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La Passe-miroir de Christelle Dabos

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Titre : La Passe-miroir

Auteur : Christelle Dabos

Éditeur (poche) : Gallimard Jeunesse (Pôle fiction)

Années de parution (poche) : 2016-2020

Nombre de tomes : 4 (série terminée)

Résumé du tome 1 : Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l’Arche d’Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel.

Mes avis :

Tome 1 : Les fiancés de l’Hiver

J’ai de suite été séduite par les couvertures de cette saga qui me rappellent l’univers de Miyazaki, alors ça faisait un moment que je voulais la lire. A la fin de cette lecture, j’ai été séduite par tout l’univers mis en place par Christelle Dabos.

En effet, la richesse de ce titre c’est avant tout l’univers et le système de magie mis en place par l’auteur. On sent qu’elle maîtrise le tout à la perfection et surtout c’est très inventif et original. J’ai beaucoup aimé le contexte post-apocalyptique mais fantastique qu’elle a créé, avec cette Terre qui a subi un cataclysme et a éclaté en plusieurs morceaux qui sont désormais dirigés par des sortes de Dieux. La mythologie autour d’eux, à peine esquissée pour le moment, promet d’être intéressante puisque autour d’eux gravitent différentes familles avec chacune des pouvoirs différents. Pour l’instant, on connait les animistes, les dragons, les mirages, les chroniqueurs… le tout juste autour de deux dieux, alors imaginez tout ce qu’il reste encore à découvrir.

L’histoire se concentre sur le personnage d’Ophélie, une jeune fille introvertie et en même temps très courageuse qui est passionnée par son métier et son talent de liseuse. Malheureusement, elle se voit fiancée contre son gré avec une sorte d’ours provenant d’une autre arche. Elle va devoir pendant tout le tome s’accoutumer à ce nouveau fait et à tout ce qu’il occasionne comme changements pour elle. On va la voir quitter sa famille, découvrir son promis, la famille de celui-ci ainsi que son arche qui ne fonctionne pas du tout comme la sienne. C’est vraiment passionnant à suivre parce que comme c’est une vraie porte-poisse, il lui arrive toujours plein de péripéties entre sa rencontre avec le Don Juan de l’arche de Thorn, l’inimitié de la demi-soeur et de la grand-mère de Thorn, les misères que lui fait subir la tante de celui-ci et le déguisement qu’elle doit revêtir. On ne s’ennuie pas une minutes à suivre ses aventures. Pourtant, le style est assez lent, voire mou parfois. Christelle Dabos prend son temps pour poser le contexte, décrire son monde et les aventures de ses personnages, alors forcément ça prend du temps, ça traine même parfois et c’est un peu long, mais ça n’en reste pas moins passionnant une fois qu’on s’est fait à ce rythme.

Côté personnage, j’ai bien aimé Ophélie dans laquelle je me suis parfois reconnue. J’ai aimé sa passion pour son talent de liseuse et la déontologie dont elle fait preuve. J’ai aimé le courage simple dont elle fait preuve peu à peu malgré la situation qui lui est très défavorable. Je pense que j’aurais aussi aimé Thorn si l’auteur nous l’avait fait découvrir autrement parce que là il reste quand même très ambigu et antipathique la plupart du temps, alors j’aimerais entendre sa voix la prochaine fois. J’ai aussi aimé sa tante, Bérénice qui est une vraie excentrique. J’ai parfois eu du mal à la suivre et pourtant elle peut se révéler très touchante et protectrice. Parmi les personnages secondaires, je suis très intriguée par le frivole Archibald, qui est sûrement plus profond qu’il ne le montre. Je le suis aussi par le petit Ange tueur qui menace tout le monde. J’ai aussi été agréablement surprise par Renard et Gaëlle, deux très bons amis d’Ophélie. Mais surtout j’espère en apprendre plus sur les deux Dieux qu’on a découvert jusqu’à présent et sur leurs frères et soeurs.

Pour finir, j’ai trouvé l’histoire prenante mais manquant de rythme. Je n’ai pas vu venir la fin, il n’y a pas eu d’accélération particulière, ni de véritables enjeux. Certes j’ai envie de découvrir la suite mais je n’ai pas non plus un besoin pressant de lire la suite parce que ça ne finit pas sur un cliffhanger plein de suspens ^^!

