ai adoré. Au début, j’avais un peu de mal avec l’idée, j’avais peur qu’ils ne soient que des pions, mais à travers les chapitres, l’auteur donne corps à chacun d’eux et c’est touchant. Chacun a son histoire ce qui les rend d’autant plus humain et cette humanité se transfère par ricochet à Im.

Le tome est donc plus calme, centré sur les émotions et la préparation aux combats mais cela lui confère une aura toute particulière que j’ai beaucoup aimé. J’attends désormais le grand combat, mais déjà je salue le travail accompli par le mangaka sur ce shonen d’héroïc fantasy si différent de tout ce que j’ai pu lire.

Tome 11

Même si c’est moins complexe qu’au début, les drôle d’aventures humanistes d’Im se poursuivent. Depuis quelques tomes, l’histoire a pris une autre dimension. Im s’est fait un vrai groupe d’amis qui compte pour lui et qu’il a envie d’aider et de sauver des knockers. Du coup, il s’est posé, il a développé ses pouvoirs et a enfin à comment vaincre ces créatures. Dans ce tome, chacun passe à l’action et ça envoie !

J’ai passé toute ma lecture quasiment en apnée. On assiste à la défense de la ville par Im et ses amis, tandis que les knockers attaquent sans relâche. C’est dur à voir. L’auteur ne nous épargne pas. Il montre bien que c’est un combat sans fin et peut-être même perdu d’avance, mais que nos amis ne comptent rien lâcher. On enchaine donc les scènes de batailles, en alternant les points de vue et les lieux de défense, ce qui dynamique vraiment la lecture.

Les affrontements sont variés mais toujours Im est au centre. C’est la clé de voûte et quand la clé de voûte peine, la défense vacille et des pertes ont lieu. C’était immanquable, mais ce n’est pas facile à digérer pour autant. Le fait de le montrer depuis le point de vue d’Im accentue encore cela. De plus, l’auteur a la bonne idée d’allier combat et réflexion, celles d’Im sur lui-même et sur l’immortalité. C’est puissant et émouvant.

Avec cette tension omniprésente qui empêche tout le monde de se reposer, la lecture n’est pas facile mais tellement pleine d’émotions. On regrette ceux partis trop tôt, on tremble pour ceux qui reste et on est émerveillé par le retour de certain. Décidément, l’auteur gère son récit de main de maître et nous tient en haleine !

Tome 12

Yoshitoki Oima nous offre un nouveau tome toujours aussi surprenant dans tous les sens du terme et du début à la fin en prime !

La couverture annonçait la donne, c’est le tome des retrouvailles. Im vient de se faire attaquer par le knocker de Kahaku qui lui a volé toutes ses formes. Pendant ce temps-là la bataille bat son plein. Le lecteur est ainsi sollicité de tous les côtés, avec des batailles dramatiques d’un côté, et un héros en grand danger de l’autre. La surprise et l’émotion sont au rendez-vous avec l’arrivée d’un sauveur inattendu pour Im. J’ai beaucoup aimé la mise en scène autour de sa « résurrection », c’est un bel hommage à tout ce qu’on a vécu jusqu’à présent et ça remue beaucoup de choses en nous. On retrouve des personnages qu’on a aimés et regrettés, on en quitte d’autres avec qui la rupture est brutale et tragique. C’est dramatique et nostalgique à la fois avec une grosse dose de mélancolie.

La lutte contre les knockers reste bien présente en arrière-plan avec ici aussi une mise en scène top, faite de va-et-vient incessant qui font parfaitement sentir l’inspiration des batailles de siège du Moyen-Âge et des débuts de l’ère moderne. On passe d’un lieu à l’autre, d’un point de vue à l’autre. On voit les assaillants évoluer et proposer de nouvelles formes de combats. On voit les défenseurs faire preuve d’héroïsme et de sens du sacrifice au nom des gens qu’ils aiment. La petite larme n’est jamais loin quand on suit leur ultime combat.

