Livres - Mangas / Manhwa / Manhua

Outsiders d’Akira Kanou

Titre : Outsiders

Auteur : Akira Kanou

Éditeur vf : Ki-Oon (shojo)

Année de parution vf : 2021-2023

Nombre de tomes : 5 (série terminée)

Histoire : Ema est une lycéenne pleine d’énergie et de ressources. Quand sa grande sœur ne donne plus de nouvelles, elle se lance sur sa piste au beau milieu de la nuit… pour la retrouver évanouie dans les bras d’un vampire en plein combat contre un loup-garou ! Repérée, elle est assommée et emportée par le suceur de sang. Mais son kidnappeur n’est autre que Tamaki, un collaborateur de sa sœur ! Plus étonnant encore, celui qu’il affrontait est à la fois son employé et son protégé, Taiga…
Les deux créatures surnaturelles cohabitent dans la clandestinité, alors même que leur nature les destine à se détruire mutuellement. Comment peuvent-elles bien vivre ensemble ? Depuis des siècles, le vampire se sert de son pouvoir d’amnésie pour cacher leur identité et se fondre dans la société humaine. Étrangement, sa technique ne fonctionne pas sur la jeune fille… Elle accepte de garder leur secret, mais est bien décidée à les tenir à l’œil !

Mon avis :

Tome 1

Nouvelle création originale de l’éditeur pour 2021, Outsiders est également l’un des rares shojos officiels de Ki-Oon, et tout comme avec La Guerre des Mondes dont je parlais avant-hier, pour se faire les éditeurs se sont fait plaisir avec un genre qu’ils connaissent : le fantastique, et plus particulièrement la Bit-Lit ou Fantasy urbaine.

La série est signée Akira Kanou, une jeune mangaka qui a débuté en 2015 au format numérique avec le webtoon  Gifted et qui est également connue dans son pays pour dessiner depuis la série Zangetsu, Kage Yokotawaru Atari pour le compte du magazine Asuka des éditions Kadokawa. Asuka est le magazine dans lequel on a pu lire des titres comme Trinity Blood ou Psychic Détective Yakumo et des autrices comme les Clamp ou Akaza Samamiya (Bloody Mary, Ballad Opera), des influences que l’on retrouve dans ce récit aux enjeux sombres et complexes, reprenant différents mythes à commencer par ceux du vampire et du loup-garou.

L’histoire est simple sur le papier et rappellera tout plein de titres déjà lus par les fans d’histoires de vampires et de loup-garous : une jeune lycéenne part à la recherche de sa soeur qui n’est pas rentrée et tombe sur un vampire et un loup-garou qui se battent en duel semblant porter chacun de lourds secrets. De cette rencontre nait un intérêt mutuel qui va les pousser à se revoir et à développer une relation très particulière. Rien de neuf donc sur le papier et pourtant la lecture de ce premier tome fut on ne peut plus plaisante.

Après un premier chapitre très touffu et peut-être un peu long pour exposer toute la situation initiale, les chapitres suivants plus courts et incisifs permettent peu à peu d’éclairer notre lanterne sur la direction du récit qui était encore un peu floue au début. Nous allons suivre un trio composé d’une humaine, d’un vampire et d’un loup-garou, qui loin de se tirer dans les pattes vont plutôt collaborer pour apprendre à coexister en harmonie. C’est un angle scénaristique qui m’a plutôt plu car si on en était resté au sempiternel affrontement vampire/loup-garou des débuts, j’aurais ça un peu pauvre. Mais l’autrice a choisi d’aborder les choses différemment et c’est très bien comme cela.

Elle nous avait glissé quelques indices dès le début. Comme elle le dit dans les bonus à la fin du volume, d’abord, elle ne voulait pas d’une héroïne classique d’un certain type de shojo qui devient le centre du monde et est aimé sans condition. Ce n’est donc pas ce qu’elle nous propose. A la place, nous avons Ema, une ado rebelle, qui court après l’image de ses parents, des policiers décédés. Elle est donc au contraire très altruiste et cherche à rendre les autres heureux avant de penser à elle. Alors forcément quand elle découvre le passé de Taiga, le loup-garou, ça fait tilt en elle. En effet, celui-ci est le seul survivant de son clan après un terrible affrontement avec des vampires. Il a donc l’image d’un solitaire. En face de lui, Tamaki est également le seul vampire survivant de cette attaque, mais on lui a refilé l’image du méchant dans l’histoire, du moins dans un premier temps.