Ma note : 16 / 20

Tome 2 : Les disparus du Clairdelune

Comme dans son premier tome, Christelle Dabos développe un univers incroyable de richesse dans cette suite. Cependant, il a eu le malheur pour moi de passer après le dernier tome de Robin Hobb et la plume de l’autrice française ne tient pas la comparaison avec celle de sa collègue américaine. Du coup, j’ai eu beaucoup de mal à re-rentrer dans l’histoire surtout que le premier tome était sorti il y a près de 2 ans en poche et donc que mes souvenirs étaient assez lointains.

J’ai donc trouvé que la narration pêchait énormément dans ce deuxième tome. Le début est très lent vu qu’il faut reposer tout l’univers et représenter les différents personnages et leur situation, et ils sont nombreux. L’histoire ne démarre vraiment qu’à la moitié du tome. C’est long et c’est surtout fort dommage parce que celle-ci est vraiment intéressante.

J’ai beaucoup aimé la tournure encore plus complexe que l’intrigue prend ici. Il y a à la fois l’enquête sur les personnes qui disparaissent mystérieusement. Le chemin est intéressant mais l’arrivée est un peu précipitée et brutale. Et surtout, il y a toute l’histoire autour des Livres de Farouk et d’Artémis qui prend une ampleur folle et qui donne un rythme de dingue aux derniers chapitres. J’ai beaucoup aimé les révélations que ça apporte sur l’univers de la saga. Ça commence à lui donner une vraie épaisseur et une saveur très originale avec ses notes de mythologies européennes. L’histoire part donc dans une nouvelle direction très séduisante pour les prochains tomes.

Les personnages ne sont pas en reste. Sous des dehors un peu difficiles, j’ai fini par vraiment m’attacher à Thorn qui s’ouvre de plus en plus dans ce tome. On découvre ce qu’il cache derrière sa façade austère, les raisons qui l’ont poussé vers Ophélie et ses secrets sont lourds de sens. Ophélie reste fidèle à elle-même, c’est quelqu’un de très courageux et volontaire quand il le faut, mais elle ne m’a pas vraiment surprise ici, j’ai trouvé son développement un peu trop linéaire et j’ai souvent eu envie de la bousculer avec Thorn. J’ai par contre été très contente de retrouver une Berenilde plus fragile et donc plus protectrice qui gagne à être connue. De la même façon, c’était plaisant de retrouver Archibald mais j’aurais aimé le voir un peu plus. Non, le personnage qui bouge le plus dans ce deuxième tome en dehors de Thorn, c’est définitivement Farouk et malgré son côté très froid, j’ai beaucoup aimé suivre son parcours.

Vous l’aurez compris, si ma lecture des Disparus du Clairdelune a plutôt mal commencé, une fois l’intrigue lancée, je n’ai plus pu décrocher et la fin m’a bien tenue en haleine. De plus, cette fois, on a un vrai cliffhanger qui me fait me mordre les doigts de ne pas avoir la suite sous la main.

Ma note : 15 / 20

Tome 3 : La mémoire de Babel

Comme chaque année, ces derniers mois j’attendais avec impatience la sortie du nouveau tome (en poche) de la saga de Christelle Dabos. Il faut dire qu’elle nous avait laissé en plein désarroi à la fin des Disparus du Clairdelune avec la disparition de Thorn qui abandonné ainsi cette pauvre Ophélie après cependant une bien belle déclaration et plein de révélation sur leur monde.

J’ai donc entamé ma lecture avec beaucoup d’impatience et je dois dire que les premiers chapitres me calmèrent un peu. Comme à chaque fois avec cette autrice, je trouve les débuts un peu austères. On y redécouvre son univers dont elle déploie de plus en plus les ailes mais on ronge surtout notre frein. Ce fut ici le cas durant une grande partie de ma lecture, au point de me demander au bout d’un moment si toutes ces aventures en valaient vraiment la peine. La réponse est oui bien sûr, mais c’est une réponse qui tarda à venir.

En effet, dans ce 3e tome de sa saga de la Passe-Miroir, Christelle Dabos nous prend un peu à contre-pied. Alors qu’elle avait développé toute une mythologie et surtout toute une galerie de personnages autour de son héroïne, elle propulse celle-ci, seule et loin de tous, dans une nouvelle cité : la cité de Babel. Les aventures que nous allons suivre, et elles seront au rendez-vous, vont donc être menées par Ophélie, seule. Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas une grande fan d’Ophélie. Toute seule, elle a tendance à m’agacer par ses bourdes, son pessimisme et sa pauvre opinion d’elle-même. Du coup, j’ai pas mal râlé pendant une bonne partie du tome. Mais une fois certaines retrouvailles faites et aussi certaines rencontres ayant eu lieu, il commence à nouveau à avoir du monde autour d’elle et alors l’intrigue devient plus plaisante à lire.