Tout cela pour parachever l’évolution d’Im, cette ancienne pierre faite homme, qui a est parfaitement devenu humain et ressent et partage les émotions de ceux-ci. Im a trouvé sa place, sa famille, son but dans la vie. C’est une très belle conclusion à cette longue première partie, car surprise des dernières pages Yoshitoki Oima annonce tout à coup une nouvelle aventure pour son héros dans un lieu et temps qui ont de quoi surprendre, en tout cas pour moi car je n’imaginais pas le récit aller dans cette direction.

Nouveau tome coup de coeur, encore une fois. Décidément cette série ne cesse de me surprendre depuis ses débuts !

Tome 13

Une nouvelle période de la série s’ouvre ce très symbolique 13e tome, une période totalement inattendue quand on se rappelle des débuts de la série et une période pour le moins singulière dans l’approche qu’en fait l’autrice.

J’ai été plus que surprise de découvrir qu’elle avait décidé de nous embarquer dans un récit se déroulant dans un univers moderne similaire au nôtre. J’ai d’ailleurs cru un temps que c’était vraiment le nôtre mais c’était mal connaître l’autrice qui déroule au contraire son univers, en montrant son évolution à travers le temps, jusqu’à aboutir à quelque chose de très similaire mais tout de même différent de nous, ce qui donne une lecture vraiment singulière.

Ne nous le cachons pas, si j’aime To your eternity, c’est à la fois pour les surprises que le titre propose, pour les belles émotions humaines qui sont mises en avant mais également pour les réflexions sur l’humanité qu’on y trouve. En déplaçant l’histoire dans un décor proche du nôtre, j’ai d’abord perdu cela. Pendant plusieurs chapitres, on se contente de suivre un lycéen lambda, juste fan de paranormal, qui va donc prendre plaisir à accueillir chez lui un Imm qui découvre le monde moderne. Rien de transcendant, c’est même un brin ennuyeux et totalement cliché quand notre héros fait revenir ses amis à travers le temps et l’espace sans penser aux conséquences avant de les réunir auprès de lui. Franchement, je ne voyais pas bien le propos de l’autrice et je trouvais ça un brin trop fleur bleue.

C’était mal la connaitre car insidieusement, petit à petit, elle a glissé des indices d’un monde finalement pas si parfait malgré la paix qui l’habitude à présent, un monde où par exemple une jeune fille, qui a l’air parfaite et très heureuse car elle réussit tout ce qu’elle entreprend, se sent au fond très mal, au point de vouloir mourir. Et quand cette fille est en plus la descendante d’un personnage clé de l’histoire d’Imm, on ne peut qu’y prêter attention et se demander quand cela va déraper et comment. Un dérapage qui n’intervient que dans les toutes dernières pages du tome…

Il aura donc fallu un tome un brin insipide à l’autrice pour lancer l’intrigue de cette nouvelle époque, une intrigue qui flirte avec les thèmes qu’elle a déjà abordé : légende, religion, parentalité, bien être, homosexualité, etc. Je ne sais pas encore vers quoi le récit va s’orienter, bien malin est celui qui y parviendrait vu les surprises qu’elle nous a déjà offert, mais je lui fais confiance pour la suite même si j’ai trouvé ce tome plus que moyen malgré mon plaisir de retrouver tout le monde…

Tome 14

La série a beau suivre une logique que je comprends, je ne suis vraiment pas fan de ce changement de paradigme avec Imm et ses amis dans le monde moderne, ce tome le confirme.

L’auteur continue de développer les thèmes qui lui son chers et nous retrouvons une belle ambiance familiale avec Imm et ses amis qu’il a emmenés avec lui dans le monde moderne. Sa recherche de la signification de l’amour est louable. C’est probablement l’un des derniers apprentissages qu’il lui reste à faire lui-même. Mais je ne peux m’empêcher de sentir que quelque chose cloche.