J’ai beaucoup aimé le travail de l’autrice qui ne s’arrête pas aux apparences et propose des personnages un peu plus creusés, du moins dans les promesses qu’elle fait, car on a peut eu l’occasion de voir tout ça en oeuvre quand même. Taiga n’est pas si seul que ça, il doit juste ouvrir les yeux, et Tamaki n’est pas le grand méchant de l’histoire. Ils ne sont pas non plus des ennemis jurés que le destin oppose à tout prix. Une autre voie est possible et c’est celle qu’ils vont tous essayer d’emprunter avec l’aide d’Ema.

Le premier chapitre qui se voulait très classique dans ce type de littérature, laisse peu à peu place à des aventures plus fines, qui certes ne sont pas sans rappeler certains romans de Bit-Lit qu’on peut trouver dans les éditions Milady, mais qui démarquent un peu le titre des autres shojos mettant en scène des vampires. On se retrouve avec une héroïne qui va, main dans la main avec ses amis vampire et loup-garou, mener l’enquête sur leur monde et tenter d’ouvrir celui-ci au nôtre pour que chacune vive plus paisiblement. J’ai hâte d’en voir le résultat.

Après avoir parlé énormément de l’histoire et de l’univers, place maintenant aux dessins. Ceux-ci ont une double inspiration : gothique évidemment, mais un peu ecchi également avec par moment de grosses références à l’auteur Oh Great! (Enfer et paradis, Air Gear, Bakemonogatari). On aime ou on aime pas, pour ma part avec l’esthétique shojo du titre, j’ai trouvé certaines planches très belles et très fines. En revanche, le dessin est un peu inégal, notamment lorsque l’héroïne a peur ou est énervée, l’autrice lui fait des têtes plus que moyennes et ce n’est pas qu’un effet de style… Certaines planches sont également un peu trop surchargées pour moi, surtout avec toute la noirceur voulu dans le titre, du coup ça gêne la lisibilité de ces pages-là… Il y a donc encore deux-trois réglages à faire.

Le premier tome de cette nouvelle création originale se révèle être plutôt une bonne surprise. Je pensais en avoir soupé des vampires et autres créatures de la nuit mais l’autrice revisite plutôt bien ses classiques, reprenant des marqueurs forts mais apportant un petit twist bienvenu dans les attentes du trio qu’elle a su créer. Je suis assez séduite et surtout curieuse de voir comment cela va évoluer et j’espère que les dessins encore inégaux suivront le même chemin.

Tome 2

Après la belle surprise du tome 1, le second confirme tout le bien que je pensais de cette série. Loin de tomber dans certains clichés des histoires avec des vampires et des loups-garous tels que nous avons pu en lire dans d’autres shojo en France, ici l’autrice propose un univers sombre bien étayé.

Ce deuxième tome, plus centré sur Ema, développe l’univers dans le sens que j’attendais et apprécie. On se retrouve ainsi avec une histoire mêlant astucieusement la vie de lycéenne d’Ema aux enquêtes sombres liées à sa nouvelle connaissance du monde des créatures de la nuit. Le mélange prend vraiment très bien car l’autrice sait mêler humour, légèreté et ambiance beaucoup plus sombre et glauque. Les mystères qui s’installent peu à peu amènent à pas mal de scènes d’action et le tout est contrebalancer par des relations chien-chat entre les personnages qui se tirent la bourre et s’envoient des vannes bien senties, c’est très bon. On sent que l’autrice a bien digéré l’influence des lectures actuelles d’urban fantasy, ainsi nous ne sommes pas du tout dans des romances fantasmées autour des vampires et loups garous comme dans la veine des shojos inspirés d’Ann Rice. Ça change.

