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Je ne suis pas un ange d’Ai Yazawa

Titre : Je ne suis pas un ange

Auteur : Ai Yazawa

Editeur vf : Delcourt

Année de parution vf : 2007 – 2008

Nombre de tomes : 4 (série terminée)

Histoire : C’est la rentrée des vacances d’été au lycée Hijiri.
Midori Saejima, qui était malade, a profité de quelques jours de plus et, pour son retour au lycée, elle est on ne peut plus impatiente de croiser le garçon dont elle est amoureuse. Seulement voilà, pendant son absence, ses camarades de classe l’ont inscrite d’office comme candidate à l’élection du premier comité des élèves et devant leur insistance, Midori n’a eu d’autres choix que d’accepter. Sauf que ce qu’elle ne sait pas encore, c’est que son discours de présentation est pour l’après-midi même ! Et voilà Midori sur scène, quelque peu stressée, se demandant bien ce qu’elle va pouvoir raconter devant tout le lycée, surtout qu’elle, elle ne pense qu’à une chose, apercevoir son cher et tendre ! Et justement, le voici : lui aussi participe à l’élection !

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Mon avis :

Tome 1

En poursuivant mon marathon de relectures dans le cadre du Challenge Ai Yazawa qu’on fait avec Les instants volés à la vie, j’ai eu envie de me replonger dans le titre que je considère comme le plus « simple » de l’autrice avec Marine Blue : Je ne suis pas un ange (Tenshi nanka janai en vo) mais qui est à chaque fois une grosse bouffée d’émotion quand je le lis. J’en avais d’ailleurs déjà parlé ici, mais je récidive avec plaisir.

Se déroulant dans un lycée flambant neuf, ce titre pourrait passer pour une simple petite romance lycéenne comme en a tant lu, mais ce serait mal connaître Ai Yazawa, qui a juste sublimé les codes du genre en les portant à leur paroxysme, pour composer une histoire tellement touchante que j’en ai le coeur serré à chaque relecture.

Pour cela, elle met en scène un quintet qui va former le Comité de direction des élèves au sein d’un lycée qui vient tout juste d’ouvrir et qui n’a que des élèves de première année pour commencer. Ces membres se sont tous fait remarquer d’une manière ou d’une autre et c’est bien pour ça qu’ils ont été élus. Il y a le président, Akira, au look de loubard, Midori, l’ange du groupe et miss gaffeuse, Takigawa, le gentil beau gosse de service, Mamiya ou Mamirin la belle bêcheuse excellente élève, et Bunta, le sportif rigolo de service. Ensemble, ils vont tenter d’animer la vie des élèves du lycée tout en louvoyant avec ce qui la vie leur réserve à eux.

La première chose que j’adore dans cette série, c’est la superbe ambiance que l’autrice a su créer. Même si chaque personnage va connaître au fil de l’histoire des moments difficiles dans sa famille, au lycée, avec ses amis ou dans sa vie sentimentale, ils restent tous ultra positifs et ça met du baume au coeur. Le porte étendard de cela, c’est Midori Saejima, l’ange du lycée et du comité, cette jeune fille toujours ultra positive qui a fait de son sourire et de sa bonne humeur une arme de destruction massive de la tristesse et de la morosité. Je suis archi fan de cette héroïne toute simple au premier abord, mais tellement forte, tellement belle, qui n’a rien à avoir avec le cliché des héroïnes de romance lycéenne dans les soupes qu’on nous a servi dans les années 2000. Au passage, le titre, lui date du début des années 90 et c’est tant mieux ! J’y reviendrai ><

Dans cette ambiance super chouette, nous suivons en fait les temps forts qui rythment la vie de chaque lycéen japonais, mais nous le faisons à travers les yeux des membres du Comité des élèves, c’est-à-dire ceux qui organisent tout. C’est donc avec un plaisir certain qu’on les voit organiser la fête de l’école, l’accueil des nouveaux et autres petits moments festifs. Mais plus que cela, cela devient vite un très beau groupe d’amis, là pour se soutenir, notamment dans leurs déboires amoureux. L’ambiance dans le groupe sera donc toujours joviale et positive malgré les petits moments d’égarement que chacun pourra connaître, le rire se présentant comme le meilleur des remèdes. Je suis notamment fan des petits surnoms qu’ils se donnent à chacun et qui sont vraiment une chouette trouvaille.