En effet, l’idée d’embarquer Imm dans le monde moderne, des siècles plus tard, après qu’il ait enfin résolu le problèmes des Knockers, est intéressante à la base. Ça le permet de se confronter à des nouveautés tout azimut et de faire se percuter des univers très différents, la fantasy à l’ancienne des premiers tomes à notre monde contemporain. Cela crée un décalage savoureux que l’on retrouve à tout instant chez Imm et ses compagnons, ce qui est assez drôle. Le problème est ailleurs.

Retrouver et poursuivre la quête d’Imm dans un nouveau décor avec de nouveaux enjeux et un ennemi qui a effectué une mue inattendue est plaisant. L’auteur propose de nouvelles dynamiques et de nouveaux mystères. Ça, j’ai aimé, ce n’est pas là non plus que j’ai eu un problème.

En effet, je trouve une certaine redondance dans l’histoire. Les thèmes et la façon dont ils sont développés, ainsi que l’ambiance et les petits moments de vie, font tous déjà vus dans la série… Mais ce n’est pas le point qui achope le plus pour moi. Non, mon plus gros problème vient du personnage central de cet arc qu’on a collé en écho à Imm : Mizuha. Je trouve celle-ci particulièrement caricaturale et agaçante. A cause d’elle, l’histoire bascule parfois dans la comédie romantique lycéenne bas de gamme. Franchement, je la trouve détestable. Il y avait pourtant matière à faire autre chose mais si l’auteur développe une romance entre elle et Imm, ce sera sans moi. C’est amené de façon trop brusque et forcé pour que je trouve ça crédible. Dans une telle série, je voulais voir autre chose qu’une histoire de jeunes telle qu’on l’a déjà vu et revu. L’originalité de la série était justement son point fort. Elle allait toujours là où on ne l’attendait pas et là où les autres n’étaient pas forcément allés. Ici, ça surprend mais pas pour le mieux…

Ainsi, j’ai trouvé cette lecture un peu mitigée, tantôt drôle et chaleureuse, tantôt poussive et agaçante. Je suis donc mi-figure mi-raisin. J’ai envie de voir Imm développer des sentiments mais pas de cette façon-là. J’ai envie de voir se poursuivre cette nouvelle lutte contre les knockers version 2.0. Mais j’ai surtout envie d’être surprise et non confortée dans ce que je connais…

Tome 15

Même si la série continue à conserver la force et la beauté de ces thèmes, je ne parviens plus à être embarquée et subjuguée comme c’était le cas dans la première partie. Ce passage à l’air moderne fonctionne mal avec moi et fait perdre une grande partie de son charme à la série.

Imm est toujours en plein affrontement avec la nouvelle version des knockers, c’est le fond de commerce de la série et cela le reste, sans surprise. Si cet aspect là est celui qui me plait le plus et le reste, j’ai bien plus de mal avec l’environnement immédiat de l’histoire. Je trouve que l’autrice force beaucoup trop le trait sur les travers de notre société moderne. Elle caricature tout, exagère, pousse à l’extrême et autant dans un univers de imaginaire de fantasy, ça peut passer, autant dans un univers contemporain, qui est une sorte de reflet du nôtre, forcément ça dénote plus…

Ainsi, l’arrivée d’une nouvelle petite contaminée par un knocker, dans un environnement où le grand frère par alliance est d’abord une caricature de l’otaku lolicon, et la mère, la caricature de la femme qui n’en a rien à faire de sa fille et préfère séduire les hommes, c’est too much pour moi. Je n’ai pas réussi à ressentir l’émotion perçue lors des rencontres avec les autres figures clés de la série. Tout était trop exagéré pour cela. Ce ne sont pas les nuances apportés par la suite qui suffisent car on reste dans une narration poussive, surchargée et exagérée qui manque de finesse et de justesse. C’est vraiment dommage.

En revanche, les questionnements qui viennent se poser autour du rôle d’Imm dans la chasse au knockers, son pouvoir de tuer et comment il le vit, ça s’est intéressant et pertinent, car jusqu’alors prendre la vie avait été traité un peu trop par-dessus la jambe. Là, on a un héros qui se met vraiment à réfléchir sur la douleur qu’il inflige et des personnages autour de lui qui cherchent d’autres solutions que la violence. C’est une belle ouverture que j’espère voir travaillée.