Nous avons toujours des héros charismatiques mais à qui l’autrice donne de plus en plus forme humaine. Ainsi, les disputes entre Taiga et Tamaki sont drôles et légères mais montrent leur attachement mutuel dont ils se passeraient bien. La petite virée dans le lycée d’Ema permet de découvrir comment celle-ci se comporte en milieu scolaire et sa rivalité avec Hayato m’a bien amusée. Quant à la grande soeur d’Ema, c’est toujours le dindon de la farce, et elle se fait de super quiproquos très drôles sur une pseudo relation entre les deux garçons. Tout cela contribue à la fois à alléger l’atmosphère mais aussi à donner plus de consistance aux personnages pour qu’ils ne sont juste des héros au sein d’une « sombre histoire ».

Cette sombre histoire, elle, tourne à l’enquête policière ici et ça me plait bien. Le déclencheur est l’absence prolongée de deux camarades de classe d’Ema. On retrouve alors celle-ci dans son rôle inné de justicière puisqu’elle décide de partir les sauver. Tout cela va la conduire à de drôle de découvertes, qu’elle va faire en compagnie de Taiga, notre loulou, un duo inattendu qui fonctionne plutôt bien. La narration pour raconter cela est très dynamique, alternant lycée, enquête, affaire de l’entreprise Topos. Le mystère est présent et peu à peu tout se noue et se dénoue liant le tout.

Les dessins sont à l’aune de l’histoire, très influencé fantasy urbaine. Je trouve même qu’ils ont un je ne sais quoi me rappelant ce que faisait les auteurs de manwha (BD coréenne) publiés autrefois chez nous. C’est assez singulier et ça permet à l’autrice de tirer son épingle du lot, je trouve. Par contre, si je les trouve en général beaux, fins et expressifs, ils perdent parfois en lisibilité lors des scènes d’action et c’est dommage.

Avec ce deuxième tome, Outsiders confirme son statut de shojo d’urban fantasy de qualité, qui a su ne pas céder aux sirènes de la facilité pour tomber dans les clichés de nombreux autres shojos avec des créatures fantastiques. Je lui trouve un côté résolument mature et moderne qui me plaît beaucoup et l’autrice sait se montrer à la hauteur aussi bien niveau ambiance, scénario que dessin. J’en redemande !

Tome 3

Depuis le début, je suis séduite par la revisite du mythe du vampire sous le biais d’une histoire d’urban fantasy moderne mise en scène par le trait sombre et dense d’Akira Kanou, mais force m’est de reconnaître qu’après un début assez tranquille, l’autrice a un peu trop tout bousculé ici.

Le tome démarre pourtant sous les meilleurs hospices dans une ambiance un peu sombre et dangereuse, tandis que tout le monde cherche à comprendre ce qu’ils s’est passé avec cette série de morts de lycéen(e)s. Nous sommes en pleine suspicion, tout le monde se regarde, se surveille, et pour Ema, notre héroïne, un camarade sort du lot. Avec humour, on va la voir maladroitement enquêter et se rapprocher. Ses sentiments ambigus pour les vampires portés par ce qu’elle ressent pour Tamaki viennent l’embrouiller, mais la vérité finit par éclater.

J’ai aimé cette ambivalence que l’on ressent tout au long du tome envers les créatures qu’on décrit habituellement comme des monstres. L’autrice nous fait bien comprendre que oui, ils commettent des choses terribles, mais elle nous raconte aussi leur histoire, celle d’une terrible solitude et celle d’une forme de persécution. C’est pour ça que j’aimais bien voir le regard qu’Ema portait sur chacun, que ce soit Tamaki, Taiga ou son nouveau camarade de classe.

Malheureusement l’autrice vire trop dans la classicisme avec cela. Elle excuse trop facilement certains comportements violents. Elle donne trop une image romantique des vampires et loups-garous, ce qui m’a un peu gênée, moi qui voulait une lecture qui sortirait un peu des sentiers battus. Heureusement, elle conserve cette aura de mélancolique magnifique autour de Tamaki et de son désir de se faire tuer pour Taiga quand vraiment il n’en pourra plus de la vie à cause de sa longévité. Heureusement, elle conserve aussi ce joli attachement qui était né entre eux et qui atteint son apothéose lors de la fête de Noël, point culminant de ce tome totalement de saison.