Comme dans Gokinjo et Paradise Kiss qu’elle publiera postérieurement, l’autrice fait la part belle aux sentiments de ses personnages. La seule différence, c’est qu’ici, j’ai trouvé ceux-ci bien plus simple et moins théâtralisés donc peut-être encore plus réalistes et crédibles. L’héroïne craque d’emblée pour le pseudo bad boy Akira, qui se révèle être en fait un garçon mature et touchant qui a un grand coeur. Celui-ci qui peut sembler un peu rude envers les autres est juste un grand maladroit. Il a une histoire de vie pas très facile que l’on va découvrir au fil des chapitres. Mamiya, elle, est amoureuse de Takigawa, qui est lui-même déjà en couple. Seul Bunta est un peu en retrait de tout ça, ce qui n’est pas plus mal pour lui lol Bien sûr nous allons assister à une jolie valse des sentiments où l’emphase se fera étrangement l’alliée de la pondération, car l’autrice ne va jamais trop loin dans l’expression pourtant forte de ces sentiments adolescents.

Ainsi, j’ai vraiment adoré la romance naissante entre Midori et Akira malgré les complications qui se dressent sur leur chemin. J’ai ri de la naïveté de Midori, du pseudo flegme d’Akira, des rumeurs abracadabrantesques qui vont naître sur eux et de la façon dont une certaine mini-Hiroko vient se mêler de tout ça. C’est mignon tout plein et les scènes romantiques sont adorables. L’autrice ne tombe jamais dans le trop exagéré, au contraire, c’est une romance pleine de bons sentiments, de bienveillance et de positivité. C’est plus compliqué pour Mamiya, mais c’est aussi très bien traité. On comprend parfaitement ses émois malgré le fait que celui qu’elle aime soit pris. C’est adorable de voir comme Midori cherche à l’aider avec la maladresse qui la caractérise sous le regard protecteur d’Akira, décidément bien mature pour son âge. Il y a vraiment une excellent alchimie dans le groupe et entre les histoires sentimentales et amicales. Celles-ci occupent beaucoup d’espace mais moi j’adore ça, parce que c’est fait avec simplicité et authenticité. L’autrice a vraiment sublimé, pour moi, les codes du shojo romantique lycéen.

D’ailleurs la mise en scène de ce titre est particulièrement réussie. Les chapitres s’enchaînent partagés entre doux sourire et gorge nouée. Les dessins ont un charme certain. Je crois que c’est dans cette saga que je préfère le trait d’Ai Yazawa. Il a une rondeur qu’elle a un peu perdue ensuite avec ses personnages trop longiligne. Ici, en quelque sorte leur banalité sied à merveille à la simplicité du récit. Pour autant, on retrouve son amour pour la mode avec les tenues variées imaginées pour les personnages, ainsi que sa passion des mascottes avec les excellents Sudosaure et Ange Saejima. Cela a vraiment un petit charme old school que j’adore ! Sachant qu’en plus, elle communique une grande douceur aux regards et expressions de ses personnages, et qu’elle met magnifiquement bien en scène les épisodes dramatiques et romantiques à l’aide d’un trait extrêmement et expressif, vraiment je ne peux qu’être fan.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur l’humour bon enfant de la série, l’évolution parfaitement maîtrisée des personnages et de l’histoire, mais retenez juste que si vous cherchez la romance lycéenne classique la plus belle, la plus positive et la mieux écrite, vous avez là un sérieux candidat !

Tome 2

Quelle suite bouleversante ! J’ai dévoré ce tome partagée entre le sourire et les larmes et j’ai fini en apnée tant j’étais prise par les drames relationnels des héros.  Nous avons vraiment là la quintessence de la romance lycéenne !

Dans ce tome encore très copieux, merci la version double de Delcourt, les membres du Comité des élèves ont une vie sentimentale des plus animée. Chacun est en proie à ses sentiments et a vraiment du mal à s’en dépêtrer et Ai Yazawa met tout ça superbement en scène. Avec son héroïne ultra positive, elle nous donne la patate et nous entraîne toujours plus dans ses folles aventures mais ça ne suffit pas pour cacher également la mélancolie et la peine qui s’empare souvent des personnages car c’est dur d’aimer, surtout à l’adolescence.