Avec La mémoire de Babel, l’écrivaine développe encore son univers. La mythologie qu’elle a créé est vraiment fascinante. On découvre plein de petites choses savoureuses sur la pré et la post Déchirure qui viennent éclaircir et assombrir le tableau à la fois, mais mettant encore plus Ophélie au centre de l’intrigue. J’ai adoré cela et encore plus la façon dont les découvertes ont eu lieu. En effet, celle-ci prennent place dans une nouvelle cité : Babel, qui fait très steampunk et rappelle aussi furieusement le monde du Magicien d’Oz. Elle a un fonctionnement assez différent des lieux déjà visités et son lieu de pouvoir est fascinant avec l’importance centrale accordé à cette espèce de vaste musée-bibliothèque. Les recherches d’Ophélie s’apparentent ainsi à des fouilles archéologiques à la Indiana Jones et c’est prenant à suivre. L’autrice rythme bien son histoire avec ses avancées qui au début peuvent sembler anodines ou du moins nous entraînent sur le chemin d’un mystère propre à Babel, alors qu’ensuite on sent que c’est bien plus vaste.

Ainsi même si c’était perturbant de ne suivre qu’Ophélie au début, j’ai finalement beaucoup aimer. J’ai trouvé intéressant d’avoir en parallèle de courts chapitres où l’on voit ce qu’il se passe au Pôle grâce au regard si particulier de la jeune Victoire. On sent que ce qui s’y trame est essentiel pour la suite et c’est un bon moyen de retrouver quand même les personnages qu’on aime (Renard, Archi, Berenilde). Ma seule petite déception du tome vient de la relation du couple phare de l’histoire : Ophélie et Thorn. Franchement, j’ai beaucoup beaucoup de mal avec. Je ne sais pas si ça tient à leur personnalité qui les rend difficile à apprécier, ou bien à leurs échanges tout sauf romantiques, mais ça ne passe pas. Je ne trouve pas l’évolution crédible pour un sou. Ophélie se fait maltraiter sans arrêt mais tombe quand même amoureuse ! J’en reste sans voix.

En conclusion : ce 3e tome de la Passe-Miroir recèle encore bien des surprises. L’autrice nous emmène encore plus loin dans son univers et la mythologie qu’elle a construit autour. C’est passionnant. Le début peut décontenancer mais la suite se révèle passionnante. Les révélations seront essentielles pour la suite. Seule la romance me déçoit, on pourrait très bien s’en passer que l’histoire ne serait pas moins bonne. L’attente va être longue jusqu’au tome 4 (en poche)…

Ma note : 16 / 20

Tome 4 : La tempête des échos

Avec ce dernier tome de la Passe-Miroir, j’ai rompu un de pactes que j’avais passé avec moi-même : ne jamais acheter un roman en grand format quand j’ai tout le reste en poche… Mais la tentation était trop grande d’enfin connaitre le dénouement des aventures d’Ophélie et Thorn et surtout le devenir de ces arches. Cependant, ce n’est pas sans une certaine appréhension que j’ai entamé ma lecture car j’avais vu passer plusieurs chroniques partagée voire déçue sur le final de cette saga. Sachez-le de suite, ce n’est aucunement mon cas. J’ai apprécié ce que j’ai lu de bout en bout et je vois même une certaine audace chez l’autrice, de ne pas avoir forcément donné aux fans ce qu’ils attendaient à la fin ^^

L’histoire de ce 4e tome est exclusivement centré sur le mystère qui entoure la création et l’effondrement actuel des Arches. On part, avec Ophélie, à la recherche de l’Autre et de Dieu. Christelle Dabos nous embarque pour cela dans une vaste aventure menée tambours battants où le rythme ne faiblit pas un instant. Le hic dans tout cela, c’est que par ricochet, l’ensemble des personnages secondaires découverts dans les premiers tomes passent à l’as et sont quasiment oubliés avant que l’autrice ne se rappelle d’eux dans les dernières pages. Ce sera le seul bémol pour moi car ma frustration est grande de ne pas avoir vu plus Archibald, Bérénice, sa fille Victoire ou encore Renard et Gaëlle. J’ai même presque trouvé leur intervention au bout d’un moment, non pas superflu, mais incohérente, comme si l’autrice avait voulu les caser à tout prix pour qu’on ne dise pas qu’elle les avait écartés. Le reste du volume, qui est consacré, à la quête d’Ophélie et à la découverte des mystères de l’univers des Arches est passionnant. J’ai été totalement emportée par l’histoire et les sentiments qu’elle sous-tend, au point d’avoir beaucoup de mal à lâcher ma lecture quand c’était nécessaire.