La mythologie de la série continue à évoluer elle aussi. On découvre des knockers qui parasitent différemment les humains et leurs hôtes en général. Imm, lui, nous est montré de plus en plus humain, tout comme l’Homme en noir. Et surtout, il est confronté dans les ultimes pages au personnage clé de cet univers qui n’est peut-être pas celui qu’il croyait et qui va le pousser ça un nouveau type de confrontation pour s’en sortir. L’évolution est inévitable.

C’est donc à nouveau mi-figue mi-raisin que je termine cette lecture. J’aime le développement de la psychologie du héros et de l’univers. Je n’aime pas ce reflet du présent totalement exagéré et surjoué qui donne une narration poussive et criarde. Je préférais de beaucoup la poésie et l’étrangeté de la première partie que je regrette énormément…

Tome 16

C’est dommage mais plus les tomes passent, plus je suis très très réservée sur cette nouvelle direction de la série. J’aime l’ambiance sombre, plombante et dramatique mais je trouve l’intrigue et la narration qui la sou-tend très très floue pour ne pas dire fouillis…

J’ai bien compris que le propose de cet arc était de traiter plus en profondeur de la question des knockers, les antagonistes du héros depuis le début. L’autrice cherche à les rendre complexes, ambivalents et potentiellement touchants mais ça ne fonctionne pas vraiment avec moi. Je trouve juste le propos glauque et dérangeant pour le moment. Du coup, cela a l’effet inverse, au lieu de rendre le titre plus nuancé et complexe, cela le rend encore plus manichéen à mes yeux, avec d’un côté Im et ses gentils amis et de l’autre les méchants et malsains knockers. J’espère être détrompée mais ça tarde.

Là où ça pêche également, c’est du côté de la narration. En effet, l’autrice tourne en rond, réutilisant à l’infini des situations déjà vues dans la série, sans que l’intrigue générale n’avance énormément. On a l’impression de vraiment pédaler dans la semoule et d’être coincé dans cette mélasse. Cela se couple avec un décor lycéen que je trouve particulièrement indigeste. Oui, c’est propice pour parler du mal être des gens vu le taux d’élèves mal dans leur peau et plus au Japon, une fois de plus on retombe sur quelque chose de banal, mal digéré, mal mis en scène qui tranche avec la force des débuts de la série. On ne voit pas trop non plus où l’autrice veut en venir avec tous ces jeunes personnages et les scènes de leur quotidien me semblent absconses.

Reste heureusement un univers fantastique mystérieux séduisant, des héros attachants, quelques fulgurances dans les dialogues qui m’émeuvent toujours sur la solitude des individus et le besoin de se trouver quelqu’un. J’aimerais juste une ligne directive plus claire, une narration plus digeste et une intrigue qui avance enfin, parce que ça commence à faire long et ça me gâche un peu cette série que j’ai tant aimé auparavant.

Tome 17

Décidément cette série qui avait si bien démarré continue de me diviser depuis qu’elle est entrée dans cette nouvelle partie plus moderne. Elle a parfois des fulgurances comme autrefois, mais elle s’est aussi totalement enlisée dans cette histoire autour de Mizuha.

Le tome démarrait sur de très belles promesses avec une analyse assez fine de notre société moderne et de ses maux mis en exergue grâce à des personnages ayant connu un tout autre temps et découvrant notre ère. J’ai beaucoup aimé la subtilité avec laquelle Yoshitoki Oima montrait qu’un monde en paix ne suffit pas à rendre les gens heureux et donc que mettre fin aux guerres ne suffit pas. J’ai aimé qu’elle montre le poids des méfaits de la société moderne : travail, école, harcèlement, course à la performance, etc.