J’ai encore une fois adoré la façon dont elle croque cette vie lycéenne pleine d’entrain, de belles amitiés et de moments inoubliables. L’autrice fait vraiment vivre son récit. Elle a réussi à créer des personnages que j’ai tous envie de chérir car ils sont beaux et imparfaits à la fois, ce qui les rend terriblement humains. Les ajouts qu’elle fait dans ce tome n’ont fait que renforcer ce sentiment, aussi bien Masashi que Ken, deux personnages dont je suis tombée amoureuse tant ils sont lumineux et passionnants.

Ces deux nouvelles têtes vont un peu bouleverser la dynamique déjà instable des personnages. Je suis fan de Midori, mais force est d’avouer que sa relation avec Akira n’est pas très claire, et cela la fait vraiment de plus en plus souffrir même si elle le cache. L’autrice est très subtile à ce sujet, jouant sur des petites phrases de ci de là, ainsi que sur de superbes compositions graphiques mettant en avant cette dichotomie entre sa joue de vie et son mal être de plus en plus mal caché. Ce qui la fait souffrir, c’est ce que lui cache Akira, ses sentiments complexes pour Maki, cela rend empêche Midori de se sentir en sécurité dans leur relation et c’est déchirant. Pourtant, il ne pense clairement pas à mal, il est lui aussi un peu perdu comme et sait avouer qu’elle compte énormément pour lui, mais en ne lui disant pas à elle, en ne crevant pas l’abcès, il rend leur relation triste et bancale. Ainsi, j’ai vraiment à la fois souri et souffert avec Midori.

J’ai également souffert avec Maki, superbe personnage, dont la relation avec Masashi nous est enfin révélée ici, tout comme le triangle qu’elle forme avec Akira. Une accalmie se dessinait au début avec le retour du solaire Masashi. C’était tellement beau de les voir tous tellement heureux, comme une famille. Et puis, on découvre en lui, un homme qui n’arrive pas à renoncer à ses rêves même s’ils sont incompatibles avec l’amour de sa vie. Et à travers ce couple, on découvre ce que c’est quand deux être s’aiment plus que tout mais que leurs projets de vie ne sont pas compatibles. C’est déchirant et Ai Yazawa met encore superbement en scène ce drame contre lequel on ne peut rien faire. Ce sentiment d’impuissance est terrible.

Heureusement la série n’est pas que drame et larme. On vit également plein de jolis moments, à l’image de la petite Hiroko qui trouve de plus en plus sa place dans le groupe et qui m’amuse énormément dans le parallèle que l’autrice fait entre elle et Midori. Je me suis aussi régalée à voir l’épanouissement de Mamirin, qui s’ouvre aux autres, ce qui la transforme également sous le trait de la mangaka. Je pense d’ailleurs que ce sera l’un des prochains pans abordés dans l’histoire. Et puis, il y a l’arrivée de Ken, le meilleur ami de Midori au collège, croisé dans Gokinjo, on le retrouve quelques années avant. J’aurais adoré lire leurs aventures à Midori et lui au collège tant ce duo avait l’air drôle. Mais Ken est surtout un beau chanteur dont le plus grand succès parle de Midori… Vous voyez venir le truc ? Moi aussi et j’adore car c’est un garçon extrêmement gentil et que Midori a bien besoin de quelqu’un comme lui à ce moment-là de l’histoire. Ainsi Ai Yazawa amène très très bien la chose et nous fait vibrer tout comme elle nous attendrit.

Avec un tome tout aussi lumineux que le précédent, l’autrice conquiert encore plus mon petit coeur de fleur bleu dans cette saga lycéenne où les émotions sont à leur paroxysme. Autant il y a de drame et de larmes, autant il y a de sourires et de bons moments. C’est un titre aussi lumineux que son héroïne, plein de positivité où le drame n’est qu’une étape avant de trouver le bonheur et j’adore ça !

Tome 3

Le tome précédent m’avait bouleversée mais que dire de celui-là ! Ai Yazawa est encore et toujours une reine dans les romances et amitiés adolescentes.