L’histoire redémarre là où on l’avait laissé à Babel et s’y déroule presque entièrement. Elle forme un vrai diptyque avec le tome précédent. Ce sont les personnages découverts la dernière fois qui auront le plus d’importance dans l’intrigue qui se joue sous nos yeux. De la même façon, on lâche un peu Thorn pour se centrer sur Ophélie car c’est elle la clé. Je n’aurais jamais cru en commençant cette saga que l’histoire prendrait de telles proportions et une telle direction mais j’en ai été ravie. Ophélie a vraiment gagné en charisme et c’est une héroïne atypique qui tranche car l’autrice ne la force pas à changer du tout au tout, elle conserve ses qualités et ses failles, elle apprend juste à s’en servir astucieusement et à bon escient. Quant à Thorn, les scènes où il entre en scène sont de suite plus fortes et dramatiques car c’est un personnage torturé qui a enfin trouvé sa place auprès de sa femme, et finalement j’ai beaucoup aimé le couple différent qu’il forme avec Ophélie.

Mais le point fort de ce dernier tome, c’est l’aventure proposée. En partant à la recherche de Dieu (Eulalie) et de l’Autre, on nous ouvre les portes d’un univers tellement plus vaste. Christelle Dabos surfe à la fois sur le steampunk, la mythologie et les récits d’aventure à l’ancienne, c’est passionnant. Elle nous fait passer par toutes sortes de lieux inattendus : la ville de Babel, une aérogare, un hôpital/institut, des sous-sols, une caverne, une arche mystérieuse, un aéronefs, des miroirs, etc. C’est vraiment foisonnant et surprenant, et à chaque fois elle fait progresser le récit, nous faisant découvrir un autre pan inattendu de son univers. Celui-ci est une fleur qu’on effeuille de plus en plus pour en révéler le coeur et où à chaque pétale enlevé on découvre un nouveau décor. Fascinant. Le monde d’Ophélie se complexifie et s’enrichit à chaque découverte. A chaque fois qu’on pense avoir compris, une nouvelle couche vient s’ajouter et complexifier les choses. Et au final, quand on découvre comment tout cela fonctionne, tout colle et on est époustouflé par tant d’idée et d’ingéniosité.

J’ai beaucoup aimé les multiples références que j’ai retrouvé au cours de la lecture, du cinéma avec Vol au-dessus d’un nid de coucou, en passant par les mangas avec FullMetal Alchemist ou encore les romans avec Frankenstein. Des ambiances familières nous entourent au fil de la lecture mais pour créer quelque chose de tout à fait singulier et unique. De la même façon, les thèmes rencontrés et dénoncés sont multiples et importants : la ségrégation raciale, l’homophobie, les expériences sur les « déficients », le thème de l’équilibre et de la balance, le militarisme, le pacifisme, etc. Il y aurait énormément à dire sur les sociétés imaginées et mises en scène par l’autrice mais je ne veux pas trop vous en dire pour vous laisser la surprise.

Sachez juste que vous allez suivre Ophélie pendant plus de 500 pages en ayant l’impression d’une perpétuelle course contre la montre pour arriver à sauver tout le monde, tout en découvrant les mystères du monde qui l’entoure, le tout entre drames personnels et familiaux, et interrogations sur son moi intérieur et sa féminité. C’est un joli tour de force de l’autrice. Alors oui, dans toute cette action débridée, il y a plusieurs facilités scénaristiques et coïncidences qui pourront en amener certains à lever les yeux au ciel, mais pour ma part j’ai trouvé que ça permettait de lier le tout et surtout de ne pas perdre en rythme alors ça m’a plu.