C’était, en plus, raconté avec émotion avec un Imm totalement dépassé face à ces nouvelles émotions que cela suscitait en lui quand il voyait la souffrance de ces amis. Le focus sur Gogo a permis de très beaux moments également sur le lâché prise, apprendre à laisser grandir et partir les gens pour mieux les retrouver. C’était puissamment philosophique tout ça et traité avec justesse grâce à un discours tout sauf binaire, mais au contraire plein de nuances sous les dénonciations nécessaires qu’il fait notamment vis-à-vis des harceleurs. J’étais donc ravie de cette première partie qui pour moi revenait aux origines de la série.

Malheureusement cela n’a pas duré… En voulant à tout prix revenir sur Mizuha, l’autrice nous rembarque dans ses travers, à savoir une histoire de knockers devenue indigeste à cause d’une grande « méchante » caricaturale et présente depuis trop longtemps par rapport au rythme qu’on connaît à la série. Là, ça donne le sentiment de piétiner et se répéter. Même si l’intention de montrer un Imm qui avance, cherche à s’intégrer et ensuite à sauver Mizuha, est louable, je n’arrive pas à adhérer. Partir en voyage dans la tête de celle-ci, plonger au coeur de ce qui la ronge et tenter de la soigner apporte une belle métaphore mais le personnage m’est par trop antipathique et ça gâche tout, même cette tentative de redynamiser l’histoire par une attaque des knockers au lycée.

Après avoir suscité un gros espoir et m’avoir fait à nouveau vibrer d’émotion, la série repart malheureusement dans ses travers avec un cycle où la « méchante » m’est tellement antipathique qu’elle me gâche mon plaisir et me donne sentiment que son histoire s’étire bien trop et est inintéressante. Pitié, passez à autre chose !

Tome 18

Je crois que définitivement la série n’est plus faite pour moi car malgré des qualités graphiques indéniables et un joli message de fond sur l’amitié et les liens, je ne parviens plus à me sentir impliquée par ma lecture…

Ce tome fut un long calvaire à lire, enfin presque, j’exagère un chouïa, car heureusement le pinceau fort dynamique de Yoshitoki Oima aide à faire passer la pilule de ce combat interminable contre les Knockers que mène Imm et l’ensemble de ses amis. En effet la mangaka a une mise en scène hyper dynamique, virevoltante et inventive, qui lui fait sans cesse imaginer de nouvelles situations, de nouveaux pouvoirs et de nouvelles manifestations de ceux-ci pour rendre la lecture fluide et belle malgré la noirceur et l’horreur de ce qui se passe.

Cependant, cela ne peut pas cacher non plus la fatuité de ce qui se passe et surtout la baisse de régime par rapport à la partie précédente où l’autrice avait vraiment construit quelque chose de riche et émouvant à mille lieus de ce récit terriblement lisse et prévisible qu’on a ici, où les bons sentiments ont par trop pris le dessus. Exit le traitement fin et subtil des personnages, place à des choses vues et revues sur le harcèlement, la différence, la solitude, la pression. Du coup, je n’ai rien ressenti pour cette pauvre Mizuha que j’ai traînée comme un boulet du début à la fin dans cet arc, et je n’ai que peu d’espoir que la suite relève le niveau vu comme c’est partie. L’autrice pense sûrement avoir trouvé la recette pour exploiter à l’infini, ou du moins jusqu’à ce que son éditeur lui dise stop, un concept facile avec cette lutte contre les Knockers qu’Imm aimerait bien comprendre mais qui lui restent opaques.

Oui, il y a de beaux sentiments. Ça fait plaisir de retrouver les amis passés et présents d’Imm qui se rassemblent pour aider ce dernier. On aime ne pas voir que lui dans ces combats qui ont lieu, ce rend l’ensemble plus dynamique et enrichit un peu l’histoire. On a ainsi un chouette groupe autour d’eux et c’est émouvant quand on se rappelle d’où est parti ce dernier. Mais est-ce suffit pour en faire une bonne histoire, bien construite, prenante et solide ? Non, pas à mes yeux.