Le tome précédent nous avait proposé un concentré d’émotions autour d’Akira, Midori, Maki et Masashi qui avait tout fait exploser en plein vol. Les cartes étaient donc rebattues pour ce nouveau tome et la mangaka les a très bien jouées, développant à merveille les autres personnages de la série et explorant encore l’amour et l’amitié sous toutes les variations. C’est magnifique !

Les débuts sont plus de tristesse et mélancolie avec une Midori qui peine à se remettre de sa rupture pourtant nécessaire. Elle trouve du réconfort auprès du gentil Ken mais elle sent bien que ça lui est plus que difficile d’oublier Akira. Ken a toujours été son ami, et avec lui l’autrice nous montre ce qui peut se passer quand un ami tente de nous consoler tout en ayant des sentiments pour nous, ça ne peut jamais bien finir. C’est triste mais j’ai beaucoup aimé la douceur et l’honnêteté de ces moments. Ken est un très joli personnage plein de compassion et dont j’adore le duo avec Midori. Leur amitié est un bonheur à voir.

Le déchirement des sentiments de nos héros est donc encore au coeur de cette lecture, mais finalement avec un premier temps consacré à Midori et Akira, ce sont Mamiya, Takegawa et Shino qui leur volent la vedette et c’est extrêmement bien fait. L’autrice avait tranquillement posé les jalons pendant toute la première moitié de son histoire pour mieux tout développer ici et j’ai adoré. Avec le passage de témoin entre le premier et le second Comité des élèves, elle renouvelle son cheptel de personnages et apporte une nouvelle dynamique propice aux changements qui vont se produire entre l’ancien et le nouveau groupe. Ainsi le triangle amoureux qu’on voyait poindre prend toute son importance ici et c’est très bien joué !

Shino est un personnage qu’on a adoré détesté mais qui se révèle bien plus fine et intéressante. C’est une ancienne victime de brimade qui s’est accrochée envers et contre tout à son premier amour qui la rassurait, quitte à écraser celle qu’elle admire depuis toujours et qui lui fait peur car elle la voit comme une rivale. C’est plein de drame mais il n’y a jamais le moindre mauvais sentiment au final. Au contraire, c’est très sain de voir des personnages exprimer leur jalousie, leur possessivité, leur insécurité comme c’est fait ici, cela les rend terriblement humain. Ainsi, j’ai été émue aux larmes par les déchirements des relations de ce trio et j’ai adoré la conclusion de tout ça que j’ai trouvé vraiment lumineuse et tellement positive avec une superbe mise en avant de l’importance de l’amitié dans tout ça.

En parallèle cependant, plein de petites choses autour de la relation Midori – Akira m’ont déchiré le coeur et fait espérer un final à la hauteur de ces si beaux personnages. J’ai été très touchée par la souffrance silence d’Akira, un héros comme je les aime et peut-être l’un de mes préférés, si ce n’est MON préféré de la mangaka. Il est d’une prévenance. Son choix est tellement beau. Tous les petits non-dits entre lui et Midori pour tenter de retrouver une vie normale et faire preuve de maturité étaient terriblement attachants et j’ai trouvé la révélation de sa relation passée avec sa mère poignante.

Ai Yazawa maîtrise vraiment à merveille tous les aspects clés de cette saga que ce soit les différentes relations amicales et amoureuses, le tempo pour les présenter, le développement de ses personnages et bien sûr ses dessins, qui sont d’une douceur très émouvante. Je suis archi fan de cette série, qui est en passe de devenir celle que je trouve la mieux écrite chez elle, alors qu’elle a toutes les apparences de la plus banale. Merveilleux !