Sauf que point culminant oblige, on atteint un point de bascule et alors l’autrice accélère un peu trop tout ça. Tout se bouscule faisant perdre de la force et de la logique aux événements. Suite au retour de leur oncle maternel, les filles vivent une révélation qui fait mal et va tout chambouler dans leur vie. Elles vont découvrir de quelle famille elles sont issus et ce que cette famille sait de leur passé et leur propose pour leur avenir. Elles acceptent tout cela bien trop facilement à mon goût, faisant un volte face peu crédible après tout ce qu’elles viennent de vivre. En plus, comme l’autrice cherche absolument à glisser un peu d’humour à chaque fois, cela donne un faux sentiment de légèreté qui n’a pas lieu d’être. C’est très maladroit. Le tournant sombre de la série tombe un peu à plat.

Avec ce tome, toutes les maladresses, que d’autres lecteurs avaient perçu mais que j’avais balayées de par mon enthousiasme pour l’ambiance, ont éclaté à mes yeux. J’ai trouvé l’ensemble brouillon et précipité avec une autrice qui ne parvenait pas vraiment à choisir le bon ton et la bonne ligne. C’est dommage parce que l’univers est top, ses dessins glauques et stressants à souhait. Alors j’ai envie de lui faire confiance afin qu’elle propose une suite moins classique, moins tapageuse et clinquante, et plus subtile dans ses relations entre les héros comme elle nous y avait habitués. Je croise les doigts.

Tome 4

Série d’urban fantasy solide, Outsiders reprend vraiment bien tous les codes du genre pour mettre en place une intrigue prenante à défaut d’être originale.

Avec son mélange de fantasy urbaine à l’occidentale et d’histoires de familles mafieuses à la japonaise, Outsiders offre de plus en plus une histoire sombre entre fantastique et contemporain. Dans ce tome, l’autrice nous offre un joli bond dans le temps pour redistribuer les cartes et élargir l’univers déjà rencontré, un riche idée.

Nous retrouvons nos deux soeurs désormais rentrées dans leur famille et aux mains de leur grand-mère qui a entrepris de les former pour en faire de dignes héritières et surtout de solides outils à son plan. Celle-ci s’affirme bien comme le grand méchant à combattre avec ses rêves fous et mégalo d’épuration de la population. Un grand classique toujours efficace.

J’ai pris plaisir à suivre l’évolution des deux soeurs grâce à la plume énergique d’Akira Kanou. Celle-ci ne mollit pas et nous montre à la fois comment l’aînée va essayer de se glisser dans les petits papiers de sa grand-mère comme secrétaire, tandis que la cadette va poursuivre son entraînement aux armes pour devenir le fer de lance des ambitions de cette dernière. A nouveau, classique mais efficace, surtout que bien sûr en parallèle, elles n’ont rien oublié de ce qu’elles ont vécu auparavant et ne suivent pas aveuglément leur aïeule mais cherchent plutôt des éléments passés pour comprendre ce qu’il est arrivé à leur mère. C’est un mélange efficace et prenant.

Cependant ce changement radical de paradoxe fait qu’on se recentre tellement sur leur famille qu’on en oublie presque nos héros précédent : Tamaki et Taiga. Ceux-ci, bien qu’on les aperçoive lors de quelques scènes, m’ont beaucoup manqué ici. J’ai eu l’impression que l’autrice balançait en masse toutes les informations sur cette famille. Ça a fait un condensé parfois un peu lourd à digérer, surtout que l’humour est bien moins présent que précédemment. L’histoire a vraiment pris un virage sombre. J’espère donc retrouver un meilleur équilibre par la suite avec plus d’action également et pas que des machinations.