Déception assez cinglante que ce qu’est devenue To your eternity, cette série tellement singulière à ses débuts et si lisse désormais. J’hésite désormais à continuer…

Tome 19

Depuis 6 ans que je suis la série, je suis passée par de nombreuses émotions mais celles qui dominent depuis plusieurs tomes est la déception face à cet arc dans le monde moderne que je trouve beaucoup trop long pour ce qu’il a à dire… Heureusement mon calvaire prend fin ici de la plus belle des façons avec une porte de sortie très joliment amenée.

Sans trop revenir sur les chapitres précédents, on peut dire que Yoshitoki Oima s’est laissé porter par les sirènes du succès, la série ayant été adaptée en animé, et a bien trop rallongé la sauce depuis son incursion dans ce nouvel arc, perdant pas mal de la force de la série. Il nous a offert un long gloubi-boulga insipide et indigeste sur fond de lutte contre les knockers à nouveau. Heureusement tout prend fin ici !

Je n’ai pas aimé cet arc mais j’en aime la conclusion. Si on met de côté une narration trop encombrée par moments avec de nombreuses petites scènes inutiles qu’on peut heureusement sauter, l’auteur nous offre de très beaux moments de vie autour d’Imm, ses amis et les knockers avec qui ils apprennent désormais à cohabiter. La solution était toute simple, le dialogue, et c’est la nouvelle génération qui l’a trouvée. C’est ultra simple pour ne pas dire simpliste mais cela offre une porte de sortie à une histoire interminable autrement…

De plus, une autre porte se referme, celle de l’homme en noir comme l’annonçait la sublime couverture de ce tome 19 où on le voit en compagnie d’Imm, à passer littéralement le flambeau. Cette éminence de l’ombre présente depuis le début arrive au bout de son parcours et c’est avec émotion et sensibilité que l’auteur prépare ce passage de témoin vers quelque chose de différent. A nouveau rien de complexe, beaucoup de simplicité, mais aussi beaucoup d’émotion de la part d’un homme ou plutôt d’un être qui a longuement vécu et cherche à régler et transmettre ses affaires avant de s’en aller.

C’est subtile, c’est paisible, c’est apaisant. Pourtant ça traite de vieillissement, de mort, de deuil. L’auteur évoque aussi, avec cette touche fantastique que sont les knockers, la différence et sa gestion par nos sociétés. Il apporte des réponses simples et lumineuses basées sur le respect, la communication, l’échange et la compréhension de l’autre, rien de complexes mais des éléments pourtant essentiels et cela dégage une grande bienveillance. Alors tout ça pour en arriver là, on pourrait se dire que la série est légèrement trompeuse et son ambition un peu basse mais au vu de nos sociétés qui ne comprennent toujours pas la leçon, ça laisse également songeur.

Ode à la différence, la bienveillance et l’acception, To Your Eternity propose ici une fin émouvante et honnête aux questionnements qu’elle posait depuis sa création. La série continue mais si comme moi vous vous en êtes lassés, vous pouvez donc arrêter ici !

11 commentaires sur “To Your Eternity de Yoshitoki Oima

  1. « On est maintenant loin de l’Imm apathique des débuts. Il n’a pas seulement gagné la parole, il a aussi gagné une âme. » tout à fait
    En même temps, s’ils avaient voulu nous dérouler toute l’histoire, ils n’auraient pas fait passer 4 ans d’un coup XD.

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  2. « Quand on repense aux débuts de la série, c’est assez amusant de voir où nous en sommes désormais parce que je pense qu’on aurait difficilement pu le prévoir. Depuis plusieurs tomes, l’auteur a su créer un vrai groupe autour d’Im et lui donner aussi enfin un but concret, ce qui fait vraiment grandir son personnage et nous fait vivre bien des émotions. » +1
    Tu le dis si joliment
    J’ai dû relire le tome 10 pour mieux en profiter, mais bon vu le côté particulier de l’histoire et la chaleur trop intense, je pense que j’ai bien fait. Les mots me sont mieux venus et j’ai mieux suivi.

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