Tome 4

C’est le coeur gros que je suis obligée de dire au revoir au charmant et rayonnant mais larmoyant univers de Je ne suis pas un ange au bout de 4 tomes que j’aurais bien vu se poursuivre ><

Dans ce dernier tome Ai Yazawa a encore ravager mon petit coeur avec une première partie juste sublime qui clôture avec brio les romances principales de la saga. Je suis un tout petit peu moins enthousiaste quant à la partie qui suit et qui aborde l’épineuse question du futur une fois le lycée fini…

Avec le talent dont elle sait faire preuve, l’autrice a donc mis en scène avec beaucoup d’émotion une première moitié poignante où elle offre enfin une superbe conclusion aux histoires de Midori et Akira d’un côté, et d’Hiroko et Masashi de l’autre. Comment vous dire à quel point je me suis sentie émue devant ces deux jeunes gens (Akira et Midori), qui faisait tout pour taire leur souffrance jusqu’à la rupture ? C’était juste parfait pour la lectrice fleur bleue que je suis. J’ai été emportée par leurs émotions ravageuses : la détresse, le manque, la peur de s’engager, la peur de souffrir à nouveau, la peur de l’abandon, tout ça m’a mis complètement en vrac et j’ai pleuré plus d’une fois avec eux.

Ai Yazawa sait vraiment bien raconter les tourments amoureux qui peuvent saisir les adolescents mais également les adultes, car les souffrances des jeunes héros prennent naissance dans celles de leurs parents. C’est superbement raconté avec beaucoup de justesse, sans le moindre jugement, alors que c’est une situation difficile qui a fait beaucoup souffrir les enfants des personnes concernées et ce jusqu’à l’âge adulte. C’est d’ailleurs une thématique qui semble courir dans l’oeuvre de l’autrice, qui lui est chère et dont elle parle très bien. Mais ici, contrairement à d’autres sagas, l’issue est belle, positive, avec des personnages superbes qui offrent vraiment le monde à leurs enfants et savent revenir sur leurs erreurs pour y faire face. J’ai vraiment été très émue par la famille complexe d’Akira.

Les retrouvailles ayant eu lieu, l’autrice nous offre certains passages classiques pour nous choyer une dernière avant l’au revoir inévitable dont on ne veut pas >< Cependant, cette dernière partie nécessaire m’a semblé plus conventionnelle et a même portée en son sein des traits assez dérangeants qui m’ont fait tiquer, ce qui est rare dans ce titre. En effet, j’ai vraiment été dérangée par l’image que véhicule l’autrice de femmes qui semblent presque toute avoir nécessairement besoin d’un homme pour s’épanouir, pire de femmes qui sont prêtes à tout abandonner pour le bonheur de leur homme car c’est ainsi qu’elles sont heureuses. Je trouve cela terriblement réducteur. Heureusement que l’autrice temporise vite en proposant des schémas plus complexes que ça avec des femmes qui parviennent à trouver l’équilibre entre leurs désirs professionnels et amoureux.

En tout cas, j’ai trouvé mignons ses au revoir. C’était adorable de voir tous les couples se former, les amis se retrouver, les générations se passer le relais. Les questions que les personnages viennent enfin se poser sur leur avenir sont pertinentes mais semblent un peu sorties de nulle part dans une série qui ne se concentrait pas là-dessus avant. Ainsi même si j’ai aimé voir Midori se chercher, Mamirin s’affirmer, Takigawa montrer ses faiblesses et Akira se réconcilier avec sa famille, cela m’a quand même semblé un peu incongru.

Tout au long de ce tome, j’ai aussi profité avec joie du trait d’Ai Yazawa qui m’a vraiment mis des étoiles plein les yeux. Elle m’a charmée par toutes les tenues plus jolies et inventives les unes que les autres dont elle dote ses personnages. Elle m’a émue aux larmes par sa mise en scène pleine d’émotion lors des scènes clés. Elle m’a fait rêver par la chaleur qu’elle a réussi à insuffler à ses héros et à leur vie de lycéens. Je crois qu’on atteint dans cette série, le summum de ce que l’autrice a su dessiner de plus beau pour moi. Elle a encore un côté très authentique qu’elle perd ensuite un peu en prenant un tournant plus « mode ». Ici, quand on voit le sourire rayonnant de Midori ou la douceur du regard d’Akira, on ne peut que fondre devant tant de beauté !

C’est donc avec beaucoup d’émotions que je me vois obligée de quitter Akira, Midori et leurs amis. Ce sont vraiment des personnages que j’ai adoré accompagner dans les aventures lycéennes et sentimentales. Je garderai encore longtemps en mémoire la chaleur de leur camaraderie, la bienveillance de leurs échanges, la douce folie de leurs aventures lycéennes et la beauté de leurs sentiments. Je ne suis pas un ange est assurément une très très belle oeuvre !

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