Avec son utilisation très classique des codes du genre, Akira Kanou nous offre ici une suite plus tortueuse encore que ses débuts. Les héroïnes sont confrontées au passé de leur famille et à ses plans diaboliques remettant en cause leurs propres valeurs. Une aventure déjà vue mais efficacement mise en scène grâce à une ambiance sombre et une narration dynamique. Les amateurs d’urban fantasy mâtiné de vampire, loups-garous et gangs mafieux apprécieront !

Tome 5 – Fin

Surprise : voici déjà le dernier tome de cette classique mais sémillante aventure d’urban fantasy à la sauce vampires et loups garous en mode guerre des gangs calfeutrée.

J’ai été très surprise de découvrir cela à la lecture de ce tome. Je ne m’attendais absolument pas à ce que cela se termine déjà et je trouve que la couverture ne se prête pas du tout à un final mais fait plutôt « tome lambda ». Dommage. Ça aurait valu de marquer un peu plus le coup.

D’ailleurs en lisant ce dernier tome, j’ai également eu le sentiment d’un rythme un peu précipité. Toutes les informations, l’action et la répartie se mettent en place d’un coup sans préparation. On ressent une certaine accumulation et précipitation. Certes, il était temps que cela se termine mais après avoir traîné sur les premiers tomes, puis avoir changé de paradigme, il aurait été bien de prendre plus le temps pour construire une fin plus dense.

Je me retrouve ainsi un peu déçue même si le tome en soi n’est pas mauvais et que l’ensemble des intrigues sont bouclées. J’ai trouvé l’ensemble un peu trop classique et facile. L’autrice a manqué de nuance sur à peu près tout. Alors certes le grand méchant n’est ni un vampire, ni un loup garou, mais il reste bien trop grossièrement écrit. C’est fade. A partir du moment où on lâche la révélation quant à ce qui se cache derrière la famille des deux soeurs tout coule de source et on n’a aucune surprise. L’autrice est un peu en pilote automatique piochant dans une littérature fantastique se voulant moderne mais au final très archétypale, dont je me suis déjà détachée depuis des années en roman et que j’aurais aimé ne pas retrouver ici.

J’ai en revanche aimé la noirceur de l’histoire. J’ai apprécié de retrouver un antagoniste chez les humains montrant que ça peut être eux les vrais monstres et non pas les vampires et garous qu’on pointe trop facilement du doigt. Les implications politiques et économiques que l’on découvre en mode domino se cassant la figure m’ont aussi plu. Cela apportait une jolie teinte à l’histoire, même si plus travaillé cela aurait été top. Il y a donc de bonnes inspirations parfois, même si l’ensemble manque de corps.

Reste de jolis dessins dans l’ensemble, des personnages attachants aux interactions qui peuvent émouvoir. Un parcours initiatiques chez chacun, qui grandi grâce à ces rencontres. Et surtout des scènes de combats dynamiques avec une belle mise en scène noire des pouvoirs et aptitudes de chacun. J’aurais aimé le même soin dans l’écriture des personnages et de l’intrigue.

Outsiders aura été une lecture sympathique, surtout pour une première oeuvre, avec une ambiance fantastique sombre et moderne que j’ai trouvé séduisante, surtout graphiquement. Narrativement l’ensemble est trop classique, trop passe partout aussi et ne se détache pas de la masse de texte du genre. Tout est trop archétypal et sans nuance ici, en plus d’aller trop vite et d’être trop bref. Je crains que la série s’oublie aussi vite qu’elle a été lue. Elle ne fera pas date pour moi dans la mythologie des créatures à canines pointues. Dommage.

Je remercie Ki-Oon pour sa confiance avec ces envois.

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13 commentaires sur “Outsiders d’Akira Kanou

  1. Nos avis se rejoignent. Pour ma part, j’attends de voir avec la suite si ça va me surprendre ou pas. Mais c’est vrai que cette entrée en matière était assez plaisante. Mon seul bémol réside vraiment dans certaines mises en scènes trop surchargée. Ca m’a vraiment dérangée.

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  2. J’avais lu un extrait sur le site de la maison d’édition et j’étais curieuse d’en savoir plus. Ton avis me donne envie de me l’acheter car il a tous les éléments pour me plaire 😊

    Aimé par 1 personne

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