SPOILER : Peut-être que certains n’ont pas aimé découvrir le rôle de Lazarus dans les recherches pour obtenir un nouvel Autre, car cette tromperie est un peu grosse. Ou peut-être de la même façon, certains comme moi, ont été très surpris de l’identité d’Eulalie dans le présent et se disent que ça sort vraiment de nulle part… Voire pour les fleurs bleues, vous êtes déçu(e)s du sort que l’autrice a fait subir à Thorn. Pour ma part, j’ai trouvé ça vraiment culotté tant tous les fans devaient espérer les voir finir ensemble, et j’ai aimé la touche de drame que cela a apporté. Il faut bien qu’il y ait des victimes collatérales et j’aime bien quand ça touche les rôles principaux et pas seulement les seconds rôles, ce que je trouve trop facile. Alors peut-être que ces points vous auront déçus ou agacés, pour ma part, ce ne fut pas l’essentiel. Moi, j’ai beaucoup aimé toute la mythologie autour d’une Eulalie qui a créé des Echos, un monde inversé où il n’y a plus la guerre et qui s’est sacrifiée pour cela, dans un effet d’échange équivalent comme dans FullMetal Alchemist. J’ai trouvé l’affrontement final peut-être un peu brouillon avec l’intervention inadéquate de la famille élargie d’Ophélie, mais j’ai aimé la solution trouvée pour tout rétablir, et surtout la promesse des ajustements qui devront avoir lieu passionnante. C’est un univers vraiment singulier et fascinant que nous a imaginé Christelle Dabos.

Je termine donc cette saga sur une très belle note. J’ai eu ce que je voulais : de la surprise, du voyage, du dépaysement et surtout des personnages attachants qui ont su évoluer. J’ai été vraiment séduite par la variété des thèmes abordés, la richesse de l’univers et l’originalité de celui-ci, ainsi que ses influences notables. Je serais très curieuse de voir vers quel genre d’histoire l’autrice partira la prochaine fois.

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Je vous invite aussi à lire la Chronique de Florencem qui a parfaitement su poser les mots pour parler de l’intrigue de ce dernier tome sans trop en dire : lien.

Ma note : 16 / 20

15 commentaires sur “La Passe-miroir de Christelle Dabos

  1. Tu m’as faussé sur le coup en mettant les images des 2 tomes ^^ »’
    Je suis très contente que tu as aimé ❤
    Oui, on en apprend plus et de quoi nous bluffer, à la fin du tome 2, on aimerait dévorer le tome 3 !

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  2. On n’est pas d’accord sur tout (le style de l’auteure m’a vraiment séduite, par ex.), mais je suis contente que tu aies aimé ce second tome, dans l’ensemble. Pour ma part, il s’agit d’une série coup de coeur. J’aime tout : les personnages fouillés et attachants, l’univers unique, l’intrigue captivante, la plume incroyable de Christelle Dabos !
    J’attends le dernier tome avec impatience (c’est une torture 😮 !).

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    1. Je pense surtout que c’est son passage après Robin Hobb qui a une plume si belle, si simple, si pure, qui l’a desservie malheureusement. Heureusement comme tu le dis l’univers est vraiment unique et l’intrigue prenante. Vais-je tenir et ne pas acheter le 3 en grand format ? xD

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      1. Ah, je ne sais pas, je ne lis pas en VO. Du coup, j’ai eu droit à la traduction ^^
        Ah, ça va être dur d’attendre, c’est sûr 😉 Le tome 3 est vraiment à part, c’est un dépaysement total. J’ai adoré :-p (comme les deux premiers ^^) !

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  3. Des trois premiers tomes, c’est effectivement le 3ème qui m’a le moins plu. C’était toujours une bonne lecture mais comme tu dis, le contrepied m’a fait bizarre, et Thorn (qui est mon personnage préféré) m’a manqué. En tout cas, vraiment hâte de voir le quatrième tome 🙂

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    1. Oui, Thorn manque beaucoup dans ce tome, surtout qu’il semble avoir bien changé après ce qui lui est arrivé et il fait plus tapisserie qu’autre chose, c’est dommage. J’aurais aimé en apprendre plus sur ce nouveau lui ^^

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  4. Très jolie chronique du tome 4 qui a fait couler tellement d’encre. Ton avis me rassure, mais je reste bloquée sur l’idée de cette fin qui me perturbe énormément (je ne me pensais pas aussi fleur bleue d’ailleurs) même si je suis d’accord qu’elle démontre une certaine audace de la part de l’autrice… Je suis quand même curieuse de voir comment va se démêler le fil d’une intrigue qui semble, dans ce final, particulièrement ingénieuse, touffue et complexe.
    Et je partage ton avis sur l’évolution d’Ophélie qui est, pour moi, l’une des plus réussies en littérature jeunesse !

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